Nouvelles dégradations sur les voitures de trois surveillants de la prison d’Evreux
Jeudi 4 février, les véhicules personnels de trois agents pénitentiaires d’Evreux ont été vandalisés. Quatre jours plus tôt, un autre agent avait été physiquement menacé. Les syndicats appellent l’Etat à protéger le personnel des prisons.
Le personnel de la maison d’arrêt d’Evreux s’inquiète suite à la recrudescence dont il est victime. Le syndicat SPS parle « de surveillants en danger ».
Les premiers faits d’importance remontent au 31 janvier dernier. Un surveillant était en route pour prendre son service à la maison d’arrêt. À un feu rouge, il s’est retrouvé « encerclé » par une dizaine d’individus portant des cagoules. Ces derniers ont alors commencé à secouer la voiture de l’agent pénitentiaire. Il a finalement pu se dégager en enclenchant vitesse. Le même jour, un autre surveillant d’Évreux a retrouvé sa voiture avec plusieurs vitres brisées et plusieurs rayures sur la carrosserie.
Quatre jours plus tard, le jeudi 4 février, trois voitures appartenant à des gardiens ont été retrouvées vandalisées. Le syndicat SPS précise que le personnel de l’établissement n’a pas de parking réservé. Il se gare donc le long de la prison, sans aucun contrôle. Il réclame une meilleure protection des agents mais aussi de leurs biens.
france3 normandie, 06/02/2016 à 19h05

Nantes. Deux surveillants de prison agressés
Ce mardi midi, deux surveillants de la prison de Nantes ont été agressés par un détenu qui ne voulait pas appliquer une mesure de sécurité. Un détenu qui refusait aussi de quitter le quartier disciplinaire. Il a griffé l’un des surveillants au visage; il leur a également craché dessus et a tenté de leur asséner des coups avec son bras plâtré et ses pieds. En fin d’après-midi, ils se sont rendus à l’unité médico-judiciaire avant d’aller déposer plainte. « Le parquet semble souhaiter apporter une réponse rapide », a indiqué le syndicat SLPFO dans un communiqué.
Le Télégramme, 03/02/2016 à 09h40
************************
NANCY : VIOLENTE AGRESSION D’UN SURVEILLANT DE PRISON
NANCY. Mercredi 27 janvier, un surveillant pénitentiaire du centre de Nancy-Maxéville a été agressé par un détenu. Dans la cellule de ce dernier, un couteau a été découvert. Le syndicat FO pénitentiaire réclame « une fouille générale de l’établissement » pour que les surveillants puissent venir « travailler en sécurité ».
Les faits se sont déroulés mercredi 27 janvier 2016 vers midi lors de la distribution du repas. Un surveillant qui rentrait dans la cellule d’un détenu était roué de coups de poing lui occasionnant de multiples contusions au niveau de la mâchoire, des côtes ainsi que du bras. Selon le syndicat F.O, le détenu placé en prévention a ensuite continué de tenter d’agresser d’autres surveillants jusqu’au quartier disciplinaire. Le fonctionnaire était quant à lui conduit vers le service des urgences pour réaliser des examens.
Suite à cette nouvelle agression, le syndicat a fait entendre sa voix pour réclamer une « sanction disciplinaire maximale pour ce casseur de surveillants ainsi que des sanctions pénales exemplaires » et révèle qu’après l’agression une fouille permettait de découvrir dans la même cellule, un couteau. Il s’agirait selon le syndicat de la troisième arme blanche découverte lors de fouille ou de projection « en l’espace de quelques mois ». Le syndicat exige une fouille générale de l’établissement pour la sécurité des fonctionnaires qui y travaillent.
Ici-c-nancy.fr, 28/01/2016
******************
Brest. Des surveillants agressés par des détenus à la maison d’arrêt
La scène, « d’une grande violence », selon les mots de la direction de l’établissement, a eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, à la maison d’arrêt de Brest.
Appelés pour des maux de ventre
Vers deux heures du matin, deux hommes de 19 et 20 ans, détenus dans la même cellule, appellent le surveillant de permanence : l’un d’eux souffrirait de maux de ventre.
La procédure habituelle se met en place : le gradé de service, accompagné de deux autres surveillants pénitentiaires, se rendent auprès de ces détenus.
Au moment où ils leur ouvrent la porte, les jeunes hommes leur sautent littéralement dessus. Coups de pieds, de poings… Il faudra l’intervention d’un quatrième gardien, venu en renfort alors qu’il effectuait une ronde, pour parvenir à maintenir les détenus violents, et les placer en quartier disciplinaire.
Le parquet de Brest a été saisi des faits aux fins de poursuites pénales, tandis qu’une procédure disciplinaire interne sera également menée au sein de la maison d’arrêt. […]
Le Télégramme, 25/01/2016 à 12h46
*****************
Perpignan : un surveillant agressé à la prison de Perpignan
C’est le syndicat Force Ouvrière qui l’a fait savoir ce samedi 15 janvier en fin d’après-midi. Un surveillant a été agressé tôt ce matin, lors du contrôle d’appel du matin, par un détenu placé en quartier d’isolement.
Selon le syndicat Force Ouvrière pénitentiaire, il était 7h00, ce samedi matin quand les surveillants se sont faits copieusement insulter et menacer par un détenu placé au quartier d’isolement.
Une fois l’appel terminé, les agents sont retournés voir l’individu et, à nouveau, sans raison apparente selon le syndicat, le détenu s’est remis à les injurier mais cette fois, en se dirigeant vers eux pour les agresser. Il a été maîtrisé mais s’est rebellé encore lors de son placement dans le quartier disciplinaire. C’est à ce moment-là qu’un surveillant s’est blessé au niveau du genou. Après un examen médical, il s’est vu prescrire 2 jours d’arêt de travail. […]
France3 Languedoc-Roussillon, 16/01/2016 à 19h55

En plein coeur du centre-ville de Nancy, un lundi en milieu de matinée. Un homme seul, pourvu d’une masse et d’un sac en plastique, n’a fait que passer au centre commercial « Saint-Sebastien ». Plus précisément, il a fait un détour par la bijouterie « Histoire d’or », située au 1er étage d’un des innombrables lieux où se concentrent le fric et la marchandise. Arrivé en voiture par le parking aérien, il est passé incognito, en empruntant les escalators du centre, calme et serein. Sauf qu’en à peine deux minutes, il pulvérise trois vitrines dans lesquelles sont entreposées des bijoux en or: il se sert au milieux des cris des quelques commerçants et CONSommateurs présents, effarés par tant de détermination et d’audace. « Des commerçants criaient, appelaient au secours mais ça ne le perturbait pas. On ne voyait pas totalement son visage à cause d’une sorte de cache-col qui lui arrivait sous le nez. Il n’a rien dit mais frappait, frappait… » Il est reparti en marchant, comme il était arrivé, c’est-à-dire « comme tout le monde » mais avec les poches pleines sans être passé par la caisse…
En patrouille samedi soir, dans le quartier du Haut-du-Lièvre à Nancy, deux policiers essuyaient une volée de cailloux alors qu’ils entreprenaient le contrôle d’un véhicule mal garé, avec deux individus à bord. Le ton monte alors rapidement et un groupe hostile commence à se former autour des fonctionnaires. Ces derniers font usage de gaz lacrymogène pour se dégager et font appel à des renforts pour intervenir sur cette Zone de sécurité prioritaire (ZSP).
Mais la facture va tout de même être importante. « En fonction de la surface, de l’épaisseur et du poids du verre ainsi que du temps de pose et du nombre de techniciens nécessaires, changer une vitrine peut coûter de 200 € à 5.000 ou 6.000 € », explique Michel Valverde. Le vitrier estime, à vue de nez, le montant total des dégâts du Nouvel an « aux alentours de 40.000 € ». Mais ce n’est qu’une évaluation. Lui-même a déjà cinq clients qui ont fait appel à lui. En particulier la FNAC qui a dû faire changer une porte vitrée qui a volé en éclat. « C’était du verre Sécurit qui est plus résistant mais qui, lorsqu’il se brise, part en mille morceaux alors que le verre feuilleté s’étoile et reste en un seul morceau », constate Michel Valverde.