Rassemblement devant la Maison d’Arret des Hommes de Fleury-Merogis le 11 mars à 13h!
Printemps 2016. Loi Travail. Le gouvernement impose une nouvelle loi pour mieux nous exploiter. Mais des milliers de gen.te.s descendent dans la rue : grèves, manifs, blocages, occupations, émeutes et actions en tout genre. Le pouvoir, de concert avec les syndicats et les médias tente la division du mouvement entre bons et mauvais manifestant.e.s pour mieux réprimer : interdictions de manifester, nasses, violences policières, condamnations, incarcérations… Il semble que certaines enquêtes soient toujours en cours. En décembre dernier, une personne a été incarcérée pour des dégradations lors d’une manifestation sauvage en avril.
Le 18 mai, alors que se tient une manifestation de flics sur la place de la République à Paris, une contre-manifestation sauvage s’élance et laisse éclater sa colère en incendiant une voiture de police quai de Valmy. Les médias et la Justice parlent de « tentative d’homicide » pour mieux frapper. Des personnes sont arrêtées et mises en détention, aujourd’hui 4 personnes sont encore derrière les barreaux, et 4 sous contrôle judiciaire.

En milieu d’aprem, samedi 21 janvier,quelques-un-e s’étaient donné rendez-vous pour exprimer en acte et hors du tribunal notre solidarité avec Damien, enfermé depuis le 8 dècembre, et notre volonté d’en finir avec ce monde de juges, de flics et de fric
Jeudi 19 janvier 2017, Damien, incarceré depuis le 8 décembre et accusé de dégradations commises lors de la manif sauvage et saccageuse du 14 avril passait en procès à Paris.
Je vous écris depuis Fleury où je suis incarcéré en détention préventive. Les chefs d’inculpation étant à leur habitude assommant et dénués de fantaisie je préfère, afin que les compagnon-nes aient une vision juste et réaliste des faits qui me sont reprochés, proposer la (re)lecture du récit de cette belle nuit d’un printemps de révolte écrite par des amoureuses et amoureux du désordre : «
Le
Suite à plusieurs interpellations, un groupe de personnes a exprimé la nécessité de s’organiser et de réfléchir ensemble face aux phénomènes de répressions qui se généralisent.
En lien avec les manifs contre la nouvelle loi travail, un véhicule de patrouille de la police française a été démoli et incendié le 18 mai à Paris.