[Deux affiches contre le cirque électoral à venir et cette société qu’il maintient et légitime, collées dans plusieurs villes en France]
Nous n’irons pas voter.
  Nous ne voulons pas cautionner cet état de fait, nous ne voulons pas choisir le moins pire. Aucune envie de réussir dans cette société pourrie, ni de changer les règles d’un jeu que l’on sait truqué dans ses fondements. Nous voulons en finir avec un monde qui s’appuie sur l’autorité. Nous ne votons pas, notre choix est celui de la révolte. Par la parole, par la critique et l’analyse. Par les « petits » choix du quotidien. Par des actes destructeurs. Par des passions créatrices.
Nous ne voulons pas cautionner cet état de fait, nous ne voulons pas choisir le moins pire. Aucune envie de réussir dans cette société pourrie, ni de changer les règles d’un jeu que l’on sait truqué dans ses fondements. Nous voulons en finir avec un monde qui s’appuie sur l’autorité. Nous ne votons pas, notre choix est celui de la révolte. Par la parole, par la critique et l’analyse. Par les « petits » choix du quotidien. Par des actes destructeurs. Par des passions créatrices.
     Contre l’État, quelle que soit sa couleur. Parce que prisons, tribunaux, commissariats, casernes, écoles seront toujours là avec n’importe quel gouvernement.
     Contre le Capital, ses fausses promesses, ses marchandises anesthésiantes, ses illusions de bonheur matériel, sa misère et son exploitation bien réelles.
     Contre tout ordre moral, les lois dans nos têtes, l’acceptation fataliste de rester à la place qu’on nous assigne. Pauvre, femme, fou, travailleur exploité, étranger sans papiers, détenu : rien à foutre, Je serai moi-même, ce que je veux être.
     Contre toutes les religions, les appartenances identitaires, les nations et les communautés. Tous ceux qui me disent comment je dois vivre sont mes ennemis. Les paradis qu’ils nous promettent ne sont que des carcans pour notre vie – la seule qu’on a.
     Contre les hérauts d’un monde meilleur – le leur. Contre les leaders et porte-paroles auto-proclamés de l’insurrection et autres maîtres à penser d’une soi-disant révolution qui pue l’embrigadement et les tribunaux. Leurs lendemains ressemblent trop à aujourd’hui.

 En milieu d’aprem, samedi 21 janvier,quelques-un-e s’étaient donné rendez-vous pour exprimer en acte et hors du tribunal notre solidarité avec Damien, enfermé depuis le 8 dècembre, et notre volonté d’en finir avec ce monde de juges, de flics et de fric
En milieu d’aprem, samedi 21 janvier,quelques-un-e s’étaient donné rendez-vous pour exprimer en acte et hors du tribunal notre solidarité avec Damien, enfermé depuis le 8 dècembre, et notre volonté d’en finir avec ce monde de juges, de flics et de fric




 
 
 La veille de leur cérémonie patriotique et militariste du 11 novembre, des slogans contre l’armée et son monde sous forme d’affiches étaient visibles dans Besançon. Certains bandeaux disaient « Refusons leurs guerres, ne les laissons pas en paix », « Contre l’Etat et le capital, Rompons les rangs ! », « L’armée est partout, sa vulnérabilité aussi ! ». D’autres affiches, grand format, exprimaient à peu de choses près la même chose : « Non à la militarisation de nos vies », Ils sont vigies, soyons pirates – Contre l’Etat terroriste », etc…
La veille de leur cérémonie patriotique et militariste du 11 novembre, des slogans contre l’armée et son monde sous forme d’affiches étaient visibles dans Besançon. Certains bandeaux disaient « Refusons leurs guerres, ne les laissons pas en paix », « Contre l’Etat et le capital, Rompons les rangs ! », « L’armée est partout, sa vulnérabilité aussi ! ». D’autres affiches, grand format, exprimaient à peu de choses près la même chose : « Non à la militarisation de nos vies », Ils sont vigies, soyons pirates – Contre l’Etat terroriste », etc… 
  
 