Hier soir, vers 22h30 6 adolescents du centre jeunesse Val-Du-Lac près de Sherbrooke ont décidés de se révolter contre les autorités de l’établissement. Ils ont menacé de tout casser à l’intérieur et refusaient de collaborer avec les intervenants du centre. Sans surprise, les intervenants ont appelé les policiers. Les 6 jeunes hommes ont résisté à leur arrestation et seront accusés d’attroupement illégal, voies de fait sur un agent, harcèlement, menaces et d’entraves au travail des policiers.
Ils nous fait chaud au cœur de voir des gestes de résistances face à ces institutions qui sont mises en place pour les briser autant physiquement que mentalement et qui tente de les réinsérer dans la société. Que la grogne contre se monde se propage.
Solidarité
-Des anarchistes
[Publié sur montréal contre-information]

On s’était donné rendez-vous à 11h30, porte d’Orléans, pour un départ groupé en bus et en voiture vers Fleury. Les contacts avec les proches de détenu.es ont pu commencer dès la distribution du tract dans le bus.
[NdCNA : cette lettre a été écrite le 1er janvier, mais est arrivée avec un grand retard, à cause de la censure]
Dans la nuit du vendredi 16 décembre, une mutinerie a éclaté à la prison de Birmingham, connue sous le nom de ‘Winson Green’. Pendant près de douze heures, les nombreuses unités de police anti-émeute n’ont pas pu contenir la rage qui n’a fait que se répandre au fil des heures dans les bâtiments de la prison. Au moins quatre ailes de la taule ont été saccagées : des spots de lumière et des caméras ont été détruits, plongeant l’aile ‘N’ dans l’obscurité totale ; des documents administratifs ont été cramés. La salle de dépôt du matériel de sécurité (casques, boucliers, armes…), ainsi que la salle de sport et la pharmacie, ont été prises d’assaut et pillé par les émeutiers.
Ces 14 et 15 décembre, deux feux d’artifices ont éclairé les sombres murs du 127bis et de la prison de Saint-Gilles, en solidarité avec les personnes incarcérées à l’intérieur.
Samedi 10 décembre vers 20h, nous nous sommes rendus avec rage et feux d’artifice à la maison d’arrêt¹ de « Waaghof » à Bâle. Nous manifestons ainsi notre