Lorsque nous nous rendons compte de la nature autoritaire et patriarcale de la société actuelle nous voyons les genres comme une imposition au travers desquels les individus sont obligés de reproduire des rôles au sein du réseau de la domination.
Bien entendu, cette société continue d’imposer à celles qui naissent « femmes » une position inférieure à ceux nés comme « hommes ». De là chaque 8 mars, pour la commémoration de « la journée de la femme », de nombreuses personnes, majoritairement des femmes, manifestent leur mécontentement face à une telle situation d’inégalité.
L’histoire la plus connue sur la commémoration du 8 mars fait référence aux faits qui se sont déroulés en 1908, où 146 ouvrières de l’usine de textile Cotton à New York sont mortes brûlées vives dans un incendie provoqué par les patrons, face au refus des ouvrières de mettre un terme à l’occupation de l’usine, pour lutter contre les bas salaires et les mauvaises conditions de travail dont elles soufraient.


« Les Républicains » ont reçu de la visite dans la nuit de dimanche à lundi 21 mars 2017 à Grenoble. Après avoir posé des tags sur le mur de l’immeuble et détruit plusieurs vitres extérieures, les révolté.es ont saccagé l’intérieur du local: de la peinture rouge a été propulsée du sol au plafond, de l’amoniac a été balancé sur des piles de tracts et d’affiches, ordinateurs et mobiliers détruits….
« Pourquoi diffusons-nous ces adresses ?
Le 15 mars 2017, près d’une douzaine de propriétaires de condos ont dû sortir leur char hors des bancs de neige de la plus grosse tempête de l’hiver à Montréal, pour finalement constater que leurs pneus avaient été lacérés durant leur sommeil.
Nous ne voulons pas cautionner cet état de fait, nous ne voulons pas choisir le moins pire. Aucune envie de réussir dans cette société pourrie, ni de changer les règles d’un jeu que l’on sait truqué dans ses fondements. Nous voulons en finir avec un monde qui s’appuie sur l’autorité. Nous ne votons pas, notre choix est celui de la révolte. Par la parole, par la critique et l’analyse. Par les « petits » choix du quotidien. Par des actes destructeurs. Par des passions créatrices.