Archives quotidiennes :

[Autriche] Dégageons les contrôleurs !

wienlinienTandis que les prix des transports publics augmentent continuellement depuis des années et que les amendes pour « fraude » atteignent des sommes incommensurables (100 euros actuellement, une augmentation à 150 euros en discussion), se pose pour nous la question des transports gratuits, où tout cela va nous amener et comment nous pouvons nous opposer à ces changements.

Nous estimons connu le fait que nous n’acceptons pas les « conditions générales de transports » des lignes viennoises. Personne ne devrait avoir à payer pour quoi que ce soit, et certainement pas pour des besoins de base tels que les déplacements quotidiens. Toutefois, nous ne faisons également aucune revendication pour quoi que ce soit, par exemple celle selon laquelle les transports publics devraient être gratuits pour tout le monde – nous mettons tout simplement en pratique cette réflexion nous-mêmes, car nous n’établissons aucun dialogue avec ceux qui veulent nous opprimer et nous ne mendions pas l’autorisation. Nous préférons lutter et agir pour nous-mêmes.

Le problème : l’isolement

A quasiment chaque contrôle que j’ai subi au cours des dernières années, aucune des personnes présentes ne s’est interférée et n’a passé ses nerfs sur les contrôleurs. Il semble que c’est plutôt rare qu’un sale tour soit joué à ses trous du cul et que quelques-uns ou certains puissent se tirer d’affaire. Toutefois, l’expérience montre que la plupart des contrôleurs réagissent de manière très stressée lorsqu’on les attaque verbalement et/ou physiquement…
Il paraît aussi qu’il y a déjà eu des situations dans lesquelles des rames entières de métro s’étaient révoltées contre le contrôle et que les contrôleurs avaient été contraints de quitter le train par l’arrière. A mon avis, ces gens devraient de toute façon recevoir une raclée aussi souvent que possible.

Faites seulement attention sur le fait que la plupart des trains et quais de gare sont désormais sous surveillance-vidéo – un bonnet tiré sur le visage ou une écharpe en hiver suffisent souvent pour se rendre méconnaissable devant les caméras. Intervenons contre les contrôles des flics, des vigiles de sécurité et des contrôleurs de tickets ! Ne laissons pas nos potes tout seul-es !

Une conséquence possible : la prison

Lorsqu’il n’est pas possible de partir ou d’échapper à un contrôle, ça signifie qu’en général une amende de 100 euros doit être payée – dans les trois jours qui suivent. Ca devrait aussi être compréhensible le fait que beaucoup d’entre nous n’aient pas sous la main cette grosse somme en si peu de temps. Si elle ne peut pas être payée, les bureaux au service de recouvrement des lignes de Vienne et huissiers se mettent à tes trousses, ce qui premièrement te cause des frais supplémentaires et deuxièmement est extrêmement ennuyeux. Souvent, l’huissier vient directement chez toi et tente de saisir des « objets de valeur ». La dernière conséquence de ce fiasco total est néanmoins la « peine de privation de liberté de substitution en cas de non-recouvrement de l’amende ». Bref : pas de blé ? La taule !

Je m’interroge sur ce qu’est un monde dans lequel les gens sont emprisonnés parce qu’ils ont utilisé des transports publics de toute façon disponibles sans payer ? Est-ce un environnement vivable ? Sûrement pas ! Je n’aimerais pas vivre dans une société qui produit une telle misère et où la majorité regarde sans rien dire ou tout le monde fait la fête en continue.

Qu’est-ce que ce serait si… nous arrêterions d’endurer tout ça plus longtemps et que nous ferions la misère à ces trous du cul à chaque contrôle ? Veillons ensemble avec d’autres personnes à ce que personne ne soit contrôlé, que personne reçoive d’amende et que ceux qui demandent tickets et pass’ aient une mauvaise surprise.

Sabotage des machines à tickets !
Des claques dans la tronche des contrôleurs !

Traduit de l’allemand du journal anarchiste de Vienne ‘Unruhenherd’ (septembre 2015)

[Canada] Attaques contre la police à Ottawa et à Montréal

Un homme fracasse des vitres du quartier général de la police d’Ottawa

Un homme âgé de 50 ans a été arrêté, vendredi soir, après qu’il eut brisé des vitres du quartier général de la police d’Ottawa.

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La police affirme qu’un individu a utilisé une barrière mobile pour fracasser deux fenêtres de la façade de l’édifice, qui est situé au 474, rue Elgin.

Le quinquagénaire a été mis en état d’arrestation sur place. Il pourrait faire face à des accusations de méfaits et de dommages aux biens.

Il devrait comparaître devant un juge samedi, à la suite de quoi il pourrait être accusé formellement.

Une enquête a été ouverte. Les motifs de cet acte demeurent pour le moment inconnus.

Le quartier général de la police d’Ottawa sera fermé au public jusqu’à 7 h, demain.

Leur presse – radio canada, 28/08/201 à 20h45

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Châteauguay, Montréal: un véhicule de police incendié devant le commissariat

Un criminel a mis le feu à une voiture de police

L’auto-patrouille a été brûlée devant le commissariat

autopatrouillemontrealUn criminel est allé jusqu’à mettre le feu dans une auto-patrouille juste devant le poste de police de Châteauguay la semaine dernière, ce qui inquiète des agents de plus en plus victimes de vandalisme.

« On est très concernés. Ce n’est pas le premier évènement qui arrive, mais on constate que c’est de plus en plus fréquent », lâche le président de la Fraternité des policiers de Châteauguay, François Lemay.

C’est toutefois l’acte de vandalisme le plus « extrême » qui s’est produit le lundi 13 juillet dernier. Quelqu’un a mis le feu à une voiture de patrouille sur le boulevard Maple, juste devant le commissariat. Le véhicule a été totalement détruit. Il s’agit d’un acte criminel selon l’enquête. Les policiers ont retrouvé un bidon d’essence sur place.

Plus violent

D’après le syndicaliste, cela fait des années que les agents subissent de telles agressions : « Il y a deux ans, quelqu’un est venu défoncer la porte de garage (du poste de police). On a eu des gens qui sont venus sauter sur les chars privés des policiers », se souvient-il.

La mairesse Nathalie Simon remarque aussi que ce phénomène s’aggrave : « On se rend compte qu’il y a des incidents plus violents (contre les policiers), et pas juste chez nous. Dans les manifestations, les gens sont plus démonstratifs », note-t-elle.

Mme Simon s’en inquiète. « Plus que l’auto, c’est le symbole qui est attaqué. »

Nouveau stationnement

François Lemay refuse cependant d’y voir des relations plus tendues avec les citoyens, notamment depuis novembre, date où les policiers ont commencé à porter des tenues de shérif pour protester contre la réforme des retraites. Pour lui, ces attaques ont plutôt pour origine un problème social.

« On voit plus d’incidents isolés avec des gens qui ont des problèmes psychologiques. C’est la société d’aujourd’hui qui veut ça. Il y a de la misère sociale », estime-t-il.

Il a hâte que le stationnement du commissariat soit réaménagé en novembre, car il est trop petit pour accueillir les auto-patrouilles et les voitures privées des policiers. Le projet doit renforcer la sécurité des lieux. M. Lemay espère aussi davantage d’espaces pour éviter de laisser les voitures de police dans la rue ou dans un stationnement voisin.

Leur presse – journal de montreal, 22/07/2015 à 06h24