Archives par étiquette : Contre toute exploitation !
[Paris] Double attaque contre des agences de l’exploitation
Dans la nuit du 23 au 24 mai 2016, le Pôle Emploi rue des Nanettes, dans le XIe arrondissement de Paris, a été attaqué. Deux tags sont apparus sur la façade, «ni loi ni travail» et «révolte» et trois vitres sont tombées.
Dans le XXe arrondissement, c’est l’Espace Insertion rue de Buzenval, dans le XXe arrondissement, qui a pris cher lui aussi. Sa façade a été repeinte jusqu’au premier étage et des vitres ont été étoilées.
Une dizaine d’autres suppôts du travail ont été épargnés mais ils ne perdent rien pour attendre.
Du travail, y en a pas, ça tombe bien on en veut pas !
Quelques chômeurs et chômeuses en heures sup’
[Publié sur indymedia nantes, 25 mai 2016]
[Caen/Paris/Bordeaux] Saccages de facultés en marge de la lutte contre « la loi travail »
L’université de Caen porte plainte après des dégradations en marge de la manif
En marge de la manifestation contre la loi travail, des dégradations ont eu lieu à l’Université de Caen. Cette dernière porte plainte.
Vitres brisées, bibliothèques renversées, vols d’ouvrages et tags : l’université de Caen a subi d’importantes dégradations en marge de la manifestation contre la la loi travail. Les dégâts seraient d’ores et déjà estimés à plusieurs dizaine de milliers d’euros. L’université a porté plainte pour introduction illégale dans le bâtiment, dégradation de bien public et occupation illégale.
Campus fermé, bibliothèque saccagée
Les dirigeants de l’université de Caen ont pris la décision d’évacuer les bâtiments du campus 1 et de les fermer. La Bibliothèque Universitaire a été saccagée.
Il y a 10 jours , lors des dernières élections pour le Conseil d’administration, une urne avait été volé dans un amphithéâtre. […]
france 3 Normandie, 01/04/2016
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[Paris] Saccage ciblé de bureaux administratifs de la fac de Tolbiac
Université de Tolbiac, 22 mars, une occupation de l’amphi N est prévue pour pouvoir tenir une AG, flics, vigiles et direction sont tous là pour s’y opposer. En un clin d’œil, tous disparaissent et la porte de l’amphi s’ouvre miraculeusement. On comprend alors que des opportunistes du mouvement ont négociés dans le dos de tous. Comme quoi, il n’y a pas de miracles. C’est justement pour cette raison, qu’énervés, on a décidé de saboter ces jeux de pouvoir.
Pendant que les diants-diants cuvaient leurs cuites dans l’amphi soit-disant occupé, nous avons décidé de nous amuser d’une façon différente. Nous sommes montés au 7eme étage pour saccager des bureaux administratifs, en coupant les câbles, en jetant divers liquides sur les appareils électroniques divers, les papiers administratifs sont détruits et deux ordinateurs sont embarqués pour être détruits au calme.
Il s’agit là de la réalisation d’une volonté précise de ne pas se limiter à des prises de parole, des AG, des manifs (qu’elles soient à 11h ou à 13h30), mais de contrer toute forme de connivence avec le pouvoir, tous les pouvoirs.
Empêchons la loi de travailler.
Quelques enragés d’un autre 22 mars.
[Publié sur indymedia grenoble, 30 mars 2016]
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A la suite de la manif de 9 mars contre la « loi travail » à Bordeaux, les bâtiments de l’université de lettres du centre-ville, situés place de la Victoire, ont été saccagés par un groupe d’individus. Du matériel divers (informatiques, instrument de musique, etc…) a été détruit; amphis et couloirs de la fac ont été recouverts de tags, etc… Un bon moyen de bloquer efficacement et détruire tout ce qui formate à devenir de bons petits soldats scientifiques de la domination….
[Paris] La CGT perd ses vitres – 24 mars 2016
Depuis toujours les syndicats ont un rôle de courroie entre les exploiteurs et les exploités – pour perpetuer l’exploitation.
Voilà ce que sont les syndicats : des amis utiles des patrons et des flics. Nos ennemis.
C’est pourquoi dans la soirée de ce même jeudi on a brisé les vitres du local de la CGT, rue Pierre Bonnard dans le 20ème.
Une pensée pour les arrêtés du 24 mars.
Liberté pour tous !
Que crèvent les exploiteurs et leur laquais.
Des travailleurs de la nuit (non-syndiqués)
[Pulié sur indymedia nantes, 27 mars 2016]
[Suisse] Sabotages à la chaîne contre les transporteurs d’animaux
Transporteurs d’animaux victimes de sabotages
Le syndicat suisse des marchands de bétail recense chaque semaine jusqu’à quatre actes de vandalisme sur des camions transportant des bêtes. Le canton d’Argovie est particulièrement touché.
Le syndicat suisse des marchands de bétail (SSMB) tire la sonnette d’alarme. Les attaques contre les véhicules transportant des animaux – câbles des freins sectionnés, pneus percés ou remorques taguées – sont très nombreuses en Suisse. Le SSMB a confié mardi à SRF qu’il en comptait jusqu’à quatre par semaine. Le patron du syndicat, Peter Bosshard, a ainsi expliqué à la télévision alémanique que les attaques étaient particulièrement dangereuses lorsque les camions sont forcés par d’autres véhicules à ralentir, notamment dans un rond-point.
Il semblerait que le canton d’Argovie soit particulièrement touché par ce phénomène. Près de la moitié des actes de sabotage et de vandalisme sont en effet perpétrés dans ce canton, précise Peter Bosshard. Selon lui, une auto immatriculée en Argovie a déjà forcé plusieurs transporteurs d’animaux à ralentir, voire à s’arrêter sur la route. «Ce n’est pas seulement dangereux pour les autres usagers de la route, mais également pour les bêtes à l’intérieur du convoi.» Le chef du SSMB ajoute que le syndicat n’a pas encore porté plainte contre l’automobiliste en question parce qu’il souhaite récolter d’avantage d’indices concrets à son sujet.
Pas de cas en Suisse romande
Mais pourquoi ces inconnus sévissent-ils si souvent en Argovie? Peter Bosshard rappelle qu’un grand axe routier traverse le canton et que celui-ci abrite le siège de l’entreprise Vianco, un important marchand de bétail. Contacté par «20 minutes», le directeur du syndicat a affirmé qu’aucune attaque similaire n’a encore été recensée en Suisse romande.
Les protecteurs des animaux argoviens ont régulièrement fait les gros titres des journaux dans le passé, notamment pour leurs actions virulentes. L’un d’entre eux, qui jouit d’une grande notoriété dans le milieu, vient de publier le nom et les coordonnées d’un homme, accusé d’avoir volontairement écrasé un sanglier et ses petits.
Leur presse – 20min.ch, 27/10/2015
[Aurillac] Quand des anarchistes s’invitent au festival …
[Aurillac] Du rififi au festival
Au festival d’ Aurillac, on retrouve une grande partie de la «contestation» gauchiste et alternative de France, qui prétend subvertir le capitalisme par l’art de rue. Manifestement, certainEs personnes ont souhaité porter un discours et des pratiques plus radicales. Toute une série de cibles ont été attaquées au cours de ces quatre jours, et chaque matin, les festivaliers et festivalières qui n’ont pas l’esprit englué par la pacification avaient le sourire aux lèvres en passant à côté des tags et destructions en tout genre qui avaient eu lieu pendant la nuit.
Contre les banques et leurs collabos, un Crédit Agricole a vu la totalité de ses vitrines voler en éclats à coups de masse, et un gros étron a été dessiné sur le mur. Un autre Crédit Agricole a vu ses DAB recouverts de peinture, et chaque jour de nouveaux tags apparaissaient, «Niktout», un énorme «Dévalisez-moi» et autres inscriptions anarchistes. Une dizaine de DAB du centre-ville ont également été repeints la veille du feastival, ce qui a compliqué l’orgie consommatrice qui se préparait à partir du lendemain. Au moins un autre DAB a été éclaté par un projectile. Un LCL a été maculé d’inscriptions hostiles à la police, «Nik la police», «Sortez vos fourches», «Je vous emmerde».
Contre la pub, une soixantaine de vitres de sucettes JCDecaux et d’arrêts de bus ont été brisées, ainsi que des tags insultant les vendeurs publics, «stop pub», «niktout». Sur une grande affiche en 4×3, on pouvait lire en grandes lettres «Mange ton patron (A)».
Contre le travail et l’exploitation capitaliste, des agences d’intérim ont été taguées, et une agence ‘Adecco’ a perdu toutes ses vitrines et on pouvait lire sur sa porte «Mort au travail».
Contre la politique et ses sbires, le local EELV d’Aurillac était repeint d’une inscription les décrivant mieux, «Europe Écologie les Jaunes».
Contre la domination scolaire et ses édifices, on pouvait lire sur un lycée «Le lycée en feu, les profs au milieu», et une école primaire a été marquée, à l’adresse des festivaliers et des artistes gauchistes, «Contestation du Spectacle, ou spectacle de la contestation ?».
Contre le spécisme et l’exploitation animale, plusieurs boucherie/marchands de cadavres ont été visés par des tags «Go Vegan», ainsi qu’un cabinet vétérinaire qui a également reçu un «Collabo» bien envoyé.
Contre les gentrifieurs, plusieurs agences immobilières ont perdu leurs vitres, et des tags inscrits sur leurs murs. À Aurillac, un constructeur de maisons avait profité du festival pour recouvrir toutes les navettes de publicité «MAISONS PARTOUT». Les publicités ont vite été détournées, et le local de l’entreprise a été corrigé par plusieurs tags explicites «Squats partout», «Squatte ta ville».
Contre la consommation, «Bouffe de la merde» sur le Macdo, plusieurs supermarchés ont aussi été ciblés, et on pouvait lire sur le Leader Price «Bâtards de vigiles. Vigiles collabos, sacs à merde. C’est mon coca. Patrons voleurs».
Contre les assurances, plusieurs agences d’assurance ont été tagguées «Crame ton assurance», «Nique tout», etc.
Contre les flics et la justice, les insoumisES ont été prolifiques. Sur le MacDo, en grandes lettres «Tous les flics sont des bâtards (A)», des dizaines de tags recouvraient la ville, «Nik la BAC», «Crève les keufs», «Mort aux flics», «Nique la BAC à merde», «De Gaillacs à Aurillac, crève la BAC», «Feu aux prisons», «Antiflics/Antifrance», «Antikeufs, antifa, antifrance et surtout en titane», «Émeute-toi», «Émeutes, pillage, sabotage». Devant les check-points de vigiles tout autour du centre-ville, «1 vigile = 1 balle», et autres joyeusetés du même genre.
Encore, en vrac, «Qui a coupé nos nerfs ?», «Avec rage et joie», «ZAD partout» etc.
En espérant que cela donne des idées à celles et ceux qui veulent poser dans la rue des choses politiques et radicales, dans la même veine que quelques open mics clandestins qui ont pu être aperçus au détour des rues de la ville.