Nous apprenons avec amertume que la compagnonne anarchiste Nataly Casanova, qui a débuté une grève de la faim il y a plus d’une semaine (en même temps que les compagnons Juan et Guillermo) est toujours en isolement (malgré les informations transmises du Colectivo Anticarcelario Vuelo de Justicia) qu’elle subit depuis près de 7 mois au centre d’extermination de San Miguel. Pire, elle pourrait être transférée dans une prison pour femmes hors de Santiago.
Cependant, elle continue de lutter contre les malaises physiques que la grève de la faim a occasionnés (somnolence, vertige, perte d’équilibre…). Elle a perdu près de 4 kilos ces derniers jours (détail ci-dessous):
-Lundi 13: 60,8
-Mardi 14: 60.2
-miercoles0 15: 59.9
-Jeudi 16: 58,6
-Vendredi 17: 57,6
-Samedi 18: 57,3
-Dimanche 19: 56,9
-Lundi 20: 56,9
-Mardi 21: 56,3
La grève de la faim débutée le 14 avril avril par Juan, Nataly, Guillermo continue. Le 20 avril, on apprend qu’Enrique Guzman a également rejoint la lutte en se déclarant en grève de la soif.
Les compagnon-nes exigent pour rappel:
- la clarification de la validité des « preuves » de l’ADN soumis à leur encontre, en prenant en considération tous les aspects scientifiques et non seulement les arguments fallacieux des poursuites;
- La fin des harcèlements, des enlèvements, des interrogatoires de personnes qui se montrent solidaires avec les compagnon-nes incarcéré-e-s;
- La fin des harcèlements, agressions, sanctions disciplinaires contre Juan et Nataly ou tout autre prisonnier en lutte;
- La libération immédiate d’Enrique Guzmán, incarcéré pour être proche des compagnon-nes impliqué-e-s dans cette affaire et pour leur avoir rendu visite régulièrement en prison;
- Le transfert immédiat de Nataly Casanova de l’isolement à une autre aile de la prison où elle pourra avoir contact et relation avec d’autres détenues et davantage de temps de promenade.
Dans sa déclaration, Enrique Guzmán a ajouté une demande supplémentaire:
- L’annulation immédiate de la mesure préventive d’arrestation domiciliaire totale infligée à Guillermo Duran, contre lequel aucune preuve n’a été présentée au cours de cette enquête.
Mardi 28 avril 2015, les trois compagnon-,ne-s seront auditionné-e-s à 10h devant les tribunaux de rondizonni.
Aujourd’hui plus que jamais, solidarité active et révolutionnaire ! Force et résistance pour Juan, Nataly, Guillermo et Enrique !