Archives par étiquette : Seine-Saint-Denis

[Pantin, 93] Sabotage en solidarité avec les compagnon.nes réprimé.es en Italie à travers l’opération « Scripta Manent »

SCRIPTA MANENT ? ACTA NON VERBA !

Face à la répression qui frappe des compagnon.ne.s anarchistes en Italie (Opération Scripta Manent), face à nos ennemis qui sont l’Etat et le capital, nous pensons encore et toujours que la meilleure solidarité c’est l’attaque. Elleux payent pour des actes qui appartiennent à tous les anarchistes à travers le monde. Nous voulons leur envoyer une marque de notre proximité avec des actes. Contrairement à d’autres ici et ailleurs qui se contentent d’un peu de rhétorique sur leurs sites internet.
La nuit du 3 au 4 octobre rue Candale prolongée à Pantin, nous avons brûlé un utilitaire d’Engie entreprise qui collabore avec l’Etat à l’enfermement (gestion de prisons et de centres de rétention).

Feu aux prisons !
La solidarité c’est l’attaque !

Quelques autres anarchistes solidaires de Paris.

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[Montreuil] La solidarité c’est l’action directe

Au petit matin du 6 septembre, nous avons mis le feu à 5 autolib, rue Victor Beausse et rue du Sergent Godefroy à Montreuil.

Ils sont le signe de l’embourgeoisement de la ville. Leur pretendues voitures  « propres » ne sont qu’un pas de plus dans  l’exploitation de la nature et des humains, comme l’énergie nucléaire.

Un monde que nous combattons.

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[Montreuil] Attaque du siège de la CGT quelques heures après celui de la CFDT

CGT_MontreuilAprès l’attaque quelques heures auparavant contre la CFDT (dont le siège est localisé à Belleville) en marge d’une manif sauvage bien agitée, c’est au tour de celui de la CGT, situé à Montreuil, de prendre des coups…

A force de canaliser et de mater la révolte dans les rues aux côtés de la police, ces partenaires de la pacification sociale se font attaquer chez eux. Bravo aux compagnon-nes qui ont eu le courage d’attaquer l’immense bâtiment ultra-sécurisé de la centrale syndicale !

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[Paris et sa banlieue] Contre l’état d’urgence, contre le PS

5 permanences du PS ont perdu leurs vitres

Dans les derniers jours 5 locaux du PS ont eu leurs vitres defoncées à Paris et en Seine Saint Denis :

Dans le IIIème (40 rue Charlot), le XVème (36 rue Mathurin Régnier), le Vème (328, rue St Jacques), aux Lilas (rue du 14 Juillet) et au Pré Saint Gervais (33 rue Gabriel Péri).

S’opposer à l’état d’urgence c’est s’opposer à l’Etat tout court et au parti au pouvoir le PS.

Cela ne se fait pas avec des promenades traine-savates aux côtés de partis politiques, syndicats et bigots obscurantistes ni avec des banquets avec des religieux ou juste en se plaignant de la violence policière. 

Vive l’action directe!

Ils envoient leurs flics défoncer nos portes, défonçons leurs vitres (ou autre)!

Contre l’Etat!

Le local PS du 3ème arrondissement.

Le local PS du 3ème arrondissement.

LocalPS_Veme

Le local PS du 5ème arrondissement vendredi 19 février 2016 au matin

[Publié sur indymedia nantes, 18/02/2016 à 19h18]

[Epinay-s/-Seine, 93] Des fois, les contrôles de police se terminent plutôt bien… (8 octobre 2015)

Epinay : des policiers attaqués lors d’un contrôle

Un contrôle a mal tourné jeudi soir à Epinay-sur-Seine. Des policiers sur le point d’arrêter le conducteur d’une minimoto, dans le quartier d’Orgemont, ont été violemment pris à partie par un grand nombre de personnes, a indiqué une source policière. « Ils ont chargé la voiture (NDLR : photo) et frappé les fonctionnaires », ajoute cette source.

Un policier a été blessé à la tête, avec une plaie saignante à l’arrière du crâne, peut-être occasionnée par un coup de barre de fer. Il a été transporté en urgence à l’hôpital. Son coéquipier a également été frappé.

AGRESSION D'UN POLICIER A LA SUITE D'UN CONTROLE

AGRESSION D’UN POLICIER A LA SUITE D’UN CONTROLE A NICE EN 2012

Leur presse – leparisien.fr, 08/10/2015 à 23h28

[Seine-Saint-Denis, Toulouse, Marseille] Quelques réponses à l’occupation policière

[Toulouse] Solidaires face à la flicaille

Aux alentours de 22h30 lundi 15 juin dans le quartier du Mirail, les flics de la BAC entreprennent de contrôler un véhicule. C’est alors qu’une trentaine d’individus se ruent sur eux. Usant à multiples reprises de leurs flash-balls, les émeutiers se dispersent sur les toits des immeubles, d’où ils canardent la volaille de divers projectiles entreposés (pierres, bouteilles de verre, etc…). Un pavé traverse le pare-brise d’un véhicule de police, blessant par la même occasion un flic à l’épaule. Les affrontements dureront près d’une heure et feront deux flics blessés. Aucune personne n’a été interpellée.

C’est la troisième fois en une semaine que les policiers font face à une résistance déterminée à Toulouse: jeudi 11 juin vers 23h dans le quartier de la Reynerie, un jeune résistant à l’interpellation de la BAC rue de Kiev a ameuté des jeunes du quartier. Près de 20 habitants du quartier attaquent les flics à coups de pieres et de bouteilles, qui ripostent par des tirs de flashball. Cette solidarité active n’a malheureusement pas empêché les flics d’embarquer le jeune qui a fini en GAV. La veille dans ce même quartier, un véhicule de police avait été endommagé par des lancés de pierres. Une personne avait été interpellé.

Lundi 1er juin à Blagnac (à côté de Toulouse) dans la soirée, un jeune refuse d’obtempérer à un contrôle routier et les flics se lancent à sa poursuite. Il abandonne sa voiture (une ‘Renault Clio) et continue à pied, avant d’être aidé par un comparse qui le récupère avec sa voiture. Un flic qui s’approcha trop près du véhicule manqua de peu d’être renversé, mais en gardera des séquelles: blessure à une jambe et une côte fêlée. Les nombreux flics appelés en renfort réussissent à stopper le véhicule; Mais en interpellant ses deux occupants, une dizaine de personnes réagit immédiatement en leur balançant divers projectiles. Résultat: tous réusissent à prendre la fuite sauf le conducteur de la Renault Clio.

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[Marseille] La BAC ramasse des cailloux

nlpDans la cité du ‘Petit Séminaire’ (13ème arr.), une patrouille de la BAC se fait caillasser par un groupe de jeunes entre jeudi 11 et vendredi 12 juin 2015. Les jets de pierres atteignent leur véhicule, causant quelques dégâts. Les flics disent dans le torchon local ‘La Provence’ que deux des leurs ont ensuite été passés à tabac. Et ce sont leurs potes bidasses-pompiers qui leur ont portés secours sur place. Dans la soirée, trois auteurs présumés de l’attaque ont été arrêtés.

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[Saint-Denis, 93] Le brigadier-chef de la BAC de nuit se mange des coups

Samedi 13 juin vers 22h30 à Saint-Denis, trois flics de la BAC en patrouille dans leur véhicule tentent de contrôler deux jeunes sur un scooter. Ces derniers prennent la fuite avec succès. En mission de surveillance dans le quartier de la Basilique pour les retrouver, c’est alors qu’un des keufs a le malheur de se retouver seul quelques instants au niveau du passage Abélard: trois enragés se ruent sur lui, le laissant à terre inconscient avec plancher orbital, dents et nez cassés. Il se trouve que le flic tabassé n’est autre que le brigadier-chef de la BAC de nuit, qui restera au moins trente jours à l’hosto (et qui lui laissera peut-être le temps de « réfléchir » à la sale besogne qu’il accomplit au quotidien).

Malheureusement, une personne qui filmait l’attaque a été arrêtée dans la foulée. Il a été déféré devant le tribunal de Bobigny ce lundi 15 juin pour « happy slapping ».

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[Aubervillers, 93] Qui contrôle se prend des poings

Lundi 15 juin au soir, des jeunes squattent en bas d’un immeuble de la rue Heurtault quand deux flics de la BSQ (Brigade de Spéciale de Quartier) décident de les contrôler. Mais le harcèlement policier suscite une réaction immédiate: une flic se ramasse des coups sur le crâne, tandis que son collègue pandore qui intervient reçoit un coup de poing en pleine gueule.

Un des jeunes a réussi à s’enfuir, mais les renforts policiers ont cependant permis d’arrêter une personne. Courage à lui !

[Brèves reformulées de la presse policière]

[ Pré St-Gervais / Les Lilas ] Chuuut !

Chuuut !

Sur fond d’accélération des restructions économiques, les puissants somment plus que jamais leurs sujets de resserrer les rangs derrière eux. Alors chuuut ! 

Dans ce monde instable, ce n’est pas le moment de répéter que la nuit du 25 au 26 janvier, des empêcheurs de pacifier en rond ont brisé les quatres grandes vitres et la porte du poste de police des Lilas (93), rue Pompidou.

Et pas non plus d’ajouter que cette même nuit au Pré St Gervais (93), avenue Jaurès, c’est un distributeur de billets de la Banque postale que les flammes ont entièrement détruit (endommageant la banque qui va avec, fermée depuis).

Avant comme après le déploiement de 10 000 militaires dans les rues contre tous les ennemis intérieurs, avant comme après la communion pour défendre le régime d’exploitation et de domination républicain…

… guerre sociale à l’Etat et au Capital !

Et toc !

Publié sur indymedia nantes, mercredi 4 févier 2015 à 20h09

[Pré-Saint-Gervais, 93] Le PS se prend des coups – 1er décembre 2014

La nuit du 30 novembre au 1er décembre la permanence PS du Pré-Saint-Gervais (33, rue Gabriel Péri) a eu ses vitres défoncées.

Parce que tous les pouvoirs sont assassins. Attaquons l’État quelque soit sa couleur.

Détruisons ce qui nous détruit.

Publié sur indymedia nantes, 1er décembre 2014 à 21h25

 

[Seine-Saint-Denis] Du blocage à l’incendie de bahuts contre la police et le monde qui en a besoin

Après deux jours de blocages de lycées (incendiaires pour certains) sur Paris et sa banlieue jeudi 6 et vendredi 7 novembre initiés suite à la mort d’un opposant au barrage du Testet et les « violences policières » (mais aussi contre l’expulsion d’un lycéen sans-papiers d’origine mauritanienne, Yero), les blocages et manifs reprennent ce lundi 10 novembre, mais particulièrement en Seine-Saint-Denis.

Au moins six établissements ont été bloqués et certains l’ont été par le feu, selon la direction académique: Cachin et Blanqui à Saint-Ouen, Paul-Eluard (déjà bloqué jeudi), Suger (déjà bloqué vendredi), Bartholdi et l’ENNA à Saint-Denis. Plusieurs poubelles ont été enflammées devant l’entrée du lycée Suger. Le feu a noirci la façade et endommagé les grilles et les fenêtres.

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Lycée Blanqui à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), lundi 10 novembre 2014.

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Lycée Suger à Saint-Denis, lundi 10 novembre 2014.

Un feu a également été signalé devant le lycée Cachin, à Saint-Ouen, mais les pompiers n’ont pas tardé à intervenir pour arrêter la propagation des flammes. La direction a toutefois décidé d’évacuer l’établissement et de le fermer jusqu’à mercredi matin.

Environ 150 jeunes venus de plusieurs lycées ont convergé vers 10 heures vers le centre-ville de Saint-Denis pour rejoindre le centre commercial Basilique. Sur leur passage, des voitures ont été défoncées. Arrivés sur place, ils ont tenté de pénétrer, en vain, dans le magasin Carrefour, dont le rideau de fer avait été baissé préventivement, avec des CRS à l’entrée. Ils s’en sont pris ensuite à un magasin Go Sport. Plusieurs vitrines de commerces ont été pétées et quelques expropriations de marchandises auraient eu lieu.

ccLa station de métro Basilique de Saint-Denis a dû être fermée entre 11h30 et 12h15, tandis que la N1 a dû être coupée. Le trafic du tramway a aussi été interrompu. 200 policiers et gendarmes mobiles ont été déployés. 

Reformulé de leur presse, 10/11/2014