Archives par étiquette : Italie

[Italie] Brèves d’attaques incendiaires et solidaires

Granarolo (Gênes): sabotage incendiaire d’un relais de téléphones portables

« CONTRE LA DICTATURE TECHNOLOGIQUE

La société actuelle est incontestablement décrite comme un système technocratique dans lequel à l’échelle mondiale la science sans frein et les produits qui mettent sur le marché dominent et régissent la vie.

Depuis qu’elles existent, les multinationales maintiennent leur domination sur la planète à travers les Etats et les institutions internationales (ONU, UE, FMI, BCE).

La société de l’hyper-technologie est la société parfaite pour répondre à deux exigences principales du pouvoir: le profit et le contrôle social.
Grâce à la science et à la technologie, élevées au statut de divinité moderne, le bénéfice ne connaît plus de limites: il entre dans les dipositifs militaires en constante évolution des produits inutiles en incroyable quantité mis sur le marché.
De même que le contrôle social et la vie ne peuvent qu’être de plus en plus répandues, allant de simples télé-caméras à l’utilisation de la nanotechnologie.

Les gens, déjà privés de leur autonomie et de leur propre volonté, sont introduits dans le monde fabuleux de la science à travers un accès biaisé et fictif à la technologie.
Avec la chimère d’améliorer la qualité de vie, les seuls effets réels sont la production déchaînée, la réduction de l’esprit et de ses compétences,et de la fin des émotions réelles, et donc de la vie elle-même.

Pendant tout ce temps sous nos yeux, ce qui reste de la nature est dévasté pour construire de grandes œuvres qui permettent de faire voyager les marchandises encore plus rapidement et découvrir des informations plus facilement.
Pendant tout ce temps la télévision dans l’indifférence générale transmet des images de personnes massacrées et affamées pour exploiter les ressources nécessaires afin d’accroître la production de ces marchandises.

Pour une fois, nous avons simplement décidé d’éviter le contrôle et de menacer le profit de la société technocratique.

Nous avons mis le feu aux câbles d’alimentation d’un relais de télécommunications appartenant à Italsite Spa, entreprise spécialisée dans le secteur en Italie et en Europe.

Pour la libération immédiate de Marco Camenish
En solidarité avec les anarchistes incarcéréEs en Italie, Chili, Grèce, Espagne et au Mexique. »

[Traduit par nos soins de informa-azione, Lun, 13/07/2015 – 10:21]

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[Padoue] 15 camions d’une entreprise qui utilise des OGM détruits par les flammes

On a appris par le biais de la presse locale italienne que 15 camions chargés de nourriture, appartenant à la société ‘Mangimi Veronesi’, ont été détruits par le feu dans la nuit du 11 au 12 juillet 2015 à Ospedaletto Euganeo, où ils étaient stationnés. Des restes de bouteilles incendiaires ont eté trouvés sur place, ainsi que des tags : “Pas d’OGM, pas d’élevage.” La société a fait l’objet de campagnes et de presidio à partir de 2014 contre l’utilisation de céréales génétiquement modifiée dans leur alimentation. La boîte essait de nier le commerce de produits génétiquement modifiés, tandis que le porte-parole de la coordination Zéro OGM prend des distances au sujet du sabotage incendiaire qui vient de se produire . Il y a eu des dommages importants.

padova

[Traduit de la presse italienne par nos soins, 12 Luglio 2015]

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Modène (Italie) : sabotage incendiaire d’un relais de téléphones portables

« 11 juillet : livrés aux flammes les cabines et les câbles d’un relais contre la répression et le contrôle télématique.
De Baltimore à Francfort, de Milan à Cremona, celui qui dévaste, empoisonne et pille c’est l’Etat. Vengeance pour Emilio* !
Salut Soledad ».

Ndt :
Emilio est un antifa de Cremona qui a été salement tabassé par des fascistes le 18 janvier dernier et se trouve depuis à l’hôpital après un coma.

modene

[Traduit de l’italien de informa-azione, Lun, 13/07/2015 – 10:24]

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Florence (Italie) : incendie d’un voiture de collabos

« Florence : dans la nuit du 24 au 25 juin, une Fiat 500 en auto-partage de ENI, Frecciarossa [TGV italien] et Vodafone a été incendiée via del Bisarno.
Solidarité avec les anarchistes incarcérés. »

[Traduit de l’italien de informa-azione, Ven, 10/07/2015 – 17:25]

 Les autres traductions ont été faites par cette semaine

[Gênes] Solidarité incendiaire avec les inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome

Gênes (Italie) : distributeur de billets incendié en solidarité

« Gênes : distributeur de billets incendié. C’est tous les jours le 15 octobre*. Solidarité avec les inculpés ».

* En ce moment (11-12 mai) ce déroule le procès des 18 inculpés de l’émeute du 15 octobre 2011 à Rome*, notamment basé sur un montage vidéo réalisé par la préfecture de police..

[Traduit de l’italien de informa-azione par brèves du désordre, Gio, 21/05/2015 – 01:00]

NdCNE:

*Lire deux communiqué à la suite de l’émeute lors de la journée du 15 octobre 2011 à Rome, qui devait être celle de l’indignation:

La solidarité est une arme ?

La vague répressive qui a frappé le mouvement anarchiste depuis quelques années a mis en évidence combien celui-ci est actuellement limité et désagrégé, rendant, à notre avis, beaucoup plus facile et fructueux le travail des magistrats et des flics, toujours prêts à saisir le moment le plus opportun pour faire leur travail.

blasphemiaPeu de débat, peu d’idées à analyser et à développer, trop de fermeture dans nos milieux de lutte créent des failles toujours plus grandes dans lesquelles peuvent se glisser les forces répressives de l’État pour frapper, malheureusement impunément, tous ces compagnons qui accomplissent encore un « travail révolutionnaire » notable, ou même tous ceux qui ne s’adaptent pas aux règles que la société veut nous imposer à tout prix. A tout cela, comme si ça ne suffisait pas, viennent s’ajouter les réactions d’une partie du mouvement, souvent désordonnées, qui ont suivi certaines actions et en particulier celle de la jambisation de l’administrateur délégué d’Ansaldo Nucleare Roberto Adinolfi, pour laquelle ont été arrêtés les compagnons Alfredo Cospito et Nicola Gai qui ont revendiqué l’action durant le procès où ils étaient inculpés.

D’un côté, quelqu’un s’est senti en devoir de nous expliquer à nous simples mortels quelle est la vraie route à suivre, quels sont les dogmes de l’insurrectionalisme qu’il faut absolument respecter. Beaucoup de belles paroles ont été écrites, mais elles n’ont pas réussi à couvrir la réalité crue, c’est-à-dire que ce n’étaient rien d’autre que de lâches prises de distance dictées par la peur des auteurs d’être impliqués dans une éventuelle enquête. Les auteurs de ces textes se sont dégonflés préventivement face au pouvoir, suggérant implicitement aux enquêteurs d’aller regarder ailleurs.

De l’autre côté, au contraire, on en a vu certains (heureusement peu) se ranger de manière acritique derrière les choix organisationnels et méthodologiques entrepris par certains compagnons. De fait, il s’est créé un public applaudissant qui, bien loin de se salir les mains, défend férocement ce qui est vu comme la « nouvelle anarchie ».

Nous n’avions vraiment pas besoin de tout cela, parce qu’il est assez évident que l’isolement, le fait de se réfugier dans des positions monolithiques, le manque de rapports, stables ou moins, nous rendent plus vulnérables face aux attaques de nos ennemis.

Nous tenons à clarifier le fait que notre intention n’est pas d’aplanir les différences, les divergences d’opinion, les diverses approches méthodologiques et organisatives existantes. Ce qui nous tient à cœur, c’est que s’il y a une réelle volonté de détruire cette société dans ses fondements, nous devrions tous nous efforcer, là où c’est possible, de trouver un terrain commun, ou peut-être qu’il serait plus correct de dire des objectifs communs, qu’ils soient idéaux ou pratiques, pour rendre nos luttes plus incisives, plus ciblées, plus destructrices et nos actions plus diffuses, et en même temps rendre le travail de nos persécuteurs plus difficile.

Du minimum de débat qu’il a eu lieu ces derniers temps est ressortie l’exigence, de la part de beaucoup de compagnons, d’approfondir et de développer le concept de solidarité révolutionnaire.

Pour nous, certaines dynamiques peu édifiantes qui se sont développées ces derniers temps rendent encore plus urgent d’aborder ce genre de sujet.

Nous voulons parler de solidarité révolutionnaire parce que nous pensons que de là pourrait s’élancer une stratégie d’attaque réellement destructrice à laquelle pourraient participer un plus grand nombre de compagnons et nous faire faire quelques pas en avant dans notre parcours révolutionnaire.

Nous insistons à propos de l’attaque destructrice parce que trop souvent ces derniers temps on s’est limité à accomplir de petites actions (et nous nous excusons auprès des compagnons de les juger presque insignifiantes) qui prennent de la forme et de l’épaisseur par un usage impropre des mots, faisant passer le lancement d’un œuf de peinture sur une vitrine pour une attaque d’envergure.

Redonner une valeur sémantique aux mots pourrait faire apparaître tout type d’action pour ce qu’elle est réellement, cela pourrait mettre fin à un jeu au rabais qui nous conduit à devenir les les ombres de nous-mêmes. Un tag sur un mur n’est qu’un tag. Il ne peut pas devenir autre chose juste parce qu’on en parle au JT. On ne peut pas se contenter de nos cinq minutes de célébrité. Laissons le spectacle à d’autres.

Parler de solidarité révolutionnaire en ce moment où nous sommes soumis à une attaque massive de la part de l’État nous oblige à clarifier le cadre dans lequel nous voulons développer notre stratégie d’attaque.

Par exemple, si nous nous limitons au simple soutien moral et matériel de nos compagnons incarcérés ou soumis à d’autres mesures restrictives, nous nous positionnons uniquement dans une optique défensive qui ne nous permet pas d’avancer d’un millimètre dans notre parcours de lutte. Faire des rassemblement devant les prisons, envoyer de l’argent et des publications aux compagnons enfermés est bien sûr quelque chose de très important. Rendre évident aux yeux de tous que nous ne laissons pas nos compagnons seuls est fondamental mais, et il y a toujours un mais, il faut faire un effort supplémentaire pour éviter de se réduire à jouer un rôle de croix rouge. De plus, il faudrait éviter que l’arme de la solidarité ne soit utilisée seulement pour les compagnons qui fréquentent notre petit jardin. Nous ne pouvons pas créer nous-mêmes des divisions et des différenciations, nous devrions laisser cette tâche à notre ennemi.

Ce que nous estimons d’importance vitale est que, par exemple, les luttes entreprises par les compagnons ne soient pas perdues dans le vide au moment où ces derniers sont arrêtés. Continuer le travail interrompu à cause de la répression permet d’abattre idéalement les barrières, les cages qui nous séparent des compagnons pour qui il est impossible d’agir, nous rendant comme un seul corps agissant formé d’innombrables individualités qui agissent selon leurs modalités propres.
Par cela, nous ne voulons pas dire que l’on doive nécessairement (et ce n’est pour nous même pas souhaitable) se conformer aux modalités pratiques et organisationnelles des compagnons tombés dans le filet de la répression : la façon d’agir et de sentir n’est pas forcément la même pour tous. Mais si le parcours d’un individu est un parcours révolutionnaire, continuer et intensifier son action est en soi un acte de solidarité révolutionnaire. Le but ultime vers lequel nous tendons tous (ou nous devrions tendre) est le même, à savoir la destruction du système créateur de misère et prédateur du capital et de l’autorité ; si pour le réaliser nous utilisons des méthodes et moyens différents, nous ne dénigrons pas le parcours entrepris par les autres, mais nous le renforçons, à condition que nous ne tombions pas dans l’autoréférence ou l’acritisme.

Notre but devrait être une généralisation, et donc une croissance exponentielle, des attaques ciblées et réellement incisives qui deviendraient une constante bien enracinée. Une « pratique normale » dans notre parcours quotidien de lutte.

De plus, nous pensons que cette stratégie nous permettrait de ne pas attendre la répression pour « réagir », mais d’« agir » pour réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés malgré le travail de notre ennemi.

 [Traduit de l’italien par non-fides de Blasphemia n°1, mai 2014.]

 

[Turin, Italie] Chiara, Claudio, Niccolo et Mattia condamnés à 3 ans et demi de taule – 17 décembre 2014

Italie : Arrestations domiciliaires pour les « NoTAV »

Une semaine après leur condamnation, Chiara, Claudio, Niccolò et Mattia sont envoyé.e.s aux arrestations domiciliaires, avec toutes les restrictions. Ils sortent de prison, donc, mais doivent rester enfermé.e.s « chez eux » et ont l’interdiction de rencontrer (et de communiquer avec) toute personne n’étant pas domiciliée dans la même maison.

Entretemps, hier, Lucio aussi a été transféré, comme Francesco et Graziano, dans la section AS2 de la prison de Ferrara.
Voici l’adresse pour leur écrire :

Francesco Sala
Graziano Mazzarelli
Lucio Alberti

c/o C.C. via dell’Arginone, 327 – 44100 Ferrara

[Traduit par non-fides le 23/12/2014 de l’italien de Macerie]

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Turin (Italie) : 3 ans et demi pour Chiara, Niccolò, Claudio et Mattia

Aujourd’hui, 17 décembre, le tribunal de Turin a condamné Chiara, Niccolò, Claudio et Mattia a 3 ans et demi de prison, pour l’attaque, revendiquée par les camarades, du chantier de Chiomonte la nuit du 13 au 14 mai 2011. Les accusation retenues sont celles de dégradation par incendie, violence sur agent de police et port d’arme de guerre (des Molotovs). L’accusation la plus lourde, celle de terrorisme (art. 270 sexies du Code Pénal, réprimant, de façon assez large, toute conduite visant à « obliger les pouvoirs publics à effectuer ou s’abstenir d’effectuer un acte quelconque ») est tombée. Une victoire, donc, pour les quatre, qui sont en prison depuis le 9 décembre 2013 et aussi pour Lucio, Francesco et Graziano, emprisonnés depuis le 11 juillet dernier avec les mêmes accusations.

Hier, comme geste de solidarité, un TGV arrivant de Paris et allant à Milan a été bloqué et tagué, à la gare de Vercelli.

Pendant la nuit du 15 au 16, un DAB a été incendié à Florence. Encore le matin du 16 décembre, deux Molotovs (qui n’ont pas explosé) ont été trouvés à côté des véhicules de l’entreprise Torinoleggi de Rivoli, qui participe aux chantiers du TAV.

Ce matin, pendant que la lecture de la sentence avait lieu, des solidaires ont bloqué l’autoroute en Val de Susa.

Entretemps, Graziano et Francesco ont été transférés dans la section HS (l’AS2) de la prison de Ferrara. Voici les adresses :

Graziano Mazzarelli
Francesco Sala
c/o C.C. via dell’Arginone, 327 – 44100 Ferrara

Lucio reste, pour l’instant, à Busto Arsizio :

Lucio Alberti
c/o C.C. via Cassano Magnago 102 – 21052 Busto Arsizio (Varese)

[Reformulé par non-fides depuis la presse italienne et depuis des sites compagnons le mercredi 17 décembre 2014.]

[Modène/Bologne] Attaques contre les fascistes – 22 novembre 2014

Nous apprenons par les médias locaux qu’entre le 21 et 22 novembre, à la veille des élections régionales les plus désertées dans l’histoire italienne, la caravane de propagande d’un candidat de Forza Italia et le domicile d’un candidat de la Ligue du Nord ont été attaqués, respectivement à Modène et à Bologne.

Dans le premier cas, un véhicule loué par le candidat Andrea Galli [ancien conseiller municipal de Modène de Forza Italia] a été livré aux flammes et retrouvé carbonisé le lendemain matin où il avait été garé, dans un quartier résidentiel qui abrite également Carlo Giovanardi*.

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lnbo11_450x600Dans le second, une vitre de la maison du candidat de la Ligue du nord Umberto Bosco, dans le quartier de Bolognina, a été brisée avec une pierre enveloppée dans son prospectus électoral couvert de lettres rouges (dont les médias cachent le contenu mystérieux). Le candidat à la présidence de la région Carroccio, dit simplement: « Maintenant, l’armée entrera sur le terrain, ce dégoût ne peut pas continuer. »

Source

NdT:

*Crapule politicienne de la droite-catho ayant gouverné durant le gouvernement Berlusconi 4: en tant que ministre des Relations avec le Parlement du 11 juin 2001 à mai 2006, secrétaire d’État à la Famille, à la Drogue et au Service civil du 12 mai 2008 au 16 novembre 2011.

[Milan] Nuit de vengeance Trans – 20 novembre 2014

Milan : Nuit de vengeance Trans, une église prise pour cible

eglizenfeuLe 20 novembre est le jour de mémoire pour les personnes assassinées parce qu’elles étaient trans. Cette année, ce sont 226 personnes qui ont trouvé la mort dans le monde pour cette raison. Nous avons décidé d’attaquer une église catholique en tant que symbole de l’oppression anti-trans. La violence vécue par les personnes trans est la conséquence de leur morale et de leurs règles de genre.

La nuit du 20 novembre, nous avons pris la basilique San Paolo pour cible, au 2 de la via Vismara. Nous avons collé les serrures de plusieurs portes, lancé de la peinture rose sur la façade et écrit : “20/11 NUIT DE VENGEANCE TRANS” sur la porte d’entrée.

ATTAQUONS LES EGLISES ! LA VENGEANCE AU-DELA DU SOUVENIR !

Traduit d’informa-azione par contrainfo

[Milan, Italie] Distributeurs de billets et voitures de luxe attaqués – 12 novembre 2014

Dans la nuit du mercredi 12 novembre, nous avons attaqué 5 distributeurs de billets à coups de marteau et vandalisé quelques autos de luxe (pneus crevés et vitres cassées), un tout petit geste de révolte individuelle contre un système capitaliste qui exploite et dévaste. Nous dédions cette action aux compagnons et à la compagnonne accusé-e-s de l’attaque du chantier du TAV en mai 2013*, et à tous les prisonniers anarchistes. Nous ne pouvons pas rester là à regarder tandis que nos compagnons se voient enterrés sous des années de prison, ou nous limiter à des actes symboliques qui ne provoquent aucune gêne.

La seule solidarité, c’est l’attaque !

Traduit de l’italien d’informa-azione (17/11/2014 à 20h22) par contrainfo

NdCNE:

*Chiara, Claudio, Mattia et Niccolò, incarcéré-es en préventive depuis le 9 décembre 2013, ont comparu le 14 novembre 2014 dans la salle bunker de la prison de Turin: les procureurs Rinaudo et Padalino ont demandé 9 ans et 6 mois de prison ferme après un réquisitoire de quatre heures pour les accusations: « attentat à finalité terroriste, attentat terroriste avec engins explosifs, possession et transport d’armes de guerre, dégradation par incendie, violence sur agent de police » (le tout lors d’une attaque nocturne du chantier du TAV de Chiomonte, la nuit du 13 au 14 mai 2013). La sentence sera rendue le 17 décembre prochain.