Archives de catégorie : Contre la gentrification / l’urbanisme / l’aménagement du territoire

[Notre-Dame des Landes] Les citoyens collabos de Vinci ont aussi une adresse – 22 janvier 2016

Deux maisons de riverains réclamant l’évacuation de la Zad vandalisées

« On est encore plus remontés. Il n’est pas question de baisser les bras, de baisser la tête et de céder face aux intimidations. »

Guy et Béatrice Lamisse, propriétaires de deux maisons situées dans la zone du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ne décolèrent pas. Mardi, ils ont déposé en préfecture une pétition rassemblant 1628 signatures réclamant l’évacuation de la Zad. Et ce vendredi 22 janvier, ils ont découvert leurs maisons vandalisées. « Mon épouse a fait sa promenade quotidienne en soirée et elle a découvert la porte de notre maison fracturée, rapporte Guy Lamisse. À l’intérieur, les murs sont constellés d’insultes et de noms d’oiseaux, du genre « collabos », « vendus », « capitalistes »… Mais on ne va pas se laisser impressionner. »

Le couple a porté plainte ce samedi 23 janvier.

Le président de la Région dénonce une « vendetta »

Dans un communiqué, Bruno Retailleau, président (Les Républicains) des Pays de la Loire, se déclare « profondément choqué et révolté par cet acte odieux et scandaleux » et apporte son « soutien et celui du Conseil régional » au couple Lamisse. « Cet acte n’est ni plus ni moins qu’une vendetta, reprend Bruno Retailleau, qui fustige une fois encore l’instauration d’« une zone de non-droit ». Une vendetta contre celles et ceux qui refusent cette loi du silence que les zadistes cherchent à imposer autour de la ZAD : en menaçant, en agressant, en cassant. »

Ce samedi 23 janvier, les opposants historiques au projet d’aéroport orchestrent une déambulation dans les rues de Nantes.

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Presse océan, 23/01/2016

[Rennes] Blocage contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule

Ce vendredi 22 janvier à l’aube, des personnes ont décidé de bloquer la route qui passe au milieu du chantier de la nouvelle gare Eurorennes et devant l’entrée principale de la prison des femmes.

Des poubelles ont été renversées, de l’huile déversée et le texte qui suit, placardé sur les murs de la taule et les palissades du chantier.

Ce matin, nous bloquons cette route à l’aide de quelques poubelles renversées et d’huile déversée…

Parce que, coincée entre le chantier mégalo de quartier d’affaires qu’est Euro-Rennes, sa future LGV et la plus grande prison des femmes d’europe, elle représente à elle seule, la « ville de demain » qui se rêve dans les bureaux de Rennes Métropole.
Parce que nous n’avons pas les mêmes rêves.

Parce que quelques minutes d’embouteillages seront toujours dérisoires comparées aux heures, aux mois et aux années passées dans des cages. Que ces quelques minutes peuvent permettre de lever la tête de son quotidien et de le réaliser.

Parce que nous, ça nous fait marrer d’imaginer un maton qui galère à rentrer chez lui après avoir passé sa nuit à enfermer des gens, comme un cadre dynamique qui rate son TGV à 120€ pour sa réunion d’entreprise sur Paris.

Parce que, de l’autre côté de cette route, Euro-Rennes vire les pauvres pour y construire hôtels, bureaux, cinémas alterno, lofts et bars branchés.
Que les images de synthèse, qui fleurissent sur les panneaux géants du quartier donnent une idée de la population draguée : des jeunes cravateux et tailleurs, bien blancs, bien riches et marchant d’un pas pressé sur les esplanades lisses.
Parce qu’ils souhaitent que toute la ville ressemble à ça et que nous, ça nous fait gerber.

Ce matin, nous bloquons cette route.

Parce qu’à quelques kilomètres d’ici, à Notre Dame des Landes, l’Etat et Vinci veulent construire un aéroport.
Qu’ils ont décidé d’expulser celles et ceux qui s’y opposent aujourd’hui comme ils comptent expulser, demain, par leurs avions et leurs pistes, celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers.

Parce que l’Etat impose partout ses projets à coup de fric, à coup de flics et de propagande médiatique en écrasant toujours la gueule des plus pauvres et des indésirables au passage.
Qu’avec l’etat d’urgence, il se donne les moyens de se lâcher encore un peu plus.

Parce qu’en ce moment, des tas de personnes se mobilisent contre l’aéroport et son monde, multiplient les actions, et que nous voulons y contribuer. Qu’il est possible de lutter, partout et directement, de différentes manières, à quelques unes comme à plein, contre ces structures institutionnelles et ces entreprises qui nous pourrissent la vie.

Parce que ce monde qu’ils construisent n’est pas le notre et que nous ne comptons pas les laisser faire.
Parce que nous y sommes incompatibles, que nos désirs y font désordre et qu’on ne lâchera rien !

Que nous préférons mille fois un quartier vivant où on se rencontre, on s’file des coups de mains et on s’engueule entre voisins sur un bout de friche sauvage le temps d’un barbec’ ; à un défilé de valises à roulettes traînant leurs costards sur le macadam vidéosurveillé.
Que nous préférons mille fois des espaces où s’expérimentent des façons de vivre, d’habiter, de se nourrir, de lutter et de relationner différement ; à la perspective de tours de contrôle et de vastes hangars éco-labellisés et leurs portiques vigi-pirates.

Contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule.

[Publié sur indymedia nantes, 22 janvier 2016]

[NDdL] Concours : qui défrichera le nom de l’entreprise que l’Etat et Vinci veulent planquer ?

NDDL: l’entreprise qui va effectuer les travaux de débroussaillage choisie

L’Etat a officiellement attribué le marché de débroussaillage de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes juste avant les fêtes de fin d’année, selon France Bleu Loire Océan. Cette notification ne sera pas rendue publique afin de préserver la sécurité de l’entreprise ou du groupement d’entreprises sélectionnées.

Après avoir reçu plusieurs candidatures valables, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a fait son travail comme d’habitude pour sélectionner la meilleure entreprise en termes de prix bien sûr, mais aussi en termes techniques, opérationnels et de références.

C’est le signe que, parallèlement à la procédure d’expulsion des habitants historiques de Notre-Dame-des-Landes, le dossier avance, comme le Premier ministre Manuel Valls l’avait annoncé en juillet. En cas de non démarrage des travaux de débroussaillage, l’Etat devra payer des indemnités à l’entreprise sélectionnée.

Franceinfo, 22/01/2016

[Gênes, Italie] Sabotage contre la grande vitesse et dissociation…

Gênes : encore de la fumée dans le Terzo Valico…

On apprend des médias locaux que le soir du 17 janvier 2016, des individus ont mis le feu à un engin de chantier de l’entreprise qui travaille pour le consortium Cociv sur le chantier de la ligne de train à grande vitesse Terzo Valico, à Borzoli (Gênes).
En mai 2015, à Trasta, quelqu’un avait déjà réussi à livrer aux flammes un autre engin.

La Digos fait savoir qu’elle enquête sur les anarchistes. Ca arrive, quelle intuition… oui, grâce au « conseil » des mouvements No Tav No Terzo Valico qui ont précisé avoir appris l’info dans les médias, et pris leurs distances avec l’attaque.

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[Librement traduit de l’italien de informa-azione, Gio, 21/01/2016 – 20:02]

[Nantes] Un commissariat repeint en soutien à la Zad – 13 janvier 2015

2Alors qu’étaient jugées ce mercredi les affaires des derniers occupant-e-s légaux de la Zad, nous avons entrepris de repeindre la façade rouge du commissariat du quartier Beaujoire, dans la plus pure tradition du greenwashing à la nantaise.

Nous ne sommes pas dupes : nous savons bien que toute défaite au tribunal impliquerait une prise de confiance des bétonneurs pour aller plus avant dans le projet d’aéroport.

Loin des discours feutrés des tribunaux, les milices policières reviendraient alors sur la zone pour s’attaquer au mouvement d’occupation et aux formes de vie qu’il élabore depuis des années.

Ceci est un avertissement. Nous ne nous laisserons pas faire.

Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes.

Les Verts de Rage

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[Publié sur indymedia nantes, 13 janvier 2016 à 20h29]

[Münich, Allemagne] Tags sur un bureau d’architectes impliqué dans la construction du nouveau centre judiciaire

Début janvier, le bureau d’un architecte, qui s’implique dans la construction du nouveau centre judiciaire à Münich, a été couvert de tags mettant au grand jour son sale travail:

el.ch Christian Henke
München: Adlzreiterstrasse 24

164395

à droite: « L’architecture n’est jamais neutre »

Une liste des collabos du nouveau centre judiciaire

[Brésil] Emeutes à Sao Paulo et Rio de Janeiro contre une énième hausse de prix des transports – Janvier 2016 [Mise-à-Jour]

Mise-à-jour, 13/01/2016

Sao Paulo, 12 janvier 2016: la nouvelle hausse de tarifs des transports (qui est de l’ordre de 8.6%) ne passe pas. 2000 personnes sont redescendues dans la rue ce mardi. Alors que tout se passait pacifiquement sur l’avenida Paulista, des groupes de manifestants ont pris l’initiative de sortir du parcours imposé par le mouvement ‘Pase Libre’ et du contrôle policier en prenant la direction de ‘l’avenida Rebouças’: c’est à ce moment que les flics ont violemment attaqué le cortège avec gaz lacrymo et tirs de flashball, faisant au moins 25 personnes blessés. La réponse de certains manifestants, dont quelques uns étaient masqués, a été immédiate et se sont affrontés à la police militaire. Afin d’empêcher l’avancée de la police, des barricades de poubelles et de toutes sortes d’objets ont été érigées à travers les rues. Même si plusieurs magasins s’étaient barricadés par crainte de pillages, ‘l’Instituto Cervantes’ (institution culturelle dépendant du Ministère des Affaires étrangères espagnol, NdT) et une agence bancaire ont été saccagés, selon le ministère de la sécurité pulique de Sao Paulo. Au total, 8 personnes ont été arrêtées, dont deux en possession d’engins incendiaires. Une nouvelle manif est annoncée pour jeudi 14 janvier.

Sao Paulo, 12 janvier 2016

Sao Paulo, 12 janvier 2016

Vendredi 8 janvier 2016, des émeutes ont accompagnées les manifs contre une énième hausse des transports à Rio de Janeiro et à Sao Paulo, prévue pour le lendemain (faisant respectivement passer le prix du ticket de bus de 3.40 à 3.80 reaux reals et de 3.50 à 3.80 reaux). La hausse des tarifs concerne aussi les transports ferroviaires et fluviales à Rio. Ces hausses des tarifs sont, comme partout, quasi-annuelles et ont suscité des révoltes de masse en juillet 2013 au sein des grandes villes brésiliennes [1].

2qlk3rymnj_955a0a6t4z_fileA Rio, les affrontements avec les flics ont éclaté au moment où la foule de 2000 personnes allait se disperser une fois arrivée à la gare centrale. Des groupes de manifestants masqués ont jeté pierres, pétards et cocktails molotov à la gueule des gardes municipaux et de la police militaire, qui ont répondu par des tirs de lacrymo et de flashball. La confrontation s’est rapidement déplacée avenida Presidente Vargas et dans les rues environnantes et provoqué pas mal de pagaille: deux stations de métro ont été fermées et la circulation bloquée par des barricades de poubelles en feu à travers les rues. L’air remplie de gaz ont fait courir les passants dans tous les sens, créant une situation encore plus incontrôlable pour les flics: des petits groupes mobiles se sont déplacés vers le centre-ville: un bus a été vidé de ses passagers et s’est fait péter ses vitres, mais la police militaire a réussi à empêcher qu’il soit incendié. Au niveau de l’avenida Rio Branco, une agence bancaire a été détruite alors que des pierres volaient sur les flics. Armés de bâtons et de pierres, des individus cagoulés ont alors enfoncé les grilles de chantier du futur tramway (appelé VLT – « Véhicules légers sur rail », NdT) qu’ils ont balancées à travers les rails déjà construits afin d’échapper plus facilement aux robocops de la police militaire).

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A Sao Paulo, plus de 3000 personnes ont pris part à la manifestation. En fin de soirée, les émeutes ont pris pour cible plusieurs agences bancaires et autobus qui se sont faits détruire leurs vitres. 17 personnes ont été arrêtées pour « désordre » et 3 flics ont été blessés (des manifestants aussi, mais comme d’hab’ on n’a pas plus d’infos).

Demonstrator protester kicks a teargas canister fired by riot police during a protest against fare hikes for city buses in Sao Paulo

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[Repris de la presse, 09/01/2016]

NdT:

[1] Au sujet des révoltes de l’été 2013 au Brésil, plusieurs textes et compte-rendus sont visibles sur l’ancien site:

Quelques textes 4 pages et brochures à relire en vue des Jeux Olympiques de 2016 au Brésil:

  • Nuits blanches et ciels étoilés – la coupe du monde au Brésil et les soubresauts internationaux de l’insurrection
  • Génocide et spectacle – Une réflexion anarchiste sur le contexte à Rio de Janeiro : l’opération Choc de l’Ordre, la Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux Olympiques d’Été de 2016 au Brésil.

[Toulouse] Blocage incendiaire en solidarité avec la ZAD de Notre-Dame des Landes – 9 janvier 2016

Blocage des accès à l’aéroport de Toulouse en soutien à la ZAD

Le samedi 9 janvier 2016 à 9h, la bretelle autoroutière d’accès à l’aéroport de Toulouse ainsi que le Tram ont donc été bloqués à l’aide de barricades enflammées.

Le 13 janvier aura lieu à Nantes un des procès des habitant.e.s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui se soldera sûrement par une décision d’expulsion accompagnée d’astreintes journalières. C’est quotidiennement que les locataires, squatteuses, rroms, personnes sans-papiers et autres subissent cette violence de l’état par l’intermédiaire de ses juges, ses flics et ses huissier.e.s qui décident de qui doit vivre où et comment.

Le samedi 9 janvier 2016 à 9h, la bretelle autoroutière d’accès à l’aéroport de Toulouse ainsi que le Tram ont donc été bloqués à l’aide de barricades enflammées. Deux lignes de Tramway ont été fermées sur tout Toulouse pendant une heure.

Tant que continueront ces expulsions, tant qu’existera ce monde de merde, nous resterons déterminé.e.s à nous en prendre à l’incessant flux de marchandises, passager.e.s et travailleureuses indispensables au bon fonctionnement du capitalisme, et ceci malgré l’état d’urgence.

Y a pas d’fumée sans pneu !

[Publié sur indy nantes, 11 janvier 2016]

Cher bobo, prends tes flics et DÉGAGE !

Tu les vois fleurir les galeries d’artistes, les bars où ces maudits viennent s’abreuver de gobelets en plastique sur les trottoirs, ces mangeurs de merde en costard qui font visiter des apparts dont les loyers feraient exploser la tête de ton banquier, ces abrutis de journalistes venant filmer pour la deuxième partie du 13 heures comment qu’on est pittoresques nous les pauvres, les ânes en uniforme qui patrouillent dans le quartier pour s’assurer que la rencontre du troisième type entre galériens et bourges ne soit pas trop explosive… Voila qu’après nous avoir parqués dans des ghettos de pauvres, on nous insémine du p’tit bourge à la pelle et du flic au quintal, voila même qu’on voudrait nous virer, nous jeter un peu plus loin dans les oubliettes à pauvres des cités en attendant de nous trouver une poubelle galactique.
Ceux qui se la pètent appellent ça la gentrification, nous on appelle ça LA GUERRE.

Mais quand on veut la guerre, on finit par l’avoir. Faut croire que certains villageois ne se rendent et ne se rendront pas. Le pouvoir et sa flicaille n’arrivent pas tant que ça à nous civiliser. Il y a tant de petites attentions modestes, discrètes et quotidiennes qui leurs sont offertes. Ces petites choses de la vie qui foutent la patate et un bon gros sourire aux lèvres. Là une bande de flics qui se prennent des œufs pourris, des insultes et des pots de fleur sur la gueule, à côté un mur peint de doux torrents de haine dirigée à l’encontre des puissants, ailleurs un distributeur de banque défoncé à la masse, un commissariat aux vitres blindées bleu blanc rouge pas si blindées que ça (as-tu déjà fait un tour du côté de la rue Ramponneau ?). Et puis cet artistouille en pantoufles qui passe la journée sur son Mac derrière la vitrine de sa galerie d’art de 100 m² aux murs blancs, qui se retrouve avec des bouts de sa vitrine sur le clavier ? Et ces caméras là, qui pensaient pouvoir nous intimider de leurs regards discrets et imposants, en mille morceaux par terre pour l’une, couverte de suie pour l’autre ou encore couverte de peinture ou d’autocollants ! Puis cette magnifique baffe dans la gueule du bobo qui nous empêche de circuler vaut bien celle dans la gueule du flic qui nous force à circuler.

Rien n’égale ce petit brin de pagaille, ce bordel permanent, le désordre incontrôlé qui offre aux propagateurs du chaos, aux rebelles, aux amants de la liberté, une base fertile pour l’attaque et la diffusion de la révolte. Non, on n’est pas tous des zombies, prêts à s’agenouiller pour lustrer vos mocassins, tendant l’autre main pour que vous y passiez vos menottes, tendant l’autre joue en signe de dévotion. Nous entendons être libres et sauvages, et vous aurez beau nous dépeindre avec des couteaux entre les dents, nous appeler les “barbares”, les “bandes”, les “incontrôlables”, les “casseurs”, les “saboteurs”, la beauté est de notre côté, dans la rage d’en découdre avec ce monde, ses institutions, et ses rapports pourris d’argent et de concurrence entre les individus.

Nous n’entendons plus écouter vos sérénades de politiciens-violonistes, car nous ne voulons ni de vos droits ni de vos devoirs, ni de votre sécurité ni de votre contrôle, et encore moins de vos promesses. Vous nous parlez de « zone de non-droit », nous répondons « pas assez ». Vous nous parlez de « zone urbaine sensible », nous répondons « oui, nous sommes de petits êtres sensibles, et c’est pour ça qu’on va niquer votre sécurité ». Parce que la « mixité sociale » de leur rêve, c’est la paix des riches et la guerre aux pauvres.

Alors sans trêve, sans reddition, sans pitié, seuls ou entre amis, continuons à renforcer la guerre aux riches et à leurs laquais, à leur propriété, leurs flics, leurs juges, leur paperasse, leurs galeries d’art subventionnées et leurs cafés branchés.

Qui sait… Peut-être que sur ce chemin nous apprendrons à faire la révolution ?

[Publié dans Lucioles n°9 – Mai 2013]

[Allemagne] Sabotages incendiaires contre l’exploitant de charbon ‘RWE’ dans la forêt d’Hambach

Incendie et sabotage contre la mine de lignite à ciel ouvert exploitée par RWE

Dans la nuit du 31 décembre 2015, nous avons effectué trois actes d’incendie et sabotage contre la mine de lignite à ciel ouvert exploitée par RWE dans la forêt d’Hambach.

Nous avons posé des herses artisanales sur la route qui est utilisée par les forces de sécurité afin de les harceler et de les distraire, pendant que nous mettions le feu à divers blocs de câbles et quelques boîtiers électriques installés à côté des voies ferrées qui sont utilisées pour transporter le lignite de la mine aux centrales électriques voisines. Stoppant les convois un certain temps.

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