Archives par étiquette : agitation

[Publication] « Du Pain sur la Planche », feuille d’agitation anarchiste de Marseille

Une feuille d’agitation pour mettre en lien des idées  et des gestes qui nous parlent de désirs d’en finir  (et plus vite que ça) avec tous les rapports de domination qui structurent cette société mortifère.

Un outil qui veut se donner le temps de susciter des rencontres et d’approfondir des analyses loin  du rythme frénétique d’internet où, trop souvent, les opinions tournoient sans s’incarner  ni porter à conséquences.

 Du papier pour s’affuter. Du papier pour foutre le feu!

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Les deux autres numéros en PDF, ainsi que tous les articles en ligne sur le blog: dupainsurlaplanche.noblogs.org

[Affiche] Aux énervés de Nice-Est et d’ailleurs, la révolte c’est la vie !

Affiche collée à Nice-Est (Saint-Charles, Bon-Voyage/route de Turin, 328/Liserons, gare SNCF l’Ariane.

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[Reçue par mail]

Bien Urbain : Un Bouffon Utile de l’embourgeoisement des quartiers !

BU2Une énième édition du festival « Bien Urbain » – dont les organisateurs se vantent de sa renommée mondiale en matière d’art urbain – débute ce vendredi 3 juin et durera pendant plus d’un mois. C’est l’occasion pour nous de publier cet article tiré du journal ‘Séditions’ n°7 (mai 2016) et de rappeler ainsi que derrière son aspect culturel et artistique, cet événement est avant tout un rouage utile du pouvoir et du capital.

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[Publication] La Bourrasque n°2 – Juin / Août 2016

La Bourrasque est un bulletin qui ne se construit depuis aucune base politique, idéologique ou morale, considérant que ce ne sont que trois facettes d’une même domination. Les textes proposés ici ne se nourrissent que de rages et de désirs. La rage contre ce monde pourri par l’autorité et le fric. Le désir de vivre des instants d’insoumission et de liberté. S’il nous tient à cœur de mieux comprendre et évoquer dans ces lignes comment s’articulent les dominations qui traversent cette société, ce n’est pas pour en être les spectateurs-trices indignéEs mais pour envisager des pratiques et des horizons offensifs contre tous les pouvoirs. Allergiques aux dogmes et aux avant-gardismes, nous ne souhaitons ni convaincre, ni persuader. Dans La Bourrasque, nous voyons plutôt un souffle qui circule de rencontres en affinités. Une rafale qui recherche les brèches du vieux monde pour s’y engouffrer et les élargir. Un peu de vent pour que le feu se propage.

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[Besançon] Contre la loi, le travail et les casseurs de la révolte / Récit des 17 et 19 mai

Le Chat Noir Emeutier reçoit et transmet:

Un récit des journées des 17 et 19 mai à Besançon et quelques éléments critiques sur leur déroulement.

Il y a eu quelques blocages à Besançon en marge des grandes messes syndicales, qui étaient prévues les 17 et 19 mai.

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Détours – Quelques réflexions au sujet de l’urbanisme, qu’il soit de Besançon ou d’ailleurs…

Les différents projets urbanistes entrepris ces dernières années à Besançon (tramway, passages Pasteur, réaménagement de la ligne de bus n°3, etc.) répondent à une logique économique qui n’est plus à démontrer. La mairie tente de faire des habitant.es des consommateurs.trices passifs.ives et des travailleurs.euses de plus en plus rentables et efficient.e.s.

À Besançon, comme dans toutes les autres grandes villes, deux documents président à tout ce qui touche à l’aménagement urbain : le PLU (Plan local d’urbanisme) et le PDU (Plan de déplacements urbains). Cette sensation que l’on peut vite ressentir quand on marche dans la ville d’être incessamment guidé.e, orienté.e, acheminé.e vers tel ou tel lieu n’est clairement pas qu’une sensation ! En effet, le PDU ne cache pas ses objectifs qui sont « d’organiser, dans le temps et dans l’espace, l’ensemble des modes de déplacements des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement » avec objectifs définis sur 10 ans. Sous des dehors écolos, qui apaisent les citoyen.nes et leur donnent bonne conscience (valorisation des transports en commun, plus « propres », promotion de la marche et du vélo, réduction de la place de la voiture…), le PDU assimile personnes et marchandises, dans un souci de gestion de flux et de trafics optimisés.

Comme souvent dans ce type de documents « officiels », les objectifs et les moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre sont énoncés dans une langue édulcorée et bien-pensante (« modes de transports doux », « zone de circulation apaisée »…). Les enjeux réels pour la municipalité sont clairs et ne varient pas : il faut pouvoir se rendre le plus rapidement possible sur les lieux de travail et de consommation, de préférence par des chemins prédéfinis, sans heurts, dans une optique de développement économique à tout prix. Au-delà de la surveillance permanente qui nous est imposée, des mécanismes bien plus insidieux sont mis en oeuvre par les urbanistes pour nous rendre toujours plus malléables et passifs.ives. Contre la ville-prison qui tente par tous les moyens de nous asservir, nous continuerons à faire des détours, à aller à contre-courant, à ne pas suivre les chemins établis.

[Article tiré de ‘Séditions n°7′, Avril/Mai 2016]

[Belgique] En passant devant la Maison de justice de Bruxelles…

Graffitis sur la Maison de justice de Bruxelles

En promenant mon regard rue Birmingham à Molenbeek, la façade du n°66 a saisi mon attention. Les fenêtres et les murs, encore immaculés la veille, étaient agréablement souillés d’une phrase en lettre de sang. La phrase était celle, célèbre, de Stirner – le genre qui n’appelle aucune explication. Elle était proprement graffée en rouge vif sans doute à l’aide d’un pochoir (j’aurais pas pu faire mieux) et recommencée suffisamment pour ne pas l’oublier en passant. Avec toutes les pensées rebelles qui se sont emparées de moi sur le moment, j’ai presque manqué de remarquer la plaque sur l’entrée qui indique « Maison de justice de Bruxelles ». J’appris par la suite que la « Maison » avait déménagé rue Birmingham il y a trois semaines. Ce qui était pris pour cible dans cette attaque ne fait aucun doute à mes yeux : un des rouages de la machine répressive du pouvoir, la justice. Pour ce qui est de l’intention de(s) l’auteur(s), je peux seulement me résoudre à des suppositions, mais je ne vous cache pas qu’à chaque jour qui passe je vois plus de raisons de passer à l’offensive contre ce qui nous opprime en encourageant les autres à en faire de même. Qui sait si un jour, aujourd’hui peut-être, un anonyme promènera son regard sur les dommages causées par mes attaques.

En écrivant ces mots, mes pensées vont aux anarchistes en procès anti-terroriste à Bruxelles et à tou.te.s les rebelles qui se trouvent entre les mains de l’Etat.

PS : Par chance, j’avais avec moi de quoi faire une photo du graffiti.

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[Publié sur indymedia bruxelles, 9 mai 2016]

[Belgique] Révoltes en pagaille dans plusieurs prisons

Mutinerie à la prison de Merskplas – « Plusieurs pavillons rasés au sol »

A la fin de la promenade du samedi soir, au moins 170 détenus ont refusé de quitter le préau à la prison de Merksplas (Anvers). Ils ont commencé à saccager le préau, s’affronter aux gardiens (qui se sont réfugiés). Ensuite, c’est la mutinerie générale : les détenus qui étaient dans d’autres ailes encore en cellule, ont mis le feu, ont défoncé les portes des cellules et ont commencé à saccager l’ensemble de la taule.

La mutinerie à duré jusqu’à 6 heures du matin. Plusieurs pavillons (la prison de Merksplas consiste de pavillons) ont été « rasés au sol », des murs ont été abattus, les couloirs des ailes saccagés, les grillages détruits,… « Les ravages sont énormes, c’est du jamais vu. » La police fédérale et les unités d’intervention spéciales ont envahi la prison, déclenchant des affrontements à coups de pierres et de corps à corps avec les détenus insurgés.

Un détenu s’est évadé pendant la mutinerie, mais il a été repris dans les champs autour de la prison. Comme une grande partie de la prison est littéralement détruite, au moins 100 détenus ont été transférés en urgence vers d’autres établissements pénitentiaires.

Rasons les murs des prisons !
Solidarité avec les révoltes dans les prisons !

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[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

Détruire les prisons – Incendies à la prison d’Andenne et Lantin

Des nouvelles franchissent les murs des prisons et appellent à une solidarité immédiate et offensive en dehors des murs.

andenne-c8917.pngA la prison d’Andenne, des incendies allumés par des détenus ont causé de gros dégâts à l’infrastructure pénitentiaire. C’est au cri de « Liberté » que des prisonniers en colère saccagent la taule. On peut regarder un petit vidéo tourné depuis l’intérieur ici.

A la prison de Lantin, le saccage de la taule a commencé. Des détenus ont démoli portes des cellules, couloirs, grillages et ont allumé des incendies au sein de l’établissement.

La grève des gardiens se poursuit, les syndicats des matons ayant rejeté le protocole d’accord proposé par le gouvernement. Entretemps, les principales centrales syndicales de la police appellent de leur côté aussi à la grève et encouragent les policiers à refuser d’encore remplacer les gardiens.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[A la suite de ces mutineries, l’Etat belge a décidé d’envoyer 180 militaires à compter de lundi 10 mai pour ramener l’ordre dans les prisons. Ils sont appelés à épauler les matons, qui sont en grève depuis le 25 avril dernier, mis-à-jour depuis ]

[Affiche] Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère – ATTAQUONS sur tous les fronts

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Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère…

ATTAQUONS SUR TOUS LES FRONTS

« On est enfermés comme des rats. L’hygiène est déplorable, ça pue dans les cellules. » Depuis le début de la grève des gardiens, qui dure depuis 13 jours, les détenus ne sortent plus de leurs cellules. Pas de douches, pas de préau, pas de visites, pas d’activités, parfois même pas de repas ni de médicaments. Il y en a qui tombent malades, qui attrapent des infections, qui pètent les plombs. Enterrés vivants, 24h sur 24, on les laisse pourrir.

« On est à deux doigts de l’émeute. » Partout, dans toutes les taules, c’est le même son de cloche. Les prisonniers s’apprêtent à passer à la meilleure chose qu’ils peuvent faire maintenant : défoncer les cellules et détruire les taules. Dans les prisons de Tournai, Arlon, Huy, Lantin, Andenne… des incidents ont déjà éclatés : incendies de cellules, inondations des ailes, saccages des couloirs.

« C’est du jamais vu ». Ce samedi 7 mai, une mutinerie dévastatrice a secouée la prison de Merksplas (Anvers). Des ailes entières ont été démolis et incendiés par les prisonniers insurgés. Des murs ont été rasés au sol, des grillages abattus, les sections saccagées.

C’est maintenant qu’il faut agir. Les prisons sont à deux doigts d’exploser, les quartiers infestés par les militaires et les flics grondent, la colère des exploités menace de lancer un nouvel assaut contre ce gouvernement.

C’est maintenant qu’il faut agir. Exprimez votre solidarité avec les détenus en révolte. Donnez corps et âme à votre ras-le-bol. Brisez le quotidien de résignation. Lancez un défi sublime au pouvoir : le défi de la liberté et de la solidarité.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[Bruxelles] Des anarchistes en procès pour « terrorisme » ? (Rencontre mardi 4 mai 2016)

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Ce mardi 10 mai 2016, la chambre du conseil décidera si elle juge opportun de confirmer la tenue d’un procès pour terrorisme à l’encontre de 12 anarchistes et anti-autoritaires.

De 2008 à 2014, l’État belge a mené une vaste enquête visant les luttes multi-formes, mais toujours en-dehors des sentiers battus, contre les centres fermés, les frontières, les prisons et ce monde basé sur l’autorité et l’exploitation.
Perquisitions, micros, caméras devant et à l’intérieur de domiciles, filatures, mises sur écoute, infiltrations,… Ce ne sont pas les moyens qui ont manqué. Après tant d’années d’enquête, l’État cherche aujourd’hui donc à coller l’étiquette « terroriste » sur les potentiels inculpés. Mais en fait, il cible tout individu qui, dans sa lutte contre ce monde, part de l’auto-organisation, de l’action directe et de l’hostilité envers toutes les autorités. En cela, ce procès est une attaque répressive contre la lutte anti-autoritaire dans son ensemble, une attaque qui s’inscrit dans un contexte de répression grandissante contre tous les indésirables et révoltés, aux frontières et dans les quartiers, sur les lieux de travail et dans les prisons,…

Nous proposons un moment de rencontre pour :
• diffuser l’info et jeter les bases pour une solidarité active
• tenter de comprendre les tenants
et les aboutissants de ce dossier et voir comment celui-ci ne s’attaque pas uniquement aux seuls inculpés
• reparler des luttes incriminées
• et, réfléchir à quelles réponses on peut donner à ce coup répressif.

Mercredi 4 mai
19h au Garcia Lorca
Rue des Foulons 47 – Bruxelles

Le terroriste c’est l’État et ses concurrents.
Solidarité active !

[Publié sur indymedia Bruxelles, 23 avril 2016]

[Publication] Ni avec l’Etat, ni avec le Califat: contre tout pouvoir

La lutte pour la liberté continue

« La langue ne ment pas »

Il a souvent été dit que la première victime des guerres, c’est le sens des mots. Dans un moment de guerre, toute parole devient propagande, derrière tout mot se cache un appel bien précis et un effet recherché. Mais la langue ne ment pas : elle exprime une vérité, elle exprime, dans toute sa manipulation, toute sa déformation, toute son instrumentalisation, l’essence réelle de la domination.

Aujourd’hui, après les attentats jihadistes à Bruxelles, on parle de « carnage ». A juste titre, sans doute, mais la qualification se vide de sens quand un autre carnage n’est pas appelé « carnage ». Quand le régime d’Assad a balancé des barils de sarin sur les faubourgs de Ghouta, on n’a pas vu les différentes fabriques d’opinion employer le mot « carnage » pour qualifier le massacre industriel de presque deux mille personnes. Quand l’État Islamique décapite des opposants, on parle d’ « exécutions atroces », ce que ces actes commis par un État au nom de ses valeurs sont effectivement sans le moindre doute, tandis que quand les attaques de drones au Pakistan, au Yémen, en Somalie, en Afghanistan et ailleurs ont tué depuis 2006 plus de six mille personnes, on les qualifie de « frappes chirurgicales  ». Quand des centaines de personnes périssent dans l’incendie d’une usine de vêtements au Bangladesh, produisant les vêtements de marque en vente partout dans le monde, on parle d’une « tragédie », induisant le public à croire qu’il s’agit d’un accident et non pas d’une conséquence évidente du mode de production capitaliste, tandis que les bombardements de villes et villages kurdes par l’État turc, un allié de l’Union Européenne et membre de l’OTAN, sont des «  opérations de maintien de l’ordre ». Et les politiciens parlent de politique de « push backs » de réfugiés, là où il s’agit plutôt de « noyade massive et délibérée », ou d’« accord humanitaire entre l’Union Européenne et la Turquie », tandis qu’il s’agit là d’un sale marché entre trafiquants d’êtres humains qui se vendent des réfugiés entre eux. Le mots employés, le sens qui leur est attribué, trahit une vision du monde.

Contre tout pouvoir, agissons par nous-mêmes

Comme désormais tout le monde pourra le comprendre, aucun mesure anti-terroriste, aucun bataillon de militaires posté dans les rues des métropoles, aucun réseau de vidéosurveillance, ne pourra empêcher celui qui veut tuer un maximum de personnes, et en plus, y laisser soi-même la vie, d’agir et de massacrer. L’État est incapable de mettre fin à la guerre qui, malgré son apparence d’État « pacifique », fait partie de sa raison d’être, qui est sa raison d’être. Arrêter la guerre n’est possible que par ceux qui refusent toute guerre. Et refuser toute guerre n’est possible qu’en rejetant toute autorité qui veut, comme c’est dans son essence, s’imposer (c’est-à-dire, faire la guerre). Pour donner un exemple assez concret, on parle aujourd’hui beaucoup des « soutiens » dont bénéficieraient les jihadistes dans les quartiers populaires de Bruxelles. Si c’était le cas, si des gens des quartiers savaient qui prêche la guerre sainte, si quelqu’un avait des informations concernant la préparation d’un carnage dans les rues de la ville où il habite, s’ils savaient qui recrute des jeunes sans plus aucune référence et en proie à l’idéologie réactionnaire du jihadisme, est-ce qu’il devrait aller en parler à la police pour que l’État s’en occupe ? A ce même État qui laisse se noyer des milliers de réfugiés, qui participe à des bombardements dans différents zones de la planète, qui enferme et torture pour faire régner son ordre, qui manœuvre, à l’instar des dictatures comme celle d’Assad, ces mêmes mouvements jihadistes (on se rappelle que le type qui a arrangé les voyages, les passeports, les contacts de dizaines de jeunes partis en Syrie était… un infiltré de la Police Fédérale) ? Non. Ils devraient agir par eux-mêmes. Ils savent probablement mieux que quiconque où et comment mettre de tels types hors état de nuire.

Bruxelles sous tension

Les colonnes de militaires, de policiers, de journaflics ont investi les quartiers de Bruxelles. Pour faire régner l’ordre, leur ordre. Pourtant, un refus qui l’État redoute plus que tout, commence à se dessiner. Y en a marre de vos guerres. Y en a marre de vos reportages bidons. Y en a marre de vos rappels à l’ordre. Y en a marre de votre totalitarisme.

Un refus qui ne choisit pas entre deux camps pareillement dégueulasses, entre l’État ou le Califat. A la merde, tous les deux. Et que leurs soldats de la guerre sainte, leurs journalistes adorateurs de la religion de l’Argent, du Progrès et de la Science, leurs légions de flics qui défendent l’ordre qui nous opprimait avant les attentats et qui nous opprime toujours après les attentats, leurs chefs, soient balayés au canal.

Continuons à nous battre pour la liberté, contre tout pouvoir. Ne cédons plus aucun centimètre à tous ceux qui veulent quadriller nos vies.

[Publié dans ‘Ricochets n°15‘, avril 2016]

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