Solidarité avec ceux qui sont en procès pour les braquages à Velventos.
En 2013, six anarchistes ont été arrêtés pour un double braquage dans la ville de Kozani, à Velventos. Un an plus tard, ils ont été condamnés à des peines allant de 11 à 16 ans de prison ferme. Au début du mois de mars 2017 a débuté le procès en appel dans la prison de Korydallos, où ils sont incarcérés depuis leur arrestation.
La raison pour laquelle ces personnes ont été pourchassées, frappées, enfermées et condamnées à plusieurs années de prison n’est pas à cause de la somme d’argent que les banques auraient perdu si le braquage avait été pleinement réussi. La vraie raison est le danger pour l’autorité si ces pratiques se propageaient dans la société, le choix d’en sortir et de faire ce qui est possible pour combattre l’oppression quotidienne, de trouver les moyens nécessaires afin de créer des projets de lutte, de lutter contre le monde des riches et des puissants d’une manière directe et autonome. Nous ne parlons pas du braquage de banque en tant que tel, qui pourrait très bien aussi être un moyen alternatif d’obtenir du fric dans cette même logique capitaliste qui tente de nous hypnotiser partout où nous nous trouvons. Nous parlons du choix d’agir, de poursuivre dans une aventure de révolte sans cesse en évolution, armés de nos idées de liberté et de courage.

Ce 24 mars 2017 commence le procès contre les compagnonNEs Enrique Guzman, Juan Flores et Nataly Casanova. Ce processus judiciaire se présente comme une nouvelle bataille entre les ennemis de la liberté et celleux qui refusent d’obéir à la domination. Après les arrestations médiatiques et les déclarations pompeuses du parquet, des policiers et des ministres, le labyrinthe juridique arrive à son point culminant contre Juan, Nataly et Enrique.
cher journal ,
Il a filtré depuis plusieurs jours par la presse que l’État espagnol a décidé d’expulser au Chili les compagnon-ne-s Mónica Caballero et Francisco Solar, après avoir rabaissé leur peine de 12 ans à 4 ans et demi. Ils ont obtenu l’expulsion au vu de leur période d’incarcération déjà réalisée et du type de peine.