Affiche collée sur les murs de Paris et d’ailleurs:
Ce sont des empoisonneurs
Ils nous mentent. Dieu, Allah, Yahvé n’existent pas. Il n’y a pas de vie après la mort.
Ces sinistres illusions sont entretenues afin de nous faire accepter tout le carcan de normes morales et de règles sociales qui nous font vivre en esclaves, dans l’enfer qu’est ce monde. Un enfer bâti par les pouvoirs d’État, par le capitalisme et aussi par les religieux.
Pour prêtres et bigots, la vie ne serait qu’une épreuve à endurer afin de gagner une récompense dans l’au-delà. Mais ils nous mentent : nous n’avons que cette vie-ci. Leurs cieux irréels ne sont rien d’autre que l’image de la Justice, la main du pouvoir qui distribue rétributions et punitions ici bas.
Les religions sont un instrument pour maintenir les exploités obéissants, pour justifier le pouvoir et la richesse de quelques-uns. L’idée de divinité est la racine même du principe d’autorité et son pendant, la foi, est celle de la servitude volontaire, ce venin de l’esprit.
Blasphémer toute religion au nom de la liberté ne signifie cependant pas défendre la laïcité, un outil de la République. Cela veut encore moins dire s’en prendre aux fidèles d’une religion en particulier, chose qui pourrait donner des arguments au racisme. Bien au contraire, nous devons combattre les religions, toutes les religions, aussi parce qu’elles sont un des fondements identitaires qui engendrent et développent nationalisme, communautarisme et racisme. Nous devons les combattre en gardant en tête que ce qu’on veut est la liberté pour chacune et chacun.

Une trentaine de personnes se sont retrouvées lors du marché de Sospel jeudi 11 août, village de 3500 habitants limitrophe de l’Italie, pour dénoncer la militarisation de la région. Après avoir refusé collectivement de décliner leur identité aux gendarmes présents rapidement sur les lieux, des discussions se sont engagées avec les passants sur la présence massive des forces armées et du passage d’exilés dans la région. Le groupe s’est ensuite rendu à la gare où les contrôles au faciès sont quotidiennement effectués, afin de visibiliser les rafles et tenter de les empêcher.
La répression est un événement très difficilement évitable pour ceux qui luttent pour la subversion de la société. Lorsqu’on lutte pour notre liberté, on se trouve rapidement confrontés à l’Etat et à ses différents appareils répressifs : des flics dans la rue aux tribunaux, et jusqu’aux prisons.
Une brève note de presse diffusée par le corps des Mossos d’Esquadra [police autonome catalane] annonçait le 13 avril dernier l’opération policière au cours de laquelle a été arrêtée à Barcelone
Dès le lendemain de la manifestation parisienne du 14 juin, les médias se sont emballés sur un moment bien précis de celle-ci : la casse d’une quinzaine de baies vitrées de l’hôpital Necker-Enfants malades. Le jeu du gouvernement a été de créer le scandale, pour diviser, comme toujours, gentils et méchants. Ça marche comme sur des roulettes, bien évidemment, pour tout ce qu’il y a de démocratique, avec le cœur de pleureuses dans la presse. On lira par exemple, à côté des prises de positions des politiciens de tous bords, le communiqué de l’Institut des maladies génétiques Imagine (sur lequel on reviendra) : « […] cette atteinte au symbole que représente l’hôpital a pour but de faire vaciller le socle de valeurs partagées qui fondent notre société démocratique. Ce sont elles qui ont été mises en cause et que nous défendons aujourd’hui. » Et le moustachu en chef, Martinez, dénonce “des actes aveugles” qui discréditeraient l’opposition à la Loi travail – comme si le but des révoltés qui étaient dans les rues parisiennes ce mardi-là (et plein d’autres fois) c’était le simple retrait d’une simple loi, ou la défense du Code du travail.