[La période depuis un moment est aux uniformes, bleus et kaki, à chaque coin de rue, dans les gares, les centres commerciaux et de plus en plus dans les transports, comme à Besançon: en somme, une autre facette de la guerre aux pauvres qui ont le toupet de se déplacer sans payer. Cette omniprésence de types armés jusqu’aux dents (brigades de police des transports, CRS, militaires, etc) ne peut que forcer à dégager et/ou à faire rentrer dans le rang ceux qui n’ont pas de thunes à lâcher pour se déplacer. Intimider et faciliter la répression, c’est évident. Mais les compagnies de transports bénéficient d’une aide bien plus précieuse: les chauffeurs de bus et les dénommés « médiateurs » [1]. Ces derniers sont embauchés dans le but d’enrayer la fraude comme à Lille ou à Toulouse, tout en se drapant d’une image sociale. Mais entre ceux qui répriment en foutant des amendes (les contrôleurs) et ceux qui poussent les mauvais voyageurs à payer pour se déplacer en menant de la « prévention », il n’y a aucune distinction à faire concernant leur sale travail. D’ailleurs, lorsqu’on les aperçoit de loin, ces deux sortes de pourritures ont la même apparence vestimentaire, ce qui forcément décourage certains à frauder. Par ailleurs, quasiment toutes les sociétés de transport métropolitaines demandent aux chauffeurs de bus de filtrer l’accès: il faut dire que ça leur fait des contrôleurs à moindre coût. Ces merdes qui l’appliquent avec zèle récoltent la rage au même titre que n’importe quel contrôleur ou flic. Ces actes d’insoumission sont relayés dans la presse lorsque ces saloperies, épaulées par leurs syndicats (qui vont de la CFDT à SUD [2]), se mettent en grève pour dénoncer « l’insécurité dont ils sont victimes ».
En octobre dernier, deux adolescentes qui ne se sont pas pliés aux zèles du chauffeur de bus du réseau ‘Tisséo’ ont trouvé une réponse adéquate. Il est un fait que la grande majorité de ces chauffeurs obéissent aux injonctions de leurs directions, qui consistent à expulser du bus les resquilleurs. Ils le font tous en connaissance de cause, et des possibles conséquences sur leur intégrité physique, au même titre que n’importe quel caissier(e) de supermarché qui force des personnes (ciblées avec les mêmes critères que ceux des flics) à ouvrir leur sac lors du passage à la caisse, à le déposer à l’entrée du magasin ou bien à griller une voleur au passage en caisse [3].
Parallèlement, quelques infos sont retranscrites au sujet des moyens techniques qui s’élargissent pour lutter contre les fraudeurs (voir ci-dessous): donner davantage de pouvoir aux agents de sécurité des transports, installation de portiques à l’accès des quais pour tous les TGV (nationaux comme internationaux), augmenter le nombre de caméras, dans les rames (métro et tram) et les bus, mais aussi sur les contrôleurs, etc…
*********************************************************************************
Gares : Ségolène Royal veut des portiques pour contrôler les passagers
La ministre veut renforcer la sécurité, quatre jours après les attentats de Paris et après l’attaque déjouée du Thalys en août dernier.
La ministre de tutelle des Transports, Ségolène Royal, a relancé mardi l’idée d’installer des portiques de sécurité dans les gares pour contrôler l’accès aux TGV nationaux et internationaux, une proposition qu’elle avait déjà faite fin août, après l’attentat raté dans le Thalys. Devra-t-on bientôt, avant de monter à bord d’un TGV, se soumettre au même rituel que pour un voyage en avion? « Cela se fait pour les trains internationaux (les Eurostar, entre la France et la Grande-Bretagne, ndlr) et je pense que cela doit se faire aussi pour les trains en France », a déclaré la ministre, interrogée sur iTÉLÉ.
Les attentats de vendredi ont en effet de nouveau posé la question de la sécurité dans les transports, largement soulevée en août dernier, après l’attentat raté dans un Thalys qui reliait Amsterdam à Paris. Ségolène Royal avait alors préconisé l’installation de portiques de sécurité pour contrôler les passagers des trains internationaux, et demandé à la SNCF d’étudier la mise en place de tels dispositifs.
« Toutes les lignes internationales »
« Nous avons lancé, après l’attentat du Thalys, un groupe technique pour l’examen des conditions d’utilisation et le bon fonctionnement d’un système de portique. Ce groupe de travail est en train d’étudier l’ensemble des technologies disponibles en intégrant la problématique de gestion des flux », a confirmé un porte-parole de la SNCF. La compagnie ferroviaire doit remettre des conclusions et propositions à la ministre en début de semaine prochaine. La ministre a fait état de deux hypothèses : équiper uniquement les TGV nationaux et internationaux, ou déployer le dispositif sur certaines autres lignes.
« Toutes les lignes internationales doivent être couvertes, et tous les TGV. L’objection qui consiste à dire ‘il y a trop de passagers’ a été levée », a assuré Ségolène Royal, faisant valoir que le « volume de voyageurs (sur ces lignes) est à peu près équivalent au volume de voyageurs dans les aéroports ». Des « portiques doivent être posés, avec le contrôle des sacs en particulier, plus le passage des gens dans les portiques », a-t-elle souligné. Une généralisation des portiques avant d’accéder aux trains de banlieue et TER paraît, en revanche, difficilement envisageable, en raison du nombre élevé de voyageurs, et des délais d’attente induits par de tels contrôles. Le trafic dans l’ensemble des gares est vingt fois supérieur au trafic total des aéroports.
« S’inspirer des dispositifs à l’étranger »
« Malgré tout, j’ai demandé qu’on fasse l’évaluation », a précisé Ségolène Royal, indiquant attendre la remise du rapport « pour savoir éventuellement comment on étend vers d’autres trains, très fréquentés, aux heures de pointe ». Le rapport contiendra aussi des recommandations sur le personnel qui doit se trouver à côté des portiques. Une fois la décision prise, le déploiement pourrait être « très rapide », « quasi immédiat », assure-t-elle. La SNCF explique aussi qu’elle « va solliciter ses homologues des pays dans lesquels roule le Thalys (Belgique, Pays-Bas et Allemagne, ndlr) afin d’étudier la mise en place de portiques ».
Par ailleurs, « nous allons lancer, dans une des grandes gares parisiennes, un test de faisabilité de contrôle des entrants venant de la rue », ajoute le porte-parole de la SNCF. « On va s’inspirer d’une étude qu’on a menée et qui recense les dispositifs mis en place à l’étranger. » Cette expérimentation pourrait démarrer début 2016. Ni le système testé, ni la gare, n’ont encore été choisis. L’Assemblée nationale devait débuter le 24 novembre l’examen de la proposition de loi contre le terrorisme et contre la fraude dans les transports publics, mais a annoncé mardi son report à une date non déterminée, afin d’être reprise dans un projet de loi « global ».
« Il n’est pas du ressort de la loi d’envisager ou de décider d’équiper nos gares en portiques de filtrage des personne et des bagages, ce qui supposerait de révolutionner les usages du train en équipant nos gares de salles d’attente et en instaurant des délais inhabituels et inadaptés à ces modes de transport, d’embarquement et de correspondances », a réagi mardi soir le député PS Gilles Savary, à l’origine du projet de loi. Plusieurs pays ont mis en place des contrôles de sécurité sur certaines lignes ou dans certaines gares ces dernières années, comme l’Espagne ou l’Italie.
Leur presse – Lepoint.fr via AFP, 17/11/2015 à 21h26
___________________________________________________________________________
Les contrôleurs en herbe luttent pour plus d’uniformes dans les bus
Montereau-Varennes (77) : les conducteurs de bus excédés par les agressions
Après Melun, Varennes-sur-Seine et Montereau. Les agressions de conducteurs de bus se multiplient. La preuve, de nombreux chauffeurs de la société Interval, basée à Montereau, exercent ce jeudi leur droit de retrait. En deux semaines, quatre d’entre eux viennent de subir une agression. La dernière s’est déroulée ce jeudi matin sur la ligne B.
Il est 8 h 15, quand une conductrice de bus interdit la montée à deux jeunes sans titre de transport. La scène se déroule à l’arrêt de bus du lycée Flora-Tristan (ligne B), à Varennes-sur-Seine. Les deux adolescents réussissent à monter dans le bus, insultent la conductrice, la malmènent, la bousculent. «Apparemment, des passagers l’ont aidée à faire fuir ses agresseurs», précise une collègue de la conductrice agressée. La salariée a été entendue au commissariat de police et a reconnu les jeunes. Ils ont été interpellés à 15 heures. Très choquée, la conductrice s’est rendue à l’hôpital pour des examens.
Sur les lignes Interval, c’est la série noire. Le 31 octobre dernier, deux conducteurs ont subi des agressions. Le premier, sur la ligne A, qui dessert le quartier populaire Surville. «Il a été frappé de deux coups de pied à une épaule. Il est toujours en arrêt-maladie», souligne un syndicaliste. Le même jour, une seconde agression s’est déroulée au centre commercial du Bréau à Varennes. «J’ai fait respecter le règlement qui indique que l’on ne doit pas faire monter les poussettes par l’arrière. Une mère de famille furieuse m’a insulté et m’a craché dessus.»
Vendredi dernier, un homme ivre a semé la pagaille dans un autre bus, obligeant le conducteur à appeler la police. Résultat de cette série noire, un droit de retrait exercé par de nombreux chauffeurs, aujourd’hui. «Ras le bol des incivilités et des agressions. Il faut plus de contrôleurs, plus d’opérations coup de poing de la police dans les bus», réclament les salariés agacés.
Christian Alifond, directeur d’Interval Montereau se déclare impuissant. «On va continuer d’équiper les bus en caméras. Et en attendant, les stations Lycée Flora-Tristan, Eiffel, Mairie et Église de Varennes ne seront plus desservis !» […]
Leur presse – leparisien.fr, 12/11/2015
___________________________________________________________
Nouvelle agression dans un train : les contrôleurs cessent le travail à Cherbourg
Suite à l’agression d’une contrôleuse dans un train entre Paris et Cherbourg, les agents ont décidé de cesser le travail ce lundi. Ils demandent à être deux contrôleurs dans chaque train.
Des perturbations sur la circulation des trains ce lundi en Basse-Normandie : six TER ont été supprimés ce lundi matin dans la région. Les contrôleurs de Cherbourg ont décidé d’un « dépôt de sac » : ils ne montent pas dans les trains qui ne peuvent donc pas circuler. Un mouvement décidé ce lundi matin suite à l’agression verbale d’une contrôleuse dimanche sur le premier train entre Paris et Cherbourg. Une passagère a du s’interposer pour que le voyageur n’en vienne pas aux mains. Il y a quinze jours une autre agent s’était faite agressée sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg et depuis rien n’a changé […]
Leur presse – francebleu, 09/11/2015
__________________________________________________________
Sur le réseau Transpole, les contrôleurs bientôt équipés de caméras ?
Si les agressions contre les voyageurs sur le réseau Transpole ont diminué en 2014, celles contre les agents Transpole ont progressé de 3 %. La société envisagerait d’équiper les contrôleurs de caméras pour assurer une meilleure sécurité à son personnel.
Transpole envisage de doter ses contrôleurs de caméras individuelles. « Rien n’est prévu pour le moment », se borne à nous répondre la société. Dans un document interne, la direction est plus prolixe. Elle y explique qu’« un projet est à l’étude ». Il a été présenté aux syndicats en juin.
Cet outil est présenté comme « dissuasif vis-à-vis des agressions ou des vols potentiels » contre les agents. Patrick Trinel, délégué CFDT-Transpole, est circonspect : « Il y a des caméras partout, pourquoi en faut-il d’autres ? On n’a pas assez d’informations sur les conditions d’utilisation et le cadre légal. » Le groupe Keolis (Transpole) a déjà équipé des contrôleurs dans d’autres réseaux, par exemple à Angers.
Leur presse – lavoixdunord, 06/11/2015
___________________________________________________________
Auray (Morbihan): il menace au couteau les contrôleurs d’un TGV
Ce mercredi 4 novembre à 13 heures 35, dans le TGV Paris-Quimper, deux contrôleurs de la SNCF ont été menacés par un individu armé d’un couteau. Profitant de l’arrêt en gare d’Auray, ce dernier a pu prendre la fuite après avoir brisé une vitre du wagon. Il a depuis été arrêté.
Dans un communiqué envoyé ce jeudi par le Groupement de Gendarmerie du Morbihan, on apprend que deux contrôleurs ont été menacés par un individu armé d’un couteau dans l’un des TGV qui reliaient mercredi Paris à Quimper. Les faits se sont déroulés à 13h35 et l’agresseur a pu quitter le train lors d’un arrêt en gare d’Auray après avoir brisé une vitre d’un wagon.
Un dispositif de recherche aussitôt déclenché
Informé des faits, la gendarmerie a aussitôt mis en place un dispositif de recherches dans l’agglomération de Auray, plus particulièrement aux environs de la gare. Et à 15 heures 10, après qu’une patrouille du peloton motorisé d’AURAY ait pu constater le départ d’un VSAB des pompiers en direction de Vannes, le centre de traitement des appels du service départemental d’incendie et de secours du Morbihan indiquait que le signalement de la personne blessée et évacuée était bien celui de l’auteur présumé de l’agression. Dès lors, une patrouille de la brigade d’Auray s’est immédiatement rendue à l’hôpital. Interpellé, l’individu a depuis été placé en garde à vue.
Plan VIGIPIRATE
Pour conclure, la gendarmerie rappelle que dans le cadre du plan VIGIPIRATE, une attention particulière est apportée à la surveillance des transports ferroviaires dans la lutte contre les vols, les dégradations et la prévention liée au trafic et à l’usage des produits stupéfiants. Régulièrement, elle met en place des services de contrôle, en liaison avec la SUGE (police ferroviaire), non seulement dans les gares et leurs abords, mais également à l’intérieur des trains.
À l’approche des fêtes de fin d’année, ces services seront intensifiés.
Leur presse – france 3 Bretagne, 05/11/2015
________________________________________________________________________
A La Courneuve, des jeunes ont riposté à coups de farine et de flotte contre les contrôleurs. La vidéo a été postée fin octobre 2015, dans laquelle on voit le déroulement de l’attaque qui se passe alors qu’ils sont en train de foutre des amendes à des jeunes. Belle initiative qui peut donner des idées à certain-e-s !
En Seine-Saint-Denis, de jeunes habitants ont décidé de mener une opération coup de poing contre les contrôleurs de la RATP afin de dénoncer les amendes systématiques.
Le groupe de jeunes, qui se fait appeler « génération Y », a décidé d’enfariner les agents devant la ligne de bus 253.
Ils se sont furtivement approchés des agents pour leur vider un sac de farine sur la tête, puis les asperger d’eau, avant de s’enfuir en courant.
Tirés de buzger.com (30/10/2015) et de ma chaîne étudiante (qui a sorti un article bien dégueu, impossible à retranscire ici)
_________________________________________________________________
Pau : deux agressions de contrôleurs sur le réseau Idélis
Cette semaine, lundi et mardi deux contrôleurs ont été victimes de violences sur le réseau Idélis de l’agglomération paloise. Rien de trop grave heureusement, mais ce genre d’événement est très rare sur le réseau Idélis.
Cette semaine, deux contrôleurs et un chauffeurs ont été victimes de violences sur le réseau Idélis de l’agglomération paloise.
La première, lundi après midi, près de la gare. Deux jeunes de 16 et 17 ans sont montés dans le bus sans titre de transport. Le ton est monté quand le chauffeur leur a demandé de descendre. Ils ont pris un marteau qui sert à casser les vitres en cas d’incident. Ils ont dégradé un composteur aussi. Un contrôleur est intervenu. Le chauffeur a été frappé. La police est arrivée et a interpellé les deux mineurs.
Le lendemain mardi, en début d’après midi, près des halles, c’est un contrôleur qui a été frappé par un jeune de 18 ans quand il lui a demandé son ticket. Cette fois, c’est la police municipale qui a arrêté le passager violent. Ces 3 jeunes sont tous connus des services de police. Ils ont été relachés après la garde à vue. Ils seront jugés ces prochains mois.
Leur presse – francebleu, 22/10/2015
________________________________________________________________
A Amsterdam, la haine du contrôleur s’exprime sous forme de crachat !
Amsterdam : les contrôleurs de tram victimes de crachats vont prélever l’ADN
Les agents de sécurité ont été formés pour effectuer des prélèvements à partir de kits spéciaux pour retrouver les passagers qui leur ont craché dessus.
Les agents de sécurité travaillant dans les trams et bus d’Amsterdam aux Pays-Bas ont été équipés de kits spéciaux permettant de prélever des échantillons ADN des passagers crachant sur le personnel, a annoncé mercredi la société de transport public de la ville.
Une forme d’agression « humiliante ». « Le crachat est l’une des plus humiliantes formes d’agression », a déclaré Mireille Muller, porte-parole de la société de transport GVB, qui opère les trams et les bus à Amsterdam. Cette forme d’agression, généralement commise sur les conducteurs ou contrôleurs de billet, est passible d’une peine de trois mois de prison ou d’une amende de 4.000 euros. Les « kits de crachat » ont été distribués dans le cadre d’une période de test ayant débuté le premier octobre.
Les agents formés au prélèvement. Les agents de sécurité ont été entraînés par des experts médico-légaux à l’utilisation d’un tube en plastique et d’un morceau de gaze pour récolter les échantillons de salive. Selon Mireille Muller, ils sont en mesure de se rendre sur le lieu d’un crachat en six minutes.
Des ADN conservées 12 ans. L’échantillon est ensuite remis à la police et au parquet en vue d’un examen médico-légal, a indiqué Franklin Wattimena, porte-parole du parquet. Même si l’examen ne fournit aucune correspondance dans le base de données existante, les résultats de l’examen sont conservés pendant 12 ans, rendant possible d’éventuelles futures identifications. Les résultats de la phase de test ne sont pas encore connus. Selon les médias néerlandais, au moins un crachat a été prélevé depuis la distribution des « kits ».
Leur presse à molarder – AFP via Europe1, 21/10/2015
NdCNE:
[1] Toulouse : La médiation à coup de talons !
Il y a des villes où la pacification dans les transports ne marche pas. Toulouse en est un exemple, du moins si l’on se fit aux nombres élévés d’articles de presse relayant des agressions ciblées..
[2] A la SNCF, le personnel chargé de la répression est largement représenté au sein du syndicat gauchiste SUD: que ce soit parmi la SUGE (leurs flics attitrés) ou chez les contrôleur, le plus radical des syndicats participent sans surprise à la chasse aux pauvres.
[3] A Morteau en février 2015, une mère de famille s’est fait prendre par une caissière du supermarché ‘Netto’ pour avoir dissimulé des boîtes de conserve dans la poussette de son bébé. Cette connasse payée une misère pour un taff de merde n’a rien trouvé de mieux que d’appeler les vigiles du magasin.