Surpassons la peur. Prenons les rênes de nos vies.
Les dernières années, nous expérimentons un quotiden dominé de plus en plus par la misère et l’exploitation extrême. Par notre impuissance à répondre à nos besoins, une conclusion intemporelle devient évidente: notre vie n’est pas déterminée par nous-mêmes, mais par la loi du marché et de la production de profit par les patrons grecs et étrangers. Les dernières années, nous avons vu comment le système a déclenché une attaque frontale pour protéger ses intérêts. La police s’est transformée en armée d’occupation des villes, tandis que la peur et la terreur se sont transformées en propagande principale des médias de masse de communication. Sous un régime de menace permanente, les patrons nous appellent à la trêve et à la passivité. soit par des décisions pré-établies, soit par des méthodes plus sales en ce qu’elles nous offrent l’illusion de pouvoir choisir, comme par exemple le référendum.
Surmontons l’inertie et la peur, au-delà des dilemmes du pouvoir.
Ne déléguons pas la solution de nos problèmes à ceux qui les créent.
Opprimés, nous n’avons qu’à prendre les rênes de nos vies.
Face au dilemne du mémorandum des créanciers ou du mémorandum de Syriza, nous répondons par l’auto-organisation et la rupture, tant avec les patrons étrangers qu’avec les patrons grecs et leurs armées.
Face à la légalité des exploiteurs qui nous maintiennent esclaves, nous répondons par l’ACTION DIRECTE des opprimés et l’auto-organisation des vies et de la lutte.
- Refus d’obéir aux ordres des patrons.
- Refus de payer (tickets, factures, dettes envers les banques, taxes)
- Création de structures collectives couvrant nos besoins (squats, cuisines collectives).
- Solidarité entre les opprimés et création de communautés (sic!).
- Récupérons aux patrons tout ce que nous avons produit avec sang et sueur.
- Expropriation des richesses accumulées.
- Armement de nos communautés pour l’organisation de notre auto-défense et de l’attaque contre nos oppresseurs.
Samedi 11 juillet 2015, un groupe de compagnon-nes a réalisé une expropriation d’un magasin de la chaîne de supermarché ‘Afroditi’ dans le secteur de Martiou, à l’est de Thessalonique. Les produits de nécessités de base (huile, pâtes, légumes) expropriés ont été distribués au marché populaire d’à côté. Les gens ont réagi d’une manière positive, en prenant les produits et applaudissant l’action.
Traduit de l’espagnol de contrainfo, 20 juillet 2015


La soirée de ce jeudi 9 juillet a été chaude pour les flics dans le quartier de Friedrichshain à Berlin. Aux environs de 19h00 à l’angle de la Rigaerstrasse et de la Zellestrasse, plusieurs pierres ont été lancées sur un véhicule de patrouille, alors qu’il circulait sur la Rigaerstrasse. Plusieurs ont du faire les pompiers de service pour éteindre des caddies de supermarché en feu et enlever des poubelles entreposées au milieu de la rue. Peu de temps après, les clients d’un lieu de la Silvio-Meier-Straße ont balancé des tabourets de bar sur les flics, qui ont répliqué à coups de lacrymo. Les émeutiers ont ouvert la porte d’un véhicule et jeté une pierre en direction du conducteur à l’intérieur. Le pare-brise a été défoncé, trois policiers ont été blessés; plusieurs véhicules d’intervention des flics ont été endommagés; Six personnes ont été interpellées et comparaîtront pour plusieurs délits, dont celui de violation de la paix publique. La protection d’Etat de la police et le bureau des affaires criminelles sont en charge de l’enquête.



[1] Récemment, 







Depuis la CONDAMNATION des frères Farès et Ismaïl Litim et de leur beau-frère Youcef Dahoua, le 11 mai dernier, jugement qui sera réexaminé ce jeudi par la cour d’appel sur demande du parquet, le calme était revenu dans le quartier de la Grette, aux « 408 », ce après des mois de conflit, opposant une poignée d’énergumènes aux forces de l’ordre, pour le contrôle du secteur.
Dans la nuit du 25 au 26 juin, deux véhicules de patrouille et une fourgonnette de police ont décidé de mettre un terme à leur triste existence. Pendant de longues années ils se sont faits maltraîter par l’appareil d’oppression de l’Etat. 