Evasion à la maison d’arrêt de Foix : un détenu toujours en fuite
Ce lundi matin, vers 5h15, deux détenus ont tenté de se faire la belle de la maison d’arrêt de Foix en Ariège. L’un a réussi à s’échapper, l’autre a été rattrapé.
Le scénario est digne d’un film. Deux détenus de la maison d’arrêt de Foix avaient planifié de se faire la belle ce lundi matin.
Les deux hommes ont réussi à s’extraire de leur cellule en descellant des pierres du mur au-dessus de la fenêtre. Ils sont ensuite passés par les combles puis le toit de la prison. Utilisant des draps noués, ils ont ensuite escaladé un mur pour atteindre la porte d’entrée, et l’un des deux s’est servi d’un matelas pour franchir la clôture électrique. Un seul d’entre eux a réussi à franchir le mur d’enceinte et à s’échapper, il s’agit d’un homme de 45 ans. L’autre homme, âgé de 27 ans n’a pas pu monter et a été interpellé par les surveillants de nuit.
Deux détenus condamnés à des courtes peines
Le détenu en cavale avait été condamné à quelques mois de prison pour un vol. Il devait être libéré en novembre 2015. Il avait été incarcéré à Perpignan avant d’être transféré à Foix. Le second, originaire de Nîmes, avait été lui aussi condamné à « de petites peines pour vol, outrage, violence« , selon Laurent Maffre, délégué régional de l’Ufap-Unsa, syndicat majoritaire de l’administration pénitentiaire.
L’alarme n’a pas fonctionné
Cette évasion pose de nombreuses questions et notamment celle de l’alarme. Celle-ci ne s’est pas déclenchée pendant tout le temps qu’a duré l’évasion. A Foix ou dans « d’autres établissements, on a des défaillances, des alarmes qui se déclenchent parfois intempestivement, ou au contraire qui ne se déclenchent pas, c’est pas faute d’avoir alerté« , a réagi Laurent Maffre, soulignant qu’il fallait « se poser la question des alarmes sur cet établissement. »
Autre question qu’il faudra se poser, celle de la présence de téléphones portables dans l’établissement. C’est en effet un autre détenu qui a donné l’alarme en appelant le commissariat avec un téléphone portable, objet en principe interdit en prison.
La prison de Foix compte actuellement 103 détenus pour 66 places, selon Laurent Maffre, qui estime cependant qu’elle fait partie « des établissements les mieux tenus de la région. »
Leur presse – france 3 midi-pyrénées (AFP), 20/07/2015 à 20h32

Le 7 avril 2015, un prisonnier de 22 ans incendie son matelas dans une cellule de la prison de Stadelheim. Les dégâts s’élèvent à 10 000 euros, deux geôliers et lui-même sont blessés et pour le moment plus personne ne peut être enfermé dans la cellule. L’homme de 22 ans avait été séparé de ses amis par le transfert forcé d’Hambourg à Münich et a voulu protester par le feu contre la séparation de l’isolement. Etre enfermé signifie être livré entièrement à une institution qui, grâce au consentement tacite des larges masses, a le moyen d’exercer une violence physique et psychique totale. Cette neutralisation de l’individu, le fait de nier une propre volonté et le fait de menacer avec un isolement permanent n’est pas seulement pensé pour les enfermés mais est un avertissement, une menace contre ceux qui sont dehors, de ne pas se moquer des règles du maintien de l’ordre d’oppression et d’exploitation. La taule est donc valable pour tout le monde.


Puis la manif s’est déplacée devant la prison de Ruzyne, où 


Ce mercredi 10 juin 2015 un peu avant 6h du matin, différentes équipes de l’anti-terrorisme ont perquisitionné 4 domiciles où habitent des compagnon.e.s ainsi que le local de lutte contre la maxi-prison « le passage ». Ces perquisitions ont été effectuées dans le cadre d’une opération nommée « cavale ».

