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[Berlin, Allemagne] Solidarité incendiaire et émeutière face à l’état d’urgence dans le quartier nord de ‘Friedrichshain’

Dans la nuit du 13 janvier 2016, les flics de Berln ont fait irruption en masse dans le lieu de la ‘Rigaer94’ avec comme justification de mettre la main sur des objets dangereux. Depuis quelques mois, journaleux et politiciens lancent des campagnes nauséabondes sur la ‘Rigaerstrasse’ où existent plusieurs « Hausprojekte » (des lieux de vie et d’expérimentation autonomes autogérés ») qui sont qualifiés de nids « d’extrémistes violents » et de « terreur d’extrême-gauche et anarchiste ». Ceci n’est pas évidemment pas sans lien avec les multiples attaques en direction des flics lorsque ceux-ci investissent le quartier en masse pour mener des contrôles et harceler les gens qui y vivent. Récemment, ce secteur du quartier ‘Friedrichshain’ a été placé comme une « zone dangereuse », ce qui donne l’autorisation aux flics de fouiller et d’arrêter les gens sans justification.

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Dans l’après-midi du 13 janvier, un des multiples contrôles policiers ne s’est pas passé comme prévu: une personne s’est fait frapper après qu’elle ait refusé de montrer ses papiers, ce qui a suscité des réactions des gens témoins de la scène. Le flic a ensuite redoublé de violence et les personnes montrant leur hostilité ont fui en direction du ‘Rigaer94’. Se faisant – comme il se doit – refuser l’entrée dans l’après-midi, les flics sont revenus dans la nuit avec l’aide du SEK (commando d’opérations spéciales) à plus de 500 uniformes dans le quartier – dont 200 spécialement intervenus pour le ‘Rigaer94’ – afin de rentrer en force dans le lieu.

A l’aide d’un hélico, quelques flics sont entrés par le toit, tandis que d’autres détruisaient les vitres du rez-de-chaussée, sont entrés par la chambre d’une famille de voisins afin d’accéder à la cour intérieure. Dans la chambre ne se trouvaient que des enfants, et les flics n’ont pas eu l’autorisation des parents pour entrer. Les keufs se sont alors déchaînés une fois entrés dans le centre social, détruisant la porte d’entrée et plusieurs fenêtres, un escalier et du mobilier, contrôlant les papiers des occupant-es. Les porcs ont continué leurs exactions, en pissant dans le lieu, mettant des bris et morceaux de verre dans les lits, répandant de la mort aux rats dans les pièces… Après avoir donné quelques coups aux occupants du lieu, ils ont ensuite célébré leur opération comme une action de vengeance contre les odieux occupants.

Par la suite, ils ont communiqué et exhibé leurs découvertes « spectaculaires »: des chariots de supermarché, quelques bâtons, des battes et des pierres… Par ailleurs, ils ont embarqué tout le charbon stocké pour l’hiver avec un camion qu’ils avaient affrété spécialement pour l’opération.

Le 14 janvier, un communiqué officiel précise que l’opération des flics (qui s’est entre autre soldée par la porte d’entrée et plusieurs fenêtres détruites) a été menée sans autorisation de la justice.

Durant les jours qui ont suivi, les flics ont occupé le quartier, en stationnant sur les toits des immeubles et dans les rues.

Le dimanche 17 janvier, les flics ont une nouvelle fois perquisitionné le lieu « Rigaer94 ». Ils ont justifié cette nouvelle opération à la suite d’une « agression à l’encontre d’un agent de police » (un sac d’ordures venait d’être balancé sur les flics).

Le 6 février prochain à Berlin, une manifestation est d’ores et déjà prévue contre les zones dangereuses, la terreur policière et en soutien aux lieux de vie et d’expression autonomes.

"La passion pour la liberté est plus forte que toute autorité - Contre l'Etat et la terreur policière! Pour plus de "kilomètre d'anarchie!"

« La passion pour la liberté est plus forte que toute autorité – Contre l’Etat et la terreur policière! Pour plus de « kilomètre d’anarchie! »

"Défendons les structures rebelles - Créons des quartiers solidaires / Soliaire face à la zone de danger" - "Liebig 14" (centre autonome récemment expulsé) ne reste jamais en paix"

« Défendons les structures rebelles – Créons des quartiers solidaires / Soliaire face à la zone de danger » – « Liebig 14″ (centre autonome récemment expulsé) ne reste jamais en paix »

Depuis ces coups répressifs, de multiples attaques et sabotages sont réalisés dans les rues de Berlin, notamment dans les quartiers de ‘Friedrichshain’, ‘Neukolln’ et de ‘Kreuzberg’ [Mise à jour, 31/01/2016]:

  • Tard dans la soirée de mardi 26 janvier dans le quartier berlinois de ‘Neukolln’, un individu a bouté le feu à un fourgon de police garé à ‘Hasenheide’. Malheureusement, un chauffeur de taxi qui était sur les lieux s’est improvisé pompiers bénévole en éteignant les quelques flammes avec un extincteur. Ce beau geste n’est resté qu’une tentative. Le fourgon était vide au moment de l’allumage, puisque tous les flics étaient en intervention au parc à côté.
  • Dans la nuit de lundi 25 à mardi 26 janvier, une camionnette de la société immobilière de luxe « Mähren-Gruppe », garée dans la Wildenbruchstraße, a été incendiée. Dans un communiqué, les auteurs expliquent le rôle de l’entreprise concernant l’augmentation des loyers dans les quartiers de l’est berlinois et plus globalement son travail d’embourgeoisement. Ainsi, elle accompagne le travail des flics dans ses besognes de nettoyage des quartiers au profit des riches. Le communiqué de ce sabotage appelle également à rejoindre la manif du 6 février contre les « zones de danger » et les récents coups répressifs envers les lieux d’auto-organisation.

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  • Jeudi 21 janvier 2016 vers 3h du matin, deux voitures de luxe ont été incendiées: une Porsche ‘Cayenne’ d’une valeur de 66.000 euros à ‘Friedrichshain’ et une autre ‘Carrera’ d’une valeur de 96.000 euros dans une rue du quartier ‘Neukolln’. Trois containers à poubelle ont été aussi été incendiés. Un communiqué de « groupes autonomes » revendiquant le sabotage incendiaire des deux porsche (220.000 euros de dégâts en tout) appellent à multiplier les attaques en solidarité face à la répression et aux menaces d’expulsion qui pèsent sur les lieux de vie autonomes auto-gérés.

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  • 165844Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 janvier 2016 à ‘Wedding’, le bureau de Ralf Wieland, président de la chambre des députés de Berlin et membre du SPD, s’est fait péter plusieurs vitres en réponse à la terreur policière contre les centres sociaux de la ‘Rigaerstrasse’.

Voici le communiqué:

« Tom Schreiber, tu t’es amusé comme un petit fou lorsque tes porcs ont déboulé dans les maisons de la Rigaerstrasse.

La nuit dernière, nous avons trouvé amusant de détruire les vitres du bureau du SPD de la Bellermannstr à Wedding. Nous avons également laissé un message qui correspond à tes capacités linguistiques.

Ce fut vraiment une nuit froide, mais pour toi nous sommes prêts à tout! […] »

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  • Dans la nuit du 14 au 15 janvier, une voiture électrique de la Deutsche-Bahn, garée dans la Christinenstraße, a été incendiée. Le sabotage a été revendiqué:

Motivés par l’attaque des porcs contre les « Hausprojekte » ‘Rigaer94’ et ‘Liebig34’ et leurs tentatives continues de pacifier la Rigaer Straße par des coups de matraque, nous avons cette nuit incendié un véhicule électrique de la DB Christinenstraße.

Par cette action, nous envoyons nos salutations enflammées aux habitant-es du quartier nord de ‘Friedrichshain’, en solidarité rebelle avec vos efforts pour un voisinage solidaire et résistant.

Pendant que les flics vont s’occuper ces prochains jours de piquer les pavés des cours intérieures de Friedrichshain, nous espérons d’autres attaques dans les rues de cette ville.

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  • Le 14 janvier entre 2h et 3h du matin, des passants ont remarqué et signalé aux flics que des flammes commençaient à embraser une voiture ‘opel’ de la société ‘ThyssenKrupp’, garé Alexandrinenstraße à ‘Kreuzberg’. Malheureusement, les flammes ont été éteintes peu de temps après par les pompiers, rapidement prévenus par les flics. L’action n’a pas été revendiquée.

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  • Le 13 janvier, les flics ont investi en masse le quartier ‘Friedrichshain après qu’un flic en opération ait été blessé aux alentours de midi. Les bleus – omniprésents dans les rues, sur les toits jusqu’aux caves des immeubles – n’ont pas mené leur sale travail sans encombres: vers 22h30/23h, un véhicule de patrouille a été sérieusement endommagé par des jets de pierre dans le secteur de la Frankfurter allee. Un peu plus tôt, des poubelles ont été incendiées un peu partout dans le secteur, tandis que des engins pyrotechnique étaient propulsés en direction des véhicules de police.

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Au cours de la nuit du 5 au 6 décembre 2015, des incendies de voitures de bourges ont éclairé les rues de plusieurs quartiers de Berlin. Cette soirée incendiaire a commencé vers 23h40 Löwestraße à Friedrichshain (à 500m de la Rigaerstrasse), où un 4X4 de type ‘Mercedes’ est détruit par les flammes. Une heure plus tard, c’est de nouveau un véhicule de luxe qui est incendié à ‘Staaken’ dans la Schulstraße (à l’ouest du quartier ‘Spandau’) : la voiture ‘Mercedes Class-A’ est entièrement crâmée. Vers 1h40, c’est un 4X4 de type ‘BMW X3’ qui est incendié. Les flammes endommagent une voiture garée à côté. Enfin, vers 2h à Neukölln deux voitures appartenant au concessionnaire ‘Suzuki’* situé Weserstraße  sont incendiées : ce sabotage incendiaire a été revendiqué dans un communiqué à la mémoire d’Alexis Grigoropoulos (qui s’est fait descendre par les flics il y a 7 ans à Athènes) et en souvenir de la rage insurrectionnelle qui a explosé immédiatement partout dans le pays.

Carcasse de 'Suzuki'

Carcasses des deux ‘Suzuki’

NdT: *A noter que ‘Suzuki’ est une parfaite cible dans ce contexte, puisque l’entreprise automobile fournit ses motos à la police grecque. Voir quelques photos ici

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Hors de contrôle : notre solidarité contre leur répression

Début octobre, un jour après un attaque incendiaire visant le ‘Liebig 94’ (espace autogéré), le préfet de police et le ministère de l’intérieur se sont rencontrés pour prendre des mesures contre le milieu autonome actif autour du secteur de la ‘Rigaer Straße’.

La zone de danger

Une de ses mesures est l’officialisation d’une zone de danger (à Berlin: zone réputée de criminalité) à la Rigaer et les rues environnantes. Il y a quelques temps déjà, les flics patrouillaient dans la rue par des va-et-vient avec des fourgons remplis.

Mais depuis fin octobre, cet aspect énervant s’est transformé en état de siège. Jour et nuit, et particulièrement le week-end, ont lieu en masse des contrôles d’identité et des fouilles.

Ce sont la plupart du temps les plus jeunes personnes qui se trouvent à proximité de ces projets et semblent correspondre à l’épouvantail de l’autonome. C’est une tentative de pacifier un quartier et de le transformer en « zone de non droit » pour ceux qui ne correspondent pas à l’image d’une ville « propre » et assimilable. Le fait que chacun puisse circuler librement est rendu presque impossible, particulièrement pour les illégaux et les personnes dépourvues de droit de séjour.
Ca arrive fréquemment, comme c’est une coutume chez les flics berlinois, qu’il y aient des arrestations et des agressions violentes sur les personnes contrôlées. Lorsqu’il ne se passe strictement rien, des délits sont inventés et des gens sont détenus de manière arbitraire. […]
161939Hormis la surveillance directe et le contrôle de la rue, les flics et le sénat tentent, par des affiches et de la propagande conçues pour l’occasion, d’appeler une partie de la population à balancer et à faire des signalements sur leur site. Régulièrement, des « actions de nettoyage » sont menées pour nettoyer les murs et enlever affiches multicolore et graffitis informatifs. Un hélicoptère vole fréquemment au-dessus de la rue en faisant des va-et-vient, ou stagne parfois aussi pendant une demi-heure au-dessus de la Dorfplatz, le carrefour des rues ‘Rigaer‘ et ‘Liebig‘.

Un exemple de répression et de résistance

Le vendredi 27 novembre 2015, les flics ont assiégé à plus de 200la Rigaer Straße durant toute la nuit et ont contrôlé 91 personnes d’après la presse. Certaines personnes ciblées sont restées pendant de longues heures dans le panier à salade des flics sous une température glaciale. Beaucoup de personnes se sont montrées solidaires et se sont mis en route pour la Rigaer Straße. Mais la plupart des personnes avaient déjà été arrêtées par les flics dans les rues environnantes et envoyées en GAV pour 48h. D’autres avaient été stoppées par les flics en partant de la gare de la Frankfurter Allee et forcées dans le même temps de remonter dans le prochain train.
Mais au lieu de se laisser intimider, les gens se sont défendus en partie avec des engins pyrotechniques et ont réagi en construisant une barricade et en incendiant une voiture de luxe dans le secteur et autour de la zone de danger. Merci à tous ceux qui nous ont rejoins et qui se sont montrés solidaires selon leurs possibilités.
Cette journée a montré aux flics leur échec à ramener le calme dans le quartier, et ce malgré l’état de siège. Aujourd’hui comme hier, des personnes continuent à résister dans la rue et ne se plient pas à la violence des dominants.

Faisons de toute la ville une zone de danger !

Montrons aux dominants que le quartier rebelle de la ‘Rigaer’ ne se laisse pas pacifier ! Restons solides, incontrôlables et ne nous laissons pas intimider par la terreur policière ! […]

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« La zone de danger » dans le quartier Friedrichshain à Berlin

[Traduit partiellement de linksunten indymedia, 11 Dezember 2016]

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D’autres articles au sujet de l’agitation autour du quartier de la Rigaer Straße:

 

[Münich, Allemagne] Tags sur un bureau d’architectes impliqué dans la construction du nouveau centre judiciaire

Début janvier, le bureau d’un architecte, qui s’implique dans la construction du nouveau centre judiciaire à Münich, a été couvert de tags mettant au grand jour son sale travail:

el.ch Christian Henke
München: Adlzreiterstrasse 24

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à droite: « L’architecture n’est jamais neutre »

Une liste des collabos du nouveau centre judiciaire

[Nuit de la Saint-Sylvestre en Allemagne] Feux de solidarité du nouvel an devant les prisons [+ Quelques bonnes résolutions pour 2016…]

[Leipzig] Voitures de la douane détruites

[Au total, au moins 8 véhicules de la douane ont été incendiés. Le coût du sabotage s’élèverait à près de 200.000 euros d’après la presse]

163849Dans la nuit de la Saint-Silvestre, nous avons incendié quelques voitures de la douane en solidarité avec tou-te-s les compagnon-nes qui sont visé-e-s par la répression, qui ne peuvent pas être chez nous et qui sont en guerre perpétuelle avec les Etats, dont ces coups répressifs émanent.
Nous avons choisi la douane comme institution qui exécute les ordres du ministère allemand des finances – Qui lui verserait ne serait-ce qu’une seule larme ?

Nous prenons en considération que nous ne pouvons pas uniquement abattre l’Etat et le capital avec de telles actions, mais nous voulons cependant leur mettre des bâtons dans les roues à chaque occasion qui s’offre à nous. Nous ne manquerons pas d’affronter nos ennemis en raison des contraintes de circonstances.

Nous avons eu vent que des compagnon-nes dans certains pays ont suivi l’appel à un Décembre Noir et chacune de ces attaques ont pu réchauffer nos cœurs – Nous nous joignons donc volontiers à eux.

Nous souhaitons à tous les compagnon-nes une nouvelle année combative et pleine de force à ceux qui sont poursuivis par les autorités répressives pour survivre ces temps-ci.

Des amis du travail au noir

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[Francfort] Barricades et attaques contre les flics

Chère police,

51019Nous vous détestons pour chaque expulsion et chaque contrôle raciste dans la rue. Nous vous détestons pour vos coups de matraque et arrestations lors de Blockupy, des manifs anti-Pegida et lors de n’importe quel manif à Francfort. Nous vous détestons pour les expulsions de nos occupations et squats. Nous vous détestons pour votre défense brutale et autoritaire de l’Etat.

Il existe encore 1000 autres raisons de vous détester. C’est pourquoi nous portons notre haine dans la rue et utilisons chaque possibilités afin de riposter à vos agissements criminels. Mais la nuit d’hier nous vous dédions et à ABG – vous devriez à l’avenir écouter nos revendications après que vous ayez brutalement attaqué nos espaces de vie et d’habitation- à l’avenir, nous incendierons aussi vos voitures, souillerons vos bâtiments et attirerons vos troupes dans des guets-apens. Pour expliquer de manière directe également nos intentions pour la nouvelle année, nous avons incendié une barricade de pneu à Bockenheimer Warte (station de métro dans le district ‘Westend’, NdT) et attaqué une agence de la Commerzbank située juste à côté.

Protégé des nappes de brouillard, nous avons pu attaquer la première vague de vos uniformes avec des pierres, des engins pyrotechniques et des bouteilles de peinture.

Des saluts vont à tou-te-s les ami-e-s qui luttent partout dans le monde pour se libérer. Beaucoup de force et d’amour à tous les compagnon-nes incarcéré-es.

Des autonomes de Francfort infiniment nombreux.

Les porcs de la presse ajoutent ceci :

« Ce n’était malheureusement pas une nuit de la St-Sylvestre sans attaque de policiers. Peu après minuit, des personnes cagoulées ont incendié des pneus qu’elles ont placé dans la rue dans le secteur de la Gräfstraße / Adalberstraße (Bockenheim). Dès leur arrivée, les policiers ont été accueillis par des jets de pierres et de bouteilles de peinture. Personne n’a été blessé. Les auteurs ont fui sans être identifiés. »

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[Berlin] Les flics sont des cibles dans n’importe quel quartier

Peu après minuit au niveau de la Potsdamer Straße dans le quartier de Schöneberg, un groupe d’une cinquantaine de personnes ont visé les flics avec des feux d’artifice. Une flic a du partir aux urgences après s’être fait brûler son avant-bras par un beau lancer d’engins pyrotechniques.

Vers 1h20, 40 à 50 personnes habillées en noir et le visage masqué ont lancé des pierres sur un véhicule de patrouille de police depuis le parking de la ‘Güterbahnhof‘ situé ‘Möckernstraße‘. La vitre du passager-avant a été « considérablement endommagé ». Les assaillants sont parvenus à prendre la fuite sans être identifiés.

Voir la suite en allemand

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[Brême] Feux du nouvel à la prison et attaque d’un comico aux feux d’artifice

9264298935Brême. 25 personnes ont participé à une balade anti-carcérale à la prison de Oslebhausen lors de la nuit de la St-Sylvestre. Des slogans, musique et feux d’artifice ont rythmé la balade. C’est normalement dans cette prison que Valentin, militant antifasciste, est incarcéré en préventive. Mais il se trouve que la direction pénitentiaire avait prévu la solidarité à l’extérieur et a déplacé Valentin dans un autre établissement.

Plus tard, entre 2h et 3h du matin, 10 personnes masquées ont attaqué avec des feux d’artifice le poste de police de Lesum. Sortis par l’arrière du comico, des flics ont malheureusement mis la main sur trois des assaillants : âgés de 16, 17 et 20 ans, tous ont été perquisitionnés par les flics. Ils sont poursuivis pour « violations à la paix publique ».

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[Münster] Rassemblement solidaire devant la prison, peinture et vitres pétées

Münster. Dans la soirée du 31 décembre, environ 50 personnes se sont rassemblées devant la prison de la Gartenstrasse pour exprimer leur refus de cette société carcérale. De la musique a été jouée, des discours ont été tenus, tandis que pétards et feux d’artifice ont été lancés au-dessus du mur de la prison. Peu avant 2h du matin, des personnes masquées sont revenues pour attaquer la prison avec des bouteilles de peinture et des pierres : au moins 11 vitres d’abris annexes de la prison ont été détruites. Les assaillants ont pu prendre la fuite avant l’arrivée de la police.

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[Münich] La St-Sylvestre à la prison de Stadelheim

A Münich aussi, quelques personnes ont salué les prisonniers enfermés à la gigantesque prison de ‘Stadelheim’ dans la nuit de la St-Sylvestre et tenter de surmonter l’isolement des murs de la prison, l’Etat et l’oppression.Bien que seulement quelques fenêtres des cellules soient visibles depuis l’extérieur, on a vu et entendu quelques prisonniers crier, faire de bordel avec toutes sortes de choses et exprimer leur joie vis-vis de la visite, pendant que dehors les tours de matons et la prison ont été visés avec des feux d’artifice et des tirs de mortier et que des slogans ont été scandés.

Quelques tracts ont aussi pu passer par-dessus le mur et atterrir dans la cour. Au bout d’un moment, des flics en civil démotivés ont ralenti et contrôlé les coordonnées de quelques participants. […]

Avant minuit déjà, on pouvait voir sur le mur de la taule et dans les environs quelques slogans tagués en gros comme « Les prisons en ruines », « Révolte dedans comme dehors! », « Liberté pour tous », « Ni prisons ni camps [pour sans-papiers, « lager » en allemand, NdT]. Ni lois ni frontières. Révolution sociale!« 

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[Hambourg] Feux d’artifice à la prison d’Hostenglacis

FeuxduNouvel(A)nDans la nuit de la St-Sylvestre, il y a eu à Hambourg – en plus d’une plus grande action au centre de détention de Holstenglacis – un plus petit feu d’artifice en solidarité avec toutes les personnes enfermées là-bas. [..] Nous espérons qu’avec cela nous avons pu éclaircir, ne serait-ce qu’un court moment, le quotidien terrible derrière les barreaux. Solidarité avec toutes les victimes de cette société carcérale ! Pour une société sans prisons !

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En vrac…

A Würzburg, 20 opposants à la prison se sont réunis devant la taule pour se solidariser avec les prisonniers. Après la balade autour de la prison, les flics ont relevé les identités de quelques personnes solidaires et leur ont confisqué du matos servant à faire du bruit.

Des feux de solidarité ont aussi été organisés devant les prisons de Cologne, de Dortmund, etc…

[Allemagne] Sabotages incendiaires contre l’exploitant de charbon ‘RWE’ dans la forêt d’Hambach

Incendie et sabotage contre la mine de lignite à ciel ouvert exploitée par RWE

Dans la nuit du 31 décembre 2015, nous avons effectué trois actes d’incendie et sabotage contre la mine de lignite à ciel ouvert exploitée par RWE dans la forêt d’Hambach.

Nous avons posé des herses artisanales sur la route qui est utilisée par les forces de sécurité afin de les harceler et de les distraire, pendant que nous mettions le feu à divers blocs de câbles et quelques boîtiers électriques installés à côté des voies ferrées qui sont utilisées pour transporter le lignite de la mine aux centrales électriques voisines. Stoppant les convois un certain temps.

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[Leipzig, Allemagne] Comment accommoder le fasciste?

Mercredi 9 décembre 2015 à Leipzig, le fasciste du NPD, Axel Radestock, a reçu une visite particulière à son bureau localisé Georg-Schuhmann-Straße (au nord de la ville). La vidéo postée ci-dessous parle d’elle-même:

Voir la vidéo

Voir la vidéo

Le texte de la fin de la vidéo:

Le 11 janvier 2016, LEGIDA et leurs amis de Dresde veulent tenter de manifester leur racisme dans les rues de Leipzig. Il s’agit de les en empêcher par tous les moyens!

Pour cette raison, venez à Leipzig le 11 janvier, contre l’Allemagne, contre PEGIDA et les porcs policiers!

Le néonazi en question

Le néonazi en question

[Bielefeld, Allemagne] Attaque à la peinture contre ceux qui ordonnent les expulsions aux migrants

Dans la nuit du 14 au 15 décembre 2015, le service administratif pour les étrangers du centre de Bielefeld a été maculé de plusieurs bombes de peinture rouge. L’inscription en grosses lettres « Expulsion=Meurtre » a été laissée dans la rue située devant le bâtiment. Elle a été signée d’un (A) cerclé.

Le service administratif pour étrangers du centre de Bielefeld, comme toutes les autres administrations agissant dans ce domaine, ordonne des expulsions de personnes recherchant la protection – entre autre dans des pays dans lesquels la vie des personnes concernées est gravement menacée. Ainsi, l’administration pour étrangers se positionne pour un système étatique cruel, raciste et humiliant.

[Leipzig, Allemagne] Emeutes contre les flics (et les fascistes) du 12 décembre [+ un récapitulatif sur la répression à la suite de l’émeute du 15 janvier]

Samedi 12 décembre 2015, les fascistes avaient prévu de manifester à Leipzig, principalement au sud de la ville. Venus de plusieurs ‘länder’ (Saxe, Saxe-Anhalt, Basse-Saxe, Thüringe, Brandenburg, Berlin), ils n’ont pas été plus de 140, protégés par la police anti-émeute en grand nombre qui quadrillait les rues (avec un hélico, plusieurs canons à eau…). Les nazis n’ont pas pu parcourir plus de 600 mètres au sud de la ville. Plus de 1500 contre-manifestants étaient déterminés à leur barrer la route : certains ont bloqué les rues en s’asseyant par terre de façon groupée, tandis que d’autres ont affronté les flics à coups de pierres, ont monté des barricades avec du matériel de chantier et des containers à poubelle à travers les rues et sur les voies du tram, avant de les incendier. C’est dans le quartier de Connewitz (réputé « autonome et turbulent » par les flics et l’Etat) que les émeutes ont été les plus intenses, et c’est sans doute pour cela que les néonazis du parti ‘die Rechte’, ‘d’Offensive für Deutschland’ et de PEGIDA n’ont pas pu s’y rendre.

Capture5Les habitants du quartier avaient clairement affiché la couleur, en décorant leurs habitations de pancartes, banderoles et slogans en solidarité avec les migrants (cf plus de photos ici et ). Leur marche n’aura duré qu’une demi-heure. Autant dire tout de suite que leur venue a été rendue obsolète par la réaction en masse des gens. La colère s’est rapidement focalisée sur les flics qui, eux, étaient beaucoup plus nombreux et constituent un ennemi bien plus visible.

Outre les affrontements de rue qui ont duré plusieurs heures, des arrêts de tram et de bus ont été détruits, des banques et des commerces ont eu leurs vitrines brisées. La police a évoqué une « rage destructrice et des agressions » de la part de plusieurs manifestants cagoulés décidés à s’en prendre aux autorités qui ont permis à cette marche néonazie de se dérouler.

Le bilan des émeutes établi par les autorités parle en lui-même :

  • 69 flics blessés
  • 50 véhicules de fonction détruits ou endommagés.
  • 23 personnes arrêtées par les flics et placées en GAV
  • La police a relevé près de 50 infractions à la loi

Le maire de Leipzig, Burkhard Jung (du parti SPD), a qualifié les émeutes de l’après-midi en ces termes : « Cette violence des anarchistes et de ceux qui se nomment autonomes est choquante », avant de poursuivre : « Ici, des criminelles, qui ne reculent devant rien étaient à l’oeuvre ». Ces derniers se seraient « servis du prétexte de l’antifascisme pour attaquer l’Etat »

Samedi matin à l’aube dans la banlieue sud de Leipzig et à Connewitz, des barricades de pneus de bagnoles et de poubelles ont été incendiées et des locaux de partis politiques ont aussi été attaqués, d’après une porte-parole de la police. Ce qui présageait déjà un joyeux bordel pour la journée…

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Traduit de l’allemand d’ici et

En rab’, un résumé concernant la répression qui a ciblé des participants présumés à l’émeute du 15 janvier 2015 à Leipzig. Tous ces éléments sont repris d’un article de presse locale:

Le 15 janvier 2015 à Leipzig, une balade improvisée avait rapidement tourné à l’émeute au centre-ville, durant laquelle le tribunal a eu une quarantaine de vitres détruites, des banques et des voitures de flics ont été attaqués. La mort d’un sans-papiers devant un centre d’hébergement, les marches des fascistes et racistes de PEGIDA aurait été à l’origine de l’émeute.

Dans un article du 20 septembre 2015 d’un porte-parole de la police (le journal en ligne LVZ), on apprend que plusieurs perquisitions ont été menées contre des personnes présumées d’avoir participé à l’émeute et que plus de 200 enquêtes de la police ont été intitiées et se poursuivent encore aujourd’hui. Dans 198 cas, les poursuites sont centrées sur « violation aggravée à la paix publique » contre des personnes connues et inconnues. Jusqu’à présent, les flics ont mis la main sur pas moins de 13 vêtements (qui d’après eux ont servi à se dissimuler le visage), 150 téléphones portables, 6 cartes SIM, 4 films analogiques, 4 cartes SD, 3 I-Pods et 2 cartes micro-SD. Actuellement, une grande partie de ses objets ont été restitués, mais 38 téléphones et un I-Pod sont toujours sous scellés pour permettre aux flics de décrypter des infos en lien avec les émeutes. Le ministère de l’intérieur a annoncé que dans 30 cas, il a été impossible pour les flics de déchiffrer les données des portables, malgré les gros efforts financiers mis en oeuvre (au moins 162.000 euros le coût d’une licence „UFED Physical Analyser“). Ce qui est sûr, c’est que 12 personnes ont volontairement aidé les flics dans leurs recherches. Pour un blog politique quelconque connue à travers le pays, il s’agit d’une des plus grosses perquisitions policières du pays à l’encontre de participant-e-s à une manifestation à caractère « politique ».

Entre le 15 janvier et fin septembre, il se trouve qu’un sans-papiers d’origine érythréenne a été condamné pour avoir poignardé le jeune Khaled Idris Bahray devant le centre d’hébergement de Dresde (même si dans un premier temps les flics étaient tenus responsables de sa mort, ça ne change rien à l’explosion de colère contre la normalité de cette société). La rage qui a explosé dans les rues de Leipzig était dirigée contre l’Etat, ses frontières, ses idiots utiles et hommes de main (flics, racistes et néo-nazis). Depuis ces émeutes, de nombreux centres d’hébergement pour sans-papiers ont été pris pour cibles par les néonazis, notamment dans l’est de l’Allemagne.

[Allemagne] Agitation contre l’armée et sa propagande

En Allemagne, l’armée a lancé depuis début novembre une vaste campagne de recrutement à coups de plusieurs millions d’euros. Que ce soient en France comme en Allemagne, nombreux sont ceux qui n’en peuvent plus de subir cette militarisation de la société et cette invasion de slogans plus immondes les uns que les autres dans chaque aspect de nos vies : « devenez vous-mêmes ; l’armée te tend la main ; si l’on veut vivre en liberté, on doit organiser la sécurité ; fais ce qui compte d’important; Tu n’éteinds pas des poudrières en attendant et en buvant du thé » …. Certains ont donc entrepris de saboter leur propagande militariste. A Berlin et dans d’autres villes allemandes, les panneaux publicitaires sont détruits, les affiches arrachées, recouvertes de peinture et taguées…

Bien sûr, les explications concernant le fait de s’attaquer à la publicité sont propres à chacun-e. Cependant, on ne peut pas limiter notre champ d’attaque contre la pub à une seule et unique raison : ici, cette rage contre la pub est justifiée par rapport à l’idéologie sexiste qu’elle représente, mais surtout vis-à-vis de la propagande militariste que la boîte ‘Wall AG’ – filiale de JC-Decaux, tout comme ‘Ströer’ [cf « JC Decaux, une pourriture sur tous les fronts », in Séditions n°4] – assure depuis bientôt deux mois à travers ces encarts publicitaires. La pub ne représente évidemment pas que ces oppressions, qui ne sont que des fragments de la domination capitaliste et étatique. Elle est l’image d’un monde de fric dont nous voulons nous affranchir et, en tant que révolutionnaires, s’attaquer à la pub c’est surtout détruire ce qui nous détruit (les rapports marchands et donc la marchandise, les projets de développement du capitalisme, le sexisme, le patriarcat, l’Etat et tous les comportements citoyennistes qui vont avec, etc…). Tout ceci est aussi valable concernant la ville (cf le discours des « antipub », qui considèrent que la ville est dénaturée par la publicité). Pourtant, elle est le reflet de ce monde, en proie aux expérimentations militaires et à l’urbanisme de caserne: elles sont bâties et conceptualisées par des architectes, perfectionnant et agrandissant ces villes-prison de jour en jour.

Ci-dessous plusieurs comptes-rendus d’actions traduits d’indymedia linksunten sur ce qui s’est passé outre-Rhin ces derniers temps (liste dans l’ordre antéchronologique, avec mises-à-jour régulières à venir):

Berlin: agitation contre ‘Wall G’, filiale de JC-Decaux

Le 6 décembre 2015, le siège de ‘Wall AG’ de la Friedrichstraße 118 à Berlin a été marqué du slogan « Wall AG – Nous faisons de la pub pour le fait de tuer ». La raison est la campagne publicitaire de la ‘Bundeswehr’ sous la devise « Fais ce qui compte vraiment ». Des affiches de pub pour la ‘Bundeswehr’ sont visibles depuis début novembre sur de nombreux supports de ‘Wall AG’ partout en ville. C’est pourquoi des militants antimilitaristes ont fait un collage sur les colonnes de la façade du bâtiment de ‘Wall AG’ avec des lettres en grand format pour attirer l’attention sur la part de responsabilité de l’entreprise en matière de propagande militariste.

‘Wall AG’ fait partie de la multinationale ‘JC Decaux’, leader sur le marché mondial en matière de publicité dans l’espace urbain. En Allemagne, ‘Wall AG’ est actif dans 60 villes. A Berlin, l’entreprise « Draußenwerber » appartient à ‘Wall AG’, laquelle dispose de 50.000 affiches sur des colonnes d’affiche, du mobilier urbain, aux arrêts de bus et dans les gares. ‘Wall AG’ a conclu avec le sénat berlinois un contrat d’utilisation des surfaces publicitaires pour une durée de validité allant jusqu’en 2018. Sur les différents supports publicitaires, ‘Wall AG’ diffuse des contenus sexistes et militaristes. Elle permet à l’armée d’être présente à grande échelle dans le paysage urbain et contribue à la militarisation de la société. Un journal mural a été collé au siège de ‘Wall AG’ pour clarifier le fond de l’action :

« Le 2 novembre, l’armée a lancé une nouvelle campagne publicitaire coûtant près de 11 millions d’euros sous la devise « Fais ce qui compte vraiment ». Des affiches sont accrochées dans le métro, aux arrêts de bus et de tramway et sur d’autres panneaux publicitaires de ‘Wall AG’ dans de nombreuses rues de Berlin. ‘Wall AG’ est presque en position de monopole en matière de publicité dans l’espace urbain. Avec ses supports publicitaires, ‘Wall AG’ permet à l’armée de diffuser à grande échelle sa propagande à Berlin et contribue ainsi à la militarisation de la société.

Une formation à la ‘Bundeswehr’ n’est pas un taff comme un autre, car l’armée forme des gens à en blesser et à en tuer d’autres. La ‘Bundeswehr’ mène la guerre partout dans le monde pour les intérêts économiques de l’État allemand, pour des matières premières bon marché, des routes commerciales et des sphères d’influence. La ‘Bundeswehr’ est positionnée pour la guerre et constitue une troupe d’occupation des populations, elle a sa part de responsabilité dans la destruction et la misère, entre autre en Afghanistan.

Par ses panneaux publicitaires aux contenus entièrement sexistes et militaristes, ‘Wall AG’ défigure le paysage urbain (sic!). Nous ne voulons ni de publicité à but commerciale ni de publicité pour l’armée allemande dans l’espace public. Soyons actifs contre l’offensive publicitaire de l’armée allemande et leurs soutiens de l’industrie publicitaire. »

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Traduit de l’allemand, 06/12/2015

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Berlin: l’armée et ‘Wall AG’ attaquées

Berlin – Un tract a été distribué en ville mardi 2 décembre 2015

‘Wall AG’ est une société de publicité qui agit au niveau mondial. Dans de nombreux pays, elle est responsable du fait que la publicité nous envahit à chaque endroit libre (sic!) des villes. En particulier des contenus sexistes de l’industrie publicitaire qui nous obligent à se ranger dans des catégories exploitables que cette société maintient déjà, sont de la violence pure. La campagne de pub de l’armée, qui est principalement menée par ‘Wall AG’ a lieu dans le même temps. […]

Ces derniers temps, des destructions ont été réalisées sur les innombrables panneaux publicitaires de ‘Wall AG’. Il y a de nombreuses personnes dans la ville et en province qui, de façon incroyable, ont pris l’initiative de s’attaquer à la publicité de l’armée. La rage s’est également exprimée contre le sexisme.

Ce mardi à Berlin, de nombreux panneaux de publicité ont une nouvelle fois été endommagés et détruits. Il y a eu en même temps une action concertée.

Nous avons annoncé la lutte contre ‘Wall AG’ et la ‘Bundeswehr’.

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"Nous demeurons ennemis", Berlin

« Nous demeurons ennemis », Berlin

Traduit de l’allemand, 04/12/2015

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Action antimilitarisme à Brême

161070Tôt dans la soirée du 28 novembre 2015, nous avons avons attaqué à la peinture une gigantesque banderole de la ‘Bundeswehr’ dans la ville de Brême. Une réponse appropriée à la campagne de la ‘Bundeswehr’ « Fais ce qui compte » n’est pas encore arrivée. Une courte vidéo ici de l’action sur Viméo (https://vimeo.com/147781324). La banderole est restée suspendue recouverte de rose une petite semaine avant qu’elle ne soit enlevée.

Sous la commandante en chef Ursula von der Leyen, l’armée allemande mène une offensive sur le plan intérieur avec le soutien de l’agence de publicité ‘Castenow’. Selon ‘Castenow’ (Neuer Zollhof 3, 40221 Düsseldorf), la campagne doit positionner les « forces armées dans plusieurs domaines, notamment comme étant un employeur offrant un sens et qualifiant ». 70 ans après la dernière défaite du militarisme prussien, la remilitarisation de la nation doit être remise en avant avec des formules énergiques et de la désinformation faite de manière ciblée.

La ‘Bundeswehr’ noie des réfugiés dans la mer Méditerranée et des pirates de Somalie. Elle lutte conformément aux directives politiques de défense de 1992 pour « le maintien du commerce libre au niveau mondial et du libre accès aux marché et aux matières premières partout dans le monde. » Cette citation explique le lien inéluctable entre le capitalisme et la guerre.

La nécessité de la résistance armée contre ‘Boko Haram’ et l’État Islamique de DAESH ne change rien au fait qu’il ne peut y avoir de paix avec une organisation ayant succédé à la ‘Wehrmacht’.

Au plus tard depuis l’abolition du service militaire, l’armée allemande (‘Bundeswehr’) tente de se construire une nouvelle image. L’odeur de la caserne et la mise au pas doivent être remplacées dans un effet extérieur par des tâches captivantes et de bonnes chances de carrières. En même temps, la ‘Bundeswehr’ met en place des campagnes de pub dans l’espace public. Pour un antimilitarisme offensif, ça signifie contester l’armée en permanence. Chaque mètre que l’armée utilise pour s’exposer en public est en même temps une possibilité d’attaquer.

Contre l’Allemagne et ses valets armés !

La guerre commence ici

Traduit de l’allemand, 04/12/2015

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Des gribouillages et arrachages de publicités pro-armée ont eu lieu à Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) ou encore à  Hildesheim (ville d’environ 100.000 habitant-es, située près d’Hannovre en Basse-Saxe) …

Hildesheim, novembre 2015

Hildesheim, novembre 2015

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Détournement "Tu crois que c'est cool d'être soldat-e?"

Détournement « Tu crois que c’est cool d’être soldat-e? »

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"Assassins"

« Assassins »

Détournement "Après l'école, je vais foutre le bordel!"

Détournement « Après l’école, je vais foutre le bordel! »

 L’ensemble des articles sur chronik.blackblogs.org

Dans Berlin jeudi 10 décembre 2015:

"Défendre l'exploitation par la violence - Votre armée"

« Défendre l’exploitation par la violence – Votre armée »

"Aucune idée de rien? Pas de problème! Nous aimons prendre aussi des tous-du-cul"

« Aucune idée de rien? Pas de problème! Nous aimons prendre aussi des tous-du-cul »

"Nous sommes partis en guerre éclair en Syrie: papi aurait été si fier"

« Nous sommes partis en guerre éclair en Syrie: papi aurait été si fier »

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Quelques détournements d’affiches faisant la promotion des festivités de l’armée à l’occasion des 60 ans de la « Bundeswehr »:

"60 ans de l'armée? Une raison pour faire la fête dégueuler. 60 ans d'obéissance et d'ordre - 25 ans de guerre offensive / Débarassons-nous de l'armée

« 60 ans de l’armée? Une raison pour faire la fête dégueuler. 60 ans d’obéissance et d’ordre – 25 ans de guerre offensive / Débarassons-nous de l’armée »

"L'armée allemande sécurise la paix et le commerce signifie: accès au travail bon marché et aux matières premières..."

« L’armée allemande garantit la paix et le commerce signifie: accès au travail bon marché et aux matières premières… »

Une attaque avait visé un local de l’armée en marge de leurs festivités…

Et quelques nuits plus tard, des véhicules d’entreprises qui collaborent avec elle avaient été incendiés.

[Berlin, Allemagne] Attaque solidaire avec les migrants – 28 novembre 2015

Dans la nuit de vendredi à samedi 28 novembre 2015, nous avons attaqué avec des pierres et de la peinture les services administratifs du Sénat pour l’intégration, le travail et le social de la Oranienstraße. Cette institution est également responsable du chaos autour des LAGeSo [1], dans lequel les réfugiés deviennent les jouets des politiciens.

Il n’y a aucun intérêt du côté de l’Etat à trouver des solutions humaines au sujet des réfugiés, c’est évident. Au lieu de cela, il s’en sert en montant les réfugiés les uns contre les autres et ils sont abandonnés dans des centres d’hébergements de masse.

L’aide bénévole, à travers les dons de vêtements et de repas, est accepté avec joie par l’Etat, aussi parce que la responsabilité peut être cédée et l’Etat n’encourt pas le risque que des personnes puissent crever de manière trop officielle à cause d’une « aide insuffisante ».

Chaque prémisse d’organisation par le bas qui sort de ce cadre est pourtant étouffée dans l’oeuf. Ca devenait trop contrariant pour le sénat lorsque les luttes à l’Oranienplatz se sont rendues visibles et les revendications ont été posées autrement. Les réfugiés devraient donc tendre la main par reconnaissance ; on ne voudrait pas les voir comme des sujets qui agissent, car alors les conflits deviendraient clairs, ce qui remettraient en question la paix sociale dans ce pays.

C’est pourquoi on ne s’étonne pas du fait que prendre l’initiative en s’efforçant de s’auto-organiser nous expose immédiatement aux matraques des flics.
Nous saluons, malgré tout, toutes les sortes de tentative d’occupation et espérons que la ligne berlinoise puisse être brisée à n’importe quel moment.
D’ici là, nous soutenons dégâts matériels et attaques sur les responsables pour une réponse adéquate !

Traduit de l’allemand de linksunten.indymedia.org

NdT:

[1] Pour « Landesamt für Gesundheit und Soziales »: institution du ‘Land de Berlin’ (« région » dans le système fédéraliste allemand) ayant pour mission de fournir des services sociaux, sanitaires. Elle  dépend directement du Sénat et de son service dédié « à la santé, à la protection sociale et à celle des consommateurs ». Entre autre, elle a pour mission de trier et ficher les migrants, selon les critères étatiques de distributions de droits. Son siège est situé dans le quartier berlinois de Moabit à ‘Turmstraße 21′.

[Münich, Allemagne] Attaque du consulat général d’Espagne en solidarité avec les anarchistes poursuivis

Le 26 novembre 2015 à Münich, le consulat général d’Espagne de la Oberföhringerstraße a été attaqué avec de la peinture noire. Solidarité avec tous les accusés des opérations ‘Pandora’, ‘Pinata’ et ‘Ice’.

Ni coupables, ni innocents !

Liberté pour tous !

Traduit de linksunten.indymedia.org