Archives de catégorie : FTP

[Olympia, USA] La lutte contre la police continue… et les fascistes de nouveau renvoyés dans leurs trous à rats

Contre les accusations. Contre les flics. Contre les nazis. Actualisation de la lutte à Olympia

Dimanche 30 août :

En prévision de de la semaine à venir, la ville est couverte de graffitis anti-police et d’affiches, la plus répandue est la déclaration : « Pas de flics, pas d’accusations ! »

Mercredi 2 septembre :

A la conférence de presse de 14h, le gros porc procureur du comté de Thurston, Jon Tunheim, annonce que l’État soutiendra le petit porc de flic Ryan Donald qui, dans les premières heures du 21 mai qui a tiré sur deux hommes noirs non armés. Les hommes Andre et Bryson Chaplin ont prétendument essayé de se défendre avec leurs skateboards après avoir pris la fuite à la suite d’une tentative de vol à l’étalage. Les porcs, leurs maîtres et leurs larbins dénoncent d’un racisme à peine voilé ces jeunes hommes comme des «voyous criminels». Pour ajouter l’insulte à la blessure (de multiples blessures par balles pour être précis), l’État n’a non seulement pas poursuivi le flic, mais les procureurs ont annoncé qu’ils inculperont en fait André et Bryson pour avoir agressé l’agent. À la fin de la conférence de presse, des manifestants chantent « Feu sur l’officer Donald! ».

La raison de cette décision scandaleuse pourtant prévisible est claire selon nous. L’Etat est plus intéressé à protéger la propriété que nos vies et la vie des personnes noires en particulier.

Dans cette optique, nous croyons que ça devient plus facile de comprendre pourquoi un porc solitaire aurait bien plus d’incitation à tenter de tuer deux jeunes hommes noirs pour protéger une caisse de bière. Ce cas de bière peut être interprété comme une représentation des relations de propriété sur laquelle cette société tout entière est construite. Le coup de feu est juste un prolongement de la violence raciste, qui fait partie intégrante de son maintien. Et dans les mots de salaud Tunheim, « Un policier ne peut vraiment pas se permettre de perdre ce combat, pour juste le dire crûment. »

Savoir si ces hommes sont coupables ou non est sans importance pour nous parce que nous n’acceptons pas la loi. La loi fait respecter la suprématie blanche structurelle et l’exploitation capitaliste. Par conséquent la police, qui est prête à nous tuer dans l’intérêt de défendre l’ordre social et de faire respecter cette loi, doit être combattue. Un système raciste qui valorise davantage une affaire de bière que deux vies jeunes doit être détruit, par tous les moyens nécessaires. Nique la loi.

Jeudi 3 septembre:

Une centaine de personnes se rassemblent pour protester contre la décision de l’État et demander justice pour André et Bryson [sic, NdT]. Pendant l’heure de pointe, un petit groupe barricade un carrefour principal avec du ruban de signalisation et de la clôture grillagée pris d’un chantier de nouveau condo en construction au centre-ville. Le groupe marche puis scandant “Black Lives Matter/Blue Lives Murder” et procède au blocage d’un autre grand carrefour du centre-ville pendant plusieurs heures, tandis qu’à proximité, des participants noirs […] partagent haut et fort des expériences de racisme et de violence policière.

Plus tard dans la soirée, un vieux camion Ford reconnu comme un véhicule utilisé par les néonazis (sur lequel flotte souvent un drapeau confédéré) est aperçu alors qu’il passe lentement et d’un air menaçant devant un groupe d’anti-racistes rassemblés au centre-ville. Le groupe réagit rapidement à la présence du camion, et un groupe de personnes vénères et pour la plupart masquées descend dans la rue en poursuivant le véhicule avec des tuyaux et des battes dans la main et le chasse. Tandis que le groupe poursuit le véhicule dans les zones industrielles près du centre-ville, un 4X4 de la police d’Olympia accélère à toute vitesse entre le groupe et les fascistes. Le chant « OPD [police d’Olympia] à l’attaque, les nazis protègent vos arrières » barre clairement le passage. Le groupe continue ensuite à défiler dans le centre-ville d’Olympia, bloquent la circulation avec des débris, allument des feux d’artifice et taguent une voiture de flic et le poste de police avec « ACAB » (tous les flics sont des bâtards) ainsi que le tag « Pas de flics pas d’accusations – ACAB » sur une statue en face de la mairie.

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[…] Tout au long de la journée, des tracts sont distribués appelant à une marche samedi disant « Aucune accusation contre Andre et Bryson. Aucun flics dans nos rues. »

Vendredi 4 septembre :

Le mot circule que les néonazis prévoient une autre marche en soutien à la police le lendemain soir. Soit comme une réponse à la manif anti-police prévue samedi soit par coïncidence, ils proclament leurs intentions racistes et paranoïaques de « défendre le nord-ouest contre les merdes gauchistes et leurs administrateurs juifs ». Sur internet, ils revendiquent de manière révélatrice la décision de l’État de ne pas poursuivre Donald comme une « petite victoire » pour les suprémacistes blancs. L’appel est posté sur un forum internet fasciste par le bonehead bien-connu Jasha Manny. C’est le même nazi qui a mené la marche nazie du 30 mai lorsque ses amis racistes et lui ont été frappés et chassés de la ville par une mobilisation d’antifascistes armés. […]

Samedi 5 septembre :

A la nuit tombée, 50 à 60 anarchistes et antifascistes sont rassemblés pour se débarrasser une fois de plus des fascistes dans la ville. Le groupe descend dans la rue en scandant « Nazis hors d’Oly ! / Nique la police ! » et lance des pétards. Des tours sont faits à travers le centre-ville, mais si aucun nazi ne s’est montré c’est qu’ils prennent soin de rester cacher. Un homme dans un camion blanc tente de passer à travers la foule et quand on lui demande s’il aime les nazis, il répond « Ouai, j’aime les nazis » et a sa fenêtre cassée.
Un homme sur une moto avec un drapeau confédéré est arrêté tandis que les gens essaient d’enlever le drapeau de la moto. Il sort un bâton et une bagarre s’en suit. À la fin de la bagarre, le drapeau est brûlé dans la rue et l’homme est emmené dans une ambulance.

Si la fusillade du 17 Juin à Charleston (SC) ne l’a pas éclairci une fois pour toutes, le drapeau confédéré (qui est associé avec la souffrance de la ségrégation, de l’esclavage et de la terreur des suprémacistes blancs) est un symbole de haine et ne doit pas être toléré. […]. Deux drapeaux américains suspendus aux lampadaires ont également été chopés et détruits. […]

Tandis que la nuit tombe peu à peu, il semble que les lignes entre la marche antifasciste et la manif anti-police sont floues si tant est qu’elles existent. L’une semble se mêler à l’autre. Peut-être que c’est la connaissance commune parmi les manifestants. Peut-être que c’est un fait établi parmi les manifestants à savoir : le fait que la suprématie blanche doit être combattue sur tous les fronts. On entend le groupe chanter « Flics et Klan main dans la main » et « nous voulons la vengeance » avant d’attaquer la mairie et le poste de police avec des battes, des pierres et des bombes de peinture, laissant les vitres recouvertes de la peinture rouge et les vitres cassées ressemblant à des toiles d’araignées.

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La police utilise du gaz au poivre des tire des grenades lacrymo afin de tenter de disperser la foule. La marche reste compact pendant quelques pâtés de maison, où les gens se disperse de manière sûre. Aucune arrestation n’est faite.

La police d’Olympia fait un compte-rendu plus tard sur les réseaux sociaux :

« Nous essayons de rester vraiment positifs avec nos publications… [Et gna gna gna]. La nuit dernière, près de 50 manifestants masqués et entièrement vêtus de noir ont marché dans les rues d’Olympia avec des armes, des battes de baseball et bâtons avec des pierres sur eux. … A un moment, les manifestants se sont tournés vers un véhicule de patrouille qui bloquait le trafic et ont commencé à donner des coups de battes tout en s’approchant. Plus tard, nous avons eu vent que les manifestants ont attaqué un homme à moto et qui l’ont frappé avec une batte (sic, Note de l’Article). Tandis que nous répondions à la victime, les manifestants ont continué vers la mairie et ont continué à utiliser leurs armes pour briser des fenêtres, vandaliser le bâtiment et des véhicules de patrouille. »

Dimanche 6 septembre :

[Une marche blanche des familles et de leurs soutiens a lieu, réclamant la justice auprès de ceux qui les humilient, exploitent, gouvernent et éliminent au quotidien, NdT]

Mardi 8 septembre :

15 à 20 personnes occupent le bureau du proc’ Jon Tunheim du comté Thurston, interrompant toute la matinée ses sales activités. […]

Conclusion :

Il y a eu une réaction puissante des gens à ces coups de feu policiers et une large diversité des tactiques sur la façon dont nous avons répondu ensemble. […] Un tract distribué cette semaine intitulé « Liberté partout ! Police nulle part ! » articule parfaitement nos sentiment lorsque ça dit : « Ca doit être rendu impossible politiquement pour la ville de poursuivre Andre et Bryson. C’est un but que nous pouvons réaliser seulement ensemble. » Et poursuit « Notre rage et rébellion est notre arme contre ce monde de merde. Nique la police, ici comme partout.[….]

Des anarchistes d’Olympia

Traduit partiellement de l’anglais du site it’s going down, 8 sept. 2015

[Valence, Espagne] De la tentative d’évasion à l’émeute au CIE – 8 septembre 2015

NINIDans la nuit de dimanche 7 au lundi 8 septembre, une tentative d’évasion a tourné à la révolte collective contre les flics et le personnel du Centre d’Internement pour Etrangers (CIE) de Valence. Tout serait parti d’une tentative d’évasion de cinq migrants qui se sont rués sur deux agents de sécurité.

Vers 23h30 dimanche, plusieurs sans-papiers détenus ont tenté de s’évader de l’enfer carcéral et des conditions merdiques qu’ils subissent (en l’occurrence le manque de toilettes dans les cellules*). Un migrant a réussi à arracher un trousseau de clés des mains d’un des flics – qui au passage s’est mangé des coups dans la gueule – et d’accéder au toit de la prison. De là, un groupe de migrants a attaqué les flics à l’aide de pierres et de branches d’arbres longues d’un mètre environ. Les flics suréquipés ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc. Ils ont appelé de nombreux renforts anti-émeute (dont l’Unité d’Intervention de la Police, UIP) dès que la situation était hors de contrôle.

A l’intérieur du centre, des sans-papiers ont foutu le feu à leurs matelas, utilisé des extincteurs en direction des flics et provoqué de nombreux dégâts matériels. Les pompiers sont rapidement intervenus et les migrants ont réintégré le centre aux alentours d’une heure du matin. Cette révolte a laissé cinq flics blessés d’après la presse espagnole. 54 sans-papiers auraient participé à l’émeute.

En septembre 2014, plusieurs sans-papiers s’étaient évadés lors d’une révolte similaire dans ce même centre.

Solidarité dans la révolte, avec ou sans-papiers !

NdT :
*D’après l’organisation citoyenne « CIEs NO » (partis de gauche en campagne pour demander au pouvoir de fermer les centres de rétention), qui a émis des critiques sur les conditions de rétention des migrants. Une de ses porte-paroles, Ana Fornés, récupère la révolte des migrants en évoquant les conditions « insalubres » de ce centre. Selon elle et ses acolytes, cette révolte s’adresserait au pouvoir pour « attirer l’attention sur leur situation et les conditions dans le CIE, qui sont très difficiles ». Le problème ne serait donc pas l’enfermement et le contrôle en général ni même les expulsions, les frontières, etc… mais seulement un souci d’infrastructures vêtustes qui « bafoueraient les droits humains » et favoriseraient d’éventuelles émeutes. Pour elle, comme pour le maire de Valence et la Croix-Rouge, il s’agit de faire campagne pour la fermeture de ce CIE, dans lequel 75 migrants, la plupart originaires du maghreb, sont séquestrés avant d’être expulsés.

Valencia

[Canada] Attaques contre la police à Ottawa et à Montréal

Un homme fracasse des vitres du quartier général de la police d’Ottawa

Un homme âgé de 50 ans a été arrêté, vendredi soir, après qu’il eut brisé des vitres du quartier général de la police d’Ottawa.

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La police affirme qu’un individu a utilisé une barrière mobile pour fracasser deux fenêtres de la façade de l’édifice, qui est situé au 474, rue Elgin.

Le quinquagénaire a été mis en état d’arrestation sur place. Il pourrait faire face à des accusations de méfaits et de dommages aux biens.

Il devrait comparaître devant un juge samedi, à la suite de quoi il pourrait être accusé formellement.

Une enquête a été ouverte. Les motifs de cet acte demeurent pour le moment inconnus.

Le quartier général de la police d’Ottawa sera fermé au public jusqu’à 7 h, demain.

Leur presse – radio canada, 28/08/201 à 20h45

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Châteauguay, Montréal: un véhicule de police incendié devant le commissariat

Un criminel a mis le feu à une voiture de police

L’auto-patrouille a été brûlée devant le commissariat

autopatrouillemontrealUn criminel est allé jusqu’à mettre le feu dans une auto-patrouille juste devant le poste de police de Châteauguay la semaine dernière, ce qui inquiète des agents de plus en plus victimes de vandalisme.

« On est très concernés. Ce n’est pas le premier évènement qui arrive, mais on constate que c’est de plus en plus fréquent », lâche le président de la Fraternité des policiers de Châteauguay, François Lemay.

C’est toutefois l’acte de vandalisme le plus « extrême » qui s’est produit le lundi 13 juillet dernier. Quelqu’un a mis le feu à une voiture de patrouille sur le boulevard Maple, juste devant le commissariat. Le véhicule a été totalement détruit. Il s’agit d’un acte criminel selon l’enquête. Les policiers ont retrouvé un bidon d’essence sur place.

Plus violent

D’après le syndicaliste, cela fait des années que les agents subissent de telles agressions : « Il y a deux ans, quelqu’un est venu défoncer la porte de garage (du poste de police). On a eu des gens qui sont venus sauter sur les chars privés des policiers », se souvient-il.

La mairesse Nathalie Simon remarque aussi que ce phénomène s’aggrave : « On se rend compte qu’il y a des incidents plus violents (contre les policiers), et pas juste chez nous. Dans les manifestations, les gens sont plus démonstratifs », note-t-elle.

Mme Simon s’en inquiète. « Plus que l’auto, c’est le symbole qui est attaqué. »

Nouveau stationnement

François Lemay refuse cependant d’y voir des relations plus tendues avec les citoyens, notamment depuis novembre, date où les policiers ont commencé à porter des tenues de shérif pour protester contre la réforme des retraites. Pour lui, ces attaques ont plutôt pour origine un problème social.

« On voit plus d’incidents isolés avec des gens qui ont des problèmes psychologiques. C’est la société d’aujourd’hui qui veut ça. Il y a de la misère sociale », estime-t-il.

Il a hâte que le stationnement du commissariat soit réaménagé en novembre, car il est trop petit pour accueillir les auto-patrouilles et les voitures privées des policiers. Le projet doit renforcer la sécurité des lieux. M. Lemay espère aussi davantage d’espaces pour éviter de laisser les voitures de police dans la rue ou dans un stationnement voisin.

Leur presse – journal de montreal, 22/07/2015 à 06h24

[Publication] Sortie du 4ème numéro de ‘Séditions’ – Septembre 2015

A l’occasion de la sortie du 4ème numéro, le journal ‘Séditions’ change de format : il passe du dépliant 4 pages à une feuille recto-verso au format A3. Il est disponible à la librairie ‘L’Autodidacte’, à la ‘SPAM’ place Marulaz et au bar ‘Ze Muzic All’.

Par ailleurs, il sera également possible de choper les quatre numéros tous les derniers dimanches de chaque mois place Marulaz (ou quai Vauban en cas de pluie) lors des tables de presse de 12h30 à 15h00.

Si vous souhaitez le recevoir chez vous, contactez-nous par mail à l’adresse : seditions[at]riseup.net.

Un court aperçu des thèmes abordés :

JCDecaux : une pourriture sur tous les fronts / Besançon en voie de devenir une ‘Smart City’
– L’EPIDE, la maison de correction du XXIème siècle
– Rubrique « A l’Assaut du vieux monde » (brèves d’agitation)

Seditions4[Reçu par mail, 2 septembre 2015]

[Paris] Et un, et deux, et trois … [Mise-à-jour]

Dans la nuit de dimanche 30 à lundi 31, les vitres du centre Emmaüs-Solidarité (47 rue Raymond-Losserand Paris 14ème) ont été recouvert de l’inscription « Emmaus collabo« . Collabo des flics, car lors de l’occupation du centre le mercredi 11 aoüt des salariés d’Emmaüs ont appelé la police, ce qui a conduit à l’arrestation de quatres personnes qui passeront en procès pour séquestration début octobre.

A deux pas de là, une agence LCL a eu ses vitres et son distributeur copieusement défoncés, et sur le mur d’à côté le lendemain les passants pouvaient lire « Le capitalisme tue. A bas toutes les frontières ».

Les vitres du local du Parti Socialiste (2 rue Ernest Lefévre Paris 20ème) ont fini par terre, et sur le mur d’à côté est apparu l’inscription « A bas toutes les frontières ».

C’est toujours l’heure de se révolter.

A bas l’Etat, le capitalisme et les gestionnaires humanitaires.

Liberté pour tous et toutes.

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Publié sur nantes indymedia, 2 septembre 2015

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Paris : le local de la section PS du XXe vandalisé

Les dégradations ont sans doute été commises dans la nuit de dimanche à lundi. Les responsables de la section PS du XXe arrondissement ont en tout cas découvert ce lundi matin que le local du parti, situé rue Ernest-Lefèvre, avait une nouvelle fois été vandalisé.

Le ou les auteurs des dégradations ont peint des slogans anarchistes (vite effacés) sur la façade. Ils ont aussi brisé des vitres en s’acharnant particulièrement sur les endroits où les affiches de campagne de Claude Bartolone, candidat du PS aux prochaines régionales, étaient collées. « S’attaquer aux partis politiques, c’est s’attaquer à la démocratie », a déploré Frédérique Calandra, maire (PS) du XXe. En 2013, le même local avait déjà été vandalisé à plusieurs reprises.

Leur presse – leparisien.fr, 31/08/2015 à 21h32

[Besançon] Feu à une cellule du comico

Mise-à-jour, 01/09/2015:

Le jeune incendiaire est passé le lendemain en comparution immédiate devant le tribunal pour avoir incendié sa cellule en mettant le feu à une couverture. Pour cela, il risque 10 ans de prison depuis l’instauration de la récente loi anti-terroriste sous l’accusation « d’entreprise teroriste individuelle » (comme pour l’incendiaire de l’hôtel de ville de juin dernier comme le permet ).

A la barre du tribunal, il déclare sans sourciller: « Ils [Les flics] ne voulaient pas me donner mon assiette et ils m’avaient mal fouillé. J’avais un briquet et de la beuh, alors j’ai mis le feu ». Son avocat a demandé un délai pour préparer sa défense. Le proc’ l’a envoyé directement en détention préventive étant donné sa « dangerosité ». Le procès aura lieu le 23 décembre prochain.

Incendie au commissariat de Besançon

Un détenu aurait mis le feu à son matelas.

incendieBesançon. Ce dimanche aux alentours de 21 h, un incendie s’est déclaré dans une cellule de dégrisement au commissariat de Besançon. Un détenu aurait mis le feu à son matelas. Un dispositif de secours important a été déployé, d’une part pour venir à bout des flammes, et d’autre part pour prendre en charge les personnes incommodées par les fumées, dont l’auteur présumé des faits qui a été transporté à l’hôpital de Besançon.

Leur presse – l’est républicain.fr

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[…] Intoxiqué par les fumées, l’auteur présumé du sinistre a été pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital de la ville. Les deux autres personnes en garde à vue ont également été évacuées.

Leur presse – plein air, 31/08/2015

[Hambourg, Allemagne] Nouveau cas de flic infiltrée à la ‘Rote Flora’

Une flic infiltrée dans le milieu autonome d’Hambourg vient d’être mise à nue

1076837282.thumbnailC’est loin d’être une première… On apprend par un communiqué du 26 août 2015, qu’une agent de police s’est infiltrée dans le milieu autonome et de la ‘Rote Flora’ entre 2009 et 2012. La flic infiltrée, Maria Böhmlichen, a cotoyé durant cette période les militant-es anti-capitalistes/anarchistes et s’est immergée dans leurs espaces privés. Sous le nom de « Maria Block », elle a participé à plusieurs mobilisations internationales de ces dernières années, comme lors des manifestations contre la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague (Danemark) en 2009, lors des camps ‘No Border’ sur l’île de Lesbos (Grèce) en 2009 et à Bruxelles (Belgique) en 2010.

Outre le fait d’avoir créé des liens « d’amitié » et d’avoir eu au moins une relation sexuelle au sein du milieu, elle a pu accéder aux espaces privés des militant-es et s’infiltrer dans l’organisation et la réalisation d’actions directes (relevant du pénal). Elle a également participé activement à des conférences, manifestations et événements en ce qui concerne l’antifascisme et l’antiracisme, ainsi qu’à des luttes anti-nucléaires et écologistes.

Ce nouveau cas de flic infiltré arrive moins d’un an après que des compagnon-nes aient démasqué l’infiltration de la flic Iris Plate fin décembre 2014 dans le milieu autonome d’Hambourg. Celle-ci s’était immergée pendant six ans, entre 2000 et 2006, sous le blaze d’Iris Schneider. C’est donc la deuxième cas de barbouzerie sous la direction du sénateur à l’intérieur Neumann, du parti social-démocrate (SPD).

Le dossier intégral sur la barbouze à consulter en allemand au format PDF

Le dossier intégral sur la barbouze à consulter en allemand (au format PDF)

enttarnungen.blackblogs.org

[Istanbul, Turquie] Attaque anarchiste d’un poste de police à la suite du massacre de Suruç – 20 juillet 2015

Le 20 juillet 2015, le jour durant lequel s’est passé le massacre de Suruç, des milliers de manifestants qui étaient insurgés contre le massacre, ont pris les rues de Taksim et ont été violemment attaqués par les flics. Après l’attaque policière, il y a eu des affrontements avec la police.

Des militants de ‘l’United Anarchist Attack’ qui ont perdu leurs compagnons anarchistes dans le massacre de Suruç ont attaqué le commissariat de Cihangir lors de ces affrontements. Il ont détruits les fenêtres du poste de police et de voitures de police garées devant le bâtiment avec des pierres et des bâtons. Après cette publication, ‘l’United Anarchist Attack’ ont déclaré qu’ils n’oublieront pas leurs compagnons Medali, Vatan, Alper, Evrim et Serhat et qu’ils le feront savoir à tout le monde.

Voir la vidéo

Voir la vidéo

Traduit de l’anglais de sosyalsavas.org

[Aurillac] Quand des anarchistes s’invitent au festival …

[Aurillac] Du rififi au festival

Au festival d’ Aurillac, on retrouve une grande partie de la «contestation» gauchiste et alternative de France, qui prétend subvertir le capitalisme par l’art de rue. Manifestement, certainEs personnes ont souhaité porter un discours et des pratiques plus radicales. Toute une série de cibles ont été attaquées au cours de ces quatre jours, et chaque matin, les festivaliers et festivalières qui n’ont pas l’esprit englué par la pacification avaient le sourire aux lèvres en passant à côté des tags et destructions en tout genre qui avaient eu lieu pendant la nuit.

chiContre les banques et leurs collabos, un Crédit Agricole a vu la totalité de ses vitrines voler en éclats à coups de masse, et un gros étron a été dessiné sur le mur. Un autre Crédit Agricole a vu ses DAB recouverts de peinture, et chaque jour de nouveaux tags apparaissaient, «Niktout», un énorme «Dévalisez-moi» et autres inscriptions anarchistes. Une dizaine de DAB du centre-ville ont également été repeints la veille du feastival, ce qui a compliqué l’orgie consommatrice qui se préparait à partir du lendemain. Au moins un autre DAB a été éclaté par un projectile. Un LCL a été maculé d’inscriptions hostiles à la police, «Nik la police», «Sortez vos fourches», «Je vous emmerde».

Contre la pub, une soixantaine de vitres de sucettes JCDecaux et d’arrêts de bus ont été brisées, ainsi que des tags insultant les vendeurs publics, «stop pub», «niktout». Sur une grande affiche en 4×3, on pouvait lire en grandes lettres «Mange ton patron (A)».

Contre le travail et l’exploitation capitaliste, des agences d’intérim ont été taguées, et une agence ‘Adecco’ a perdu toutes ses vitrines et on pouvait lire sur sa porte «Mort au travail».

Contre la politique et ses sbires, le local EELV d’Aurillac était repeint d’une inscription les décrivant mieux, «Europe Écologie les Jaunes».

Contre la domination scolaire et ses édifices, on pouvait lire sur un lycée «Le lycée en feu, les profs au milieu», et une école primaire a été marquée, à l’adresse des festivaliers et des artistes gauchistes, «Contestation du Spectacle, ou spectacle de la contestation ?».

Contre le spécisme et l’exploitation animale, plusieurs boucherie/marchands de cadavres ont été visés par des tags «Go Vegan», ainsi qu’un cabinet vétérinaire qui a également reçu un «Collabo» bien envoyé.

Contre les gentrifieurs, plusieurs agences immobilières ont perdu leurs vitres, et des tags inscrits sur leurs murs. À Aurillac, un constructeur de maisons avait profité du festival pour recouvrir toutes les navettes de publicité «MAISONS PARTOUT». Les publicités ont vite été détournées, et le local de l’entreprise a été corrigé par plusieurs tags explicites «Squats partout», «Squatte ta ville».

Contre la consommation, «Bouffe de la merde» sur le Macdo, plusieurs supermarchés ont aussi été ciblés, et on pouvait lire sur le Leader Price «Bâtards de vigiles. Vigiles collabos, sacs à merde. C’est mon coca. Patrons voleurs».

Contre les assurances, plusieurs agences d’assurance ont été tagguées «Crame ton assurance», «Nique tout», etc.

Contre les flics et la justice, les insoumisES ont été prolifiques. Sur le MacDo, en grandes lettres «Tous les flics sont des bâtards (A)», des dizaines de tags recouvraient la ville, «Nik la BAC», «Crève les keufs», «Mort aux flics», «Nique la BAC à merde», «De Gaillacs à Aurillac, crève la BAC», «Feu aux prisons», «Antiflics/Antifrance», «Antikeufs, antifa, antifrance et surtout en titane», «Émeute-toi», «Émeutes, pillage, sabotage». Devant les check-points de vigiles tout autour du centre-ville, «1 vigile = 1 balle», et autres joyeusetés du même genre.

Encore, en vrac, «Qui a coupé nos nerfs ?», «Avec rage et joie», «ZAD partout» etc.

En espérant que cela donne des idées à celles et ceux qui veulent poser dans la rue des choses politiques et radicales, dans la même veine que quelques open mics clandestins qui ont pu être aperçus au détour des rues de la ville.

 Publié sur indymedia nantes, 24 août 2015

[Notre-Dame des Landes] Feu la voiture des bleus – 20 août 2015

Notre-Dame-des-Landes : un engin incendiaire détruit une voiture de gendarmerie

Même si les faits se sont déroulés hors de la zad, zone occupée par les anti-aéroport, ils sont spectaculaires, une voiture de gendarmerie qui accompagnait un huissier venu signifier une procédure d’expulsion à une famille qui ne payait pas son loyer a été détruite par un engin incendiaire

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Les gendarmes accompagnaient un huissier venu notifier une procédure d’expulsion au lieu dit l’Épine à Notre-Dame-des-Landes, à une famille qui ne payait plus son loyer. Une expulsion sans relation avec le projet de transfert de l’aéroport. Un groupe de 6 à 8 personnes sont arrivées en voiture, ont brisé les vitre de la voiture à coups de battes de baseball, puis y ont jeté un engin incendiaire de type fusée de détresse dans la fourgonnette des militaires qui a pris feu. Dans un deuxième temps un groupe d’une quinzaine d’individus masqués est revenue à la charge. Un gendarme a été touché par un tir d’arme à air comprimé de type paintball, et va devoir consulter un médecin.

La compagnie de gendarmerie de Châteaubriant a ouvert une enquête pour identifier et retrouver les suspects. Les enquêteurs privilégient, compte tenu de la proximité de la zad et des constations faites sur place, une possible action des anti-aéroport.

L’expulsion de la famille s’est poursuivie normalement, toutefois deux de ses membres ont été placées en garde à vue.

La réaction de Jacques Auxiette

Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire, et du Syndicat Mixte aéroportuaire, réagit avec la plus grande véhémence à l’annonce de la destruction d’un véhicule de gendarmerie et de l’attaque des forces de l’ordre par des individus ce matin dans la zone géographique de Notre-Dame-des-Landes.

« Les forces de l’ordre attaquées ce matin étaient présentes sur le secteur dans le cadre d’une mission n’ayant aucun rapport avec le dossier de l’aéroport. Je fais part de ma solidarité totale à l’égard de l’ensemble des forces de l’ordre présentes sur le territoire, des habitants du territoire, des élus, partisans ou opposés au projet. Je suis complètement écœuré face à de tels agissements ! Je réitère mon souhait de voir l’état de droit rétabli. Sur notre territoire l’intimidation ne fonctionne pas ».

Il ajoute, « si l’évacuation complète de la ZAD devra intervenir au moment du démarrage des travaux, les agissements illégaux et les violences perpétrées par les plus radicaux doivent être réprimées sans plus attendre ».

Leur presse de l’ordre – france tv info, 20/08/2015