Archives par étiquette : actions directes

[Hanhikivi, Finlande] Sabotage sur le chantier d’une nouvelle centrale nucléaire – 8 juin 2015

Dans la nuit du lundi 8 juin 2015, une pelleteuse a été sabotée sur le chantier du nouveau réacteur nucléaire prévu de Fennovoima. Câbles, fils, etc ont été sectionnés et les fenêtres ont été brisées.

Les individus qui ont mené l’action du 8 juin représentent eux-mêmes et non une organisation ou un réseau de militant-es.

L’action a été faite en solidarité avec le camp de protestation du Cap Hanhikivi et avec les habitants qui résistent à l’expropriation forcée menée par l’Etat et les sociétés de l’énergie nucléaire.

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Extrait d’un communiqué publié en anglais sur contrainfo, 10 june 2015

[Leipzig, Allemagne] Précisions sur les émeutes de la soirée de vendredi 5 juin 2015

Mise-à-jour à partir d’un récit publié sur linksunten indymedia:

[Leipzig] Emeute dans le centre-ville

1538215055.previewComme en déduit en ce moment la presse à sensation, environ 120 personnes sont descendues dans les rues du centre de Leipzig. Cela a conduit à des attaques contre diverses installations municipales, le tribunal administratif fédéral, et en grande importance, contre les forces policières qui s’avançaient. Plusieurs porcs ont été blessés, trois de leurs véhicules détruits [1]. Justement en vue des manifestations contre-G7 en Bavière qui ont lieu en ce moment, ça montre que la contestation -qui est sérieuse – ne peut rentrer dans les règles du jeu des porcs. Il est parfaitement logique de choisir le lieu et l’heure pour une caractère antagoniste de sorte que les porcs ne puissent s’y adapter.

La proximité temporelle avec le sommet du G7 a peut-être été l’occasion de prendre la rue, mais en aucun cas la raison. Tant que l’ordre existant se basera sur l’exploitation et la concurrence, […] que les moyens de l’agitation nationaliste se consolideront à l’intérieur, il n’y aura besoin d’aucune raison pour remettre en question les conditions. Est particulièrement cynique le hurlement de consternation rouge/vert à propos d’une « violence inouïe » (Burkard Jung, SPD), de la part des mêmes personnes qui mènent politiquement une forme de société violente, par les acteurs d’une politique qui laissent se noyer des personnes dans la méditerranée aux côtes de l’Europe.

Là où sont les démagogues hypocrites comme Merbitz, qui exigent maintenant publiquement un consensus contre « la violence de gauche » quand ses collègues maltraîtent les prochaines personnes dans une cellule de détention, ou le milieu de la société allemande, attisé à travers une mobilisation raciste, incendie le prochain foyer de réfugiés (comme dernièrement à Hoyerswerda) ?

A ce stade, salutations à toutes les personnes qui expriment énergiquement leurs intransigeances envers la société de marchandises. Pas de paix avec l’Allemagne !

(1) Contrairement aux rapports de la presse, le consulat général des Etats-Unis n’a pas été attaqué, ça s’est seulement passé en lien avec les affrontements avec les porcs allemands, qui se tenaient devant pour le surveiller.

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Sur la banderole est inscrit: « Troïka, G7, FRONTEX, Leipzig, Allemagne…CA NOUS FAIT CHIER ! Le révolte est à venir »

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Une centaine de personnes aux visages masqués a pris part à une émeute dans le centre-ville de Leipzig vers 22h30 vendredi 5 juin 2015. Des barricades de pneus enflammés ont été montées dans les rues de la ville. Des bouteilles de peinture et de verre , des pétards et feux d’artifice, ainsi que des pierres et cocktails molotov ont volé sur des bâtiments et des biens de l’autorité étatique (tribunal administratif fédéral, consulat des Etats-Unis, stations de transports, au moins trois véhicules de police qui ont été mis hors-service) et sur ses hommes de main (plusieurs flics disent avoir été blessés dans des affrontements sporadiques).Un bus pour le tourisme s’est fait démolir son pare-brise. Une personne a été interpellée.

La police suppose qu’il s’agirait d’une irruption sauvage en lien avec les actions et manifs contre le sommet du G7 qui se tient dans la ville d’Elmau (Bavière) dimanche 6 et lundi 7 juin 2015.

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[Reformulé de la presse allemande]

[Olympia, USA] Contre la police et les fascistes qui la soutiennent : une préface à la bataille du 30 mai 2015

Mercredi 20 mai:

Deux jeunes hommes noirs, Bryson Chaplin et André Thompson se font tirer dessus dans la nuit. Le tireur, un flic blanc nommé Ryan Donald se dit être un ancien agent de prévention des sinistres, officier pensionnaire de patrouille, et un soldat américain. Il portait probablement de la haine et une vision militariste du monde apprise via un engagement antérieur en tant que force d’occupation étrangère, et un homme de main national d’un apartheid raciste dans le Sud-Ouest. Dans les premières heures de cette matinée, il déploie cette logique sur un terrain plus local.

La violence de la contre-insurrection est chirurgicalement appliquée sur le front intérieur, dans l’intérêt de la protection de la propriété et de facto le règne du statu quo des suprémacistes blancs. Deux jeunes rebelles, frères, skaters, hommes noirs, apparemment pas encore anéantis par le mythe de la paix sociale, ne se sont pas totalement inféodés à la doctrine selon laquelle la propriété est sacrée, se font tirer dessus, poursuivre et une nouvelle fois tirer dessus, une fois sur Thompson, cinq fois sur Chaplin. Les deux sont hospitalisés, l’un dans un état grave et l’autre dans un état critique. Les deux seront probablement en vie, mais il semble que Chaplin sera laissé paralysé.

La police a affirmé qu’ils essayaient de voler des bières et attaqué l’officier avec des skateboards. L’avocat représentant les deux hommes prétend qu’ « Ils ont effectivement été abattus à plusieurs reprises par derrière » et qu’ « Il est évident qu’ils n’étaient pas en train d’attaquer l’officier de police au moment où ils se sont retournés ». Peut-être qu’ils ont résisté. S’il en est ainsi, nous les soutenons encore plus.

Jeudi 21 mai 2015 :

Le mot se répand rapidement. Le dégoût se répand à travers la petite ville. Les politiciens et les responsables libéraux appellent à la retenue. « Nous devons déterminer si la bière a en réalité plus de valeurs que deux vies noires avant que nous réagissions imprudemment. » est le récit réactionnaire de base. Mais la première manif est quasi-immédiate, un petit rassemblement converge au centre-ville pour montrer l’opposition au silence devant la terreur policière. Plus tard dans la journée, une manifestation de plusieurs centaines de personnes apportent du nombre dans les rues d’Olympia, ce qui n’a pas été vu depuis des années. « Nous apprécions la protestation pacifique » s’exclame rapidement et sincèrement le service de police, tentant de se positionner du côté du dialogue et de la réconciliation (ou prenant soin de manière importante d’éviter le conflit). Désormais cette nuit a lieu une troisième manif et cette fois le message est contre la réconciliation et la police en général. Il y a eu quelques dizaines de participants, plusieurs en noir, qui parcourent les rues en chantant « Cela [Les violences policières, NdT] ne s’arrêtera que lorsque le dernier flic mourra » en admettant de manière tranchée que la violence policière ne cessera que lorsque la police cessera d’exister.

Il y a plusieurs plusieurs altercations de ci-de-là avec des patrons de bar racistes, de façon que la police garde largement leur distance jusqu’à ce qu’un affrontement se produise entre les manifestants anti-police et les soutiens pro-police à l’extérieur de la mairie. Un ordre de dispersion est donné et est ignoré tandis que les grenades de déflagration sont déployées dans les rues de la petite capitale. Les gens restent rebelles et des pierres sont lancées sur les officiers. Lorsque la foule se disperse, c’est uniquement pour se rassembler de nouveau derrière la police. Dans une dernière démonstration de mépris, la foule bloque la rue avec des poubelles et lance des flyers anti-police en l’air et puis se disperse de manière coordonnée.

Pendant le week-end et jusqu’à la semaine d’après :

Il y a plusieurs manifs et contre-manifs. Le lundi, un petit groupe d’individus – la plupart en noir – organise une autre marche improvisée contre la police. Il y a des petites échauffourées avec des racistes des environs et une fenêtre de la devanture de la ‘Olympia Downtown Association’ [Association du centre-ville d’Olympia, NdT], une force de l’embourgeoisement qui déclare qu’ils veulent « un centre-ville vibrant où une communauté diversifiée fleurira avec des options de shopping unique. » est détruite. Bien sûr, ça signifie une politique de réévaluation pour rendre le centre-ville attractif pour les yuppies qui feront ce « shopping unique ».

Pendant cette période, « All lives mater » [Toutes les vies sont importantes, NdT [1]], des soutiens de la police, commencent à rendre leurs présences plus manifestes. Ces racistes de facto commencent à apparaître aux alentours de la ville de manière semi-organisée, qui sont habituellement surpassés en nombre par les anti-racistes. Parmi les défenseurs de la violence policière raciste, une foule appelée ‘Black Top Demon’ s’est révélée être l’un des segments organisés les plus grands et plus importants. Ils ont un groupe qui semble se constituer principalement en tant que club de voitures et semble se réunir autour d’une bande de rock merdique aussi appelée ‘Black Top Demon’. Un sac à merde local nommé Joe Ty en est apparemment le leader.

Mardi 26 mai 2015:

« Il y a des nazis à l’extérieur de la mairie ». Le mot se répand dans une ambiance de panique parmi une poignée d’antifascistes qui se trouvaient en ville. Des amis sont contactés, des gens entrent dans les bars pour alerter de la menace et leur demander de se préparer pour s’opposer aux nazis. Quelques personnes lancent un appel d’avertissement que la plupart ignore, soit par indifférence, par lacheté ou par complicité. Il y a un temps d’arrêt aux bords opposés du carrefour tandis que des insultes sont échangées. « Dégagez de notre ville espèces de nazis de merde » est le cri du rassemblement mais une confrontation physique semble malavisé à ce moment-là. C’est indiqué par leur tenue et les symboles qu’ils exhibent sur leurs vêtements et un grand drapeau « life-rune » que ce sont des skinheads néonazis pour la plupart probablement associés aux gangs de prisonniers de la mouvance White-power [‘pouvoir blanc’, NdT] tels que le ‘Volksfront‘. Ils sont 11 au début, mais leur bord grimpe finalement à environs 15 nazis. Ils sont en fin de compte surpassés en nombre par 30 anti-fascistes.

Il y a des photos prises dans un effort de les identifier. Des véhicules associés et les numéros de plaques d’immatriculation sont aussi documentés. Il est noté qu’un chauffeur de taxi local connu sous le nom de Matthew Craney montre son soutien et s’engage dans des relations amicales avec les fascistes. Les membres du ‘Black Top Demon’ font une démonstration coordonnée de soutien en vue de renforcer les rangs des néonazis, en montrant plusieurs voitures, garant en nombre leurs bagnoles, les saluant de manière visible, secouant leurs mains et les applaudissant. Lorsqu’il a été interpellé à haute-voix pour s’affilier avec les nazis, Joe Ty a répondu « J’ai un batteur noir » et a déclaré son désir de collaborer avec n’importe quel événement pro-police. Il fait également partie des amis de plusieurs skinheads racistes sur facebook.

Samedi 30 mai:

L’appel est fait « Envahissons les rues. Chassons les nazis ». Les anti-fascistes commencent à se préparer au combat. Le média local a fait circuler une rumeur selon laquelle cette manifestation était une contre-manif à un rassemblement nazi prévu. C’est faux. Il n’y avait aucun rassemblement nazi prévu pour la soirée de samedi, ou un quelconque lieu, autant que nous savons. Les nazis se sont montrés en réponse à la manifestation anti-fasciste. La nuit de samedi a été une action défensive dans la mesure où ça a été de manière spécifique une démonstration de force militante contre la présence des nazis, mais pro-active vu que c’était contre la violence raciste en général,y compris la violence policière.

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On doit admettre, que comme dans plusieurs régions de ce pays, le Pacific Northwest a un problème avec les nazis. La population blanche en surnombre dans la région constitue un testament direct pour le fonctionnement brutal du génocide contre les personnes natives de cette région. Pourtant telle une mise au jours absurde de ce qui est véritablement dégueulasse et qui est sans cesse appelé la nature du racisme blanc, les néo-nazis ont sans cesse appelé à une  « nation blanche indépendante et souveraine dans le nord ouest du pacifique ». Avec une ignorance apparement totale (et que certains présumeraient intentionnelle) de leurs statuts de colons, ou embrassant ouvertement le privilège colonial, ces ordures dénigrent sans ironie les autres immigrés (non blancs) pour empiéter sur ce qu’ils considèrent comme leur droit de naissance.

Bien sûr des plans grandioses tels que l’établissement d’une « patrie aryenne » peut sembler outrageant mais l’intention détestable derrière un tel positionnement est réel. Si quelqu’un doute du sérieux de la menace que représente ces extrémistes racistes, nous rappelerons à chacun qu’en 1992, un jeune américain d’origine asiatique, Robert Buchanan Jr. , a été frappé à mort à Olympia par deux skinheads nazis. Dans ce contexte, les antifascistes prennent au sérieux la menace d’une présence nazie organisée et en conséquence se préparent pour samedi.
C’est prévu que les nazis se montreront, mais le moment et le nombre est moins certain. Il y a des bruits qui courent sur les forums fascistes en ligne au sujet de la manif mais personne ne sait exactement à quoi s’attendre. Cependant, il semble que ce soit compris par tous que les gens doivent être prêts à se défendre eux-mêmes et les uns les autres. Après 9 heures, environ 200 antifascistes s’assemblent, beaucoup vêtus de noir, masqués et portant des armes au grand jour y compris des battes de baseball et des bares de fer. La taille du groupe, d’un point de vue militant et de diversité, est une surprise plaisante même pour les plus optimistes d’entre nous. Ce ne sera pas une bagarre entre deux groupes sectaires. Ce sera une communauté entière qui se rassemblera pour neutraliser ensemble physiquement une menace collective.

La foule commence à bouger de manière hésitante mais avec l’indignation construite d’une mobilisation en colère. Tandis que les gens traversent la rue principale dans le centre-ville, le chant « nazis hors de Oly! Prenons les rues ! » gagne un puissant dynamisme. Les fusées éclairantes brûlent pou refléter une lumière rouge au-dessus d’une foule portant des drapeaux, des battes et des marteaux au-dessus de leurs têtes. Quiconque passant par là qui n’est pas d’accord sur le fait que « les vies des noirs sont importantes » [Black lives matter] sont dissuadés d’exprimer leur opinion ce soir.

La marche vont d’un côté du centre-ville à l’autre, passant par la mairie où certains s’attendaient à ce que les nazis fassent un contre-rassemblement. Ils n’y étaient pas jusqu’à ce que la manifestation fasse un second passage à travers la ville et que les gens à la fin de la marche repèrent les nazis. Il y avait seulement une dizaine d’entre eux, s’attardant du côté sombre d’une rue, semblant incertains si oui ou non ils voulaient se battre contre une foule puissante d’antifascistes. Une fois qu’ils sont repérés de toute façon, la balle n’est plus dans leurs camps. Une confrontation commence immédiatement. Un extincteur est vidé en pleine face des nazis tandis que des projectiles commencent à les atteindre. D’abord, le combat débute alors que la plupart du black bloc arrive tranquillement de la tête de la marche. L’affrontement est intense mais les fascistes sont vite acculés et commencent à courir comme s’ils croyaient que leurs vies étaient en danger. La foule entière les chasse de leurs véhicules à quelques pâtés de maison. Tandis qu’ils se désintègrent, leurs voitures et camions sont violemment attaqués. De multiples fenêtres sont détruites alors qu’ils essaient de s’échapper. Un sourire de joie émerge de la foule entière avec une sincérité et une joie collective que même les plus aguerris parmi nous n’ont jamais expérimenté auparavant. Le chant « à qui sont les rues ? A nous ! » n’a jamais été autant approprié. Nous avons gagné.

Une des nombreuses batailles à venir:

Il est évident en soi que les nazis ont désespérément perdu le contact avec la réalité. Ils croient qu’il y a une conspiration internationale contre les blancs. Ils croient que la presse est contrôlée par les communistes. Et nous étant bénéfiques, ils semblent croire que tous les antifascistes sont des hippies-pacifistes faibles. C’est clair de manière écrasante par le fait qu’ils ont même montré leurs tronches ce samedi soir et qu’ils n’avaient pas anticipé une telle mobilisation massive et militante. Il n’y avait aucun moyen pour qu’ils puissent gagner cette confrontation. La chose la plus magnifique que les fascistes puissent faire pour nous est de sous-estimer notre violente haine à leur encontre, notre nombre et notre détermination à détruire le monde qu’ils représentent. De la même manière que nous devrions également être prudents à ne pas les sous-estimer et également leur habilité à tirer des enseignements des confrontations de rue. Nous avons gagné cette bataille, difficile, mais ce ne sera pas la dernière. Malheureusement, les gens sont en lutte contre ces saloperies depuis des générations.

Nous devons reconnaître également une des fonctions clés que les fascistes représentent dans leurs efforts. Par la tentative d’avoir une présence publique, ils détournent l’énergie de combattre les racistes qui sont en réalité au pouvoir. Les nazis posent une menace violente réelle, mais c’était un officier de police d’Olympia qui a tiré des coups de feu sur deux hommes noirs il y a moins de trois semaines. Les nazis doivent être combattus à chaque endroit où ils émergent, mais nous devons comprendre que cette fanfaronnade de la vigilance-blanche est simplement l’arme de crise de la suprématie blanche. Là où la violence de la police est limitée par le besoin de l’Etat de maintenir l’illusion de la légitimité et du rôle de la loi, les fascistes s’interposent pour défendre la même structure du pouvoir. C’est pourquoi la lutte contre la police et la lutte contre les fascistes sont une seule et même chose. Et nous continuerons jusqu’à ce que les deux soient détruits.

Contre la suprématie blanche et toute hiérarchie. Pour la liberté totale.

Des anarchistes d’Olympia

Notes de Traduction:

[1] Une volonté des racistes de contre-carrer le slogan inverse « Black lives matter » qui est né lors des récentes manifs contre les violences policières visant des jeunes noirs, et ainsi nier le caractère raciste des forces de l’ordre à travers la violence qu’elles exercent quotidiennement.

Traduit de l’anglais d’anarchist news, 5 June 2015

Un autre récit de ces événements à lire en anglais :

[République Tchèque] Colis suspects envoyés à divers ministères et attaque aux molotov sur le domicile d’un de ses représentants

Les services de police d’Etat et militaire tchèque ont lancé une enquête au sujet d’une attaque au coktail molotov contre le domicile du ministre de la défense Martin Stropnicky qui a eu lieu dans la matinée de dimanche 7 juin 2015. Le porte-parole du ministère de la défense, Jan Pejsek, a annoncé le lendemain que personne n’avait été blessée à la suite de cette attaque incendiaire. Dans la foulée, la protection personnelle du ministre a été renforcée.

Par ailleurs, on apprend que des colis suspects contenant du poison ont été envoyés au ministre des finances Andrej Babis et au ministre de l’intérieur Milan Chovanec. D’autres colis suspects ont également été envoyés au bureau présidentiel ainsi qu’à un média du pouvoir, Prima Television.

[Reformulé de la presse]

Opération Fenix – Des anarchistes accusés de « préparation d’actes terroristes »

Le 28 avril 2015, l’unité de police spécialisée dans les mouvements extrémistes a lancé l’opération Fenix à travers la République Tchèque, dans une tentative d’effrayer le milieu anarchiste et anti-autoritaire, ainsi que de collecter des informations pour en savoir davantage. La police a arrêté et interrogé pas moins de 13 personnes avec l’intention d’enquêter sur les activités que le pouvoir a classé plus tard comme « terroristes ». Des individus ont été harcelés par les agents de la police secrète, d’autres arrêtés d’une ville à l’autre pour des interrogatoires immédiats, des appartements privés et des centres sociaux ont été perquisitionnés et des serveurs ont été confisqués. Selon les mises-à-jour en date du 26 mai 2015, trois individus restent en détention préventive pour plusieurs enquêtes, et un certain nombre de personnes ont été interrogées pour une seconde fois.
Le samedi 6 juin 2015, des compagnon-nes se sont rasemblé-es à l’extérieur des prisons de Prague où les prisonniers de l’opération Fenix sont actuellement détenus.

Ce qui suit est une lettre ouverte de Petr S. un des prisonniers de l’opération Fenix :

« Chers amis,

Merci à vous pour votre soutien et votre solidarité. Ca signifie beaucoup pour moi, spécialement dans cette situation. J’ai toujours regardé ma vie comme une simple partie de toute vie sur terre. Ca n’a pas changé. Même lorsque j’étais en détention, la pensée de tous ceux dont la liberté a été prise, pas seulement derrière des barreaux, ne me fait pas sentir libre moi-même. Mon parcours dans la vie a toujours été vers l’égalité et une société réellement libre pour tous. Vos mots sympas me convainc que je ne serais jamais seul sur cette voie.

Avec une gratitude sincère et des salutations fraternelles,

Petr. »

Pour le soutien financier (pour recouvrir les dépenses légales):
8760190237/0100
IBAN CZ98 0100 0000 0087 6019 0237
SWIFT CODE: KOMBCZPPXXX (KOMBCZPP)

Via contrainfo

Plus d’info: antifenix.noblogs.org
Contact: antifenix(at)riseup.net

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[Toulouse] La société Decaux visée par des « destructions régulières »

Cartoucherie : dégradations en série pour les abribus Voie du TOEC

ABRIBUS  DETERIORER RUE DES ARCS ST CYPRIENUn gang de destructeurs d’abribus sévit-il sur la voie du TOEC ? Depuis une dizaine de jours, les habitants du quartier observent des destructions régulières des abribus. Généralement, c’est la façade vitrée la plus large qui est détruite.

Le délai de rénovation d’un abribus par la société JC Decaux étant d’un peu plus d’une semaine, depuis les premières dégradations, jamais tous les abribus n’ont été en état simultanément.

« Visuellement, ça gêne ! Et ça se voit que les dégradations sont volontaires », explique Charlie, habitant du quartier et usager de la Ligne de bus 64, qui emprunte ce chemin.

Leur presse – ladepeche.fr, 04 juin 2015

[Bruxelles, Belgique] Les chèvres de Haren

Il y a quelques semaines, suite à plusieurs attaques anonymes contre des responsables du projet de maxi-prison que l’Etat belge espère construire à Bruxelles, un blog internet de Haren, où se trouve précisément le terrain choisi, a dénoncé « des éléments incontrôlables [qui] viennent entacher la crédibilité » de la lutte. Le 3 juin dernier, n’hésitant pas à franchir un pas supplémentaire dans sa courageuse croisade pour la paix des cimetières, le même blog tenu par un cadavre local s’est empressé de se distancier de l’action incontrôlée… des chèvres de son village.
Ce jour-là, et de bon matin, les caprins rebelles ont en effet quitté leur enclos situé sur le site occupé de la future (ou pas) maxi-prison, pour aller explorer de nouveaux chemins, peut-être en quête d’espaces moins verrouillés. Chemin faisant, les caprins ont même fini par perturber pendant plusieurs heures le trafic ferroviaire de la ligne Vilvorde-Haren. L’histoire ne dit pas si l’herbe y était vraiment plus verte qu’ailleurs, mais montre en tout cas que ce n’est qu’en sortant des sentiers battus que peuvent naître des horizons riches en inconnus prometteurs.

Il y a quelques années, on voyait souvent fleurir sur les murs de Paris en grosses lettres dégoulinantes les mots « Citoyen=Flic« . Un constat qui semble plus que jamais d’actualité, dans la capitale des Charlie comme dans celle des eurocrates. Cette banalité de base, bien qu’amère, n’est pourtant pas la seule chose que ce fait divers tragi-comique peut nous inspirer. Au-delà des anathèmes ou des rires de circonstance, la balade impromptue des chèvres de Haren n’est-elle pas aussi révélatrice d’un autre aspect de l’existant, un aspect que chacun pourrait alors cueillir comme une suggestion pratique ?
Par exemple le fait que les réseaux et les flux qui alimentent en marchandises (et en données) les villes-prisons se trouvent tout autour de notre petit enclos quotidien, parfois juste sous nos yeux, ou à deux pas de là où notre regard n’a que trop l’habitude de se poser. Par exemple le fait qu’ils sont fragiles, à la merci de quelques chèvres en goguette qui peuvent de manière inattendue les ralentir, les perturber ou les bloquer. Par exemple le fait que le sabotage de la circulation quotidienne des artères et des veines de la domination n’est pas une affaire de spécialistes… mais bien le fruit d’un peu de fantaisie et de détermination.

Mais soyons réalistes, les chèvres de Haren ne sont que des chèvres, des vagabondes en mal d’aventures. Et n’allez certainement pas imaginer qu’un coeur révolté, par exemple contre un projet carcéral du pouvoir, ici comme ailleurs, de bon matin comme à la nuit tombée, seul ou avec des complices, puisse tirer quoi que soit du mauvais exemple que des bêtes à cornes ont offert à la vue de tous, et bien malgré elles ! D’ailleurs, ce n’est pas du tout pour cela que certains endormis ont si promptement réagi contre cette idée saugrenue. Ce n’est pas parce que le fait de s’en prendre à une infrastructure du capital et de l’Etat quand on veut s’opposer à la construction de la plus grande prison du pays présente un risque de contagion trop élevé, en tout cas chez les insoumis de la pacification sociale. A moins que…

Un irresponsable,
5 juin 2015


Boucs émissaires

Le blog de Haren, 3 juin 2015

Les trains de la ligne 26 ont été retardés ce mercredi matin entre Vilvorde et Haren. En cause, la présence de chèvres à proximité des voies.

Si certains médias ont parlé d’une action de protestation contre la méga prison, en réalité il n’en est rien ! C’est juste le fait d’un inconscient irresponsable qui a laissé sortir les caprins de leur enclos !

Les biquettes ont naturellement gravi le talus de chemin de fer et côtoyé les voies, provoquant le ralentissement des trains pour des raisons de sécurité.

[Münster, Allemagne] Incendie d’un véhicule de la police fédérale – 27 mai 2015

Mercredi 27 mai 2015, tôt dans la matinée.

Nous avons incendié un véhicule de police devant le bâtiment de la police fédérale à Münster.

Pourquoi?

L’Allemagne est un acteur d’une politique raciste envers les réfugiés. Les conséquences de tout cela sont entre autre plusieurs milliers de morts aux frontières extérieures de l’Union Européenne. La police (fédérale) est l’organe qui exécute cette politique. Elle impose les expulsions, mène des contrôles racistes (« profilage racial ») et se fait remarquer par les mauvais traitements à l’égard des réfugiés à l’intérieur de l’Allemagne.

Les dégâts matériels que nous avons causé avec cette action est sans commune mesure avec la violence que cette institution exerce chaque jour. Néanmoins, nous ne voulons pas laisser cette violence sans réponse.

La police détruit des vies par les expulsions, nous détruisons leurs véhicules.

Traduit de l’allemand de linksunten, 01/06/2015 à 18h58

Sans demander pardon

[On avait publié ici la mauvaise nouvelle de l’arrestation de Marco, à Milan, accompagnée de l’expression de notre solidarité. Mais si la solidarité va à tous les révoltés sincères quand l’État les frappe, elle ne peut pas aller à ceux qui se dissocient de leurs propres actes. Parce qu’on est pas solidaires des malheurs répressifs, mais de la dignité de la révolte !]

Toulouse, 21 février 2015. Une manifestation contre le barrage de Sivens et (pour certains) les nuisances de ce monde, part en vrille, comme beaucoup le prévoyaient, et se termine avec des affrontements avec les flics et des dégradations de magasins, voitures et mobilier urbain. Comme cela arrive malheureusement souvent, il y a des arrestations parmi les manifestants. Parmi eux il y a François. Selon les merdes des journaux, il aurait été arrêté en train de défoncer à coup de masse les vitrines d’une agence immobilière et d’un magasin d’ameublement.
François refuse la comparution immédiate et passe donc devant le juge le 25 mars, après un mois de préventive. Voici quelques extraits de sa déclaration : « Je me suis laissé entraîner. […] D’un côté les policiers, de l’autre nous. J’ai fait l’erreur de considérer les policiers comme des ennemis, les autres comme mes amis. […] On m’a donné une masse. Je m’en suis servi… Je suis désolé. »
La juge, qui est un bourreaux, mais n’est pas stupide, lui demande ce qu’il faisait à Toulouse, étant donné qu’il habite à l’autre bout de la France, à Rennes, et qui plus est, avec un masque à gaz sur le visage. François joue l’ex-étudiant sage et gentil, il se dit « concerné par l’écologie ». La juge, en bon bourreau pas stupide, fait son travail et le renvoi à l’ombre pour cinq mois de plus, plus six de sursis et l’obligation de rembourser les dégâts.

Milan, 1er mai 2015. Une manifestation contre l’Exposition Universelle et (pour certains) ce monde nuisible, part en vrille, comme le prévoyaient même les pavés, et se termine avec de durs affrontements avec les flics et de grosses dégradations de magasins, voitures et mobilier urbain. Comme cela arrive malheureusement souvent, flics et juges se vengent à froid. Le 19 mai, Marco est arrêté chez lui. Selon l’accusation, il aurait pris part au tabassage d’un flic. Une accusation à leur avis prouvée par quelques photos prises par des journalistes et qui ont fait le tour des médias, où on le verrait à visage partiellement découvert.
Pendant l’interrogatoire précédent l’incarcération, Marco déclare [1] : « J’ai vu que les policiers emmenaient une fille de façon violente et j’ai pris un gourdin qui était par terre et j’ai frappé un policier. Après je suis parti. […] J’ai agi de façon impulsive, je suis désolé et je demande pardon au policier ». On ne sait pas si le fait de ramper lui servira à manger moins au tribunal.

Mais pourquoi demander pardon ? Pourquoi annuler avec un geste de lâche accommodement des actes de courage sincère et, chose encore plus importante, les raisons pour lesquelles on les fait ? On peut comprendre le fait de ne pas vouloir empirer sa situation. Mais personne n’exige qu’on crache à la gueule du juge (il y en a qui le font et c’est tant mieux, mais c’est leur choix individuel). Il peut suffire de la fermer.
Pourquoi se rabaisser jusqu’à ce point ? Par peur ? Par opportunisme (qui d’ailleurs souvent ne marche pas) ? La peur est un sentiment humain et compréhensible, mais elle ne justifie pas la trahison, ni d’autrui, ni de ses idées. L’opportunisme… Changer d’attitude, changer de discours selon l’opportunité, selon la direction du vent. Mais, à part ceux qui choisissent de se renier pour manger moins de taule, il y a aussi ceux qui ne peuvent ou ne veulent, par dignité et cohérence, pas le faire. Et quand quelqu’un se présente au tribunal comme un gentil garçon, de façon implicite il est déjà en train de faire une distinction entre lui-même et les méchants.
Mais alors, pourquoi aller défoncer des vitrines, pourquoi tabasser un flic ? Si je tabasse un flic c’est parce que ce larbin en uniforme me dégoûte, parce que tant qu’un seul flic existera, la liberté sera lointaine. Ou bien je le fais par grégarisme, parce que d’autres sont en train de le faire ?
Si je vais à une manifestation prévue pour être chaude et que je ne veux pas d’emmerdes, je ne défonce pas de vitrines (on pourrait aussi se demander pourquoi aller à une manifestation si on ne veut pas de problèmes et à quoi ça sert une manif’ sans problèmes, mais passons…). Si vraiment je veux quelques frissons, je reste à regarder, comme le fait déjà trop de monde. Comme ceux trop nombreux qui prennent des photos, une très mauvaise habitude qu’il est désormais à la mode de tolérer. D’ailleurs, à combien on paye la légèreté de ne pas avoir chassé (avec les bonnes ou les mauvaises manières, mieux vaut les mauvaises) des journalistes professionnels ou « alternatifs », qui vont à une manif’ non pas pour manifester, mais pour fabriquer des preuves qui souvent sont très utiles à la police et la magistrature ? Quelques appareils photo, caméras ou smartphones pétés en plus, ça voudrait dire des compagnons en moins en taule ; quand nous rendrons-nous compte de cela ?

Mais retournons au fait de se repentir de ses mauvaises impulsions quand ça tourne mal. Il y a quelques années c’était appelé dissociation.
Il n’y a aucune obligation de faire quoi que ce soit, chacun fait seulement ce qu’il sent, mais il faut qu’il y ait la responsabilité de ses choix. Chacun doit les assumer jusqu’au bout. Et si je crois vraiment en ce que j’ai fait, pourquoi en nier les raisons quand cela tourne mal ? Personne ne veut des martyrs. Mais, comme le dit le proverbe, le silence est d’or. Certains gestes parlent tous seuls. En demander pardon veut dire qu’ils n’étaient pas fondé sur des idéaux de libération : autant alors se taper avec les bleus dans un stade de foot.

Qu’est ce que cela signifie d’assumer son idéal révolutionnaire, avec toutes les conséquences pratiques qui en découlent ? Que dés que ça tourne mal, les idées ne sont rien d’autre que des jolis mots à mettre de côté ? Pourquoi cette tentative de se démerder coûte que coûte, même au prix de la dignité ? Si cette attitude est acceptée (par exemple parce que « on ne critique pas quelqu’un qui est en taule »), alors en quoi les anarchistes et les révolutionnaires seraient-ils différents de la gauche ? En quoi serions-nous ethiquement différents de la gauche, en quoi serions-nous révolutionnaires ? Pour les vitrines brisées, quand ça fonctionne et qu’on ne se fait pas chopper ? Cela ne suffit pas. Les méthodes ne suffisent pas, un moyen est un moyen et rien d’autre, et il peut être utilisé par n’importe qui. Même un nazi peut briser une vitrine ou tabasser un flic. La Mafia fait plus de victimes, parmi les flics et les juges, que tous les révolutionnaires d’Europe confondus. Je ne pleure pas une seule larme pour eux, mais je n’applaudis pas la Mafia non plus. Parce que ce qui compte ce sont les idées, un idéal de liberté individuelle, et la façon dont j’applique ces idées concrètement, dans ma vie, avec toutes les difficultés et les compromis que je ne peux pas éviter. Ce qui compte est la cohérence entre mes idées et pratiques, ce qui signifie entre autre un comportement digne même dans l’adversité, le refus de renier ses idées. Cette tentative de cohérence est une tension toujours insatisfaite, mais elle donne un sens à ce que je fais et ce que je dis. Sinon, l’anarchisme se réduirait à une ribambelle de jolies phrases, la révolution à un bavardage comme tant d’autres.
La révolution… et aussi les petites tentatives conflictuelles qu’on fait entre temps, toujours en gardant l’œil sur cette objectif peut-être lointain.
On demandera peut-être la permission ? Et si ça tournait mal ? Suffirait-il de demander pardon ?

Mieux vaut être mal élevé que vendu.

Publié sur non-fides.fr, 28 mai 2015

NdNF:

[1On pourra lire ces déclarations sur les éditions en ligne d’Il Corriere della sera et de la Repubblica du 21 mai 2015, éditions locales de Milan.

 

[Paris] Incendie solidaire avec les prisonniers anarchistes en Espagne …

Paris : ça sent le brûlé

Au petit matin du 27 mai ça sentait le brûlé du côté de Télégraphe. Une camionnette de J.C-Decaux est partie en fumée. Ils s’enrichissent avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des taulards.

Solidarité aux compagnons emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne. Solidarité avec Monica et Francisco.

Publié sur indymedia nantes, 28 mai 2015 à 16h20

[Berlin, Allemagne] Quatre bureaux de partis de gauche se mangent des coups – 24 et 25 mai 2015

cat1Pendant le week-end de la Pentecôte à Berlin, plusieurs bureaux de partis politiques ont été attaqués dans deux secteurs différents.

Dans la soirée de lundi 25 mai 2015, le bureau du parti de gauche ‘die Linke’ – situé Feurigstraße dans le secteur de Schöneberg – a eu ses vitres défoncées. Le même local avait déjà été attaqué de la même manière en avril dernier.

Durant la nuit précédente, c’est le local du parti des verts situé dans le quartier de Friedrichshain qui s’est fait détruire sa façade en verre.

Les auteurs ont pu se volatiliser sans encombres et les flics ont lancé une enquête.

Mise-à-jour, 31/05/2015

Un communiqué a été publié le 29 mai 2015, intitulé « Explication d’actions: 6 choses dont cette ville n’a pas besoin ». Dans celui-ci, quelques précisions sont apportées au sujet de ces attaques de bureaux de partis politiques: entre le 25 et le 29 mai 2015, les vitres des bureaux du parti des verts à Friedrichshain et à Prenzlauer Berg, ainsi que ceux du SPD à Wedding et du parti de gauche « Die Linke » à Schöneberg ont été détruites. Une agence de la ‘Postbank’ a été incendiée à Treptow

L’attaque contre les bureaux des Verts a été accomplie aux côtés des deux autres partis principaux (CDU et SPD) pour leurs politiques dégueulasses  envers les réfugiés (expulsions, terreur policière envers les occupants de l’école ‘Gerhart Hauptmann’ de la rue Ohlauer à Kreuzberg…).

Concernant le parti de gauche, « [il] exploite un clivage en marge strates qui résistent, en faisant des promesses d’une vie meilleure mais a seulement son propre pouvoir à l’esprit ». Dans son local de Schöneberg, elle a une gigantesque affiche du premier ministre grec dans une sorte de culte de la personnalité de stalinien pour montrer leur attachement avec les méthodes de guerre sociale de leur parti parti équivalent Syriza.

Syriza et le parti de gauche ‘die Linke’ sont la peste dans l’espace anarchiste. »

Quant l’agence bancaire, la « Postbank a été incendiée parce que les banques brûlent généralement bien et cette ville n’a pas besoin d’elle comme sponsor de l’équipe nationale de football et partenaire de l’armée allemande. »

l'agence de la 'postbank'  en flammes

l’agence de la ‘postbank’ en flammes

A partir de la presse, 26/05/2015