Pantin (93) Utilitaire Orange calciné
En début de semaine rue Chevreuil à Pantin, on a mis le feu à un utilitaire de l’entreprise Orange, un de ceux qui servent pour installer la fibre optique (avec les vitres arrières opaques car derrière il n’y a pas de siège mais du matériel électrique).
La fibre optique est une technologie qui conquiert tous les espaces, elle fait partie du système nerveux du Capital et de l’Etat qui permet un accroissement exponentiel du contrôle, et elle sert la colonisation de nos imaginaires et l’aliénation.
(par ailleurs, Orange est aussi une de ces entreprises qui exploitent le travail des détenu.e.s)
Un oeil attentif croisera ces installateurs un peut partout. Ils tissent leur toile, rentrons leur dans les plumes
[Publié sur indymedia nantes, samedi 25 février 2017]

 Suite à l’arrestation d’un compagnon à Montreuil et à sa mise en examen dans l’affaire de la voiture de flics cramée le 18 mai 2016 au quai de Valmy, apéro dînatoire en mode auberge espagnole aux Condos, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, jeudi 23 février à 18H.
Suite à l’arrestation d’un compagnon à Montreuil et à sa mise en examen dans l’affaire de la voiture de flics cramée le 18 mai 2016 au quai de Valmy, apéro dînatoire en mode auberge espagnole aux Condos, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, jeudi 23 février à 18H. Récit du rassemblement du mardi 7 février à Ménilmontant, et de deux des manifs sauvages qui ont eu lieu ensuite.
Récit du rassemblement du mardi 7 février à Ménilmontant, et de deux des manifs sauvages qui ont eu lieu ensuite.

 En ces temps de guerre et de serrage de vis généralisé, les conditions de vie insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de perdre son boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois, peur de la police, peur de la prison. Un sentiment encore renforcé par un état d’urgence prolongé indéfiniment et par l’enfermement de toujours plus de récalcitrantEs et pour toujours plus longtemps. Il y a pourtant tellement de raisons de se révolter contre ce monde de fric et de flics, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que nombre d’individus ne se résignent pas et continuent d’agir envers et contre tout, à quelques-unEs ou à plusieurs, de jour comme de nuit. Car la guerre sociale ne connaît pas de trêve contre l’ordre mortifère de l’Etat et du Capital : attaques de frontières, mutineries en taule, évasions de centres de rétention, sabotages de projets d’aéroport ou de THT, saccages d’écoles, incendies d’engins de chantier ou de câbles des flux de transport et d’information, destructions de permanences électorales ou émeutes suite à un énième assassinat policier, débrouilles quotidiennes pour tenter d’échapper à l’esclavage salarié,… voilà un peu du désordre quotidien qui se passe volontiers de loi –divine ou terrestre– pour se manifester en toute liberté.
En ces temps de guerre et de serrage de vis généralisé, les conditions de vie insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de perdre son boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois, peur de la police, peur de la prison. Un sentiment encore renforcé par un état d’urgence prolongé indéfiniment et par l’enfermement de toujours plus de récalcitrantEs et pour toujours plus longtemps. Il y a pourtant tellement de raisons de se révolter contre ce monde de fric et de flics, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que nombre d’individus ne se résignent pas et continuent d’agir envers et contre tout, à quelques-unEs ou à plusieurs, de jour comme de nuit. Car la guerre sociale ne connaît pas de trêve contre l’ordre mortifère de l’Etat et du Capital : attaques de frontières, mutineries en taule, évasions de centres de rétention, sabotages de projets d’aéroport ou de THT, saccages d’écoles, incendies d’engins de chantier ou de câbles des flux de transport et d’information, destructions de permanences électorales ou émeutes suite à un énième assassinat policier, débrouilles quotidiennes pour tenter d’échapper à l’esclavage salarié,… voilà un peu du désordre quotidien qui se passe volontiers de loi –divine ou terrestre– pour se manifester en toute liberté.