Suite à l’arrestation d’un compagnon à Montreuil et à sa mise en examen dans l’affaire de la voiture de flics cramée le 18 mai 2016 au quai de Valmy, apéro dînatoire en mode auberge espagnole aux Condos, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, jeudi 23 février à 18H.
Ces derniers jours, après que quatre salopards ont tabassé et violé Théo, on voit dans les rues la haine de la police éclater en paroles et en actes. En parallèle, mardi 7 février, les flics de la police judiciaire ont capturé un pote dans un squat à Montreuil. Ils l’ont envoyé à la prison de Fleury-Mérogis où il est en attente de son procès pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « violences et destructions en bande organisée ». Il est accusé d’avoir participé à l’attaque de la voiture de police incendiée sur le quai de Valmy l’an dernier.

En milieu d’aprem, samedi 21 janvier,quelques-un-e s’étaient donné rendez-vous pour exprimer en acte et hors du tribunal notre solidarité avec Damien, enfermé depuis le 8 dècembre, et notre volonté d’en finir avec ce monde de juges, de flics et de fric


En ces temps de guerre et de serrage de vis généralisé, les conditions de vie insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de perdre son boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois, peur de la police, peur de la prison. Un sentiment encore renforcé par un état d’urgence prolongé indéfiniment et par l’enfermement de toujours plus de récalcitrantEs et pour toujours plus longtemps. Il y a pourtant tellement de raisons de se révolter contre ce monde de fric et de flics, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que nombre d’individus ne se résignent pas et continuent d’agir envers et contre tout, à quelques-unEs ou à plusieurs, de jour comme de nuit. Car la guerre sociale ne connaît pas de trêve contre l’ordre mortifère de l’Etat et du Capital : attaques de frontières, mutineries en taule, évasions de centres de rétention, sabotages de projets d’aéroport ou de THT, saccages d’écoles, incendies d’engins de chantier ou de câbles des flux de transport et d’information, destructions de permanences électorales ou émeutes suite à un énième assassinat policier, débrouilles quotidiennes pour tenter d’échapper à l’esclavage salarié,… voilà un peu du désordre quotidien qui se passe volontiers de loi –divine ou terrestre– pour se manifester en toute liberté.
Après l’attaque