Archives quotidiennes :

[Le 1er mai et tous les jours] Le monde du travail en ruines ou rien ! (Mise-à-jour 9 mai 2016)

Pantin : barricades et sabotage

Ce lundi matin 9 mai vers 7h, un petit groupe s’est rendu à la porte de Pantin, en Seine Saint-Denis [1], face au dépôt du tram et à l’entrée du périphérique.

Une barricade de pneus et de matos de chantier récupéré a été joyeusement enflammée sur les rails du tramway, rails qui ont été aussi sabotés un peu plus loin par des coulées de ciment à prise rapide. Puis, pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, une seconde barricade en feu a prolongé la première à l’entrée du périphérique.

Pendant que sous les fumigènes fusaient des « ni loi ni travail, de la révolte en pagaille », passants et automobilistes pouvaient lire sur une grande banderole : « Tout le monde déteste le lundi matin », ainsi qu’un tag sur le mur du périph’ : « Bloquons tout ».

Barricader et saboter, ça fout la pêche, ça fout le bordel, et ça donne envie de recommencer…

[Publié sur indymedia nantes, 9 mai 2016]

NdCNE:

[1] Un erratum dans les comm’ du site signale à juste titre que la porte de Pantin se trouve dans le 19ème arrondissement, et non pas en Seine-Saint-Denis.

Montreuil : attaque du Pole Emploi

Ni Loi Ni Travail

Dans la nuit de jeudi 5 mai, les vitres du Pôle Emploi de Montreuil ont été defoncés à coups de masse. Sur les côtés on pouvait lire: « Esclavagistes modernes – Ni Loi Ni Travail ». Le jour comme la nuit, seul-e-s, en petits groupes ou à nombreuses, attaquons les structures de l’Etat et de l’Economie!

Commission démolition

 [Publié sur indymedia nantes, 7 mai 2016]

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Toulouse : Tout le monde déteste pôle emploi

souiller un pôle emploi est bon pour le moral

Dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mai à Toulouse, nous avons trashé avec un extincteur de peinture le pôle emploi de Jolimont.
Dans ce contexte de mouvement social où la répression étatique est de plus en plus forte, nous avons choisi de multiplier les moyens de lutte . Parce que nous détestons le travail et tous ceux qui veulent nous y forcer.

Solidarité avec tous-tes les fraudeurs et fraudeuses.

Des peintres en bâtiment au chômage et encore pour longtemps

[Publié sur indymedia nantes, 5 mai 2016]

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Paris: des anarchistes profanent le cortège libertaire

Paris, 1er mai 2016. Comme chaque dimanche c’est le marché de la Place des Fêtes. Comme chaque 1er mai c’est le super-marché des organisations libertaires.

belleville-1er-mai-2016-2-107e3Toujours la même routine, les mêmes mines résignées, les mêmes slogans tristes, les mêmes banderoles mythomanes (« Kill capitalisme« , « Grêve, pillage, sabotage« ).

Cette année quelques individus ont décidé de briser cette routine, et l’anarchisme s’est invité au cortêge libertaire.

Dès le départ des tags sont posés sur les murs. Le premier qui inaugura cette marche, « Ni Dieu ni maître » (suivi peu après de « Ni flics ni prophètes« ), exposait dans sa totalité les idées anarchistes, sans mutilation populiste. Car oui, les idées anarchistes ne s’adaptent pas à la tête du client, et les quartiers pauvres ne sont pas épargnés par la peste religieuse (ni par les idées anarchistes anti-théistes qui s’y expriment depuis 150 ans). Un autre tag disait « Si Dieu existait il faudrait le caillasser », car non, pour nous Bakounine (et les autres) ne sert pas à fabiquer des succès d’édition ni à caler des meubles. Si certains considèrent que les idées anti-théistes sont un luxe réservé à quelques débats internes aux milieux « éclairés », et si nous gardons en tête que les opprimés souvent se forgent eux-mêmes leurs propres formes d’autorités (mafia, religion, communautarisme, machisme) en dessous des formes d’autorités qui concernent tous à des degrés divers, nous, anarchistes, sommes et resterons contre toute autorité.

Pendant que certains s’en prennent aux vitres de la bibliothèque anarchiste La Discordia (cf. Imposer l’ordre moral à coup de marteau – Communiqué de La Discordia), des anarchistes identifient clairement leurs ennemis et agissent en conséquence.

belleville-1er-mai-2016-3fcf7Cette fois-ci, comme toujours, certains n’ont pas suivi les conseils des casseurs respectables, et ne se sont pas limités aux banques, aux agences d’intérims et aux MacDo’. De joyeux drilles ont décidé de s’en prendre à toutes les vitrines de la domination qui se trouvaient sur leur chemin. Quand il s’agit de l’ennemi, on ne fait pas les fines bouches. Nombreuses sont d’ailleurs les personnes qui ont manifesté leur enthousiasme et leur approbation au cours de la marche où un Bouygues (constructeur de prisons), une agence SNCF (co-responsables de la déportation de sans-papiers, et « co-constructeurs » de frontières), les banques BNP Paribas, Crédit du Nord, Crédit Mutuel, CIC, une agence Money Gram, une agence immobilière, une école supérieure des métiers de la finance, de la gestion et de la comptabilité, un Franprix, un MacDo’, ont eu leurs vitres défoncées; des panneaux publicitaires ont été saccagés, sur un hôtel Campanile ont été posé les tags « Collabo des expulsions » et « A bas les frontières » (on sait, par exemple, que ce sont les hotels Campanile, Kyriad et Première Classe, du groupe Louvre Hotels Group, qui hébergent les CRS opérant à Calais). Un bouquet garni de tags a fleuri au cours de la marche, parmi lesquels: « Nique le succès Vive l’anarchie » sur les murs de « La fabrique du succès, pépinière d’entreprises », « Ni Dieu ni maître » sur les murs d’une église, « A bas toutes les religions« , « L’argent pourrit nos vies, mort au capitalisme« , « Tant qu’il y aura de l’argent il n’y en aura jamais assez pour tout le monde » sur une banque, « Le travail est la pire des polices, Détruisons les 2« , « Fête du travail, Fête de l’aliénation« , « Le monde du travail en ruines ou rien« , « Nique les journaflics« , « Ni loi ni travail, de la révolte en pagaille« , « Rage, ruse, révolte« ,  » Flic suicidé à moitié pardonné« …

« Travaillons à détruire le monde du travail » lisait-on sur un mur, qui plus est, notre ambition est d’en finir avec ce monde d’autorité, et cette intervention dans le cortège, à peu nombreux, montre que de petites minorités n’ont pas besoin des masses, juste de massettes.

Des anarchistes.

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[Publié sur indymedia nantes, 3 mai 2016]

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Besançon: destructions diverses et variées… mais toujours bien ciblées!

Quelques heures avant le 1er mai, journée qui fut pluvieuse, ennuyeuse et déprimante à crever…

Se balader les yeux grands ouverts permet de remarquer quelques traces d’hostilité envers ce monde qu’on déteste au plus haut point.

Dans la rue Battant, la grande vitrine de l’agence de gestion immobilière « Nicolas » a été trouée et bien fissurée. Plus bas dans la rue, le magasin de fringues militariste et nationaliste « Military Look – National Fripes » a perdu une de ses vitres. Une plaque en bois recouvre désormais une partie de ce nid de fachos. Enfin, le constructeur notoire de prisons, « Bouygues », qui possède une agence dans la grande rue du centre-ville, a aussi fais les frais en se faisant défoncer une de ses nombreuses vitre. L’urgence était de dissimulertout cela, à l’aide d’une plaque en bois.

[Publié sur indymedia nantes, 2 mai 2016]

[Belgique] Révoltes en pagaille dans plusieurs prisons

Mutinerie à la prison de Merskplas – « Plusieurs pavillons rasés au sol »

A la fin de la promenade du samedi soir, au moins 170 détenus ont refusé de quitter le préau à la prison de Merksplas (Anvers). Ils ont commencé à saccager le préau, s’affronter aux gardiens (qui se sont réfugiés). Ensuite, c’est la mutinerie générale : les détenus qui étaient dans d’autres ailes encore en cellule, ont mis le feu, ont défoncé les portes des cellules et ont commencé à saccager l’ensemble de la taule.

La mutinerie à duré jusqu’à 6 heures du matin. Plusieurs pavillons (la prison de Merksplas consiste de pavillons) ont été « rasés au sol », des murs ont été abattus, les couloirs des ailes saccagés, les grillages détruits,… « Les ravages sont énormes, c’est du jamais vu. » La police fédérale et les unités d’intervention spéciales ont envahi la prison, déclenchant des affrontements à coups de pierres et de corps à corps avec les détenus insurgés.

Un détenu s’est évadé pendant la mutinerie, mais il a été repris dans les champs autour de la prison. Comme une grande partie de la prison est littéralement détruite, au moins 100 détenus ont été transférés en urgence vers d’autres établissements pénitentiaires.

Rasons les murs des prisons !
Solidarité avec les révoltes dans les prisons !

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[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

Détruire les prisons – Incendies à la prison d’Andenne et Lantin

Des nouvelles franchissent les murs des prisons et appellent à une solidarité immédiate et offensive en dehors des murs.

andenne-c8917.pngA la prison d’Andenne, des incendies allumés par des détenus ont causé de gros dégâts à l’infrastructure pénitentiaire. C’est au cri de « Liberté » que des prisonniers en colère saccagent la taule. On peut regarder un petit vidéo tourné depuis l’intérieur ici.

A la prison de Lantin, le saccage de la taule a commencé. Des détenus ont démoli portes des cellules, couloirs, grillages et ont allumé des incendies au sein de l’établissement.

La grève des gardiens se poursuit, les syndicats des matons ayant rejeté le protocole d’accord proposé par le gouvernement. Entretemps, les principales centrales syndicales de la police appellent de leur côté aussi à la grève et encouragent les policiers à refuser d’encore remplacer les gardiens.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]

[A la suite de ces mutineries, l’Etat belge a décidé d’envoyer 180 militaires à compter de lundi 10 mai pour ramener l’ordre dans les prisons. Ils sont appelés à épauler les matons, qui sont en grève depuis le 25 avril dernier, mis-à-jour depuis ]

[Affiche] Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère – ATTAQUONS sur tous les fronts

L'affiche au format PDF

L’affiche au format PDF

Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère…

ATTAQUONS SUR TOUS LES FRONTS

« On est enfermés comme des rats. L’hygiène est déplorable, ça pue dans les cellules. » Depuis le début de la grève des gardiens, qui dure depuis 13 jours, les détenus ne sortent plus de leurs cellules. Pas de douches, pas de préau, pas de visites, pas d’activités, parfois même pas de repas ni de médicaments. Il y en a qui tombent malades, qui attrapent des infections, qui pètent les plombs. Enterrés vivants, 24h sur 24, on les laisse pourrir.

« On est à deux doigts de l’émeute. » Partout, dans toutes les taules, c’est le même son de cloche. Les prisonniers s’apprêtent à passer à la meilleure chose qu’ils peuvent faire maintenant : défoncer les cellules et détruire les taules. Dans les prisons de Tournai, Arlon, Huy, Lantin, Andenne… des incidents ont déjà éclatés : incendies de cellules, inondations des ailes, saccages des couloirs.

« C’est du jamais vu ». Ce samedi 7 mai, une mutinerie dévastatrice a secouée la prison de Merksplas (Anvers). Des ailes entières ont été démolis et incendiés par les prisonniers insurgés. Des murs ont été rasés au sol, des grillages abattus, les sections saccagées.

C’est maintenant qu’il faut agir. Les prisons sont à deux doigts d’exploser, les quartiers infestés par les militaires et les flics grondent, la colère des exploités menace de lancer un nouvel assaut contre ce gouvernement.

C’est maintenant qu’il faut agir. Exprimez votre solidarité avec les détenus en révolte. Donnez corps et âme à votre ras-le-bol. Brisez le quotidien de résignation. Lancez un défi sublime au pouvoir : le défi de la liberté et de la solidarité.

[Publié sur indymedia Bruxelles, 08 mai 2016]