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[Berne] Attaque de trois commissariats – 21 octobre 2015

Dans la nuit du mercredi 21 octobre, trois postes de police de Berne ont été vandalisés. Celui de Köniz s’est fait défoncer ses vitres et celui de Bümpliz a été entièrement tagué. Au Nordring, trois véhicules personnels de flics ont pris feu, mais ont malheureusement été éteints assez vite par eux.
Malheureusement, car ces laquais peuvent aussi être attaqués et atteints dans leur vie privée. […]

[Traduit par cette semlaine de l’allemand de Dissonanz n°13 (Zurich) 28 octobre 2015]

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Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2015, nous avons attaqué les postes de police et/ou ses voitures à Bümpliz, Köniz et à Lorrainequartier.

Nous avons attaqué la police parce qu’elle défendra toujours les intérêts des puissants. Bien que les flics ne soient que des marionnettes, c’est la police en personne, autrement dit les policiers et policières, qui sont en place et protègent l’ordre. Ils protégeront toujours les riches et leurs propriétés, ils poursuivront et enfermeront toujours les personnes sans-papiers, ils essaieront de nous empêcher de lutter pour nos rêves et de vivre comme nous le voulons. Avec toute la violence dont ils ont besoin pour cela.

Nous en avons assez que les personnes basanées soient chassées dans les trains, à la gare de Berne et devant les écoles, que les flics pénètrent dans les maisons et les vies des gens, les humilient, que des manifestations soient attaquées et empêchées par la police, que la résistance contre l’existant soit exposée à leur répression.

Nous en avons assez de nous soumettre, de nous discipliner nous-mêmes à la violence d’Etat. C’est pourquoi nous attaquons, ici et maintenant et constamment, et nous espérons que vous participerez. Il y a beaucoup de cibles, de moyens et de chemins qu’il s’agit d’explorer.

Traduit de aus dem Herzen der Festung, 23/10/2015

[Paris] 112 heures de GAV et 6 semaines de préventive pour deux compagnon-ne-s [mise-à-jour]

Compagnonne écrouée à Fleury, mise à jour et contact

Compagnonne écrouée à Fleury

Mise à jour et contact

Hier, mercredi 21 octobre, s’est tenue une audience de demande de mise en liberté pour la compagnonne incarcerée à Fleury pour outrage, rebellion, et refus d’empreintes depuis le 15 octobre. Extraite de sa geôle pour l’occasion (pour passer devant le juge pas pour gambader dans la bruyère il s’entend) la compagnonne a acceuilli avec sourire la présence de nombreuses personnes solidaires. Les flics, assez nombreux, se sont également montrés visibles.
La cour a rejeté sa demande

Pour lui écrire :

CHAPUIS Lucile
n° d’écrou : 423606S
Maison d’arrêt des Femmes de Fleury-Mérogis
7 avenue des peupliers
91705 Sainte Genieviève des bois CEDEX

[Publié sur indymedia nantes, 22/10/2015]

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[Paris] 112 heures de GAV et 6 semaines de préventive pour deux compagnon-ne-s

Dimanche 12 octobre 2015, à Bagnolet, deux compagno·ne·s se font alpaguer par une voiture de keufs sérigraphiée sans que l’on ne sache les raisons qu’ils se sont imaginés. Sur-excités, les flics ne supportant pas qu’on puisse les ignorer, tentent un contrôle d’identité. Pas de résignation, les flics utilisent la force et les emmènent au commissariat, passage à Bobigny devant l’OPJ de nuit puis retour à Bagnolet. Garde à vue sous le prétexte d’outrage et rébellion.

Après 48 heures de garde à vue, transfert vers le dépôt du TGI de Boboch’. L’équipe de transport de keufs va intimider et mettre leurs menaces a exécution. Dans la voiture quand ils sont plus nombreux, planqués, que les copin·e·s sont menottées et la flicaille armée, les insultes pleuvent, la copine est étranglée avec la ceinture, des coups sont portés. Les flics arriveront a gratter quelques jours d’ITT, et les copin·e·s entreront au dépôt après 4h à l’hôpital avec blessure au nez, contusions à la pelle et 8 points de sutures sur le crâne.

Après 20 heures de dépôt, comparution immédiate. Levez-vous ! Tenez-vous droit ! Ne vous tenez pas la main. La juge, avachie qu’elle était, monopolise la parole, raconte sa vie, évoquant son passé de sale prof. Personne n’est intéressé, les compagnon·ne·s cherchent à en placer une. Elle n’accepte pas qu’on ose parler sans demander la parole, ou qu’ielles refusent de répondre à ses questions intrusives. «Heureusement que tout le monde n’est pas comme vous» , assène la juge, marquant ainsi les difficultés que lui pose le refus de collaborer des compagno·ne·s. Au cours de l’audience, qui n’a pas porté sur le fond mais sur les conditions du report*, la juge reconnaît que le dossier est vide, mais désire tout de même punir. La lecture des chefs d’inculpation montre la mauvaise fois des flics ; les compagnon·ne·es ne sauraient comparer le boulot des putes au sale boulot de flic. Doutant de l’identité des accusé·e·s, l’un refusant de donner son nom, l’autre n’ayant pas de papiers d’identité, et sous prétexte de non-réponse à ses questions la juge refuse de regarder les garanties de représentation, balaie les certificats médicaux et renvoie l’affaire au 25 novembre, envoyant en détention préventive à Fleury l’une des accusé·e·s. L’autre, «X», suite à un vice de procédure (les vingt heures maximales censées séparer la fin de la garde à vue et la présentation devant un magistrat), est libéré par la juge, qui expliquera que «cela montre que la justice est juste». En vrai, les flics en ont décidé autrement et dans un moment de pagaille dans la salle d’audience, les personnes présentes apprennent par les accusé·e·s que les flics vont ré-arrêter le copain à sa sortie. La juge décide d’évacuer une partie de la salle, qui se fait entendre en protestant contre la justice, la juge et les flics. Ça n’a donc pas manqué, à peine passé le portail les flics kidnappent «X» une nouvelle fois, rebelote 48 heures de GAV au commissariat de Bagnolet.

Dehors, il est très difficile d’avoir des informations sur le gardé à vue, (qui malgré ses demandes de voir un avocat n’y aura pas accès) et, après un tour infructueux des commissariats du 93, un rassemblement est appelé le soir-même devant le commissariat de Bagnolet, où les deux copin·e·s avaient été emmené·e·s initialement. Une flopée de flics l’attendait, ils déboulent gazeuse à la main et contrôlent les 20 personnes présentes sous prétexte de vigipirate à quelque mètres du commissariat. Le sale commissaire vient annoncer au groupe que «X» est bien en garde à vue au comico et que si l’on veut s’en plaindre, il y a des formulaires. Le rassemblement aura permis d’avoir une info «officielle», et les flics ont été bien forcés de constater que «X» n’était pas isolé. Le lendemain, à 16 heures, un autre rassemblement est organisé. Encore une fois, le dispositif policier est ostensiblement disproportionné, civils, renseignements, équipe d’intervention font face à une dizaine de personnes solidaires. Le commissaire de jour dira que «X» va être déféré dans la soirée et passer en comparution immédiate le lendemain. En réalité, il sera juste emmené au commissariat des Lilas pour la nuit, où il croisera les flics, soi-disant blessé·e·s, se pavanant toujours dans leurs dégueulasses fonctions, les keufs craignant du bordel à Bagnolet.

Le lendemain, à 13 heures au tribunal, ni les renseignements généraux, ni les flics du tribunal, ni le procureur, ni la greffière, ni les avocats ne veulent dire où se trouve le copain. Grâce à quelques indiscrétions, on apprend qu’il ne sera pas jugé aujourd’hui, et qu’il pourrait sortir avec une convocation dans l’après midi. La quarantaine de personnes solidaires se rend au commissariat de Bagnolet, d’où «X» sortira après 112 heures aux mains des flics avec deux convocations «sous X» pour deux procès. Le premier pour outrage, résistance violente et refus de se soumettre à des relevés signalétiques, le 25 novembre, à la même audience que la copine, alors même qu’il en a été sorti pour vice de procédure, et un second, pour avoir commis des violences sur trois dépositaires de la force publique, le 25 janvier 2016.

Les flics et la justice essaient de briser les individus qui n’acceptent pas leur autorité, qui sabotent leur travail en refusant de donner les informations qui permettent a cette machine de fonctionner.

Parce que chaque contrôle est une intrusion insupportable, que chaque jugement est inique, nombreuses sont celles et ceux qui se rebellent au quotidien contre la police et la justice. Pour se montrer solidaire, diffusons ces histoires, organisons-nous pour briser l’isolement que la répression appelle, sabotons les rouages de la machine judiciaire et policière et attaquons tout ce qui rend possible le contrôle, la prison, la répression et son monde.

Liberté pour toutes et tous !

* La juge a le choix de libérer les accusé·e·s avant leur procès, de les placer sous contrôle judiciaire, ou de les placer en détention préventive

Email Email de contact: 12octobre_AT_riseup.net

[Publié sur indymedia nantes, 17 octobre 2015]

[Paris] Du contrôle d’identité à la taule…. Solidarité !

Aujourd’hui, 14 octobre 2015 deux compagnon-nes passaient en comparution immédiate pour outrage et rebellion apres deux jours de garde à vue et 20 heures de dépot.

Oeil au beurre noir, boitant, avec de nombreux points de suture mais combati-ve-fs illes ne se sont pas prêté-es au jeu que la juge voulait leur imposer. En conséquence cette dernière a refusé de regarder les garanties de représentation fournies par des ami-es present-es et envoyé l’une des accusé-es en détention préventive jusqu’à son procès le 25 novembre. Le second devait sortir grâce à un vice de procéure, les 20 heures maximales entre la fin de sa garde a vue et sa présentation devant le magistrat ayant été dépassées. Mais les flics en ont décidé autrement et l’ont emmené de nouveau en GAV au commisariat de Bagnolet, a priori pour violence.

Refuser de se soumettre à un contrôle d’identité, de donner ses empreintes, de répondre aux questions intrusives du juge, de se plier à l’enquête de personnalité, etc. sont autant de moyens pour tenter de mettre des batôns dans les roues de la justice, de compliquer ne serait-ce qu’un peu le sale boulot des flics.

Le soir-même de cette nouvelle arrestation, un rassemblement est organisé devant le commissariat de Bagnolet, il semble attendu et est empêché à grands renforts de flics, la vingtaine de personnes présentes se fait contrôler, puis relâcher. Ce qui n’a pas empêché de montrer qu’il n’est pas seul face aux violences des flics et d’exprimer notre solidarité.

LIBERTE POUR TOUTES ET TOUS!

Publié sur indymedia nantes, jeudi 14 octobre 2015

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Rassemblement au TGI de Bobigny vendredi 16 octobre à 13h

Suite à l’arrestation de deux compagnon-nes pour outrage et rebellion, et à la comparution immédiate qui s’en est suivie mercredi 14 octobre, l’une est en préventive à Fleury, et l’autre, après une seconde garde à vue de 30h passe en comparution immédiate demain vendredi 16 octobre à 13 heures 30 au Tribunal de grande instance de Bobigny.

Soyons nombreux-ses pour lui montrer notre solidarité !

Rassemblement au TGI de Bobigny

173 avenue Paul Vaillant Couturier

93008 Bobigny

Métro Bobigny Pablo Picasso

16 octobre à 13 heures

Publié sur indymedia nantes, 16 octobre 2015

[Epinay-s/-Seine, 93] Des fois, les contrôles de police se terminent plutôt bien… (8 octobre 2015)

Epinay : des policiers attaqués lors d’un contrôle

Un contrôle a mal tourné jeudi soir à Epinay-sur-Seine. Des policiers sur le point d’arrêter le conducteur d’une minimoto, dans le quartier d’Orgemont, ont été violemment pris à partie par un grand nombre de personnes, a indiqué une source policière. « Ils ont chargé la voiture (NDLR : photo) et frappé les fonctionnaires », ajoute cette source.

Un policier a été blessé à la tête, avec une plaie saignante à l’arrière du crâne, peut-être occasionnée par un coup de barre de fer. Il a été transporté en urgence à l’hôpital. Son coéquipier a également été frappé.

AGRESSION D'UN POLICIER A LA SUITE D'UN CONTROLE

AGRESSION D’UN POLICIER A LA SUITE D’UN CONTROLE A NICE EN 2012

Leur presse – leparisien.fr, 08/10/2015 à 23h28

[Olympia, USA] Attaque du poste de police de l’ouest de la ville – 2 octobre 2015

[Le 2 octobre au petit matin à Olympia, le comico de la côte ouest a perdu toutes ses vitres et a été saccagé. Les flics pensent que les assaillant ont agi à un moment propice urant lequel aucun agent n’était résent: soit ils ont regardé à distance et se sont assurés qu’ils aient tous quittés leur poulailler, ou bien qu’ils aient écouté les communications radio des flics. Les dégâts sont conséquents. Des tags antipolice (« ACAB ») et le symbole de l’Anarchie (A) ont été inscrits à proximité. Par ailleurs, les fenêtres de la mairie d’Olympia – qui abrite le siège du service de police d’Olympia, ont été détruites lors de la manif du 5 septembre dernier. Ci-dessous le communiqué de ce joli sabotage anti-police]

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10 octobre 2015

Tôt dans la matinée du mardi 2 octobre, nous avons attaqué le poste de police de l’ouest d’Olympia. Nous avons détruit les vitres, le digicode de sécurité de la porte, collé les serrures, tagué l’extérieur et saccagé l’intérieur avec un mélange de peinture et de liquide de frein. Un tag dit « pas de flics pas d’accusations ». Nos coeurs se sont remplis de joie. Quleques objets contondants, un peu de super glue, un peu de peinture peuvent être trouvés dans les environs de n’importe quel garage (en s’assurant que rien d’incriminant ne soit laissé derrière) ou en mettant un peu de thunes. Un groupe de compagnons de confiance avec un plan peut briser les coeurs des porcs avec une relative facilité, ils sont eux-mêmes trop démoralisés pour nettoyer leur propre porcherie.

Si cela vous a heurté comme quelque chose de « violent », tenez compte du fait que les flics sont les plus racistes et misogynes de tous les assassins de masse.

Nous avons adoré voir la lumière se refléter sur les vitres brisées de la mairie […]. Nous espérons que le poste de police westside restera saccagé, avec ses fenêtres bouchées par des planches, ne laissant pas entrer la lumière du soleil. Nous espérons avec cela que le porc obtient juste un petit avant-goût de la misère qu’ils infligent à des millions de gens en les emprisonnant dans des cellules pendant des années. Nous espérons qu’ils s’immolent à l’intérieur et qu’il n’en reste rien, comme les prisons que nous voulons voir en cendres.

Nous luttons là où nous sommes. Nous espérons que d’autres font la même chose.

Nous attaquons parce que nous voulons communiquer avec vous, parce que nous sommes inspirés à agir contre la police.

Nous espérons que vous agirez de votre propre façon afin de lutter pour un monde sans police.

Manif anti-police prévue le 22 octobre prochain

Manif anti-police prévue le 22 octobre prochain

[Traduit de l’anglais de It’s going down, 10 october 2015]

[Viège, Suisse] Incendie d’un véhicule de police – 27 septembre 2015

Dans la nuit de samedi au dimanche 27 septembre, les autorités de la petite ville de Viège* ont eu un coup de chaud. Un véhicule de la police cantonale du Valais, garé juste devant la mairie, a été entièrement détruit par les flammes aux alentours de 3h du matin. Et ce n’est pas l’intervention des pompiers qui a pu sauver quoi que ce soit du véhicule. L’origine volontaire de l’incendie ne semble pas faire de doute, comme la déclaration du président du conseil, Niklaus Furger, le laisse entendre: « Je ne crois pas que la voiture se soit incendiée toute seule ».

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En juillet dernier, le même véhicule avait été recouvert d’un graffiti.

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[Traduit de plusieurs articles de presse suisse allemande]

NdT:

*Viège-ville et la commune de Viège, localisée dans le canton du Valais comprenant un peu plus de 7000 habitants. Cette commune est située à proximité de la frontière italienne et à peu près 50 km à l’est de la ville de Sion.

[Athènes, Grèce] Solidarité avec les compagnon-ne-s arrêtés et torturés suite à l’attaque du comico d’Exarcheia

exarchia1709-4Le 17 septembre, des compagnon-ne-s appellent à une manifestation anti-étatique, antifasciste, anticapitaliste à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Pavlos Fyssah. Assez tôt, les flics encerclent le rassemblement. La manifestation se dirige vers le commissariat d’Exarcheia qu’elle attaque. Des affrontements de rue s’ensuivent dans les rues d’Exarcheia. Lors de ceux-ci, les flics arrêtent 9 compagnon-ne-s (dont 5 mineurs). L’Etat, les patrons et leurs serviteurs en uniformes montrent leur véritable visage. Bras cassés, dents cassées, coups sur tout le corps, yeux au beurre noir, doigts de pied cassés, voilà les pratiques de la démocratie face aux compagnon-ne-s anarchistes. La plupart des arrêtés sont chargés avec des accusations à caractère criminel [1].

Indépendamment du fait que si quelques uns d’entre-nous ne sont pas d’accord avec le déroulement de la manifestation (son organisation ou son cadre), nous savons que toutes ces tactiques de tortures contre des compagnons et d’accusations lourdes s’inscrivent dans la répression que déchaîne l’Etat contre les compagnon-ne-s anarchistes. Qui peut en outre oublier la décision vengeresse de rejeter la demande de permissions à fin éducative à l’anarchiste Nikos Romanos et la décision tout aussi vengeresse de rejeter la demande de remise en liberté dEvi Statiri. Décisions qui vont à l’encontre des lois qu’eux-mêmes ont adopté. Ils trouveront notre solidarité face à leur répression.

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME
AUCUN COMPAGNON-NE SEUL DANS LES MAINS DE L’ETAT
SOUTIEN AVEC TOUS LES MOYENS POUR LES ARRÊTÉS DU 17 SEPTEMBRE

Groupe de lycéens anarchistes – Attaque anti-éducative.

[Traduit du grec par non-fides du site du groupe.]

[1Ndt :Plus en détail les accusations sont : utilisation d’explosif (crime), tentative de coups et blessures graves, port d’arme (pierres), trouble à l’ordre public, dommages à la propriété privée, outrage et rébellion. Lors de la comparution immédiate du vendredi 18 septembre, 4 personnes ont été relâchées (en attente de leur procès) et 5 continuent d’être emprisonnées au quartier général de la police d’Attique. Le 21 septembre, les 2 mineurs encore emprisonnés ont été relâchés sous condition et en attente de leur procès (ils doivent pointer tous les 15 jours au commissariat). Les 3 derniers inculpés doivent passer le 22 septembre devant le procureur qui décidera de leur remise en liberté ou de la poursuite de leur détention préventive.

 

[Athènes, Grèce] Attaque anarchiste du poste de police d’Exarchia – 17 septembre 2015

Des anarchistes attaquent la police à Athènes

ATHÈNES, Grèce – Des anarchistes grecs ont attaqué la police avec des cocktails Molotov à l’extérieur d’un commissariat du centre d’Athènes, jeudi, et un policier a été blessé dans les affrontements qui ont suivi, ont indiqué les forces de l’ordre.

Environ 150 jeunes anarchistes ont participé à l’attaque tard jeudi soir, selon la police. Environ 20 cocktails Molotov ont été lancés sur les policiers à l’extérieur du poste, et les policiers ont répliqué avec des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, d’après les autorités.

Sept personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque ont été arrêtées. Un véhicule garé près du commissariat de police a été endommagé.

Ce poste de police, situé dans le quartier d’Exarcheia, dans le centre de la capitale, est fréquemment pris pour cible par des militants anarchistes.

Repris d’une dépêche de l’Associated Press via métro, 17/09/2015

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Plusieurs jours avant les élections (anticipées), les anarchistes multiplient rassemblements et manifs anti-électorales. Un rassemblement était appelé jeudi soir à Exarchia contre toute la merde que représente Syriza et en mémoire de l’antifasciste Pavlos assassiné il y a deux ans à Athènes. Il y a aussi eu pas mal d’actions en solidarité avec la compagnonne Evi Statiri, arrêtée le 2 mars dernier et accusée d’avoir voulu faire évader des prisonniers des CCF.

Des barricades ont été montées au niveau du centre social ‘Vox’, où les unités policières du MAT ont été bloquées et attaquées avec des cocktails molotov et des pierres. A la suite de l’attaque du poste de police, les affrontements qui ont suivi ont laissé trois flics à moto ‘Delta’ blessés, dont l’un d’eux a du être admis à l’hôpital militaire. 9 assaillants ont été arrêtés.

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L’appel à la manif

D’après d’autres sources (de l’allemand lui-même traduit depuis le grec)

[Olympia, USA] La lutte contre la police continue… et les fascistes de nouveau renvoyés dans leurs trous à rats

Contre les accusations. Contre les flics. Contre les nazis. Actualisation de la lutte à Olympia

Dimanche 30 août :

En prévision de de la semaine à venir, la ville est couverte de graffitis anti-police et d’affiches, la plus répandue est la déclaration : « Pas de flics, pas d’accusations ! »

Mercredi 2 septembre :

A la conférence de presse de 14h, le gros porc procureur du comté de Thurston, Jon Tunheim, annonce que l’État soutiendra le petit porc de flic Ryan Donald qui, dans les premières heures du 21 mai qui a tiré sur deux hommes noirs non armés. Les hommes Andre et Bryson Chaplin ont prétendument essayé de se défendre avec leurs skateboards après avoir pris la fuite à la suite d’une tentative de vol à l’étalage. Les porcs, leurs maîtres et leurs larbins dénoncent d’un racisme à peine voilé ces jeunes hommes comme des «voyous criminels». Pour ajouter l’insulte à la blessure (de multiples blessures par balles pour être précis), l’État n’a non seulement pas poursuivi le flic, mais les procureurs ont annoncé qu’ils inculperont en fait André et Bryson pour avoir agressé l’agent. À la fin de la conférence de presse, des manifestants chantent « Feu sur l’officer Donald! ».

La raison de cette décision scandaleuse pourtant prévisible est claire selon nous. L’Etat est plus intéressé à protéger la propriété que nos vies et la vie des personnes noires en particulier.

Dans cette optique, nous croyons que ça devient plus facile de comprendre pourquoi un porc solitaire aurait bien plus d’incitation à tenter de tuer deux jeunes hommes noirs pour protéger une caisse de bière. Ce cas de bière peut être interprété comme une représentation des relations de propriété sur laquelle cette société tout entière est construite. Le coup de feu est juste un prolongement de la violence raciste, qui fait partie intégrante de son maintien. Et dans les mots de salaud Tunheim, « Un policier ne peut vraiment pas se permettre de perdre ce combat, pour juste le dire crûment. »

Savoir si ces hommes sont coupables ou non est sans importance pour nous parce que nous n’acceptons pas la loi. La loi fait respecter la suprématie blanche structurelle et l’exploitation capitaliste. Par conséquent la police, qui est prête à nous tuer dans l’intérêt de défendre l’ordre social et de faire respecter cette loi, doit être combattue. Un système raciste qui valorise davantage une affaire de bière que deux vies jeunes doit être détruit, par tous les moyens nécessaires. Nique la loi.

Jeudi 3 septembre:

Une centaine de personnes se rassemblent pour protester contre la décision de l’État et demander justice pour André et Bryson [sic, NdT]. Pendant l’heure de pointe, un petit groupe barricade un carrefour principal avec du ruban de signalisation et de la clôture grillagée pris d’un chantier de nouveau condo en construction au centre-ville. Le groupe marche puis scandant “Black Lives Matter/Blue Lives Murder” et procède au blocage d’un autre grand carrefour du centre-ville pendant plusieurs heures, tandis qu’à proximité, des participants noirs […] partagent haut et fort des expériences de racisme et de violence policière.

Plus tard dans la soirée, un vieux camion Ford reconnu comme un véhicule utilisé par les néonazis (sur lequel flotte souvent un drapeau confédéré) est aperçu alors qu’il passe lentement et d’un air menaçant devant un groupe d’anti-racistes rassemblés au centre-ville. Le groupe réagit rapidement à la présence du camion, et un groupe de personnes vénères et pour la plupart masquées descend dans la rue en poursuivant le véhicule avec des tuyaux et des battes dans la main et le chasse. Tandis que le groupe poursuit le véhicule dans les zones industrielles près du centre-ville, un 4X4 de la police d’Olympia accélère à toute vitesse entre le groupe et les fascistes. Le chant « OPD [police d’Olympia] à l’attaque, les nazis protègent vos arrières » barre clairement le passage. Le groupe continue ensuite à défiler dans le centre-ville d’Olympia, bloquent la circulation avec des débris, allument des feux d’artifice et taguent une voiture de flic et le poste de police avec « ACAB » (tous les flics sont des bâtards) ainsi que le tag « Pas de flics pas d’accusations – ACAB » sur une statue en face de la mairie.

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[…] Tout au long de la journée, des tracts sont distribués appelant à une marche samedi disant « Aucune accusation contre Andre et Bryson. Aucun flics dans nos rues. »

Vendredi 4 septembre :

Le mot circule que les néonazis prévoient une autre marche en soutien à la police le lendemain soir. Soit comme une réponse à la manif anti-police prévue samedi soit par coïncidence, ils proclament leurs intentions racistes et paranoïaques de « défendre le nord-ouest contre les merdes gauchistes et leurs administrateurs juifs ». Sur internet, ils revendiquent de manière révélatrice la décision de l’État de ne pas poursuivre Donald comme une « petite victoire » pour les suprémacistes blancs. L’appel est posté sur un forum internet fasciste par le bonehead bien-connu Jasha Manny. C’est le même nazi qui a mené la marche nazie du 30 mai lorsque ses amis racistes et lui ont été frappés et chassés de la ville par une mobilisation d’antifascistes armés. […]

Samedi 5 septembre :

A la nuit tombée, 50 à 60 anarchistes et antifascistes sont rassemblés pour se débarrasser une fois de plus des fascistes dans la ville. Le groupe descend dans la rue en scandant « Nazis hors d’Oly ! / Nique la police ! » et lance des pétards. Des tours sont faits à travers le centre-ville, mais si aucun nazi ne s’est montré c’est qu’ils prennent soin de rester cacher. Un homme dans un camion blanc tente de passer à travers la foule et quand on lui demande s’il aime les nazis, il répond « Ouai, j’aime les nazis » et a sa fenêtre cassée.
Un homme sur une moto avec un drapeau confédéré est arrêté tandis que les gens essaient d’enlever le drapeau de la moto. Il sort un bâton et une bagarre s’en suit. À la fin de la bagarre, le drapeau est brûlé dans la rue et l’homme est emmené dans une ambulance.

Si la fusillade du 17 Juin à Charleston (SC) ne l’a pas éclairci une fois pour toutes, le drapeau confédéré (qui est associé avec la souffrance de la ségrégation, de l’esclavage et de la terreur des suprémacistes blancs) est un symbole de haine et ne doit pas être toléré. […]. Deux drapeaux américains suspendus aux lampadaires ont également été chopés et détruits. […]

Tandis que la nuit tombe peu à peu, il semble que les lignes entre la marche antifasciste et la manif anti-police sont floues si tant est qu’elles existent. L’une semble se mêler à l’autre. Peut-être que c’est la connaissance commune parmi les manifestants. Peut-être que c’est un fait établi parmi les manifestants à savoir : le fait que la suprématie blanche doit être combattue sur tous les fronts. On entend le groupe chanter « Flics et Klan main dans la main » et « nous voulons la vengeance » avant d’attaquer la mairie et le poste de police avec des battes, des pierres et des bombes de peinture, laissant les vitres recouvertes de la peinture rouge et les vitres cassées ressemblant à des toiles d’araignées.

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La police utilise du gaz au poivre des tire des grenades lacrymo afin de tenter de disperser la foule. La marche reste compact pendant quelques pâtés de maison, où les gens se disperse de manière sûre. Aucune arrestation n’est faite.

La police d’Olympia fait un compte-rendu plus tard sur les réseaux sociaux :

« Nous essayons de rester vraiment positifs avec nos publications… [Et gna gna gna]. La nuit dernière, près de 50 manifestants masqués et entièrement vêtus de noir ont marché dans les rues d’Olympia avec des armes, des battes de baseball et bâtons avec des pierres sur eux. … A un moment, les manifestants se sont tournés vers un véhicule de patrouille qui bloquait le trafic et ont commencé à donner des coups de battes tout en s’approchant. Plus tard, nous avons eu vent que les manifestants ont attaqué un homme à moto et qui l’ont frappé avec une batte (sic, Note de l’Article). Tandis que nous répondions à la victime, les manifestants ont continué vers la mairie et ont continué à utiliser leurs armes pour briser des fenêtres, vandaliser le bâtiment et des véhicules de patrouille. »

Dimanche 6 septembre :

[Une marche blanche des familles et de leurs soutiens a lieu, réclamant la justice auprès de ceux qui les humilient, exploitent, gouvernent et éliminent au quotidien, NdT]

Mardi 8 septembre :

15 à 20 personnes occupent le bureau du proc’ Jon Tunheim du comté Thurston, interrompant toute la matinée ses sales activités. […]

Conclusion :

Il y a eu une réaction puissante des gens à ces coups de feu policiers et une large diversité des tactiques sur la façon dont nous avons répondu ensemble. […] Un tract distribué cette semaine intitulé « Liberté partout ! Police nulle part ! » articule parfaitement nos sentiment lorsque ça dit : « Ca doit être rendu impossible politiquement pour la ville de poursuivre Andre et Bryson. C’est un but que nous pouvons réaliser seulement ensemble. » Et poursuit « Notre rage et rébellion est notre arme contre ce monde de merde. Nique la police, ici comme partout.[….]

Des anarchistes d’Olympia

Traduit partiellement de l’anglais du site it’s going down, 8 sept. 2015

[Canada] Attaques contre la police à Ottawa et à Montréal

Un homme fracasse des vitres du quartier général de la police d’Ottawa

Un homme âgé de 50 ans a été arrêté, vendredi soir, après qu’il eut brisé des vitres du quartier général de la police d’Ottawa.

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La police affirme qu’un individu a utilisé une barrière mobile pour fracasser deux fenêtres de la façade de l’édifice, qui est situé au 474, rue Elgin.

Le quinquagénaire a été mis en état d’arrestation sur place. Il pourrait faire face à des accusations de méfaits et de dommages aux biens.

Il devrait comparaître devant un juge samedi, à la suite de quoi il pourrait être accusé formellement.

Une enquête a été ouverte. Les motifs de cet acte demeurent pour le moment inconnus.

Le quartier général de la police d’Ottawa sera fermé au public jusqu’à 7 h, demain.

Leur presse – radio canada, 28/08/201 à 20h45

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Châteauguay, Montréal: un véhicule de police incendié devant le commissariat

Un criminel a mis le feu à une voiture de police

L’auto-patrouille a été brûlée devant le commissariat

autopatrouillemontrealUn criminel est allé jusqu’à mettre le feu dans une auto-patrouille juste devant le poste de police de Châteauguay la semaine dernière, ce qui inquiète des agents de plus en plus victimes de vandalisme.

« On est très concernés. Ce n’est pas le premier évènement qui arrive, mais on constate que c’est de plus en plus fréquent », lâche le président de la Fraternité des policiers de Châteauguay, François Lemay.

C’est toutefois l’acte de vandalisme le plus « extrême » qui s’est produit le lundi 13 juillet dernier. Quelqu’un a mis le feu à une voiture de patrouille sur le boulevard Maple, juste devant le commissariat. Le véhicule a été totalement détruit. Il s’agit d’un acte criminel selon l’enquête. Les policiers ont retrouvé un bidon d’essence sur place.

Plus violent

D’après le syndicaliste, cela fait des années que les agents subissent de telles agressions : « Il y a deux ans, quelqu’un est venu défoncer la porte de garage (du poste de police). On a eu des gens qui sont venus sauter sur les chars privés des policiers », se souvient-il.

La mairesse Nathalie Simon remarque aussi que ce phénomène s’aggrave : « On se rend compte qu’il y a des incidents plus violents (contre les policiers), et pas juste chez nous. Dans les manifestations, les gens sont plus démonstratifs », note-t-elle.

Mme Simon s’en inquiète. « Plus que l’auto, c’est le symbole qui est attaqué. »

Nouveau stationnement

François Lemay refuse cependant d’y voir des relations plus tendues avec les citoyens, notamment depuis novembre, date où les policiers ont commencé à porter des tenues de shérif pour protester contre la réforme des retraites. Pour lui, ces attaques ont plutôt pour origine un problème social.

« On voit plus d’incidents isolés avec des gens qui ont des problèmes psychologiques. C’est la société d’aujourd’hui qui veut ça. Il y a de la misère sociale », estime-t-il.

Il a hâte que le stationnement du commissariat soit réaménagé en novembre, car il est trop petit pour accueillir les auto-patrouilles et les voitures privées des policiers. Le projet doit renforcer la sécurité des lieux. M. Lemay espère aussi davantage d’espaces pour éviter de laisser les voitures de police dans la rue ou dans un stationnement voisin.

Leur presse – journal de montreal, 22/07/2015 à 06h24