Archives par étiquette : sabotage incendiaire

[Limoges] Vinci touchée, brûlée !

Dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 juin 2015, l’entreprise de BTP ‘Eurovia’ [filiale de ‘Vinci’ constructeur de prisons, d’installations nucléaires*, d’aéroports et tout un tas d’infrastructures/projets utiles au capitalisme et à la société de contrôle] a reçu une visite incendiaire sur un de ses parkings avenue Kennedy, situé à proximité d’une zone commerciale. Au moins 10 engins de chantier et 3 cabanons ont été complètement détruits dans l’incendie. Les dégâts sont chiffrés à plus d’un million d’euros. Le service régional de la PJ a ouvert une enquête pour incendie volontaire (deux départs de feu distincts ont été identifiés, qui ont été déclenchés à l’aide de bouteilles d’essence, d’allume-feux et de bougie). Les flics ont dans leur viseur la lutte contre l’aéroport de NdDL (en l’occurrence les nombreuses lettres de menaces envoyées aux entreprises qui collaborent au projet).

Ce sabotage destructeur a également mis une dizaine de travailleurs au chômage technique et le travail de nuisance de la boîte du BTP va « prendre du retard », assure un de ses responsables locaux.

medleyEuroviaLimoges 1-177

[Reformulé de la presse, 9 juin 2015]

NdCNE:

* De la construction de centrales nucléaires au centre d’enfouissement de déchets radioactifs prévu à Bure (Meuse).

_______________________________________________________________________________

[Limoges] Vinci got hit, burned !

In the night of Monday 8 till Tuesday 9 June 2015, construction company ‘Eurovia’ [affiliate of ‘Vinci’ who build prisons, nuclear installations*, airports and a whole bunch of other infrastructures/projects beneficial to capitalism and a controlled society] has had a warm visit on one of their parking lots in the avenue Kennedy, close to a commercial zone. *At least 10 **construction vehicles and 3 cabins have been completely destroyed in the fire. The cost has been estimated around one million Euro*. The regional judicial police service has opened an investigation for arson (two separate outbreaks of fire have been identified, which were ignited using gas bottles, fire-lighters and candles). The cops have their sight on the struggle against the airport at Notre-Dame-des-Landes (France) (in this case, the many threatening letters sent to companies that collaborate in the project)

This destructive sabotage has also put ten workers technically unemployed and the destructive work of this construction company, will « fall behind, » says one of its local leaders.

[Reformulated from the press, 9 June 2015]

NdCNE:

* from the construction of nuclear power plants up to the construction of an underground nuclear waste landfill planned in Bure (Meuse, France)

[Traduction reçue par mail]

[Münster, Allemagne] Incendie d’un véhicule de la police fédérale – 27 mai 2015

Mercredi 27 mai 2015, tôt dans la matinée.

Nous avons incendié un véhicule de police devant le bâtiment de la police fédérale à Münster.

Pourquoi?

L’Allemagne est un acteur d’une politique raciste envers les réfugiés. Les conséquences de tout cela sont entre autre plusieurs milliers de morts aux frontières extérieures de l’Union Européenne. La police (fédérale) est l’organe qui exécute cette politique. Elle impose les expulsions, mène des contrôles racistes (« profilage racial ») et se fait remarquer par les mauvais traitements à l’égard des réfugiés à l’intérieur de l’Allemagne.

Les dégâts matériels que nous avons causé avec cette action est sans commune mesure avec la violence que cette institution exerce chaque jour. Néanmoins, nous ne voulons pas laisser cette violence sans réponse.

La police détruit des vies par les expulsions, nous détruisons leurs véhicules.

Traduit de l’allemand de linksunten, 01/06/2015 à 18h58

[Paris] Incendie solidaire avec les prisonniers anarchistes en Espagne …

Paris : ça sent le brûlé

Au petit matin du 27 mai ça sentait le brûlé du côté de Télégraphe. Une camionnette de J.C-Decaux est partie en fumée. Ils s’enrichissent avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des taulards.

Solidarité aux compagnons emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne. Solidarité avec Monica et Francisco.

Publié sur indymedia nantes, 28 mai 2015 à 16h20

[Gênes] Solidarité incendiaire avec les inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome

Gênes (Italie) : distributeur de billets incendié en solidarité

« Gênes : distributeur de billets incendié. C’est tous les jours le 15 octobre*. Solidarité avec les inculpés ».

* En ce moment (11-12 mai) ce déroule le procès des 18 inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome*, notamment basé sur un montage vidéo réalisé par la préfecture de police..

[Traduit de l’italien de informa-azione par brèves du désordre, Gio, 21/05/2015 – 01:00]

NdCNE:

*Lire deux communiqué à la suite de l’émeute lors de la journée du 15 octobre 2011 à Rome, qui devait être celle de l’indignation:

[Prague, République Tchèque] Revendication de l’incendie d’une voiture de police – 15 mai 2015

pragueLe vendredi 15 mai 2015, nous avons incendié une voiture de police garée en face du poste de police de la rue Hostivařská à Prague. Cela a été le résultat d’un acte de sabotage mené par le M.A.P. Nous avons décidé de transformer notre rage en attaque directe et d’agir dans le cadre du réseau des cellules révolutionnaires.

Nous avons été longtemps tourmentés par la peur et l’indécision puis le 28 avril la percée est arrivée: la police a lancé une attaque contre le mouvement anarchiste dans le pays où nous vivons et ceci a finalement facilité notre décision d’agir. Nous pensons que d’autres prendront également des décisions de ce type.

L’incendie d’une voiture de police est peut-être seulement un petit pas en direction de ce qui doit être fait pour mettre fin au capitalisme mais cette étape ouvre de nouvelles possibilités. Auparavant, une telle démarche était inaccessible pour nous car nous étions incapables d’aller au-delà des limites de protestation – aboyant beaucoup mais ne mordant jamais nos ennemis. Mais maintenant nous avons brisé les chaînes de la moralité bourgeoise. Pour l’Etat et le capital, nous ne sommes désormais plus des charlatans inoffensifs. Nous devenons une menace parce que nous avons commencé à détruire ce qui nous détruit.

C’est juste le début, la lutte continue !

Cellule M.A.P / Réseau des Cellules Révolutionnaires

Traduit de l’anglais d’anarchist news

[Belgique] En attaquant les responsables de la maxi-prison à leurs domiciles….

« Votre responsabilité ne s’arrête pas au bout de vos souliers ni à votre porte »

« En tout cas, je tiens pour inévitable que nous (un “nous” constitué de millions de “je”), nous intimidions ceux qui ont le pouvoir et nous menacent. Nous n’avons pas d’autre issue que de répondre à leurs menaces par d’autres menaces et de neutraliser ces hommes politiques qui, d’une façon totalement inconsciente, se résignent à la catastrophe ou contribuent même activement à la préparer. »

Günther Anders

Dans la nuit du 17 au 18 mai 2015, à trois endroits différents à Bruxelles, des slogans contre la maxi-prison ont été peints sur des domiciles privés. Et pas n’importe lesquels : le domicile de Rudi Vervoort (ministre-président de la Région bruxelloise) où aussi un mélange de fumier et de goudron a été déversé sur le pas de sa porte ; la maison d’un de ces collaborateurs et le domicile d’une personn, ancienne directrice de la prison de Forest, qui était la responsable francophone du développement du projet de prison à Haren. Etait, car après ces faits, elle a démissionné, renonçant de fait à continuer à collaborer à cet œuvre de la répression.

Ces gestes interviennent à quelques jours de la réunion de la commission de concertation, qui donnera son avis sur l’obtention des permis de construire nécessaires pour commencer les travaux de la maxi-prison.

Repris de lacavale.be

Prison de Haren: effrayée, l’une des responsables du projet démissionne

Les actes de vandalisme se multiplient contre les collaborateurs du projet de méga-prison à Haren. La façade de l’habitation privée de Rudi Vervoort (PS), ministre-président de la Région bruxelloise, a été taguée. Des messages hostiles ont également été inscrits sur la maison d’une responsable du projet de prison. Choquée par ces messages, cette mère de famille a décidé de jeter l’éponge.

C’est ce mercredi matin à 9h30 que se tient la commission de concertation pour la nouvelle prison à Haren, une des étapes en vue de l’obtention des permis d’urbanisme, pour construire ce grand centre pénitentiaire bruxellois. De nombreux opposants seront présents pour faire entendre leur voix: riverains, défenseurs de la nature, magistrats, avocats et des associations qui dénoncent le modèle carcéral prévu par le gouvernement fédéral.

Mais aux côtés de ceux qui contestent la prison de façon pacifique, il y a aussi des partisans de gestes plus radicaux. Le ministre président bruxellois Rudi Vervoort et une employée de l’administration pénitentiaire viennent d’en faire les frais.

Rudi Vervoort a porté plainte

Le socialiste Rudi Vervoort a découvert ce lundi matin un mélange de fumier et de goudron déversé sur le pas de sa porte, et des tags sur son garage. Une intimidation très explicite. « On pouvait y lire « Pas de prison à Haren ». C’est on ne peut plus clair, assène Rudi Vervoort, qui a porté plainte. Dans une démocratie comme la nôtre ce genre d’action n’a pas sa place. Ici on, utilise une forme d’intimidation comme étant le seul moyen pour faire dévier un dossier de sa route. C’est assez interpellant. »

La responsable du projet abandonne

Mais il n’y a pas que le monde politique qui est pris pour cible, l’administration également. L’ancienne directrice de la prison de Forest, responsable francophone du développement du projet à Haren a également vu sa façade taguée dans la nuit de dimanche à lundi. Très affectée par cet acte de vandalisme sur son domicile privé, cette maman de deux enfants a décidé de quitter l’équipe qui s’occupe du dossier de la nouvelle prison. L’administration pénitentiaire a accepté sa décision.

Le tag fatal...

Le tag fatal…

Ce n’est pas la première fois que des actes de vandalisme visent des partenaires du projet de construction de la future grande prison de Haren. Depuis l’an dernier, les bureaux de plusieurs sociétés liées au chantier de la future prison ont connu des dégradations matérielles. En février dernier, un engin incendiaire a été enflammé sur le pas de la porte de l’architecte Philémon Wachtelaer dont le bureau a signé les plans de la future prison. Il s’agissait d’un engin artisanal fabriqué au départ d’une bonbonne de gaz et de chiffons et allumé sur le seuil de sa maison, en pleine nuit.

Leur presse – RTBF, 19/05/2015 à 16h32

[Belgique] Ceux qui dessinent et construisent des cages récoltent notre rage

Dessine des cages, récolte notre rage

Le bureau d’architectes CERAU, qui a dessiné les plans de la nouvelle prison de Marche-en-Famenne, a été confronté, selon ses dires, plusieurs fois à des faits qui ont remis les pendules à l’heure concernant leur responsabilité dans l’édification d’une horreur telle qu’une prison.

La première fois, un grand tag : « Dessine des cages, récolte notre rage » apparaît sur la façade de leur bureau. La deuxième fois, toutes les vitres de leur secrétariat donnant sur la rue seront cassés.

678929.jpg

*******************************************************************************************************************

Bam, Bam… brûle !

LOUVAIN – Vers 3h30 du matin, un bulldozer a été détruit par les flammes. L’engin était stationné sur un chantier dans la Kolonel Begaultlaan, près du Engels Plein. Comme on peut voir sur la photo, il appartenait à la société de construction BAM, notoire constructeur de prisons en Belgique (et ailleurs).

bambam bam-f520f-92f36

A partir de la presse, 24/04/2015

****************************************************************************************************************

Un incendie nocturne ravage les bureaux de Fabricom

ANVERS – Après minuit, un incendie s’est déclaré sur les terrains de l’entreprise Fabricom (GDF Suez) à Hoboken. Le feu a ravagé plus de 24 conteneurs, utilisés comme bureaux par l’entreprise. L’incendie était particulièrement violent à cause d’un vent fort, les pompiers ont eu beaucoup de mal à l’éteindre.

Fabricom est une entreprise qui est très impliquée dans la gestion des prisons existantes, ainsi que dans la construction des nouvelles prisons. Elle installe et maintient notamment les installations d’électricité, de vidéosurveillance, de chauffage etc. C’est aussi Fabricom qui a installé le réseau de vidéosurveillance de police dans différentes zones de Bruxelles.

Que ces structures soient ravagés par des incendies nocturnes ne peut dès lors qu’être une bonne nouvelle.

fabrikom

[A partir de la presse, début avril 2015].

**************************************************************************************************************

L’architecte principale de la maxi-prison & sa responsabilité

architecte-9bc76Mi-février 2015, des inconnus ont mis le feu à la maison du nommé Philémon Wachtelaer à Bruxelles. Une explosion retentit dans la nuit, incendiant la façade, la voiture garée dans la cour et provoquant un début d’incendie dans une pièce de la maison. A l’origine de l’explosion et de l’incendie serait un engin incendiaire composé d’une bonbonne de gaz, plongé dans un bassin d’essence mis sous pression.

Celui qui a été visé par cet acte n’est pas n’importe qui. Il s’agit en effet de l’architecte principale de la future maxi-prison, administrateur-général du bureau d’architectes Buro II & Archi+I qui se fait du fric en dessinant les futures cages de la maxi-prison. Si son domicile a été visé, c’est probablement que quelqu’un a voulu lui demander personnellement des comptes quant à sa responsabilité individuelle et écrasante dans cet œuvre de répression.

Dans les prisons existantes c’est déjà comme ça, et dans la maxi-prison dont rêve ce monsieur Wachtelaer, des milliers d’individus souffriront sous le fouet de la Loi, pourriront dans les cellules, seront torturés par les coups des gardiens et par les inventions technologiques de contrôle qu’a dessiné monsieur Wachtelaer. Et ils tenteront d’escalader les murs dont le monsieur Wachtelaer a calculé la hauteur, ils creuseront des tunnels pour contourner les fondations dont le monsieur Wachtelaer a fixé l’épaisseur, ils scieront les barreaux dont le monsieur Wachtelaer a promis aux donneurs d’ordre qu’ils résisteront aux rêves de liberté. Dans chaque coup porté contre cet édifice de la souffrance et de la torture légale, contre sa construction même, résonnera aussi la responsabilité individuelle de ce monsieur Wachtelaer qui a choisi de servir, de façon précise et en tant que grand maître responsable, l’œuvre de la répression. Il n’a donc pas à s’étonner qu’un écho qui est déjà arrivé jusque devant la porte de sa maison.

Début novembre 2014 à Anvers, un chantier d’un projet de gentrification pour lequel trois contructeurs de prisons travaillent (Willemen, Interbuild et BAM) a été incendié

________________________________________________________________________

Lire le bulletin 'Ricochets n°6'

Lire le bulletin ‘Ricochets n°6’ de mai 2015

Repris de la cavale

[France] Incendies coordonnés contre des détecteurs de radioactivité sur trois sites différents

La vache et l’irradié

« Au lendemain de l’accident, la seule chose à laquelle j’ai pensé a été de sauver des animaux. Maintenant, je ne peux plus arrêter. »

Naoto Matsumara (Metronews, 10 mars 2014)

Naoto Matsumara, Le Dernier Homme de Fukushima, est le promoteur et le héros utile de la survie en milieu contaminé. Il y a quelques décennies, c’était la vache qui sauvait le prisonnier.

*****************************************************************************

AntiNuke2Il y a deux raisons pour lesquelles ces détecteurs méritaient ce sort. La première est bien connue de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’industrie nucléaire, la seconde l’est bien moins.

La première raison est qu’ils ne tiennent pas la promesse de la transparence, mais la seconde est plus décisive : elle relève de ce que nous promet la transparence. Ce sont ces deux formes de mensonge que ces destructions livrent à la publicité.

Les nucléocrates comme les antinucléaires savent bien que « l’unité de mesure supportable » par l’homme varie selon les besoins du moment de l’industrie nucléaire. Les premiers parce qu’ils organisent le va-et-vient des doses administrées, leurs contestataires parce qu’ils dénoncent ce mensonge quantitatif.

Les habitants des environs de Fukushima – y compris les plus fragiles – sont légalement exposés aux doses naguère prévues pour les seuls travailleurs des centrales, les circonstances posent la norme. Les appareils de mesure installés par les autorités japonaises l’ont été de telle sorte qu’ils reflètent une quantité d’irradiation minorée, cela oriente les dissensions entre écolocrates et nucléocrates vers un devoir commun de transparence.

Le régime d’habituation est à l’œuvre depuis le début de l’histoire de la radioactivité industrielle et médicale. Les études effectuées depuis Hiroshima et Nagasaki partent du principe que l’homme s’adapte à la dose, c’est la définition même du sievert. L’OMS écrivait dès 1957 : « Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude et qui, pour citer Joseph Addison le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait « chevaucher l’ouragan et diriger la tempête ». » On sait lesquels font les fous.

Après l’effondrement des réacteurs de Fukushima, l’opacité idéologique était telle qu’elle avait laissé apparaître l’absence d’informations. Spontanément, quelques citoyens comblèrent cette lacune en organisant des campagnes de distribution de détecteurs de radioactivité individuels. Quelques mois plus tard, leur combat pour l’accès de tous à l’information s’institutionnalisa sous la forme du CRMS (Citizen’s radioactivity measuring station) avec l’adoubement de la CRIIRAD. Ce sont les mêmes intentions qui guidèrent les pionniers de la contre-mesure en France. Aujourd’hui, de la Biélorussie au Japon, les effets pervers de cette volonté de transparence qui complète celle des nucléaristes finissent de se révéler, le problème ne serait plus l’atome, mais la dose.

Venons-en à l’aspect qualitatif du mensonge. Nous sommes habitués et il s’agit de nous résigner plus encore. La France est constellée d’appareils de mesure de radioactivité non pas pour nous protéger – un thermomètre ne fait pas baisser la fièvre ni ne refroidit un corium – mais pour nous rendre ordinaire la présence même du nucléaire. Leur dispositif consacre une attente collective. Ils condensent la certitude d’une catastrophe à venir en maquillant celle qui est déjà là, en régime chronique, sinon aigu. L’IRSN, l’ACCRO et la CRIIRAD, chacun à sa sauce, préparent les citoyens à devenir acteurs de la catastrophe le moment venu. L’écologiste chevauchera l’ouragan pendant que l’État dirigera la tempête. L’autre solution est évidemment que l’industrie nucléaire cesse. C’est la seule façon de rendre réellement les détecteurs de radioactivité à leur inutilité.

Plus généralement, qu’il s’agisse de la gestion de l’argent en période de crise économique perpétuelle assumée ou d’autres formes de nuisances morbides comme les pesticides, les OGM, etc., les normes juridico-techniques, volontiers participatives, régulent l’attente de la catastrophe. Les chiffres et les codes désignant les seuils de la qualité de la vie traduisent la réalité de sa dégradation. Nous sommes sommés de nous contenter de ne pas être déjà demain quels que soient nos malheurs d’aujourd’hui.

On n’arrête pas plus l’émission de radioactivité d’une centrale nucléaire en pétant un compteur Geiger qu’on n’arrête le passage du temps en cassant sa montre ou une horloge. Mais contrairement au temps, la radioactivité est lourde de certitudes.

Fernandel, 10 mai 2015

Publié sur indymedia nantes, 11 mai 2015

___________________________________________________________________________

Ce qu’en disent les portes-voix nucléocrates:

Incendies criminels près de trois sites nucléaires

INFO RTL – L’action est sans doute coordonnée mais elle n’a pas encore été revendiquée.

Trois stations météo destinées aussi à effectuer des prélèvements d’eau et d’air ont été les cibles d’incendies criminels au cours du week-end. Point commun : elles sont toutes situées à proximité directe de sites nucléaires.

Une station météo a ainsi été endommagée à Brennilis, dans le Finistère, près d’un site désaffecté alors que deux stations de prélèvements d’eau et d’air ont été la proie des flammes à Neuvy-sur-Loire (Nièvre), près de la centrale de Belleville, et une autre à Salives (Côte d’Or), près de celle de Valduc. Des enquêtes de gendarmerie ont été ouvertes.

Leur presse – RTL, 12/05/2015 à 11:19

Ancienne centrale nucléaire. Incendie volontaire à Brennilis

L’action n’est pas revendiquée mais les dégradations sont volontaires. Au cours des dernières 48 heures, une installation météo située à proximité de l’ancienne centrale nucléaire de Brennilis a été incendiée. Le lieu de celle-ci n’est pas fréquenté.

C’est le personnel de la centrale qui a directement avisé la gendarmerie des faits qui se seraient déroulés au cours des dernières 48 heures à proximité de cette ancienne centrale nucléaire.

Une enquête de gendarmerie pour dégradation volontaire a été ouverte. Elle est confiée à la brigade de recherche de Châteaulin et aux gendarmes de Châteauneuf-du-Faou.

Leur presse – Ouest France, 12/05/15 à 12h03

Trois incendies criminels près de sites nucléaires dont le CEA Valduc

Lundi, une station météo située à proximité du site nucléaire de Salives a été visée par un incendie criminel. D’autres faits similaires se sont produits ce week-end en France.

Selon le site RTL.fr, trois sites de prélèvements d’eau et d’air ont été la cible d’incendies criminels durant le week-end à travers la France. Point commun, ces sites sont tous situés à proximité de sites nucléaires.

Parmi eux, la station météo de prélèvement d’eau et d’air de Salives située tout près du CEA de Valduc. Ont également été frappées une station météo à Brennilis, dans le Finistère, près d’un site désaffecté et une station de prélèvement d’eau et d’air à Neuvy-sur-Loire (Nièvre). Des enquêtes ont été ouvertes.

Contacté par notre titre, François Bugaut, qui dirige le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) de Valduc, a confirmé qu’une station météo commune au CEA et à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a bien été la cible d’un départ de feu lundi. Les dégâts sont minimes et la station est ce mardi parfaitement opérationnelle. Une plainte a été déposée et l’enquête a été confiée à la gendarmerie.

Leur presse – Le bien public, 12/05/2015 à 12h49

[Waterford, Irlande] Trois véhicules utilisés par ‘Irish Water’ incendiés – 5 mai 2015

Trois véhicules, utilisés par Irish Water, ont été détruits lors d’une attaque incendiaire dans la nuit du mardi 5 mai 2015 en Irlande.

Les dégâts à la suite de cet incendie sont estimés à 100.000 euros (74.338 livres).

Un camion à benne a été détruit. Deux remorques avec des mini-excavateurs ont également été endommagées.

L’entreprise visée, qui a ses locaux Lacken Road dans la ville de Waterford, travaille pour ‘Irish Water’, qui est responsable de la mise en place de compteurs d’eau individuel.

_82809155_5u00ruuh _82809151_otua5odt

L’année dernière, le pays a été en proie à des manifestations de masse contre la fin de la gratuité de l’eau courante. ‘Irish Water’, qui est conseillée par Veolia, a subi plusieurs vagues d’attaques: réunions perturbées, employés séquestrés, compteurs d’eau défoncés…

Reformulé de la presse d’Etat via In the Belly of the beast

[Besançon] Solidarité incendiaire contre l’occupation policière dans 7 quartiers – 3, 5 et 9 mai 2015

[Le 3 mai, les CRS qui occupent depuis des mois le quartier des « 408 », notamment en réaction aux sabotages continues contre le système de vidéo-surveillance du secteur, se sont une nouvelle fois reçus de plein fouet la rage provoquée par leur travail quotidien. Lors de cette soirée de rébellion, un jeune de 17 ans s’est fait interpeller et a été immédiatemment incarcéré pour avoir filé un coup de tête à un keuf. Deux nuits plus tard, la solidarité s’exprimait par des caillassages et des incendies de multiples bâtiments et véhicules représentant la pacification sociale et l’Etat (dont ‘Habitat Développement Local’ dans le centre Jean Jaurès qui appartient à la communauté d’agglomération du Grand Besançon; un centre-médico social; une école), ainsi que des entreprises telles que celle de transport Ginko et de location de véhicules ‘Hertz’ : les dégâts matériels sont nombreux.

Dans la nuit du 4 au 5 mai, plusieurs poubelles ont été incendiées dans le quartiers de Palente et des Vaîtes. Peu de temps avant, un poteau d’éclairage public avait été mis hors-service, plongeant le secteur de la rue Chopin (Palente) dans le noir.

Même si les flics sont toujours à la recherche des incendiaires présumés dans quatre quartiers différents (St-Ferjeux, Planoise, Saint-Claude, Tilleroyes), la réponse de l’Etat n’a pas tardé et quatre autre émeutiers présumés des « 408 » ont été interpellés lors d’un guet-apens montés par 30 porcs en uniforme ce mercredi 6 mai 2015. Vendredi, ils ont tous été placés en détention provisoire, à l’exception d’un jeune de 15 ans qui a été relâché sous contrôle judiciaire. Ils passeront en comparution immédiate au tribunal de Besançon ce lundi 11 mai 2015.

Dans la soirée de samedi 9 mai 2015 à Planoise, les keufs ont essuyé plusieurs jets de projectiles divers:

  • vers 20h rue de Bruxelles, les CRS sont visés par des tirs de mortier, malheureusement sans les atteindre… Le tireur est identifiée par les bleus et placé en GAV. Il dit avoir voulu se venger de s’être fait contrôler quelques heures auparavant.
  • A une heure d’intervalle (à 22h avenue Ile-de-France et à 23h rue de Bruxelles), les CRS ont de nouveau essuyé des tirs… de cocktails molotov cette fois-ci. Le premier visait un de leur camion et l’autre un groupe de quelques bleus. Malheureusement, ces deux lancés n’ont pas atteint leurs cibles. Ce n’est que partie remise.

 La conflictualité contre la police atteint actuellement un nouveau stade à Besançon: celle-ci s’intensifie par l’intervention pérenne des nombreuses compagnies de CRS dans les divers quartiers à la demande de la mairie, notamment là où la population ne se résigne pas devant leur présence oppressive. Le travail policier nécessite des réactions appropriées, comme celles des dernières nuits qui ont ciblé le capital et divers institutions étatiques de contrôle, de domestication et de pacification…

Solidarité offensive contre la police et tout ce qu’elle défend !

**********************************************************************************************************

Besançon : quatre interpellations après des violences et plusieurs séries d’incendies

Quatre hommes ont été interpellés mercredi 6 mai 2015 dans le quartier « des 408 » à Besançon après des agressions contre des policiers et plusieurs séries d’incendies volontaires, a-t-on appris auprès du parquet qui évoque des « incidents très graves ».

Ces incidents ont eu lieu dans cinq quartiers de Besançon, a indiqué la procureure Edwige Roux-Morizot.
Mardi soir 5 mai 2015, cinq voitures ont été incendiées rue du Caporal Peugeot dans la quartier Saint-Ferjeux. L’incendie s’est propagé à l’immeuble abritant les locaux de HDL (Habitat développement local) et du centre médico-social de Saint-Ferjeux. Quelque 65 pompiers, avec huit véhicules d’intervention, ont été mobilisés sur la durée de l’intervention.

Habitat Développement Local du centre Jaurès et les véhicules du département

Habitat Développement Local du centre Jaurès et les véhicules du département

Neuf minibus de l’agence de location de véhicules Hertz dans le quartier des Tilleroyes et un conteneur à poubelle adossé à une école dans le quartier Saint-Claude ont également été incendiés. À Planoise, une haie de thuyas a aussi été incendiée et des pierres ont été jetées sur un bus de transports publics.

Dans la même soirée, de puissants pétards ont été lancés en direction de CRS patrouillant dans le quartier sensible dit des « 408« , où ont été interpellés les quatre suspects.

« On peut légitimement s’interroger sur le lien de causalité entre la multiplicité de ces très graves incidents et le placement en détention mardi d’un jeune de 17 ans à la suite déjà d’agressions contre des policiers« , a déclaré la procureure.

Dimanche soir 3 mai 2015, des CRS déployés dans le quartier des « 408 » ont été la cible de jets de projectiles. Un mineur de 17 ans qui avait donné un coup de tête à l’un des policiers avait été interpellé et des poubelles incendiées quelques minutes après cette interpellation. Le suspect a été placé en détention mardi pour « outrage, rébellion et violences sur un dépositaire de l’autorité publique« .

Depuis plusieurs mois, le nouveau système de vidéosurveillance installé dans ce quartier est régulièrement dégradé, probablement par des trafiquants de drogues dont l’activité est gênée par les caméras, supposent les enquêteurs.

 La presse d’Etat – AFP via macommune.info, 6 mai 2015

Besançon : Une nuit bien agitée pour les pompiers

Cette nuit, les pompiers de Besançon ont dû intervenir trois fois pour éteindre des incendies. 

Il est à peine 19h30, la soirée vient de débuter lorsque les pompiers sont appelés pour éteindre un feu de benne à ordures rue Jean Wyrsch. Le conteneur est accolé à l’école maternelle Saint-Claude de Besançon. L’incendie est vite maîtrisé.

Incendie à Saint Ferjeux
Une heure plus tard, c’est un autre incendie qui se déclare rue Jules Guesde. Dans le quartier de Saint Ferjeux, 5 véhicules stationnés sur le parking ont été volontairement incendiés. Le feu s’est ensuite propagé à un bâtiment attenant. Il s’agit de l’espace Jean Jaurès.

Près d’une trentaine de pompiers sont intervenus toute la nuit pour maîtriser le feu et tenter de sauver l’ancienne école maternelle de Saint Fergeux mais en vain. La toiture de l’immeuble est parti en fumée. Les locaux accueillaient depuis plusieurs années une association qui propose des prestations d’aide au logement et à l’habitat. Une trentaine de salariés y travaillent.

« ce qui nous arrive est quand même une catastrophe sérieuse, parce qu’on avait 300 appels jour, de gens qui nous demandaient où en étaient les dossiers. Et une des salariée vient de me dire que ça fait 16 ans de son activité qui sont partis en fumée cette nuit », confie André Péquignot, président de l’Association développement habitat local.

Le centre médico-social (CMS) de Besançon Saint-Ferjeux a lui aussi été victime d’un incendie. Les flammes qui ont ravagé les véhicules du siège d’Habitat et développement local (HDL) se sont répandus à d’autres véhicules ainsi qu’aux locaux d’HDL et du CMS. Trois véhicules du Département ont été détruits et les locaux du CMS sont endommagés.

Le Département s’engage à maintenir la continuité du service public. C’est pourquoi, le CMS Bacchus se tient à la disposition du public en attendant la réouverture du site de Saint-Ferjeux, souhaitée pour lundi.

Des véhicules de locations détruits

22h35, un feu est signalé rue Thomas Edison, dans le quartier des Tilleroyes. Un feu de camionnette s’est propagé à huit autres véhicules utilitaires appartenant à la société de location de voiture Hertz. Le préjudice avoisinerait 20 000 euros par véhicule.

Plusieurs enquêtes sont cours pour retrouver les auteurs de ces incendies.

hertz

Leur presse – france3.fr, 06/05/2015