Internet est en effervescence d’informations depuis les émeutes survenues ici en Alabama, dans la prison de Holman (l’agression au couteau d’un maton et d’un officier de la correctionnelle, les incendies qui ont été allumés, la surpopulation, etc.) mais ce que l’on a omis dans ce récit, c’est que c’est une bagarre entre deux prisonniers queer, au sujet des relations queer, qui a été le catalyseur de ces émeutes. Une fois l’embrouille réglée, le porc et le maton ont essayé d’intervenir et se sont fait poignarder.
Personne ne veut mentionner le fait que sur les six prisonniers qui ont été accusé d’avoir poignardé le maton et l’officier, quatre sont queer. Il y a eu, historiquement, des tentatives d’effacer la résistance queer de l’histoire. Mais en dépit de ces tentatives, les personnes queer ont refusé de laisser ces histoires tomber dans l’oubli.

Ceux qui assurent chaque jour le harcèlement, le contrôle et la surveillance des migrants au centre d’hébergement ont, pour une fois, passé une horrible nuit. Jeudi 29 septembre vers 2h du matin, le poste de sécurité du centre d’accueil, situé dans le quartier berlinois de ‘Reinickendorf’, a été attaqué par environ 50 sans-papiers. Après avoir détruit une porte vitrée et forcé la porte d’entrée principale, les révoltés ont entièrement saccagé les bureaux de l’entreprise de sécurité du centre, puis volé quelques biens personnels de ces collabos. Durant le saccage, un collaborateur de la boîte de sécurité privée s’est mangé des coups. Une voiture d’un membre du personnel de surveillance a également été dégradée.
Le prétexte affiché par l’État serait de mettre un terme à la vétusté de cette vieille taule, et de créer des « conditions d’enfermement plus dignes » pour les détenu-es. Derrière le langage humanitaire, le véritable objectif de cette restructuration est clairement de pouvoir enfermer plus de monde, et de manière plus sécurisée (renforcer l’isolement des détenu-es, limiter les contacts entre elles-eux, empêcher les solidarités, les mutineries et les évasions).
« Quasiment l’ensemble du parc automobile de la police fédérale a été détruit par le feu à Magdebourg. » (D’après un article de la presse régionale)
A l’aube du 6 septembre, une opération dirigée par la DIGOS de Torino a mené à la perquisition d’une trentaine d’habitations dans les régions Piemonte, Liguria, Lazio, Umbria, Lombardia, Abruzzo, Campania, Sardegna et Emilia Romagna et à l’arrestation de cinq compagnonnes et compagnons anarchistes, avec l’accusation d’association subversive avec finalité de terrorisme. Il s’agit d’Anna, Marco, Sandrone, Danilo et Valentina, en plus de la notification de l’enquête en cours à Nicola et Alfredo, déjà en taule.
[Note: les Hotspots sont des structures installées par l’Union Européenne dans certains États pour identifier rapidement, enregistrer et prendre les empreintes digitales des migrants entrants] nous apprenons des médias que le 24 août, à 20h30, un groupe de personnes enfermé dans le Hotspot de Lampedusa a incendié des matelas, causant des dégâts à une cellule du rez-de-chaussée, une zone où les migrants mineurs sont retenus.]