Archives quotidiennes :

[Rennes] Blocage contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule

Ce vendredi 22 janvier à l’aube, des personnes ont décidé de bloquer la route qui passe au milieu du chantier de la nouvelle gare Eurorennes et devant l’entrée principale de la prison des femmes.

Des poubelles ont été renversées, de l’huile déversée et le texte qui suit, placardé sur les murs de la taule et les palissades du chantier.

Ce matin, nous bloquons cette route à l’aide de quelques poubelles renversées et d’huile déversée…

Parce que, coincée entre le chantier mégalo de quartier d’affaires qu’est Euro-Rennes, sa future LGV et la plus grande prison des femmes d’europe, elle représente à elle seule, la « ville de demain » qui se rêve dans les bureaux de Rennes Métropole.
Parce que nous n’avons pas les mêmes rêves.

Parce que quelques minutes d’embouteillages seront toujours dérisoires comparées aux heures, aux mois et aux années passées dans des cages. Que ces quelques minutes peuvent permettre de lever la tête de son quotidien et de le réaliser.

Parce que nous, ça nous fait marrer d’imaginer un maton qui galère à rentrer chez lui après avoir passé sa nuit à enfermer des gens, comme un cadre dynamique qui rate son TGV à 120€ pour sa réunion d’entreprise sur Paris.

Parce que, de l’autre côté de cette route, Euro-Rennes vire les pauvres pour y construire hôtels, bureaux, cinémas alterno, lofts et bars branchés.
Que les images de synthèse, qui fleurissent sur les panneaux géants du quartier donnent une idée de la population draguée : des jeunes cravateux et tailleurs, bien blancs, bien riches et marchant d’un pas pressé sur les esplanades lisses.
Parce qu’ils souhaitent que toute la ville ressemble à ça et que nous, ça nous fait gerber.

Ce matin, nous bloquons cette route.

Parce qu’à quelques kilomètres d’ici, à Notre Dame des Landes, l’Etat et Vinci veulent construire un aéroport.
Qu’ils ont décidé d’expulser celles et ceux qui s’y opposent aujourd’hui comme ils comptent expulser, demain, par leurs avions et leurs pistes, celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers.

Parce que l’Etat impose partout ses projets à coup de fric, à coup de flics et de propagande médiatique en écrasant toujours la gueule des plus pauvres et des indésirables au passage.
Qu’avec l’etat d’urgence, il se donne les moyens de se lâcher encore un peu plus.

Parce qu’en ce moment, des tas de personnes se mobilisent contre l’aéroport et son monde, multiplient les actions, et que nous voulons y contribuer. Qu’il est possible de lutter, partout et directement, de différentes manières, à quelques unes comme à plein, contre ces structures institutionnelles et ces entreprises qui nous pourrissent la vie.

Parce que ce monde qu’ils construisent n’est pas le notre et que nous ne comptons pas les laisser faire.
Parce que nous y sommes incompatibles, que nos désirs y font désordre et qu’on ne lâchera rien !

Que nous préférons mille fois un quartier vivant où on se rencontre, on s’file des coups de mains et on s’engueule entre voisins sur un bout de friche sauvage le temps d’un barbec’ ; à un défilé de valises à roulettes traînant leurs costards sur le macadam vidéosurveillé.
Que nous préférons mille fois des espaces où s’expérimentent des façons de vivre, d’habiter, de se nourrir, de lutter et de relationner différement ; à la perspective de tours de contrôle et de vastes hangars éco-labellisés et leurs portiques vigi-pirates.

Contre l’aéroport et son monde, sa LGV et sa taule.

[Publié sur indymedia nantes, 22 janvier 2016]

[NDdL] Concours : qui défrichera le nom de l’entreprise que l’Etat et Vinci veulent planquer ?

NDDL: l’entreprise qui va effectuer les travaux de débroussaillage choisie

L’Etat a officiellement attribué le marché de débroussaillage de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes juste avant les fêtes de fin d’année, selon France Bleu Loire Océan. Cette notification ne sera pas rendue publique afin de préserver la sécurité de l’entreprise ou du groupement d’entreprises sélectionnées.

Après avoir reçu plusieurs candidatures valables, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a fait son travail comme d’habitude pour sélectionner la meilleure entreprise en termes de prix bien sûr, mais aussi en termes techniques, opérationnels et de références.

C’est le signe que, parallèlement à la procédure d’expulsion des habitants historiques de Notre-Dame-des-Landes, le dossier avance, comme le Premier ministre Manuel Valls l’avait annoncé en juillet. En cas de non démarrage des travaux de débroussaillage, l’Etat devra payer des indemnités à l’entreprise sélectionnée.

Franceinfo, 22/01/2016

[Tunisie] La révolte contre la misère s’étend à travers le pays [Mise-à-jour, 23/01/2016]

La Tunisie décrète un couvre-feu face à une contestation inédite depuis 2011

Tunis (AFP) – Un couvre-feu nocturne a été décrété vendredi dans toute la Tunisie, après plusieurs jours d’une contestation sociale inédite par son ampleur et sa durée depuis la révolution de 2011.

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Cinq ans après le renversement du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, les manifestations contre la misère et pour la justice sociale sont parties de la région défavorisée de Kasserine (centre) à la suite du décès samedi d’un jeune chômeur.

Le mouvement s’est propagé à de nombreuses autres villes et a notamment été marqué par des violences dans le Grand Tunis.

Vendredi matin à Kasserine, des centaines de personnes se sont rassemblées comme les jours précédents devant le gouvernorat pour demander une réponse à leurs revendications, sans incidents, d’après une journaliste de l’AFP.

Un calme précaire régnait non loin de là à Sidi Bouzid, où des heurts avaient opposé le matin policiers et manifestants -des chômeurs ainsi que des écoliers et lycéens- d’après un correspondant de l’AFP.

C’est à Sidi Bouzid que le vendeur ambulant Mohammed Bouazizi s’est immolé par le feu fin 2010, un geste qui a déclenché la révolution.

– Exclusion sociale –

De Paris, où il a rencontré le président François Hollande, le Premier ministre Habib Essid a affirmé que la situation était « actuellement maîtrisée ». Il doit présider un conseil des ministres exceptionnel samedi.

De son côté, M. Hollande a annoncé un plan de soutien à la Tunisie d’un milliard d’euros sur les cinq prochaines années, visant notamment « à aider les régions défavorisées et la jeunesse, en mettant l’accent sur l’emploi ».

Vendredi soir, dans une allocution télévisée, le président Béji Caïd Essebsi a jugé la contestation « naturelle » et appelé le gouvernement à élaborer un plan contre le chômage car « il n’y a pas de dignité sans emploi ».

Mais il a mis en garde contre sa récupération par « des mains malveillantes », évoquant des partis politiques sans les nommer ainsi que le groupe Etat islamique (EI).

« La nouveauté, c’est qu’il a semblé à Daech (un acronyme arabe de l’EI), qui est présent en Libye, presque à nos frontières maintenant, que la situation lui permettait de fourrer son nez dans cette opération », a-t-il soutenu.

Les tensions sociales ont débuté samedi à Kasserine, ville de 80.000 habitants, lorsqu’un chômeur de 28 ans, Ridha Yahyaoui, est mort électrocuté après être monté sur un poteau. Il protestait avec d’autres contre son retrait d’une liste d’embauches dans la fonction publique.

La contestation s’est rapidement propagée, témoignant de la persistance de l’exclusion sociale dans un pays qui fait figure de rescapé du « Printemps arabe » mais ne parvient pas à s’extirper du marasme économique.

« Il s’agit de la crise sociale la plus grave depuis 2011 », a déclaré à l’AFP l’analyste indépendant Selim Kharrat.

Le Premier ministre tunisien a dit sur France 24 « comprendre » le mouvement mais a tenu à préciser: « Nous n’avons pas de baguette magique pour donner de l’emploi à tout le monde en même temps ».

Plusieurs organisations, dont la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et Oxfam, ont appelé « à l’adoption d’un modèle économique (…) pour la réduction des disparités régionales et des inégalités sociales », en disant leur « déception » face à l’inaction des différents gouvernements.

– « Saccages » –

Le couvre-feu a été décrété de 20H00 à 05H00 « au vu des atteintes contre les propriétés publiques et privées et de ce que la poursuite de ces actes représente comme danger pour la sécurité de la patrie et des citoyens », selon le ministère de l’Intérieur.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des actes de « pillages » et de « saccages » ont été enregistrés à Cité Ettadhamen, un quartier populaire du Grand Tunis, et 16 personnes ont été arrêtées d’après les autorités.

Deux magasins ainsi qu’une agence bancaire ont été saccagés, selon une journaliste de l’AFP.

Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Walid Louguini, a dénoncé une « tentative de la part de criminels de profiter de la situation ». « Les violences contre les biens publics et privés seront sévèrement punies », a-t-il prévenu.

A l’échelle nationale, au moins « trois postes de police ont été attaqués » et 42 membres des forces de l’ordre blessés au cours des dernières 24 heures, a ajouté M. Louguini.

Le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, a indiqué à l’AFP que « des unités supplémentaires » de l’armée avaient été déployées en renfort dans tous les gouvernorats pour assurer « la protection des institutions publiques mais aussi des institutions privées sensibles ».

nouvelobs, 23/01/2016 à 08h13

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Bizerte: des casseurs s’attaquent au dépôt municipal à la délégation d’El Alia

Des malfaiteurs ont attaqué dans la soirée du 22 janvier 2016, le dépôt municipal à la délégation d’El Alia du gouvernorat de Bizerte malgré le couvre-feu décrété.

tunisieennumerique.com, 22/01/2016 à 22h57

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Bizerte : Echec d’une tentative de pillage de Carrefour

L’armée a été déployée devant la grande surface Carrefour à Menzel Bourguiba et Bizerte, après que des assaillants aient tenté de la piller.

Les forces de l’ordre ont réussi, aujourd’hui, vendredi 22 janvier 2016, à disperser des délinquants, qui ont tenté de s’introduire dans la grande surface pour la dévaliser. Les fauteurs de troubles ont réussi à s’enfuir et l’armée a été déployée pour protéger la grande surface qui a dû fermer ses portes.

Rappelons que Menzel Bourguiba, ville ouvrière du gouvernorat de Bizerte, a enregistré, ce matin, des affrontements entre des délinquants et les forces de l’ordre, qui ont duré plus de 2 heures.

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kapitalis.com, 22/01/2016 à 17h12

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Tunisie : des actes de violence signalés à Bizerte, Zarzouna et Mateur

Les manifestations de violence ont gagné Bizerte et certains quartiers des cités les plus importantes de la région. 

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Les événements les plus brutaux ont eu lieu à El Ksiba du chef-lieu du gouvernorat où des heurts ont opposé les forces de l’ordre à des groupes de jeunes se réclamant d’associations de diplômés au chômage revendiquant l’emploi. Ces manifestations qui ont eu lieu dans la soirée d’hier, jeudi 21 janvier 2016, se sont manifestées par des jets de projectiles et le brûlage de pneus. Les forces de l’ordre ont dû répliquer par le lancement de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants.
A quelque distance de là, sur la rive est du canal, à Zarzouna, d’autres groupes de jeunes ont procédé au brûlage de pneus bloquant ainsi les chaussées. Ces actes ont nécessité le renforcement de la sécurité au niveau du pont mobile.
A la cité Ennasr de Mateur, une dizaine d’individus ont bloqué la route au niveau de la zone industrielle en y entassant des branchages et en brûlant des pneus. Les forces de sécurité sont intervenues pour déblayer le terrain et pour disperser les perturbateurs. Une voiture de police y est restée en faction.

à Menzel Bourguiba, dans la matinée du vendredi 22 janvier 2016

à Menzel Bourguiba, dans la matinée du vendredi 22 janvier 2016

investirentunisie, 22/01/2016 à 11h52

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Tunisie : nouvelle journée de grogne sociale à Kasserine

Pour la deuxième journée consécutive, plusieurs centaines de manifestants réclamant des emplois ont été dispersés par la police à Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie. Le mouvement de colère s’est répandu dans d’autres villes du pays.

Deuxième journée de colère à Kasserine. Mercredi 20 janvier, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège du gouvernorat de cette ville défavorisée du centre de la Tunisie pour réclamer « des solutions au chômage ». Avant de se diriger vers le centre-ville, où de petits groupes ont bloqué des routes avec des pneus en feu.

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Des heurts sporadiques ont ensuite opposé policiers et manifestants tout au long de la journée. Comme la veille, les forces de l’ordre ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser des protestataires qui leur lançaient des pierres. « On a également vu des cocktails Molotov voler vers les forces de l’ordre », rapporte Sandro Luytens, envoyé spécial de France 24 à Kasserine. La police a aussi fait usage de canons à eau et tiré en l’air.

Les accrochages se poursuivaient en début de soirée malgré le couvre-feu de 18h00 à 05h00 du matin décrété mardi dans cette ville d’environ 80 000 habitants. Une mesure que le ministère de l’Intérieur a justifié par la nécessité de « protéger les vies », d’éviter toute « escalade » mais aussi d’empêcher « les éléments terroristes d’essayer d’exploiter cette situation ».

Huit policiers ont été blessés mercredi à Kasserine et 11 à Thala, une ville proche, selon le directeur régional de la Santé, Abdelghani Chaabani. La veille, 20 manifestants et trois policiers avaient été légèrement blessés à Kasserine.

Situation sociale explosive

Ces évènements font suite au décès, samedi, d’un chômeur de 28 ans, Ridha Yahyaoui, mort électrocuté après être monté sur un poteau. Il protestait parmi d’autres contre son retrait d’une liste d’embauches dans la fonction publique. Mais pour Abderrahman Hedhili, président de l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), de tels évènements « étaient depuis longtemps prévisibles ».

Cinq ans après la révolution contre la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali, née de l’immolation du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, l’exclusion sociale et les disparités régionales persistent. « Nous avons averti que la situation sociale allait exploser. Les gens ont attendu […] mais le gouvernement n’a pas de vision, pas de programme pour les régions intérieures », a dit à l’AFP Abderrahman Hedhili.

Le président Béji Caïd Essebsi a reconnu, mercredi, que « le gouvernement actuel avait hérité d’une situation très difficile » avec « 700 000 chômeurs et parmi eux 250 000 jeunes qui ont des diplômes« . « Mais vous devez en convenir, ni en Tunisie, ni en Europe, ni en Amérique, on ne peut résoudre des situations comme ça par des déclarations ou par un coup de pouce. Il faut [laisser] du temps au temps », a-t-il dit.

Après le décès du jeune chômeur, les autorités ont annoncé le limogeage d’un haut responsable du gouvernorat. Une délégation d’élus emmenée par le président du Parlement doit aussi se rendre sur place, à une date non précisée.

Plusieurs rassemblements dans le pays

Plusieurs rassemblements de soutien à Kasserine et pour réclamer développement et emplois se sont tenus mercredi. À Thala et Meknassi, dans le centre, des manifestants ont bloqué des routes et brûlé des pneus, selon des témoins et une source de sécurité. Près de 150 personnes, dont certains brandissaient des portraits Ridha Yahyaoui, ont manifesté à Tunis. Des rassemblements ont également été organisés à Sousse, dans le centre-est, et à El Fahs, au sud-ouest de Tunis, selon les médias locaux.

Si elle a réussi la transition politique née de la révolution de 2011, la Tunisie ne parvient pas à relancer son économie. En 2015, la croissance devrait être inférieure à 1 %, notamment plombée par la crise du secteur touristique, conséquence de l’instabilité et des attaques jihadistes. Le chômage au niveau national dépasse les 15 % et atteint le double chez les diplômés.

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france24 avec AFP, 20/01/2016

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Un policier tunisien a trouvé la mort, mercredi, à Feriana (gouvernorat de Kasserine) lors des affrontements qui ont opposé la police aux manifestants sur fond de mouvements de revendication sociale.

i24new.tv, 21/01/2016 à 14h04

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Le poste de la garde douanière de Hidra incendié, un poste de police envahi à Regueb

incendie-300x150La vague de protestation continue de s’étendre à plusieurs régions du pays.

Ainsi, ce soir, le poste de la garde douanière, dans la région de Hidra du gouvernorat de Kasserine, a été incendié par des inconnus.

A Regueb, et selon Jawhara, une soixantaine de protestataires ont envahi le poste de police et l’ont attaqué avec des cocktails Molotov. Ils ont aussi mis le feu dans les voitures de la police et incendié des pneus juste devant le poste de police en flammes.

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webdo.tn, 20/06/2016

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Tunisie – Kasserine : Des affrontements nocturnes malgré le couvre feu en vigueur

Les affrontements se poursuivent à Kasserine, entre les protestataires et les unités de sécurité, qui font usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule qui jette des cocktails Molotov à cité Ezzouhour.
Des véhicules militaires blindés se sont positionnés sur les lieux, alors que des composantes de la société civile et plusieurs diplômés chômeurs ont appelé les protestataires à manifester pacifiquement, sans violence.
La tension est palpable à Cité Ezzouhour malgré l’instauration du couvre-feu à partir de 18 heures et ce jusqu’à 5 heures du matin.

tunisienumérique, 20/01/2016 à 22h02

[Gênes, Italie] Sabotage contre la grande vitesse et dissociation…

Gênes : encore de la fumée dans le Terzo Valico…

On apprend des médias locaux que le soir du 17 janvier 2016, des individus ont mis le feu à un engin de chantier de l’entreprise qui travaille pour le consortium Cociv sur le chantier de la ligne de train à grande vitesse Terzo Valico, à Borzoli (Gênes).
En mai 2015, à Trasta, quelqu’un avait déjà réussi à livrer aux flammes un autre engin.

La Digos fait savoir qu’elle enquête sur les anarchistes. Ca arrive, quelle intuition… oui, grâce au « conseil » des mouvements No Tav No Terzo Valico qui ont précisé avoir appris l’info dans les médias, et pris leurs distances avec l’attaque.

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[Librement traduit de l’italien de informa-azione, Gio, 21/01/2016 – 20:02]

[Mexique] Lancement du site de la revue ‘Negacion’

Lancement du site de la revue ‘Negacion’ (Mexique), avec en plus un supplément : « Suplemento Revista Negación #7 Dossier sobre la militarización en Francia y Bélgica, y el antagonismo ante el estado de emergencia »

revistanegacion.espivblogs.net