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[Limoges] Sept camions de Vinci incendiés en solidarité ! (26 janvier 2016)

Sept camions d’Eurovia incendiés par des Zadistes dans la nuit

Trois foyers ont été allumés sur le site limougeaud d’Eurovia situé en zone sud. Les auteurs ont signé leur acte d’un tag : « ZAD PARTOUT ». 

Sept camions d’Eurovia Limousin Poitou-Charentes, filiale du groupe Vinci – l’entreprise intervenant sur le site de l’aéroport de Notre Dame des Landes-, ont été incendiés en zone sud de Limoges mardi soir, aux alentours de 22h30. 

Un tag « ZAD PARTOUT » a été inscrit sur l’entreprise et trois foyers distincts ont été allumés, laissant aucun doute sur le caractère volontaire du sinistre. 

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Le représentant du Parquet de Limoges Xavier Pasturel a immédiatement saisi le service régional de la police judiciaire, en accord avec le procureur de la république de Limoges tenu informé en direct. Une enquête est ouverte pour incendie volontaire.

En juin dernier, 9 engins de chantier avaient été détruits par les flammes au même endroit.

L’enquête sur ces faits est toujours en cours. 

Pour Eurovia, le préjudice est énorme. Les camions valent chacun entre 200.000 et 300.000 euros. Interrogé sur les lieux peu après le sinistre, le patron du site, « très remonté », selon une source policière n’a pas voulu s’exprimer. 

L’incendie intervient après la décision de justice, datée de lundi, validant l’expulsion de plusieurs familles occupants des terrains où doit être construit l’aéroport de Notre Dame des Landes. A l’origine de cette demande se trouvait Aéroport de Grand Ouest, une filiale… de Vinci.

Lepopulaire.fr, 27/01/2016 à 07h51

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L’incendie volontaire d’Eurovia à Limoges revendiqué auprès de notre journal

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[…] « Vive la zad, les luttes sociales et les solidarités ». 

Ainsi se termine un mail, envoyé dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2h18, aux rédactions du Groupe Centre France situées à Guéret (Creuse) et à Tulle (Corrèze) pour revendiquer l’incendie volontaire survenu quelques heures plus tôt à Limoges.

Vers 22h30, sept camions ont été entièrement calcinés et les mots « ZAD PARTOUT » ont été tagués sur l’entreprise Eurovia, filiale du groupe Vinci.

Le mail est intitulé « Zad partout : revendication sabotage eurovia vinci limoges, 26 janvier 2016 » 

L’auteur de cette missive évoque les « multinationales de merde », souhaite qu’Eurovia « crève » et fait également référence à la société Areva. Un élément qui risque d’intéresser fortement les enquêteurs du SRPJ de Limoges saisis des investigations, Areva ayant elle aussi été visée localement par un incendie volontaire.

On était en avril 2014 et le « musée de la mine » situé à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) avait été en partie incendié.

D’étonnants précédents

Le 12 juillet 2013, Areva avait été visée par un acte de sabotage de voies ferrées ayant entraîné le déraillement d’un train sur la commune de Fromental (Haute-Vienne) le jour même… de l’ouverture du musée de la mine Urêka. 

Un acte de sabotage lui aussi revendiqué par mail auprès de notre journal, le Populaire du Centre mais passé quasi inaperçu, puisque survenu le même jour que le déraillement du train de Brétigny-sur-Orge.

L’enquête sur ce déraillement confiée aux gendarmes de la section de recherches de Limoges n’a jamais abouti.

« Il semble que vous soyez résolus à faire de cette Terre une poubelle » dénonce l’auteur qui, à la suite des menaces sur eurovia et areva (les noms des entreprises sont écrits sans majuscule) met dans le même panier les « potes des ministères », les « esclaves dans les bulldozers », les « bétonneurs assermentés » et les « robocops lobotomisés ».

« C’est pas rémi fraisse  [SIC] qui vous arrêtera et c’est pas l’état d’urgence qui nous arrêtera. Anonymes et quelconques, nous sommes partout ».

lepopulaire.fr, 27/01/2016

[Tunisie] Un bilan sur la répression lors des récentes émeutes

Tunisie: 423 arrestations dans les récentes émeutes

Selon le ministère tunisien de l’Intérieur, les personnes arrêtées sont accusées d’être impliquées dans des actes de vandalisme et de pillage

Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé, samedi, l’arrestation de 723 personnes accusées d’être impliquées dans les actes de violence, de vandalisme et de pillage perpétrés dans le pays depuis le début des protestations contre le chômage, dimanche dernier à Kasserine (ouest).

Walid Louguini, chargé des relations avec la presse au ministère de l’Intérieur, a déclaré à Anadolu que 84 autres personnes ont été arrêtées pour violation du couvre-feu, instauré hier vendredi.

Aussi, 103 agents de police et gendarmes ont été blessés au cours de la dernière période.

Le Chef du gouvernement, Habib Essid, a accusé des « parties destructrices » d’avoir « fomenté les tensions » et « exploité les protestations pacifiques pour piller et saccager ».

Il a affirmé, au cours d’une conférence de presse, à Carthage, que « ces courants qui veulent faire tomber le régime, et imposer le leur, en profitant des protestations des jeunes, seront défaits ».

Depuis mardi dernier, le gouvernorat de Kasserine (Ouest) est en proie à de vives protestations contre le chômage et la corruption.

Au départ, des jeunes sans emplois s’étaient rassemblés devant le siège du gouvernorat pour dénoncer «une manipulation des autorités locales des listes de recrutement dans la fonction publique ».

Les protestations ont progressivement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Des pneus ont été brûlés et la route principale de la vile de Kasserine a été coupée.

La vague de protestations a rapidement gagné d’autres villes, deux jours après la mort d’un jeune manifestant de Kasserine, victime d’électrocution alors qu’il s’agrippait à un poteau électrique pour contester la composition de la liste où ne figurait pas son nom.

Vendredi, des manifestants ont tenté d’envahir le siège du gouvernorat après le refus du gouverneur de sortir à leur rencontre et d’écouter leurs revendications. Un jeune a tenté de se suicider en s’immolant par le feu, avant d’être maîtrisé par d’autres manifestants, a constaté le correspondant d’Anadolu.

trt.net.tr, 24/01/2016

[Nantes & Rennes] Tags et attaques de la mairie suite à la décision d’expulser les habitant-es de la ZAD – 25 janvier 2016

Rennes. Une centaine d’anti-NDDL s’en prend à l’Hôtel de Ville

Ce lundi, vers 20 h, une centaine de militants anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes s’est rassemblée place de la mairie à Rennes. Munis de fumigènes, de bombes de peintures et de poudres colorées, ils ont taggé la façade de l’Hôtel de Ville avec le mot « Zad ». Une réaction à la décision prise ce lundi par le tribunal de Nantes d’expulser des habitants situés dans la zone d’aménagement différé (ZAD) où doit se construire le futur aéroport (Loire-Atlantique). « On s’est réunis cet après-midi en assemblée générale à la fac de Villejean, et on a souhaité protester contre cette décision », témoigne un étudiant. Une dizaine de CRS a rapidement dispersé les manifestants avec l’usage de bombes lacrymogènes. Il n’y a pas eu de blessé.

letelegramme.com, 25 janvier 2016 à 21h45

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Après une AG dans le hall B de l’université de Rennes 2, des opposants à l’aéroport de NDDL ont défilé jusqu’en ville. Place de la mairie, les policiers ont chargé.

Une  assemblée générale a été organisée dans le hall B de l’université de Rennes 2, ce lundi soir, après la décision du juge nantais qui a autorisé l’expulsion des propriétaires de Notre-Dame-des-Landes.

Les opposants à l’aéroport de NDDL ont échangé pendant plus d’une heure afin de décider quelles actions entreprendre pour protester contre la décision. Puis, une cinquantaine d’entre eux ont décidé de marcher jusqu’au centre-ville.

Le cortège est arrivé place de la Mairie à Rennes. L’inscription ZAD, pour zone à défendre, a été taguée en gros caractères sur la façade du bâtiment. Les policiers ont chargé à ce moment là. Il y a eu des tirs de flash ball et de gaz lacrymogène.

Les manifestants se sont alors dispersés. […]

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Ouestfrance, 25/01/2016 à 21h58

[…] Le commissariat de la rue de Penhoët à été redécoré une nouvelle fois, la caméras qui venait juste d’être changé à parait-il été de nouveaux neutralisé. […]

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[Extrait d’indymedia nantes et photos reprises du comitezadrennes, 25 janvier 2016]

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Nantes Manifestation tendue des opposants à l’aéroport ce lundi soir

mairienantaiseCe lundi, une centaine d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes se sont rassemblés à partir de 19 h sur la place du Bouffay à Nantes, pour manifester contre la validation par la justice de l’expulsion des occupants historiques de la ZAD.

Après 45 minutes, un cortège s’est formé et a déambulé dans le centre-ville, perturbant la circulation des trams et des bus. Les manifestants scandaient « Résistance, sabotage. Vinci dégage » ou encore « Ni prison, ni expulsions n’enterreront nos rebellions »

Devant la mairie de Nantes, rue de Strasbourg, un manifestant est sorti du cortège et a vidé un extincteur rempli de peinture sur la façade. L’extincteur a ensuite été projeté dans une porte vitrée de l’édifice. La manifestation s’est dispersée vers 20 h 30 sans autre incident.

Presseocéan, 25/01/2016

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La mairie de Nantes

Manifestation musclée ce soir à Nantes

Une centaine d’opposants anti-aéroport manifestent, ce lundi soir, à Nantes, en réaction à la décision d’expulser des paysans de la Zad Notre-Dame-des-Landes.

Pour eux, la décision du jour, au Tribunal de Nantes, ne passe pas. Le juge Pierre Gramaize a autorisé l’expulsion, sous deux mois, des propriétaires et familles de Notre-Dame-des-Landes.

En réaction, des anti-aéroport ont appelé à un rassemblement, le soir même, sur la place du Bouffay, à Nantes, à partir de 19 h.

Vers 19 h 30, ils sont une centaine, surtout des jeunes, réunis derrière une banderole : « Vinci dégage, Résistance et sabotage ». Vinci est le constructeur du futur aéroport…

Vitre de la mairie cassée

Un peu avant 20 h, ils entament une déambulation en ville qui, très vite, vire au jeu du chat et de la souris avec la police. Laquelle empêche le cortège de se rendre devant la boutique Vinci, rue de Strasbourg. Les manifestants changent de direction. Pétards, course-poursuite… 

Plus loin, certains cassent la vitre d’entrée de la mairie avec un extincteur. Le cortège file ensuite vers le cours des 50-Otages, où la circulation est bloquée.

De retour place du Bouffay vers 20 h 15, le cortège s’est disloqué.

ouestfrance.fr, 25/01/2016

[Notre-Dame des Landes] Les citoyens collabos de Vinci ont aussi une adresse – 22 janvier 2016

Deux maisons de riverains réclamant l’évacuation de la Zad vandalisées

« On est encore plus remontés. Il n’est pas question de baisser les bras, de baisser la tête et de céder face aux intimidations. »

Guy et Béatrice Lamisse, propriétaires de deux maisons situées dans la zone du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ne décolèrent pas. Mardi, ils ont déposé en préfecture une pétition rassemblant 1628 signatures réclamant l’évacuation de la Zad. Et ce vendredi 22 janvier, ils ont découvert leurs maisons vandalisées. « Mon épouse a fait sa promenade quotidienne en soirée et elle a découvert la porte de notre maison fracturée, rapporte Guy Lamisse. À l’intérieur, les murs sont constellés d’insultes et de noms d’oiseaux, du genre « collabos », « vendus », « capitalistes »… Mais on ne va pas se laisser impressionner. »

Le couple a porté plainte ce samedi 23 janvier.

Le président de la Région dénonce une « vendetta »

Dans un communiqué, Bruno Retailleau, président (Les Républicains) des Pays de la Loire, se déclare « profondément choqué et révolté par cet acte odieux et scandaleux » et apporte son « soutien et celui du Conseil régional » au couple Lamisse. « Cet acte n’est ni plus ni moins qu’une vendetta, reprend Bruno Retailleau, qui fustige une fois encore l’instauration d’« une zone de non-droit ». Une vendetta contre celles et ceux qui refusent cette loi du silence que les zadistes cherchent à imposer autour de la ZAD : en menaçant, en agressant, en cassant. »

Ce samedi 23 janvier, les opposants historiques au projet d’aéroport orchestrent une déambulation dans les rues de Nantes.

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Presse océan, 23/01/2016

[Plan-de-Cuques, 13] La petite touche de finition à la rénovation de l’église…

L’église de Plan-de-Cuques taguée

Vers 8h30 samedi matin Marcel Galli, adjoint au maire a découvert que l’église Sainte Marie Madeleine de Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône) qui appartient au diocèse avait été souillée, maculée de goudron sur les 3 façades, jusqu’à la hauteur de la sacristie située sur l’avenue Rollandin : de nombreux cercles sur les murs , de grandes lignes tracées au sol. Les grandes portes en bois de l’entrée de l’église et de la sacristie, la surface du sol sur le perron et le hall d’entrée avaient également été maculées.

Le bâtiment de l’église et le clocher étaient entourés depuis quelques mois d’échafaudages pour un ravalement extérieur qui était presque terminé. Ces travaux venaient achever la restauration totale, l’intérieur de l’église avait été entièrement refait lors de trois longues périodes de réfection du sol, des murs, des peintures et la pose d’un nouvel autel.

La provence, 23/01/2016 à 11h04

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860xNx860_eglise_2.jpg.pagespeed.ic.At7-0DlD3p 860xNx860_eglise_3.jpg.pagespeed.ic.pwSUNUNlchL’église de Plan-de-Cuques victime d’un acte de vandalisme

L’église de Plan-de-Cuques a été la cible d’un probable acte de vandalisme dans la nuit de samedi à dimanche [sic, NdCNE] : ses murs ont été recouvert d’un liquide noir, alors qu’elle venait tout juste d’être rénovée.

Le nouveau revêtement n’aura pas tenu longtemps. Rénovée très récemment, l’église de Plan-de-Cuques a été victime d’un acte de vandalisme ce week-end.

De la peinture noire et du goudron selon la police scientifique ont été répandus sur les murs de l’édifice, sans que l’on puisse y distinguer un quelconque message ou une éventuelle revendication. 

« Des hurluberlus sont venus faire des gribouillis tout en noir sur les façades. C’est un méga-scandale. Il y a des caméras de vidéo-surveillance juste à côté de l’église, ça aidera peut-être à identifier ces grands artistes. » (Roger, habitant de Plan-de-Cuques qui s’est rendu sur place)

La police nationale est venue faire des constatations en milieu de matinée. Une enquête devrait être ouverte.

France bleu provence, 24/01/2016 à 14h46

[Berlin, Allemagne] Solidarité incendiaire et émeutière face à l’état d’urgence dans le quartier nord de ‘Friedrichshain’

Dans la nuit du 13 janvier 2016, les flics de Berln ont fait irruption en masse dans le lieu de la ‘Rigaer94’ avec comme justification de mettre la main sur des objets dangereux. Depuis quelques mois, journaleux et politiciens lancent des campagnes nauséabondes sur la ‘Rigaerstrasse’ où existent plusieurs « Hausprojekte » (des lieux de vie et d’expérimentation autonomes autogérés ») qui sont qualifiés de nids « d’extrémistes violents » et de « terreur d’extrême-gauche et anarchiste ». Ceci n’est pas évidemment pas sans lien avec les multiples attaques en direction des flics lorsque ceux-ci investissent le quartier en masse pour mener des contrôles et harceler les gens qui y vivent. Récemment, ce secteur du quartier ‘Friedrichshain’ a été placé comme une « zone dangereuse », ce qui donne l’autorisation aux flics de fouiller et d’arrêter les gens sans justification.

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Dans l’après-midi du 13 janvier, un des multiples contrôles policiers ne s’est pas passé comme prévu: une personne s’est fait frapper après qu’elle ait refusé de montrer ses papiers, ce qui a suscité des réactions des gens témoins de la scène. Le flic a ensuite redoublé de violence et les personnes montrant leur hostilité ont fui en direction du ‘Rigaer94’. Se faisant – comme il se doit – refuser l’entrée dans l’après-midi, les flics sont revenus dans la nuit avec l’aide du SEK (commando d’opérations spéciales) à plus de 500 uniformes dans le quartier – dont 200 spécialement intervenus pour le ‘Rigaer94’ – afin de rentrer en force dans le lieu.

A l’aide d’un hélico, quelques flics sont entrés par le toit, tandis que d’autres détruisaient les vitres du rez-de-chaussée, sont entrés par la chambre d’une famille de voisins afin d’accéder à la cour intérieure. Dans la chambre ne se trouvaient que des enfants, et les flics n’ont pas eu l’autorisation des parents pour entrer. Les keufs se sont alors déchaînés une fois entrés dans le centre social, détruisant la porte d’entrée et plusieurs fenêtres, un escalier et du mobilier, contrôlant les papiers des occupant-es. Les porcs ont continué leurs exactions, en pissant dans le lieu, mettant des bris et morceaux de verre dans les lits, répandant de la mort aux rats dans les pièces… Après avoir donné quelques coups aux occupants du lieu, ils ont ensuite célébré leur opération comme une action de vengeance contre les odieux occupants.

Par la suite, ils ont communiqué et exhibé leurs découvertes « spectaculaires »: des chariots de supermarché, quelques bâtons, des battes et des pierres… Par ailleurs, ils ont embarqué tout le charbon stocké pour l’hiver avec un camion qu’ils avaient affrété spécialement pour l’opération.

Le 14 janvier, un communiqué officiel précise que l’opération des flics (qui s’est entre autre soldée par la porte d’entrée et plusieurs fenêtres détruites) a été menée sans autorisation de la justice.

Durant les jours qui ont suivi, les flics ont occupé le quartier, en stationnant sur les toits des immeubles et dans les rues.

Le dimanche 17 janvier, les flics ont une nouvelle fois perquisitionné le lieu « Rigaer94 ». Ils ont justifié cette nouvelle opération à la suite d’une « agression à l’encontre d’un agent de police » (un sac d’ordures venait d’être balancé sur les flics).

Le 6 février prochain à Berlin, une manifestation est d’ores et déjà prévue contre les zones dangereuses, la terreur policière et en soutien aux lieux de vie et d’expression autonomes.

"La passion pour la liberté est plus forte que toute autorité - Contre l'Etat et la terreur policière! Pour plus de "kilomètre d'anarchie!"

« La passion pour la liberté est plus forte que toute autorité – Contre l’Etat et la terreur policière! Pour plus de « kilomètre d’anarchie! »

"Défendons les structures rebelles - Créons des quartiers solidaires / Soliaire face à la zone de danger" - "Liebig 14" (centre autonome récemment expulsé) ne reste jamais en paix"

« Défendons les structures rebelles – Créons des quartiers solidaires / Soliaire face à la zone de danger » – « Liebig 14″ (centre autonome récemment expulsé) ne reste jamais en paix »

Depuis ces coups répressifs, de multiples attaques et sabotages sont réalisés dans les rues de Berlin, notamment dans les quartiers de ‘Friedrichshain’, ‘Neukolln’ et de ‘Kreuzberg’ [Mise à jour, 31/01/2016]:

  • Tard dans la soirée de mardi 26 janvier dans le quartier berlinois de ‘Neukolln’, un individu a bouté le feu à un fourgon de police garé à ‘Hasenheide’. Malheureusement, un chauffeur de taxi qui était sur les lieux s’est improvisé pompiers bénévole en éteignant les quelques flammes avec un extincteur. Ce beau geste n’est resté qu’une tentative. Le fourgon était vide au moment de l’allumage, puisque tous les flics étaient en intervention au parc à côté.
  • Dans la nuit de lundi 25 à mardi 26 janvier, une camionnette de la société immobilière de luxe « Mähren-Gruppe », garée dans la Wildenbruchstraße, a été incendiée. Dans un communiqué, les auteurs expliquent le rôle de l’entreprise concernant l’augmentation des loyers dans les quartiers de l’est berlinois et plus globalement son travail d’embourgeoisement. Ainsi, elle accompagne le travail des flics dans ses besognes de nettoyage des quartiers au profit des riches. Le communiqué de ce sabotage appelle également à rejoindre la manif du 6 février contre les « zones de danger » et les récents coups répressifs envers les lieux d’auto-organisation.

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  • Jeudi 21 janvier 2016 vers 3h du matin, deux voitures de luxe ont été incendiées: une Porsche ‘Cayenne’ d’une valeur de 66.000 euros à ‘Friedrichshain’ et une autre ‘Carrera’ d’une valeur de 96.000 euros dans une rue du quartier ‘Neukolln’. Trois containers à poubelle ont été aussi été incendiés. Un communiqué de « groupes autonomes » revendiquant le sabotage incendiaire des deux porsche (220.000 euros de dégâts en tout) appellent à multiplier les attaques en solidarité face à la répression et aux menaces d’expulsion qui pèsent sur les lieux de vie autonomes auto-gérés.

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  • 165844Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 janvier 2016 à ‘Wedding’, le bureau de Ralf Wieland, président de la chambre des députés de Berlin et membre du SPD, s’est fait péter plusieurs vitres en réponse à la terreur policière contre les centres sociaux de la ‘Rigaerstrasse’.

Voici le communiqué:

« Tom Schreiber, tu t’es amusé comme un petit fou lorsque tes porcs ont déboulé dans les maisons de la Rigaerstrasse.

La nuit dernière, nous avons trouvé amusant de détruire les vitres du bureau du SPD de la Bellermannstr à Wedding. Nous avons également laissé un message qui correspond à tes capacités linguistiques.

Ce fut vraiment une nuit froide, mais pour toi nous sommes prêts à tout! […] »

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  • Dans la nuit du 14 au 15 janvier, une voiture électrique de la Deutsche-Bahn, garée dans la Christinenstraße, a été incendiée. Le sabotage a été revendiqué:

Motivés par l’attaque des porcs contre les « Hausprojekte » ‘Rigaer94’ et ‘Liebig34’ et leurs tentatives continues de pacifier la Rigaer Straße par des coups de matraque, nous avons cette nuit incendié un véhicule électrique de la DB Christinenstraße.

Par cette action, nous envoyons nos salutations enflammées aux habitant-es du quartier nord de ‘Friedrichshain’, en solidarité rebelle avec vos efforts pour un voisinage solidaire et résistant.

Pendant que les flics vont s’occuper ces prochains jours de piquer les pavés des cours intérieures de Friedrichshain, nous espérons d’autres attaques dans les rues de cette ville.

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  • Le 14 janvier entre 2h et 3h du matin, des passants ont remarqué et signalé aux flics que des flammes commençaient à embraser une voiture ‘opel’ de la société ‘ThyssenKrupp’, garé Alexandrinenstraße à ‘Kreuzberg’. Malheureusement, les flammes ont été éteintes peu de temps après par les pompiers, rapidement prévenus par les flics. L’action n’a pas été revendiquée.

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  • Le 13 janvier, les flics ont investi en masse le quartier ‘Friedrichshain après qu’un flic en opération ait été blessé aux alentours de midi. Les bleus – omniprésents dans les rues, sur les toits jusqu’aux caves des immeubles – n’ont pas mené leur sale travail sans encombres: vers 22h30/23h, un véhicule de patrouille a été sérieusement endommagé par des jets de pierre dans le secteur de la Frankfurter allee. Un peu plus tôt, des poubelles ont été incendiées un peu partout dans le secteur, tandis que des engins pyrotechnique étaient propulsés en direction des véhicules de police.

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Au cours de la nuit du 5 au 6 décembre 2015, des incendies de voitures de bourges ont éclairé les rues de plusieurs quartiers de Berlin. Cette soirée incendiaire a commencé vers 23h40 Löwestraße à Friedrichshain (à 500m de la Rigaerstrasse), où un 4X4 de type ‘Mercedes’ est détruit par les flammes. Une heure plus tard, c’est de nouveau un véhicule de luxe qui est incendié à ‘Staaken’ dans la Schulstraße (à l’ouest du quartier ‘Spandau’) : la voiture ‘Mercedes Class-A’ est entièrement crâmée. Vers 1h40, c’est un 4X4 de type ‘BMW X3’ qui est incendié. Les flammes endommagent une voiture garée à côté. Enfin, vers 2h à Neukölln deux voitures appartenant au concessionnaire ‘Suzuki’* situé Weserstraße  sont incendiées : ce sabotage incendiaire a été revendiqué dans un communiqué à la mémoire d’Alexis Grigoropoulos (qui s’est fait descendre par les flics il y a 7 ans à Athènes) et en souvenir de la rage insurrectionnelle qui a explosé immédiatement partout dans le pays.

Carcasse de 'Suzuki'

Carcasses des deux ‘Suzuki’

NdT: *A noter que ‘Suzuki’ est une parfaite cible dans ce contexte, puisque l’entreprise automobile fournit ses motos à la police grecque. Voir quelques photos ici

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Hors de contrôle : notre solidarité contre leur répression

Début octobre, un jour après un attaque incendiaire visant le ‘Liebig 94’ (espace autogéré), le préfet de police et le ministère de l’intérieur se sont rencontrés pour prendre des mesures contre le milieu autonome actif autour du secteur de la ‘Rigaer Straße’.

La zone de danger

Une de ses mesures est l’officialisation d’une zone de danger (à Berlin: zone réputée de criminalité) à la Rigaer et les rues environnantes. Il y a quelques temps déjà, les flics patrouillaient dans la rue par des va-et-vient avec des fourgons remplis.

Mais depuis fin octobre, cet aspect énervant s’est transformé en état de siège. Jour et nuit, et particulièrement le week-end, ont lieu en masse des contrôles d’identité et des fouilles.

Ce sont la plupart du temps les plus jeunes personnes qui se trouvent à proximité de ces projets et semblent correspondre à l’épouvantail de l’autonome. C’est une tentative de pacifier un quartier et de le transformer en « zone de non droit » pour ceux qui ne correspondent pas à l’image d’une ville « propre » et assimilable. Le fait que chacun puisse circuler librement est rendu presque impossible, particulièrement pour les illégaux et les personnes dépourvues de droit de séjour.
Ca arrive fréquemment, comme c’est une coutume chez les flics berlinois, qu’il y aient des arrestations et des agressions violentes sur les personnes contrôlées. Lorsqu’il ne se passe strictement rien, des délits sont inventés et des gens sont détenus de manière arbitraire. […]
161939Hormis la surveillance directe et le contrôle de la rue, les flics et le sénat tentent, par des affiches et de la propagande conçues pour l’occasion, d’appeler une partie de la population à balancer et à faire des signalements sur leur site. Régulièrement, des « actions de nettoyage » sont menées pour nettoyer les murs et enlever affiches multicolore et graffitis informatifs. Un hélicoptère vole fréquemment au-dessus de la rue en faisant des va-et-vient, ou stagne parfois aussi pendant une demi-heure au-dessus de la Dorfplatz, le carrefour des rues ‘Rigaer‘ et ‘Liebig‘.

Un exemple de répression et de résistance

Le vendredi 27 novembre 2015, les flics ont assiégé à plus de 200la Rigaer Straße durant toute la nuit et ont contrôlé 91 personnes d’après la presse. Certaines personnes ciblées sont restées pendant de longues heures dans le panier à salade des flics sous une température glaciale. Beaucoup de personnes se sont montrées solidaires et se sont mis en route pour la Rigaer Straße. Mais la plupart des personnes avaient déjà été arrêtées par les flics dans les rues environnantes et envoyées en GAV pour 48h. D’autres avaient été stoppées par les flics en partant de la gare de la Frankfurter Allee et forcées dans le même temps de remonter dans le prochain train.
Mais au lieu de se laisser intimider, les gens se sont défendus en partie avec des engins pyrotechniques et ont réagi en construisant une barricade et en incendiant une voiture de luxe dans le secteur et autour de la zone de danger. Merci à tous ceux qui nous ont rejoins et qui se sont montrés solidaires selon leurs possibilités.
Cette journée a montré aux flics leur échec à ramener le calme dans le quartier, et ce malgré l’état de siège. Aujourd’hui comme hier, des personnes continuent à résister dans la rue et ne se plient pas à la violence des dominants.

Faisons de toute la ville une zone de danger !

Montrons aux dominants que le quartier rebelle de la ‘Rigaer’ ne se laisse pas pacifier ! Restons solides, incontrôlables et ne nous laissons pas intimider par la terreur policière ! […]

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« La zone de danger » dans le quartier Friedrichshain à Berlin

[Traduit partiellement de linksunten indymedia, 11 Dezember 2016]

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D’autres articles au sujet de l’agitation autour du quartier de la Rigaer Straße:

 

[Londres, Angleterre] Pendant que les services à l’immigration travaillent…

noborder2Dans la matinée du vendredi 15 janvier, une alerte a été donnée comme quoi des agents à l’immigration prenaient la direction de Camberwell, au sud de Londres. Ils ont été vus aux côtés des flics chez un marchand de journaux sur ‘Camberwell road’. Apparemment, l’ordre leur avait été donné par le ‘Conseil’ d’aller vérifier la licence de vente d’alcool qui paraissait « suspecte » à cause du fait qu’un des travailleurs ne parle pas bien anglais. C’est pour cela que les services à l’immigration ont été appelés.

Tandis que les agents de l’Etat avaient bloqué l’accès au magasin, un homme à l’intérieur a été arrêté pour « délit à l’immigration ». Pendant ce temps, les pneus d’un de leurs camions garé à l’extérieur ont tous été crevés. Ces camions sont utilisés pour arrêter des sans-papiers chaque semaine à travers Londres ont par le passé été la cible de sabotages [Voir ici et ].

[Traduit librement de Rabble, 20 january 2016]

[Discussion] Islamophobie: du racket conceptuel au racket politique – Mardi 26 janvier 2016 à ‘La Discordia’

Islamophobie : du racket conceptuel au racket politique

Mardi 26 janvier 2016 – 19h à ‘La Discordia’ (45 Rue du Pré Saint-Gervais, 75019 Paris), Métro Place des Fêtes  (lignes 7bis et 11 du métro).

Le concept d’islamophobie est un racket sémantique et politique qui se situe au carrefour de deux camps conceptuels, celui du religieux et celui du racisme. Son but est en effet d’enlever toute légitimité à la critique de la religion musulmane (et donc, par glissement, aux religions en général), taxant systématiquement toute critique de racisme envers les croyants (réels ou supposés). De nombreux soi-disant « révolutionnaires » se sont réappropriés ce concept et, par conséquent, l’aveuglement face au rôle autoritaire et pacificateur de toute religion.

Alors que nos pieux « révolutionnaires » nous parlent d’« islamophobie » à toutes les sauces, les fachos du printemps français nous parlent, eux, de « cathophobie », d’autres encore de « négrophobie » ou de « judéophobie ». Chacun tente son petit racket politique sur l’antiracisme. Chacun a sa petite oppression et ses petits particularismes à mettre en avant, toujours en concurrence avec ceux des autres, approfondissant les divisions entre exploités. Et surtout, plus personne ne parle de la lutte contre le racisme en tant que tel, et sous toutes ses formes.

Refuser ce raccourci conceptuel est un point de départ pour s’opposer à toutes les religions, y compris l’islam, présenté à tort par les défenseurs du concept d’« islamophobie » comme la religion des opprimés (comme le catholicisme irlandais ou le bouddhisme tibétain à d’autres époques). Il s’agit alors de nous faire passer la religion comme élément d’émancipation dans le pire des cas, et dans le moins pire, de faire passer l’idée que la religion n’est pas, en soi, un outil de domination séculaire au service de l’ordre. Derrière cela se cache l’idée que les rapports de domination, lorsqu’ils sont portés par de supposés « opprimés », deviendraient émancipateurs.

Parce que la religion reste un problème majeur pour ceux et celles qui veulent une transformation radicale de ce monde, sa critique est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais. Parce qu’il n’y a pas de « religions des opprimés », seulement des religions qui oppriment.

Suggestions de lecture :

Le site: ladiscordia.noblogs.org

[Rennes] Blocage contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule

Ce vendredi 22 janvier à l’aube, des personnes ont décidé de bloquer la route qui passe au milieu du chantier de la nouvelle gare Eurorennes et devant l’entrée principale de la prison des femmes.

Des poubelles ont été renversées, de l’huile déversée et le texte qui suit, placardé sur les murs de la taule et les palissades du chantier.

Ce matin, nous bloquons cette route à l’aide de quelques poubelles renversées et d’huile déversée…

Parce que, coincée entre le chantier mégalo de quartier d’affaires qu’est Euro-Rennes, sa future LGV et la plus grande prison des femmes d’europe, elle représente à elle seule, la « ville de demain » qui se rêve dans les bureaux de Rennes Métropole.
Parce que nous n’avons pas les mêmes rêves.

Parce que quelques minutes d’embouteillages seront toujours dérisoires comparées aux heures, aux mois et aux années passées dans des cages. Que ces quelques minutes peuvent permettre de lever la tête de son quotidien et de le réaliser.

Parce que nous, ça nous fait marrer d’imaginer un maton qui galère à rentrer chez lui après avoir passé sa nuit à enfermer des gens, comme un cadre dynamique qui rate son TGV à 120€ pour sa réunion d’entreprise sur Paris.

Parce que, de l’autre côté de cette route, Euro-Rennes vire les pauvres pour y construire hôtels, bureaux, cinémas alterno, lofts et bars branchés.
Que les images de synthèse, qui fleurissent sur les panneaux géants du quartier donnent une idée de la population draguée : des jeunes cravateux et tailleurs, bien blancs, bien riches et marchant d’un pas pressé sur les esplanades lisses.
Parce qu’ils souhaitent que toute la ville ressemble à ça et que nous, ça nous fait gerber.

Ce matin, nous bloquons cette route.

Parce qu’à quelques kilomètres d’ici, à Notre Dame des Landes, l’Etat et Vinci veulent construire un aéroport.
Qu’ils ont décidé d’expulser celles et ceux qui s’y opposent aujourd’hui comme ils comptent expulser, demain, par leurs avions et leurs pistes, celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers.

Parce que l’Etat impose partout ses projets à coup de fric, à coup de flics et de propagande médiatique en écrasant toujours la gueule des plus pauvres et des indésirables au passage.
Qu’avec l’etat d’urgence, il se donne les moyens de se lâcher encore un peu plus.

Parce qu’en ce moment, des tas de personnes se mobilisent contre l’aéroport et son monde, multiplient les actions, et que nous voulons y contribuer. Qu’il est possible de lutter, partout et directement, de différentes manières, à quelques unes comme à plein, contre ces structures institutionnelles et ces entreprises qui nous pourrissent la vie.

Parce que ce monde qu’ils construisent n’est pas le notre et que nous ne comptons pas les laisser faire.
Parce que nous y sommes incompatibles, que nos désirs y font désordre et qu’on ne lâchera rien !

Que nous préférons mille fois un quartier vivant où on se rencontre, on s’file des coups de mains et on s’engueule entre voisins sur un bout de friche sauvage le temps d’un barbec’ ; à un défilé de valises à roulettes traînant leurs costards sur le macadam vidéosurveillé.
Que nous préférons mille fois des espaces où s’expérimentent des façons de vivre, d’habiter, de se nourrir, de lutter et de relationner différement ; à la perspective de tours de contrôle et de vastes hangars éco-labellisés et leurs portiques vigi-pirates.

Contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule.

[Publié sur indymedia nantes, 22 janvier 2016]

[NDdL] Concours : qui défrichera le nom de l’entreprise que l’Etat et Vinci veulent planquer ?

NDDL: l’entreprise qui va effectuer les travaux de débroussaillage choisie

L’Etat a officiellement attribué le marché de débroussaillage de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes juste avant les fêtes de fin d’année, selon France Bleu Loire Océan. Cette notification ne sera pas rendue publique afin de préserver la sécurité de l’entreprise ou du groupement d’entreprises sélectionnées.

Après avoir reçu plusieurs candidatures valables, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a fait son travail comme d’habitude pour sélectionner la meilleure entreprise en termes de prix bien sûr, mais aussi en termes techniques, opérationnels et de références.

C’est le signe que, parallèlement à la procédure d’expulsion des habitants historiques de Notre-Dame-des-Landes, le dossier avance, comme le Premier ministre Manuel Valls l’avait annoncé en juillet. En cas de non démarrage des travaux de débroussaillage, l’Etat devra payer des indemnités à l’entreprise sélectionnée.

Franceinfo, 22/01/2016