Archives quotidiennes :

[Bruxelles] Voiture de diplomate cramée

voiture de diplomate qui brule

Hier soir, on n’avait pas envie de rentrer après avoir bu un jus, ou regarder un film. ou se réchauffer sous une couette (même si des fois c’est très chouette). On cherchait une bétise à faire, qui nous permettrait de digérer un peu la colère du quotidien, nous mettrait la joie au ventre et nous apaiserait pour quelques instants.
alors l’attaque…

On connaissait un quartier avec des voitures de diplomates, et avec quelques allumes feux jamais très loin (parait même qu’il y a des voyou-tes qui se mettent des planques de matos en ville pour pouvoir être toujours prêtes), on a décidé d’aller y faire un tour.

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[Brescia, Italie] : Deux compagnons sous enquête pour l’attaque contre l’école de police

Nous apprenons par les médias du régime que, après un an d’enquête, le Parquet de Brescia a formalisé les accusations à l’encontre de deux compagnons anarchistes.

L’accusation est « attentat à finalité terroriste (art. 280 du Code Pénal) et fabrication et possession d’explosifs », pour l’attaque à l’école de la police de Brescia, dans la nuit entre le 17 et le 18 décembre 2015, attaque réalisée avec une bombe de 8 kg de poudre noire, qui a abîmé la porte de l’école.

Cette attaque a été revendiquée par les compagnons de la Cellule Acca (C.A.A.), en affinité avec l’internationale noire, qui ont inséré cette attaque dans l’appel pour un décembre noir.

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[Italie] Délation et répression : Considérations sur les faits de Lecce

Aux frontières de la réalité

Après avoir lu le communiqué publié par les compagnons de Lecce, nous avons ressenti le besoin de nous informer davantage sur ce qu’il s’est passé. Parler de délation est une chose grave, qui doit être approfondie. Ce que nous allons décrire est une tentative d’éclaircir ce qu’il s’est passé. Il faut parler du fait que, même sans la vile intention de balancer, ça ne change rien.

Quelques jours après une rixe qui a eu lieu à Lecce le 3 août 2016, un antifa de la ville est emmené en commissariat soi-disant pour qu’on lui délivre un papier. En réalité, il est interrogé en tant que témoin, sans le droit à l’assistance de son avocat lors de interrogatoire.
L’interrogatoire dure environ 7 heures et on ne sait pas exactement ce qui est dit, ni ce qui y est affirmé précisément.

Ce qui est malheureusement sûr, c’est que, dans le procès verbal rédigé par les flics, il y a une description détaillée des déplacements du mec interrogé, des moments qui ont précédé la rixe, les prénoms, les noms et même les surnoms de certains compagnons, ainsi que des fachos qui sont impliqués (selon le dossier) dans ces faits.

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