Archives de catégorie : Contre la gentrification / l’urbanisme / l’aménagement du territoire

[Rennes] Soirée de soutien aux personnes incarcérées au Brésil suite aux émeutes contre la coupe du monde – 23 novembre 2014

On organise une soirée en soutien aux personnes incarcérées au Brésil suite aux émeutes contre la coupe du monde, ce dimanche 23 novembre à l’élaboratoire.

Dès 15h, des concerts, suivis d’une bonne bouffe et des courts métrages avec un débat sur les conséquences de la coupe du monde au Brésil et sur les perspectives de lutte actuelles (et notamment avec les JO qui seront en 2016 à Rio de Janeiro).

Deux brésiliens qui ont vécu les mouvements sociaux des dernières années au Brésil seront là. La soirée se finira avec d’autres concerts. Les bénéfices iront à la Croix Noire Anarchiste de Rio qui s’occupe de payer avocats et cautions des personnes emprisonnées dans le cadre de la lutte et de mener des actions en soutien.

Prix d’entrée 1 euro (adhésion journalière élabo) plus prix libre. Venez nombreux, et tôt: une boisson offerte pour ceux qui arrivent avant 16h!!

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Transmis par mail, 20 nov. 2014

[Madrid, Espagne] L’expulsion du squat de ‘La Gatonera’ ne reste pas sans réponses…

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Attaque d’un magasin d’équipements de la police à Madrid

Au cours de la nuit du 10 novembre une boutique d’équipements de police a été attaquée dans le quartier de Carabanchel à Madrid, en solidarité avec le squat de La Gatonera*  « Aucune expulsion restera sans réponse! Solidarité active avec les centres sociaux menacés d’expulsion ! »

Quelques incontrôlables

Traduit de indymedia barcelona, 18/11/2014

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Attaque d’une école de police à Madrid

Tôt dans la matinée du 6 novembre, une école de police et de la garde civile a été défoncée dans la région de Legazpi à Madrid. Un message a été écrit: « Aucune expulsion restera sans réponse. La Gato résiste*.« 

Mort à l’État et vive l’anarchie !

Traduit de indymedia barcelona, 14/11/2014

NdT:

*Ouvert depuis sept ans dans le quartier de Carabanchel, le centre social occupé anarchiste La Gatonera a été expulsé le matin du lundi 27 octobre 2014. Lire le communiqué à propos de l’expulsion du CSOA La Gatonera

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[Milan, Italie] Distributeurs de billets et voitures de luxe attaqués – 12 novembre 2014

Dans la nuit du mercredi 12 novembre, nous avons attaqué 5 distributeurs de billets à coups de marteau et vandalisé quelques autos de luxe (pneus crevés et vitres cassées), un tout petit geste de révolte individuelle contre un système capitaliste qui exploite et dévaste. Nous dédions cette action aux compagnons et à la compagnonne accusé-e-s de l’attaque du chantier du TAV en mai 2013*, et à tous les prisonniers anarchistes. Nous ne pouvons pas rester là à regarder tandis que nos compagnons se voient enterrés sous des années de prison, ou nous limiter à des actes symboliques qui ne provoquent aucune gêne.

La seule solidarité, c’est l’attaque !

Traduit de l’italien d’informa-azione (17/11/2014 à 20h22) par contrainfo

NdCNE:

*Chiara, Claudio, Mattia et Niccolò, incarcéré-es en préventive depuis le 9 décembre 2013, ont comparu le 14 novembre 2014 dans la salle bunker de la prison de Turin: les procureurs Rinaudo et Padalino ont demandé 9 ans et 6 mois de prison ferme après un réquisitoire de quatre heures pour les accusations: « attentat à finalité terroriste, attentat terroriste avec engins explosifs, possession et transport d’armes de guerre, dégradation par incendie, violence sur agent de police » (le tout lors d’une attaque nocturne du chantier du TAV de Chiomonte, la nuit du 13 au 14 mai 2013). La sentence sera rendue le 17 décembre prochain.

[Münich, Allemagne] Contre une nouvelle salle de tribunal de haute sécurité à la prison de Giesing

[Texte d’une affiche qui est apparue dans les rues de Giesing]

Une nouvelle salle de tribunal de haute sécurité à Giesing*?

laliberteestlecrimeDepuis quelques temps, une nouvelle salle de tribunal de haute sécurité doit être construite dans la prison Stadelheim de Giesing. Ceci est une des nombreuses mesures visant à améliorer les structures de contrôle de l’Etat, qui comprennent la construction d’un nouveau centre de justice pénale pour 2015 à Leonrodplatz.

Si de plus en plus de gens sont condamnés, arrêtés, isolés, contrôlés et enfermés, ce n’est ni pour notre bien, ni pour notre sécurité, mais seulement pour le bien de l’État détesté et la sécurité des dominants. La construction de nouveaux tribunaux et de nouvelles prisons va de pair avec la propagation de contrôle dans chaque aspect de nos vies et, en fin de compte, notre quotidien est basé à l’école, au travail, au bureau, à la clinique ou au foyer, ce qui existe aussi en prison: l’isolement, l’affaissement, la routine, l’oppression et l’humiliation. Nous ne nous soucions pas de savoir si nous sommes appelés criminels ou terroristes, parce que nous savons que les seuls criminels et terroristes, c’est l’État qui nous impose toutes ces circonstances. Et quand une nouvelle salle d’audience de haute sécurité à Giesing sera construite, nous savons que cette déclaration de guerre peut seulement s’appliquer à la liberté.

Cette salle d’audience de haute sécurité ne sera pas construite sur notre résignation !

Auto-organisation !
Initiative !
Action directe !

Traduit de l’allemand du journal anarchiste Fernweh n°11 (novembre 2014)

NdCNE:

* quartier situé au sud-est de la ville de Munich. Il abrite l’une des plus anciennes prisons d’Allemagne: ouverte à partir de 1894, la prison de Stadelheim s’étend sur près de 14ha et enferme au moins 1500 détenus.

[Toulouse] Soirée de soutien aux inculpés des manifs émeutières des 1er et 8 novembre

L'affiche en PDF

L’affiche en PDF

Reçu par mail, 12 nov 2014

Suite à la manif du 8 novembre, deux manifestants ont été condamnés à une peine de prison ferme en comparution immédiate: l’un à 4 mois ferme pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » avec mandat de dépôt, l’autre à 3 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. Deux autres personnes ont été condamnées à 3 mois de prison avec sursis.

Deux jours après la manif du 1er novembre dernier, le tribunal correctionnel a décidé de maintenir un manifestant en prison jusqu’à la date du procès, reporté au 15 décembre prochain, étant donné la longue liste des faits qui lui sont reprochés et qu’il a admis devant les enquêteurs : jets des pavés et de parpaings en plusieurs lieux du centre de Toulouse, dégradations de deux agences bancaires.

Deux autres étaient accusés d’avoir jeté des pierres aux policiers, ce qu’ils ont nié. Ils sont ressortis libres du tribunal après avoir été condamné à des peines de un à deux mois de prison ferme (6 mois dont 4 avec sursis et 4 mois dont 3 mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans). Un autre manifestant a été condamné à 4 mois ferme pour « violences et rébellion sur les policiers » tandis qu’un autre a été condamné à 6 mois de prison dont deux mois revoqués d’une précédente condamnation. Le tribunal n’a pas prononcé son maintien en détention.

Un bilan de l’émeute du 1er novembre:

Cette manif a « entraîné la destruction d’un certain nombre de mobiliers urbains de la société JCDecaux (10 abribus, 7 panneaux publicitaires, 10 sanisettes). Selon la mairie de Toulouse, plus de 200 tags ont également dû être effacés par les services« .

Tiré de la presse via les brèves du désordre

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Thomas, emprisonné en préventive jusqu’au 15 décembre, date de son procès, nous fait connaître son adresse à la prison de Seysses. Dans le noir de cet enfer, une lettre de soutien, un chèque, c’est une fenêtre qui s’ouvre. On rappelle que les courriers sont lus par l’administration pénitenciaire ; donc si vous voulez que ça arrive à bon port, pas de discours trop polémique.

Centre pénitenciaire de Toulouse-Seysses rue Danielle Casanova – BP 85 31603 MURET SEYSSES Thomas Rosères – N° Écrou : 27107

[Besançon] Quelques pics dans les roues de la domination

Dans la nuit du 7 au 8 novembre, deux véhicules utilitaires (un de la mairie et un autre d’EDF) ainsi que plusieurs vélocité ont été crevés.

Une vingtaine de vélocité de Decaux ont été mis hors d’usage. Un véhicule de la mairie et un utilitaire d’EDF ont connu le même sort.

Parce qu’EDF participe à cette société nucléaire, qui domestique et empoisonne nos vies. Parce que Decaux exploite les prisonniers pour réparer ses merdes qui servent à transporter les bobos. Parce que la mairie est son premier collaborateur, et que tout simplement, c’est l’autorité.

Que crève l’Etat et le capitalisme !

nantes indymedia

[Allemagne] Equipements ferroviaires sabotés – 8 novembre 2014

sabotageDans la nuit du 8 novembre, nous avons saboté le réseau ferroviaire de la Deutsche Bahn à plusieurs endroits, dans le but de perturber cela et d’infliger des dommages économiques pour le groupe. Les passants n’ont pas été mis en danger par notre action.

Notre opinion sur le rapport des activistes environnementaux militants pour la DB est connu du public et a été argumentée dans le passé par des camarades. La même chose est probablement vrai pour la soi-disant « sortie du nucléaire ». Par conséquent, nous nous épargnons aujourd’hui la partie investigative et allons directement à l’élément:

Avec cette action nous nous souvenons de l’activiste anti-nucléaire français Sébastien Briat qui a été heurté par une locomotive et est mort il y a 10 ans le 7 novembre 2004, en essayant de bloquer le transport Castor allant de la Hague à Gorleben par une action d’enchaînement aux rails.

La décision de Sebastién de résister était juste, courageuse et cohérente; Sa mort par contre, totalement absurde. Un mouvement qui aime la vie et est prêt à se battre pour ça n’a pas besoin de héros et de martyrs. Sebastién n’est pas mort pour ses convictions, il s’est fait brutalement ôter la vie. Un « accident » évitable, causé par les responsables politiques et économiques et leurs bandes de mercenaires payés. C’est exactement ce qu’approuve le marché, qui signifie la mort potentielle de millions de personnes chaque jour du «fonctionnement normal» de la folie nucléaire.

La lutte contre la destruction des moyens d’existence se poursuivra. Que ce soit contre la technologie de la domination et de destruction, l’exploitation capitaliste de notre planète, ou des projets de construction inutiles* comme l’aéroport international de Nantes (ZAD), ou la construction d’un barrage dans le sud de la France, où l’activiste Rémi Fraisse a été tué par une grenade de la police lors d’affrontements sur le chantier de construction il y a deux semaines, Ainsi, nous sommes aussi de tout cœur parmi ceux dont la peine et la rage de la mort violente de Rémi ont explosé ces jours-ci dans les rues de France !

Pour la liberté et la vie !
Notre résistance ne connaît pas de frontières** !

Traduit de l’allemand de linksunten.indymedia

*Inutiles pour quels bords? certainement pas pour les dominants… Cette réthorique, visant à parler de « grands projets inutiles » lorsqu’il s’agit d’urbanisme et d’aménagement du territoire, manifeste un manque criant de réflexions sur les infrastructures du capitalisme, son besoin de se renouveler en permanence et de satisfaire l’économie.

**la phrase est en français et en allemand dans le texte

[Espagne] Soirées d’émeutes à Burgos contre un nouveau projet de spéculation urbaine (6, 7 et 8 novembre 2014)

[Mis-à-jour, 09/11/2014]

La presse évoque ce dimanche matin l’arrestation de 5 manifestants (âgés entre 16 et 37 ans, dont deux mineurs) suite aux émeutes de la veille: l’un pour avoir « attaqué un agent de police », les quatre autres pour « incendies de mobilier urbain ». Par ailleurs, six flics mobilisés pour la soirée ont été blessés.

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Castilla-Leon. Manifestations contre l’aménagement de la la plaza de toros de la ville
Au moins un détenu lors de la troisième nuit d’affrontements à Burgos

La troisième nuit consécutive d’émeute à Burgos lors des manifestations contre les travaux d’aménagement intégral de la plaza de toros de la ville s’est soldée par une arrestation, des vitres de banques brisées et des dégâts contre le mobilier urbain.

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Les sources policières ont assuré que le détenu, qui s’est confronté aux anti-émeute de manière violente, passera la nuit au commissariat et sera mis à la disposition de la justice demain.

L’assemblée convoquée contre les travaux de la plaza de toros s’est transformée en une manifestation qui s’est dirigée jusqu’au domicile du maire de la ville, Javier Lacalle [celle de jeudi s’était rendue plaza de toros et celle de vendredi à Gamonal].

Elle s’est rendue face à la résidence du premier édile de Burgos [plaza de San Agustín], où s’est déroulée la première arrestation et les premières charges policières, tandis que des manifestants ont lancé contre les anti-émeute des poubelles métalliques et autres éléments du mobilier urbain et ont lancé des pierres contre plusieurs véhicules de police.

j-2Une partie des manifestants s’est dirigée ensuite vers le centre ville [rue San Pablo, Plaza del Cid, rue Santander et Plaza España], où elle a fait tomber plusieurs vitres d’agences bancaires comme celles du siège de la Fundación Caja Burgos et de la Caixa, dans la Casa del Cordón, et des agences de la Banco Popular, Bankinter et BBVA notamment.

De petits groupes, formés en majorité de jeunes, ont renversé dans plusieurs rues des containers à verre ou à poubelle et incendié une partie d’entre eux.

Un groupe d’une centaine d’entre eux s’est regroupé ensuite face au commissariat de la police nationale, protégé par des effectifs d’anti-émeute.

A cette heure, aucun communiqué officiel n’indique le montant des dégâts et on ne sait pas s’il y a plus d’arrestations, ni le nombre de personnes contrôlées par la police.

Traduit de l’espagnol de EFE par brèves du désordre, 08 de noviembre de 2014. 23:45h

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Les 6 et 7 novembre, des groupes d’incontrôlables ont rompu le déroulement pacifique des marches initiées par « l’assemblée contre la spéculation » contre les travaux d’aménagement de la Plaza de Toros dans le quartier Gamonal de Burgos (pour un montant total de 5,6 millions d’euros).

Dans la soirée de jeudi, des appels à se disperser sont lancés au niveau du 117 de la rue Vitoria par les organisateurs*, ce qui n’est pas du goût d’une centaine de manifestants qui décident de repartir en cortège sauvage à travers les rues et de bloquer la circulation de la rue vitoria: poubelles renversées et incendiées, mobilier urbain détruit, attaques à coups de pierres et de bouteilles d’une banque santander et des bureaux du conseil municipal. Les émeutes ont duré pendant près d’une heure, alors que les forces répressives tentaient de casser la manif en tirant dans le tas aux flashball. L’émeute s’est terminée vers 22h. Deux vidéos des émeutes sont visibles ici et .

les locaux municipaux...

les locaux municipaux…

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En janvier dernier, la lutte contre l’aménagement du quartier de Gamonal – lancé par la municipalité (urbanistes et politiques avaient révu de convertir la rue vitoria en un boulevard et de construire un gigantesque parking souterrain) – a fait plier la mairie, qui a décidé d’arrêter momentanément les travaux depuis.

Reformulé de la presse espagnole, 7 et 8 nov. 2014

* « l’assemblée contre la spéculation » n’a d’ailleurs pas tardé à « condamner ces violences » qui ont suivi et aurait appelé à la dispersion par rapport à la présence « d’éléments incontrôlables » au sein de la manif.

[Bruxelles] Sabotage solidaire avec la lutte dans le Testet

Bxl : Incendie solidaire avec le Testet

Dans la nuit du 4 au 5 novembre, une pelleteuse et un engin de forage sont partis en fumée sur le chantier de la rue Vandenbranden dans le centre de Bruxelles.
Un tag a été laissé sur place « A Rémi ».

Ils aménagent, on saccage !

bxl.indymedia.org, 07/112014

SPIE : Portrait d’un collabo tout-terrain

[Avertissement : une erreur s’est glissée dans la version papier du bulletin. SPIE-Batignolles, également constructeur de prisons, n’est plus une filiale de SPIE, le texte ci-dessous a été corrigé.]

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SPIE (Société parisienne pour l’industrie électrique) est une société spécialisée dans les « domaines du génie électrique, mécanique et climatique, de l’énergie, et des réseaux de communication ». En 2012 elle a fait un chiffre d’affaire de près de 4,2 milliards d’euros. On retrouve ses nombreuses filiales dans les chantiers et usines qui sont bien à l’image de ce que ce monde de merde peut produire :  plate-formes offshore, construction de taules, centres commerciaux, raffineries,  centrales photovoltaïques, installation de la fibre-optique, centrales nucléaires, tracés de la LGV, et même à l’étranger : Maroc, Pays Bas, Belgique, Gabon, Indonésie, etc …

On peut citer trois de ses filiales, parmi les nombreuses existantes : SPIE Communications, spécialisée dans les domaines de l’informatique, des télécommunications, des réseaux et des systèmes de sécurité. SPIE Oil & Gas Services, spécialisée dans le domaine de l’industrie pétrolière. SPIE Nucléaire, spécialisée dans le domaine de l’industrie nucléaire. 

Dorénavant, l’entreprise profite également du juteux business de l’enfermement. SPIE a participé à la réalisation de la prison de Leuze, en Belgique (inaugurée en août dernier).

Outre la distribution électrique, l’éclairage et la détection incendie, la partie sécurité constitue l’un des aspects majeurs de ses prestations. Caméras, interphones, ouverture et fermeture des portes et, plus largement, gestion des accès aux bâtiments, ou comment contribuer à l’emprisonnement par les technologies. Mais comme cette entreprise mène une politique d’économie verte responsable et consciente des enjeux environnementaux et des risques climatiques, SPIE fait de Leuze une prison écolo. Les prisonniers enfermés là-bas seront contents de savoir qu’elle a installé un système de récupération des eaux de pluie pour les toilettes et des pompes à chaleur pour le chauffage.

Pour continuer de dresser le portrait de cette entreprise pourrie on peut citer le Morocco Mall de Casablanca (un gigantesque centre commercial, où SPIE a fait l’installation électrique, et bien sûr des caméras), la traversée du lac Léman en fibre optique, l’EPR de Flamanville (en collaboration avec EDF), le Mucem de Marseille, etc. Et le groupe se targue même de continuer de valoriser les énergies fossiles en apportant son soutien aux mafieux pétroliers et gaziers dans leurs projets d’exploration et d’exploitation.

Membre de l’association AN2V (Association Nationale des Villes Vidéo-surveillées), SPIE a installé des caméras dans plusieurs villes, comme Annecy, Le Havre, Belfort ou Argenteuil. Au-delà des villes, SPIE est aussi responsable des caméras dans les gares de péage sur l’autoroute, et ses compétences en flicage s’étendent aussi à la mise en service de radars automatiques. Et c’est en partenariat avec Thalès que Revolux, filiale de SPIE, a installé 1000 caméras pour la mairie de Paris.

On retrouve cette même entreprise dans des centrales thermiques, des abattoirs, des parcs éoliens, chez Total, Sanofi, etc .

SPIE participe à notre contrôle et à notre enfermement, à produire des énergies toujours plus néfastes, et à créer des lieux d’abrutissement et de consommation. 

En bref, SPIE contribue largement à rendre ce monde chaque jour plus moche et nos vies chaque fois plus insupportables. Et il semblerait que cette entreprise ne fasse pas l’unanimité chez tout le monde. Pour preuve, à Paris, dans la nuit du 11 au 12 février 2014, dans la rue Carducci (XIXe), un utilitaire de l’entreprise SPIE part complètement en fumée, et le mardi 13 mai 2014, un autre utilitaire est incendié rue de Mouzaïa (dans le XIXe). Dans les deux cas les attaques sont revendiquées par refus du contrôle social auquel SPIE participe par la mise en place de caméras, et aussi pour sa participation à l’industrie nucléaire.

Ne les laissons plus pourrir nos vies tranquillement.

Leurs bureaux en île de France :

  • SPIE Île-de-France Nord-Ouest – Siège Social

1-3, place de la Berline

93287 SAINT-DENIS

  • SPIE Ile de France Nord Ouest
Impasse Saint-Eustache
75001 Paris

 

  • SPIE Ile de France Nord Ouest
33 Avenue du Maine
75015 Paris

 

  • SPIE Ile de France Nord Ouest
62 Rue de Lille
75007 Paris

 

  • SPIE Ile De France Nord Ouest
93 Rue Marceau

93100 Montreuil

In Lucioles #19