Archives de catégorie : Feu aux prisons

[Paris] Incendie solidaire avec les prisonniers anarchistes en Espagne …

Paris : ça sent le brûlé

Au petit matin du 27 mai ça sentait le brûlé du côté de Télégraphe. Une camionnette de J.C-Decaux est partie en fumée. Ils s’enrichissent avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des taulards.

Solidarité aux compagnons emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne. Solidarité avec Monica et Francisco.

Publié sur indymedia nantes, 28 mai 2015 à 16h20

[Paris] Programme de juin 2015 à la bibliothèque ‘La Discordia’

Permanences tous les lundis de 16h à 20h.

Pour rappel, la dernière discussion de mai aura lieu ce dimanche 31 mai 2015 à 19h, avec pour thème : « Mixité sociale, rénovation urbaine et guerre aux pauvres… Trouver des pistes pour combattre la gentrification ».

Au plaisir de vous retrouver pour partager des discussions, débats et lectures.

PS: Nous avons grand besoin d’argent pour rendre ce lieu pérenne, et votre soutien (à l’apéritif de soutien ou ailleurs) sera grandement apprécié.


Petite histoire de la George Jackson Brigade

Jeudi 11 juin 2015 – 19h

A l’occasion de la sortie de Petite histoire de la George Jackson Brigade (Aviv Etrebilal, Ravage Editions, mars 2015), retour sur le parcours de ce groupe et discussion autour des luttes anticarcerales et des dominations sexistes à travers les Etats-Unis des années 70 (Le livre est disponible à La Discordia ou auprès de Ravage Editions).

L’histoire de la GJB, groupe armé révolutionnaire et anti-autoritaire, est une histoire belle et sulfureuse, un récit de courage et de détermination méconnu et passionnant. Mais il ne serait pas intéressant d’en livrer un tableau hagiographique parfait, qui sonnerait bien faux. Nous explorerons l’histoire de ce groupe armé qui a opéré dans la région de Seattle au milieu des années 70, contre le système carcéral d’abord, mais aussi contre le capitalisme et la domination en général. Nous en profiterons également, à travers les parcours atypiques de ses membres, pour explorer quelques expériences rares de gangs de prisonniers homosexuels et transgenres, composés d’anarchistes et autres rebelles contre le sexisme, l’homophobie, les pratiques et la culture du viol et de l’esclavage sexuel dans le milieu carcéral, ainsi que contre toutes les prisons.


Apéritif de soutien

Dimanche 21 juin 2015 – 19h

Voir la page Nous soutenir.


Hors de nos vi(ll)es : Lutter contre la police

Jeudi 25 juin 2015 – 19h

L’occupation policière des villes se montre de plus en plus pour ce qu’elle est : un acte de guerre contre les pauvres et les indésirables. La police réprime et tue celles et ceux qui ne sont pas utilisables par le pouvoir, celles et ceux qui se rebellent. Demander une police plus démocratique, demander vérité et justice pour ses victimes revient à reconnaître la nécessité de son existence. Mais une autre possibilité existe, des rues de Baltimore à celles de Ferguson, de Tel Aviv ou de Besançon : la révolte. 

progjuin2015dicordia


On trouvera des conseils de lecture sur les discussions à la bibliothèque et sur son site. Pour être tenus au courant des activités de La Discordia envoyez « Inscription » à ladiscordia [at] riseup.net

[Paris] Deux soirées de discussion à venir à la bibliothèque ‘Libertad’ – Juin 2015

MERCREDI 3 juin 2015, 15h
Ni vérité ni justice !

La justice est à la fois une valeur et un rapport social. C’est celle des codes religieux et étatiques, et en même temps ce qui s’opposerait à l’injustice. Et qui pourrait bien être favorable à l’injustice ?

Par exemple, les réactions face à des assassinats policiers s’expriment souvent par un mélange ambigu, qui porte aussi bien la révolte sociale que des revendications de justice et donc de prison. Or, si pour nous les prisons sont à détruire parce qu’elles ne sont jamais une solution mais toujours un problème, pourquoi en serait-il autrement lorsqu’il s’agit de nos pires ennemis ?

Si l’on refuse le jeu de l’Etat avec ses notions de culpabilité et d’innocence, de peines et de réparations, comment déplacer le terrain de l’affrontement ? Quelles propositions imaginer, dans des situations comme les émeutes de novembre 2005 ou de Baltimore plus récemment, qui partent de la révolte contre certains aspects de l’existant ? Et comment y porter quelque chose de complètement différent ? Quelque chose comme un bouleversement complet des rapports sociaux, plutôt qu’une meilleure justice.

(Propositions de lecture :
* Chroniques sur les révoltes anti-police dans le Missouri et à travers les Etats-Unis (Août 2014/Mars 2015)
* La révolte incendiaire de novembre 2005 en France et l’hypothèse insurrectionnelle (2010)
* Pour régler les comptes (2000)

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JEUDI 18 juin 2015, 20h
Une histoire émeutière de l’Angleterre

Des luddites jusqu’aux émeutes de 2011, en passant par l’effervescence sociale des années 80 (gréve des mineurs, émeutes de Bristol, oppositions à la Poll Tax), l’histoire de l’Angleterre n’a pas été marquée que par l’avancée du capital, mais aussi par des révoltes sociales.

Discussion autour de diverses expériences et de ce qu’elles peuvent nous inspirer, aujourd’hui encore, avec un compagnon de passage.

(Propositions de lecture :
* We want to riot not to work (Brixton, 1981)
* Comme un été avec mille juillets (Manchester/Liverpool/Londres 1982)
* Nothing to lose (Bristol, 1986)
* Now war is declared, sur les émeutes anglaises d’août 2011 chez Ravages éditions, 48 p.

Sans titre-1bibliothequelibertad.noblogs.org

[Besançon] Grabuge et solidarité – Mai 2015

Grabuge et solidarité

Courant mai 2015, du grabuge a éclaté dans les rues de Besançon. Les flammes ont illuminé les nuits de plusieurs quartiers, ciblé et détruit véhicules d’entreprises, écoles, diverses institutions de l’Etat « social »…

L’occupation policière dans les quartiers depuis plusieurs mois, avec tout ce que cela comporte, suscite une résistance déterminée. Des jets de cocktails molotov ont atterri – malheureusement à côté – des patrouilles de CRS à Planoise et aux « 408 », les caillassages sur la police et la mise hors-service des caméras de surveillance sont monnaie courante.

Ainsi, de modestes attaques ont été menées en solidarité avec ces actes de révolte urbaine ce mois-ci dans des zones franches de cette ville-prison.

Une liste des véhicules qui ont eu leurs pneus crevés:

  • un véhicule de location ‘Hertz’
  • une voiture siglée de l’agence immobilière ‘Foncia’
  • un véhicule de la société APRR, qui fait partie du groupe EIFFAGE
  • une trentaine de vélos à J-C Decaux (outre le fait d’être un bon contributeur à l’embourgeoisement des quartiers où il implante les parcs à vélos, son rôle d’exploiteur de prisonniers pour lequel l’entreprise se vante publiquement est désormais largement connu)
  • le parc automobile du Conseil Départemental du Doubs (plus d’une dizaine de véhicules en tout: voitures et camionnettes).

Une pelleteuse du chantier d’EIFFAGE (constructeur de prisons) qui construit un gigantesque complexe de logements de luxe et un centre commercial en plein coeur du centre-ville s’est fait détruire son réservoir.

Soutien aux émeutiers des quartiers bisontins qui sont entre les mains de l’ennemi !

Force et solidarité aux compagnons anarchistes séquestrés de l’opération Pinata, ainsi qu’à Monica et Francisco ! Solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale à travers le monde !

A bas la gentrification !

Détruisons tout ce qui nous domestique et nous détruit !

Publié sur indymedia nantes, 25 mai 2015 à 12h41

[Bruxelles] L’ombre de l’autorité et des rayons de liberté – 20 mai 2015

Comme les autorités s’attendaient à une réunion assez houleuse de la commission de concertation, qui doit rédiger un avis concernant la construction de la future maxi-prison, des mesures de sécurité assez conséquents avaient été pris. A part les dizaines de flics qui rôdaient autour du bâtiment et un contrôle poussé à l’entrée (avec fouille de sac), le plus remarquable c’était qu’une partie des membres de la commission, pour leur sécurité, a préféré être à l’ombre dans la salle de la réunion. Pour qu’on ne puisse pas se souvenir des visages de ceux qui collaborent à ce qui doit devenir la plus grande prison de l’histoire belge.

Ailleurs à Bruxelles, cette même après-midi, pendant qu’un soleil hésitant rayonnait, une vingtaine de personnes masquées se sont introduits dans les bureaux de la Régie des Bâtiments, agence fédérale entre autre responsable pour la construction des nouvelles prisons, et y ont saccagé la maquette de la maxi-prison.

C’est dans la fureur de l’action que la liberté s’affirme, contre vents et marées, contre les intimidations policières et les calomnies médiatiques, contre les « opposants » qui condamnent la lutte directe et autonome et contre ceux qui ont fait de l’hypocrisie, du double jeu, soit, de la politique, leur fond de commerce.

 A droite, la partie de la commission qui s’est mise à l’ombre.

A droite, la partie de la commission qui s’est mise à l’ombre.

Publié sur lacavale

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Chahut à la régie des batiments

La régie des bâtiments est responsable quant à l’octroi des permis pour commencer le chantier. C’est aussi elle qui n’a pas hésité à se pointer sur le terrain du keelbeek pour tenter d’y commencer les différents travaux de construction de la maxi-prison (grillage, carottage, ..).Une vingtaine de personne a donc décidé de lui faire comprendre, à domicile, le refus catégorique à la construction de la prison.

Mercredi 20 mai, dans l’après midi, la routine ronronnante de la régie des bâtiments à été perturbée par une tornade de « non non non à la maxi prison ! ». Deux banderoles ont été posées, dont une sur la megalomaquette de la prison.

Les personnes ont fini par sortir aux sons des percussions sur poubelle qui ont été renversées dans le hall.

Pas de résignation. Pas de maxi prison à haren ni ailleurs !

Des lapins enragés

Publié sur indymedia bruxelles, 22 mai 2015

[Pays de Galles] Sabotage contre la maxi-prison en construction à Wrexham – 16 mai 2015

Dimanche 17 mai 2015.

La nuit dernière, une action a eu lieu sur le site de la deuxième plus grande prison d’Europe en construction sur Wrexham Industrial Estate au nord du Pays de Galles. La méga-prison, si elle est construite, enfermera à un moment donné plus de 2100 êtres humains.

Plusieurs grandes pelleteuses et engins de chantier ont eu leurs moteurs détruits. Des slogans ont été tagués sur la clôture de la prison à moitié construite dont ‘Fuck Lend Lease*’ et ‘Feu aux prisons’.

Ceci est un avertissement à toute entreprise grande ou petite qui est impliquée dans le projet de prison au nord du pays de Galles ou tout autre plan de construction de prison initié par l’Etat. Vous êtes une cible et vous sentirez le venin de la classe ouvrière en riposte.

Cette action est dédiée à chaque veine ouverte, tentative de suicide, famille détruite et communauté opprimée causées par le système carcéral.

Traduit de l’anglais de contrainfo, 20 May 2015

NdT:
*Le contrat de la méga-prison à Wrexham a été décerné à l’entreprise multinationale qui a son siège en Australie.

FeuAuxPrisons

[Belgique] En attaquant les responsables de la maxi-prison à leurs domiciles….

« Votre responsabilité ne s’arrête pas au bout de vos souliers ni à votre porte »

« En tout cas, je tiens pour inévitable que nous (un “nous” constitué de millions de “je”), nous intimidions ceux qui ont le pouvoir et nous menacent. Nous n’avons pas d’autre issue que de répondre à leurs menaces par d’autres menaces et de neutraliser ces hommes politiques qui, d’une façon totalement inconsciente, se résignent à la catastrophe ou contribuent même activement à la préparer. »

Günther Anders

Dans la nuit du 17 au 18 mai 2015, à trois endroits différents à Bruxelles, des slogans contre la maxi-prison ont été peints sur des domiciles privés. Et pas n’importe lesquels : le domicile de Rudi Vervoort (ministre-président de la Région bruxelloise) où aussi un mélange de fumier et de goudron a été déversé sur le pas de sa porte ; la maison d’un de ces collaborateurs et le domicile d’une personn, ancienne directrice de la prison de Forest, qui était la responsable francophone du développement du projet de prison à Haren. Etait, car après ces faits, elle a démissionné, renonçant de fait à continuer à collaborer à cet œuvre de la répression.

Ces gestes interviennent à quelques jours de la réunion de la commission de concertation, qui donnera son avis sur l’obtention des permis de construire nécessaires pour commencer les travaux de la maxi-prison.

Repris de lacavale.be

Prison de Haren: effrayée, l’une des responsables du projet démissionne

Les actes de vandalisme se multiplient contre les collaborateurs du projet de méga-prison à Haren. La façade de l’habitation privée de Rudi Vervoort (PS), ministre-président de la Région bruxelloise, a été taguée. Des messages hostiles ont également été inscrits sur la maison d’une responsable du projet de prison. Choquée par ces messages, cette mère de famille a décidé de jeter l’éponge.

C’est ce mercredi matin à 9h30 que se tient la commission de concertation pour la nouvelle prison à Haren, une des étapes en vue de l’obtention des permis d’urbanisme, pour construire ce grand centre pénitentiaire bruxellois. De nombreux opposants seront présents pour faire entendre leur voix: riverains, défenseurs de la nature, magistrats, avocats et des associations qui dénoncent le modèle carcéral prévu par le gouvernement fédéral.

Mais aux côtés de ceux qui contestent la prison de façon pacifique, il y a aussi des partisans de gestes plus radicaux. Le ministre président bruxellois Rudi Vervoort et une employée de l’administration pénitentiaire viennent d’en faire les frais.

Rudi Vervoort a porté plainte

Le socialiste Rudi Vervoort a découvert ce lundi matin un mélange de fumier et de goudron déversé sur le pas de sa porte, et des tags sur son garage. Une intimidation très explicite. « On pouvait y lire « Pas de prison à Haren ». C’est on ne peut plus clair, assène Rudi Vervoort, qui a porté plainte. Dans une démocratie comme la nôtre ce genre d’action n’a pas sa place. Ici on, utilise une forme d’intimidation comme étant le seul moyen pour faire dévier un dossier de sa route. C’est assez interpellant. »

La responsable du projet abandonne

Mais il n’y a pas que le monde politique qui est pris pour cible, l’administration également. L’ancienne directrice de la prison de Forest, responsable francophone du développement du projet à Haren a également vu sa façade taguée dans la nuit de dimanche à lundi. Très affectée par cet acte de vandalisme sur son domicile privé, cette maman de deux enfants a décidé de quitter l’équipe qui s’occupe du dossier de la nouvelle prison. L’administration pénitentiaire a accepté sa décision.

Le tag fatal...

Le tag fatal…

Ce n’est pas la première fois que des actes de vandalisme visent des partenaires du projet de construction de la future grande prison de Haren. Depuis l’an dernier, les bureaux de plusieurs sociétés liées au chantier de la future prison ont connu des dégradations matérielles. En février dernier, un engin incendiaire a été enflammé sur le pas de la porte de l’architecte Philémon Wachtelaer dont le bureau a signé les plans de la future prison. Il s’agissait d’un engin artisanal fabriqué au départ d’une bonbonne de gaz et de chiffons et allumé sur le seuil de sa maison, en pleine nuit.

Leur presse – RTBF, 19/05/2015 à 16h32

[Espagne] Les 5 compagnons incarcérés à la suite de l’opération Pinata transférés dans plusieurs prisons

La dispersion appliquée aux prisonniers de l’ »Opération piñata ». Nouvelles adresses

Ce que nous craignions finit par se passer : Nos compagnons séquestrés par l’ “Opération Piñata” ont été dispersés sur tout le territoire.

Nous le craignions parce que le système carcéral n’allait pas leur permettre d’être tous ensemble dans la même prison, d’avoir des contacts entre eux et de rester proche d’un environnement pour qui il était facile d’avoir des visites et de montrer du soutien.

Les nouvelles adresses :

PAUL JARA ZEVALLOS
Carretera M-241, Km. 5750
28595 – Estremera
(Madrid)

JAVIER GRIJALBO ADÁN
Autovía A-23, Km. 328
50800 – Zuera
(Zaragoza)

JAVIER GARCÍA CASTRO
Carretera Local P-120
34210 – Dueñas
(Palencia)

JORGE LINARES IZQUIERDO
Autovía Madrid – Cádiz, Km. 391
14014 – Córdoba

ENRIQUE BALAGUER PÉREZ
Carretera M-609, Km. 3,5
28791 – Soto del Real
(Madrid)

[Extrait d’Indy Barcelone et traduit par brèves du désordre, 17 mai 2015]

[Besançon] Agitation contre la police – 16 mai 2015

En solidarité avec les émeutiers de Besançon

Banderole suspendue sur la passerelle à la station de tram/bus d'Allende à Planoise samedi 16 mai 2015

Banderole suspendue sur la passerelle à la station de tram/bus d’Allende à Planoise samedi 16 mai 2015

Vus dans Besançon durant le week-end des 16 et 17 mai 2015 …

chassons soliincendiaire

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[Belgique] Ceux qui dessinent et construisent des cages récoltent notre rage

Dessine des cages, récolte notre rage

Le bureau d’architectes CERAU, qui a dessiné les plans de la nouvelle prison de Marche-en-Famenne, a été confronté, selon ses dires, plusieurs fois à des faits qui ont remis les pendules à l’heure concernant leur responsabilité dans l’édification d’une horreur telle qu’une prison.

La première fois, un grand tag : « Dessine des cages, récolte notre rage » apparaît sur la façade de leur bureau. La deuxième fois, toutes les vitres de leur secrétariat donnant sur la rue seront cassés.

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Bam, Bam… brûle !

LOUVAIN – Vers 3h30 du matin, un bulldozer a été détruit par les flammes. L’engin était stationné sur un chantier dans la Kolonel Begaultlaan, près du Engels Plein. Comme on peut voir sur la photo, il appartenait à la société de construction BAM, notoire constructeur de prisons en Belgique (et ailleurs).

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A partir de la presse, 24/04/2015

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Un incendie nocturne ravage les bureaux de Fabricom

ANVERS – Après minuit, un incendie s’est déclaré sur les terrains de l’entreprise Fabricom (GDF Suez) à Hoboken. Le feu a ravagé plus de 24 conteneurs, utilisés comme bureaux par l’entreprise. L’incendie était particulièrement violent à cause d’un vent fort, les pompiers ont eu beaucoup de mal à l’éteindre.

Fabricom est une entreprise qui est très impliquée dans la gestion des prisons existantes, ainsi que dans la construction des nouvelles prisons. Elle installe et maintient notamment les installations d’électricité, de vidéosurveillance, de chauffage etc. C’est aussi Fabricom qui a installé le réseau de vidéosurveillance de police dans différentes zones de Bruxelles.

Que ces structures soient ravagés par des incendies nocturnes ne peut dès lors qu’être une bonne nouvelle.

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[A partir de la presse, début avril 2015].

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L’architecte principale de la maxi-prison & sa responsabilité

architecte-9bc76Mi-février 2015, des inconnus ont mis le feu à la maison du nommé Philémon Wachtelaer à Bruxelles. Une explosion retentit dans la nuit, incendiant la façade, la voiture garée dans la cour et provoquant un début d’incendie dans une pièce de la maison. A l’origine de l’explosion et de l’incendie serait un engin incendiaire composé d’une bonbonne de gaz, plongé dans un bassin d’essence mis sous pression.

Celui qui a été visé par cet acte n’est pas n’importe qui. Il s’agit en effet de l’architecte principale de la future maxi-prison, administrateur-général du bureau d’architectes Buro II & Archi+I qui se fait du fric en dessinant les futures cages de la maxi-prison. Si son domicile a été visé, c’est probablement que quelqu’un a voulu lui demander personnellement des comptes quant à sa responsabilité individuelle et écrasante dans cet œuvre de répression.

Dans les prisons existantes c’est déjà comme ça, et dans la maxi-prison dont rêve ce monsieur Wachtelaer, des milliers d’individus souffriront sous le fouet de la Loi, pourriront dans les cellules, seront torturés par les coups des gardiens et par les inventions technologiques de contrôle qu’a dessiné monsieur Wachtelaer. Et ils tenteront d’escalader les murs dont le monsieur Wachtelaer a calculé la hauteur, ils creuseront des tunnels pour contourner les fondations dont le monsieur Wachtelaer a fixé l’épaisseur, ils scieront les barreaux dont le monsieur Wachtelaer a promis aux donneurs d’ordre qu’ils résisteront aux rêves de liberté. Dans chaque coup porté contre cet édifice de la souffrance et de la torture légale, contre sa construction même, résonnera aussi la responsabilité individuelle de ce monsieur Wachtelaer qui a choisi de servir, de façon précise et en tant que grand maître responsable, l’œuvre de la répression. Il n’a donc pas à s’étonner qu’un écho qui est déjà arrivé jusque devant la porte de sa maison.

Début novembre 2014 à Anvers, un chantier d’un projet de gentrification pour lequel trois contructeurs de prisons travaillent (Willemen, Interbuild et BAM) a été incendié

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Lire le bulletin 'Ricochets n°6'

Lire le bulletin ‘Ricochets n°6’ de mai 2015

Repris de la cavale