Tags sur les vitrines de trois commerces – week-end des 27 et 28 février 2016 [Mise-à-jour]
Trois nouveaux commerces du quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, ont été visités par des vandales qui ont laissé des symboles anarchistes comme carte de visite. Bien que non revendiqués, les méfaits s’inscrivent dans un contexte tendu dans un quartier défavorisé en pleine revitalisation. […]
Les délinquants ont inscrit « Asshole », « Mort aux vaches » et le « A » anarchiste avec du crayon-feutre noir sur les vitrines de trois commerces de la rue Sainte-Catherine Est. […]

Sur la boutique « Showroom Montreal »

sur la vitrine de la boutique « Lavoie Luminaires »
ici.radio-canada.ca, 29/02/2016
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Attaques à Hochelag’
La nuit dernière, nous avons détruit les vitrines du Antidote, du Mâle Bouffe, du Electric Children qui a aussi été aspergé de peinture, et attaqué les commerces de la Place Valois. Ce matin, des flyers ont été lancés dans les stations de Préfontaine, Joliette et Pie-IX et à la Place Valois pour expliquer les attaques de la nuit dernière.
Tract :
Durant la nuit du 25 février 2016, des commerces d’Hochelaga ont été attaqués. On a pété les vitrines pis pitché de la peinture partout.
C’est parce qu’on est en colère. Tannées de ces commerces où ce qui est vendu, au-delà de la bouffe et du linge trop cher, c’est une vie basée sur le travail qui nous isole, nous ennuie et nous asservit. Fuck cet univers de consommateurs et de proprios voleurs! Fuck la police qui le protège!
Le point c’est pas de développer une «expertise» en destruction. Tout ce qu’il faut, c’est des marteaux, des crowbars, des roches pis de la peinture. Et avant ça, une petite idée de par où on arrive, par où on part, des masques pis peut-être des vêtements qu’on peut jeter.
On se croise dans la nuit!

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Des commerces vandalisés dans Hochelaga-Maisonneuve
Au moins trois commerces ont été vandalisés avec de la peinture et des roches dans la nuit de jeudi à vendredi dans Hochelaga-Maisonneuve. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) lie ces événements à des tracts anti-embourgeoisement qui ont été retrouvés dans le quartier.
En arrivant au travail ce matin, un employé à la boutique Electrik Kidz a constaté que toute la façade était aspergée de peinture. La boutique-atelier, qui confectionne des vêtements pour enfant de 0 à 5 ans, a pignon sur la rue Sainte-Catherine depuis deux ans.
Le copropriétaire du commerce, Christian Simard, soupçonne que les vandales soient les auteurs d’un tract dont plusieurs copies ont été retrouvées au métro Préfontaine ce matin.
« Durant la nuit du 25 février 2016, des commerces d’Hochelaga ont été attaqués. […] C’est parce qu’on est en colère. Tannées de ces commerces où ce qui est vendu, au-delà de la bouffe et du linge, trop cher », peut-on lire sur le pamphlet, qui circule aussi sur les réseaux sociaux.

Le tract en question
La boutique ‘Electrik Kid’ n’est pas la seule à avoir été ciblée. Les portes vitrées du comptoir végane Antidote sur la rue Ontario Est ont également été fracassées avec trois pierres, a confirmé à Radio-Canada la propriétaire, Élise Bellerose.

« Nos caméras nous indiquent que c’est arrivé à 4 h 15 ce matin », précise-t-elle. Elle a eu connaissance de l’existence des pamphlets quand un client est venu lui en porter un, ce matin, après l’avoir trouvé dans le métro. Le commerce restera tout de même ouvert pour la journée.
Les vitres du restaurant Les Affamés sur la rue Sainte-Catherine ont également été brisées. Les propriétaires ont reçu un message d’un client qui dit avoir été témoin des événements à 4h25 du matin. « Nous avons déjà eu des graffitis, mais jamais rien d’aussi intense », affirme Alexandre Genest, copropriétaire du restaurant.
Incompréhension
Les propriétaires s’expliquent mal le geste des vandales. « Je ne suis pas un Starbuck ni une banque. Ils sont complètement à côté de la plaque », affirme Christian Simard, qui souligne que c’est la première fois que son commerce est attaqué de la sorte.
De son côté, Élise Bellerose pense que les gens gagneraient à s’informer sur les commerces qu’ils attaquent avant de faire de tels gestes.
« S’ils s’informeraient, ils se rendraient compte que la propriétaire, elle a 30 ans, elle est végane, elle veut juste offrir quelque chose de le fun aux végétaliens. J’ai parti ça seule et je fais travailler du monde du quartier. Je prends des trucs locaux. » — Élise Bellerose
Des rapports d’événements sont en train d’être complétés et le SPVM fera enquête.
Ce n’est pas la première fois que des commerces sont vandalisés dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Du côté du SPVM, on souligne que des tensions de ce type arrive de temps à autre dans le quartier mais on ne remarque pas de recrudescence des actes de vandalisme.
[ici.radio-canada.ca, 26/06/2016 à 12h52]
Pas la première fois
Mai 2013 – Façade du magasin William J.Walter tapissée de peinture jaune
Novembre 2013 – Vitrines du bistro Bagatelle et In Vivo ainsi que Le Chasseur brisées à coup de briques
Janvier 2015 – Vitrines du Café Bistro Bobby McGee fracassées
Juin 2015 – Fenêtres du restaurant «La Mâle bouffe» fracassées
[Agence QMI, 26/02/2016 à 15h19]

Hier soir (23 février), en réponse à l’appel à la solidarité internationale avec la jungle de Calais confrontée à une expulsion, 30 à 40 personnes se sont rendues dans un dîner de l’élite organisé par l’ambassadrice de France. La réception se déroulait dans le club privé “Shoreditch House”, situé au coeur de l’est branché de Londres, afin de lancer la « France Créative« , une campagne de promotion de caméras de surveillance hi-tech, robots et autres gadgets.
Le matin du vendredi 26 février aux alentours de 3h30, nous nous sommes introduit dans un parking privé ’sécurisé’ servant à un immeuble bobo dans le 7ème, à Marseille, et avons foutu le feu à deux voitures de luxe. Une boîte d’allume-feu a été placé sous un pneu-avant de chaque véhicule, qui ont vite fait pris feu avant d’éclater en flammes alors que nous partions, amenant ainsi un bref « état d’urgence » aux pas de la porte de quelques bourges.

L’année a commencé de façon ardue pour Victor Soto, propriétaire du restaurant Tacos Victor de la rue Notre-Dame. En effet, des vandales ont fracassé la vitrine de son établissement et saccagé sa cuisine au petit matin du 1er janvier dernier.


Quelque 300 personnes ont participé samedi à Nantes à une manifestation contre l’état d’urgence qui s’est déroulée dans un climat tendu, mais sans véritables heurts avec les forces de l’ordre présentes en nombre, a constaté un photographe de l’AFP.
Aux cris de « état d’urgence, état policier, on ne nous enlèvera pas le droit de manifester », ils ont parcouru durant près de deux heures les rues de la ville.


