Archives quotidiennes :

[Chili] Retour en taule pour Javier [MAJ 16/10/2015]

Mise-à-jour, 16/10/2015:

Le jeudi 15 octobre le parquet a fait appel pour que la mesure préventive de résidence surveillée décidée le 8 octobre contre le compagnon Javier Pino soit annulée. Ainsi, le compagnon accusé de l’incendie d’un bus va devoir retourner à la prison de Santiago 1 en attendant un procès.

[Traduit de l’espagnol de Contrainfo par non-fides.]

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Des nouvelles des compagnon-nes Tato et Javier

Le 8 octobre s’est tenue l’audience pour la fin de l’enquête concernant Tato et Javier. L’ambiance à l’extérieur et à l’intérieur du palais de justice était beaucoup plus tranquille que d’autres fois, pas de contrôles ni de présence excessive de flics ou de gendarmes. Des membres de leurs familles et un petit groupe de proches ont pu rentrer.

La défense a demandé de rallonger le délai de l’enquête étant donné que les conditions minimales d’organisation entre accusé-e-s et leurs avocats n’étaient pas remplies pour assurer une bonne défense. Le juge a accepté le prolongement et a fixé une nouvelle audience pour le 27 novembre.

En plus de cela, une révision des mesures préventives a été demandée pour Javier, qui a été acceptée, et donc Javier se trouve en résidence surveillée. Tato, quant à elle, est toujours enfermée à la prison de San Miguel.

[Traduit de l’espagnol de Publicacion Refractario par non-fides.]

[Paris] Du contrôle d’identité à la taule…. Solidarité !

Aujourd’hui, 14 octobre 2015 deux compagnon-nes passaient en comparution immédiate pour outrage et rebellion apres deux jours de garde à vue et 20 heures de dépot.

Oeil au beurre noir, boitant, avec de nombreux points de suture mais combati-ve-fs illes ne se sont pas prêté-es au jeu que la juge voulait leur imposer. En conséquence cette dernière a refusé de regarder les garanties de représentation fournies par des ami-es present-es et envoyé l’une des accusé-es en détention préventive jusqu’à son procès le 25 novembre. Le second devait sortir grâce à un vice de procéure, les 20 heures maximales entre la fin de sa garde a vue et sa présentation devant le magistrat ayant été dépassées. Mais les flics en ont décidé autrement et l’ont emmené de nouveau en GAV au commisariat de Bagnolet, a priori pour violence.

Refuser de se soumettre à un contrôle d’identité, de donner ses empreintes, de répondre aux questions intrusives du juge, de se plier à l’enquête de personnalité, etc. sont autant de moyens pour tenter de mettre des batôns dans les roues de la justice, de compliquer ne serait-ce qu’un peu le sale boulot des flics.

Le soir-même de cette nouvelle arrestation, un rassemblement est organisé devant le commissariat de Bagnolet, il semble attendu et est empêché à grands renforts de flics, la vingtaine de personnes présentes se fait contrôler, puis relâcher. Ce qui n’a pas empêché de montrer qu’il n’est pas seul face aux violences des flics et d’exprimer notre solidarité.

LIBERTE POUR TOUTES ET TOUS!

Publié sur indymedia nantes, jeudi 14 octobre 2015

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Rassemblement au TGI de Bobigny vendredi 16 octobre à 13h

Suite à l’arrestation de deux compagnon-nes pour outrage et rebellion, et à la comparution immédiate qui s’en est suivie mercredi 14 octobre, l’une est en préventive à Fleury, et l’autre, après une seconde garde à vue de 30h passe en comparution immédiate demain vendredi 16 octobre à 13 heures 30 au Tribunal de grande instance de Bobigny.

Soyons nombreux-ses pour lui montrer notre solidarité !

Rassemblement au TGI de Bobigny

173 avenue Paul Vaillant Couturier

93008 Bobigny

Métro Bobigny Pablo Picasso

16 octobre à 13 heures

Publié sur indymedia nantes, 16 octobre 2015

[Bruxelles, Belgique] Emeute lors de « la grande messe » contre l’austérité – 7 octobre 2015

07102015bxlDes dizaines de milliers de manifestants ont défilé ce mercredi à Bruxelles. Alors que le cortège arrivait vers 13 heures à hauteur de la gare du Midi, où les dirigeants syndicaux devaient prendre la parole, la tension est devenue très vive dans certaines artères de ce quartier. Environ 200 individus, dont le visage était masqué par des cagoules, s’en sont pris au mobilier urbain et ont jeté des pavés. La police a répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes et d’autopompes.

Au bout de quelques minutes, deux cordons de policiers ont pu encadrer les fauteurs de troubles et les ont dispersés à hauteur de la Grande Roue. Ces incidents ont été provoqués par quelques dizaines de personnes, des jeunes pour la plupart. Selon nos journalistes sur place, la police était préparée et a repris le contrôle de la situation vers 14h30. Elle a procédé à 25 arrestations judiciaires pour vandalisme, coups et blessures envers des policiers et rébellion [La presse flamande « De Morgen » » parle de 28 arrestations à l’issue de cette manif, NdCNE]. Ces personnes ont été déférées au parquet pour audition.

Il semble qu’au moins un membre des forces de l’ordre ait été blessé à la tête.

Un flic en civil qui n'en sort pas indemne....

Un flic en civil qui n’en sort pas indemne….

La gare de Bruxelles-Midi n’a temporairement plus été desservie par la Stib. Des débordements similaires étaient survenus au même endroit lors de la précédente manifestation nationale, le 6 novembre 2014 [Cf en fin d’article, NdCNE].

Vers 15h30, la grande majorité des manifestants a quitté les lieux.

Les syndicats estiment à 100 000 le nombre de manifestants présents, alors que la police parle de 80 000 participants.

Plus tôt dans la matinée, sur le boulevard du Jardin Botanique, entre 150 et 200 dockers des ports de Gand et d’Anvers ont tenté de rejoindre la rue royale, où ils ont été repoussés par les forces de l’ordre. Par ailleurs, nos journalistes sur place ont aperçu un groupe d’une dizaine de personnes qui étaient présents dans le cortège encagoulés et visages masqués. Des agriculteurs accompagnés de leurs tracteurs participaient au cortège. […]

Certains manifestants ont maculé au passage la façade du siège du Parti socialiste.

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Des vitres de l’hôtel Hilton Grand Place ont volé en éclats.

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De l’intérieur de l’hôtel de bourges

Leur presse – RTBF, 07/10/2015

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07102015bxl2[…] A l’arrivée du cortège près de la gare du Midi, des affrontements ont éclaté avec un groupe d’obédience anarchiste qui s’était infiltré dans la manifestation, selon la police.

Des membres de ce groupe ont lancé des projectiles sur la police, imités par quelques manifestants. Les policiers ont répliqué avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

Au total, la police a recensé quatre blessés dans ses rangs, et huit chez les manifestants. Elle a procédé au total à 17 arrestations, selon un communiqué.

Le mouvement de protestation sociale ne s’arrêtera pas là. Vendredi est prévue une grève nationale dans les chemins de fer [En lire davantage sur cette journée de grève des cheminots du 9 octobre dernier, qui fut plutôt offensive, NdCNE]. […]

Leur presse – lalibre.be, 07/10/2015 à 19h15

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112 – Lors des émeutes le 6 novembre 2014 à Bruxelles suite à une manifestation massive contre le nouveau gouvernement, 112 policiers ont été blessés, presque tous des effectifs des différentes zones de police de Bruxelles. Plusieurs bâtiments, commerces et bureaux ont été dégradés, 11 véhicules (dont une moto de police) ont été brûlés. 112, c’est alors devenu le chiffre de la colère, le chiffre de la vengeance pour toutes les personnes tabassées, enfermées, torturées et tuées par les flics, le chiffre de la rage contre le serrage de vis général.

Bruxelles

Tiré de Hors-Service