14 juin. Beaucoup d’entre nous étaient frustré-es de la manif de l’après-midi. Non qu’il ne ce soit rien passé. Le monde était là, les flics aussi. Le tableau final est plutot joli, mais à vivre chacun-e ça n’a pas été forcement un moment les plus libérateurs. Un mot tourne, ce soir on continue l’émeute, et on se déchaîne un peu de la frustration de la journée.
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[États-Unis] Quelques mots de Michael Kimble sur la pacification racialiste à l’intérieur et à l’extérieur des taules
[Ce texte a été écrit par Michael Kimble, prisonnier américain noir et homosexuel condamné à perpétuité pour le meurtre d’un bigot homophobe, il y a une trentaine d’année. Il s’agit d’une lettre qui fait partie d’un recueil en anglais, publié sous forme de fanzine, intitulé To struggle means we’re alive (« Lutter veut dire que nous somme en vie »), et réunissant des textes de prisonniers sur les révoltes de Ferguson, de Baltimore et contre la police aux États-Unis. Il nous semble être la contribution du fanzine la plus intéressante d’un point de vue anarchiste, d’abord parce qu’il est une critique des tenants du racialisme américain, qu’il soit d’Etat ou militant, mais aussi parce que nous sommes là bien loin des quelques dérives judiciaristes, familiaristes et culturalistes des réponses politiques souvent portées en France (et ailleurs) face aux assassinats policiers, qu’ils soient racistes (comme souvent aux États-Unis) ou non.]