Archives quotidiennes :

[Forêt d’Hambach, Allemagne] Les trois sont libres !

SolidaridadMadridDans l’après-midi du mercredi 21 décembre 2016, trois des prisonnier.es de la forêt d’Hambach sont sorti.es de prison.

Il y a trois semaines, Hodei et Siao, à qui il est reproché d’avoir provoqué une attaque explosive et d’avoir tenté de blesser grièvement des agents, ont été incarcérées à la prison d’Ossendorf en raison du danger de prendre la fuite [Etant donné que les deux personnes sont de nationalité espagnole, NdT].

Désormais, le parquet a décidé de retirer le mandat d’arrêt sans condition contre les deux compagnonnes. Il semble ne pas y avoir assez d’éléments à charge contre elles/eux. Les deux personnes sont immédiatement sorties de prison et ont été accueillies chaleureusement par des gens devant la prison. 

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[Toulouse] Les deux églises, la rue des Bons-Enfants et l’extrême-droite locale

bons_enfantsFaire un saut dans l’histoire pour comparer ce qui n’a rien à voir et découvrir (quel surprise !) des liens entre des fafs et des flics.

Le mardi 8 novembre 1892, un anarchiste, Emile Henry, dépose une bombe « à renversement » au siège des mines de Carmaux à Paris. Elle est ramenée au commissariat du 21, rue des Bons-Enfants et y explose, tuant six personnes, dont cinq flics — l’un d’eux meurt d’une crise cardiaque en entrant dans le commissariat après l’explosion. Ce bien heureux événement qui doit tout au hasard, connaît aujourd’hui encore une certaine notoriété grâce à une chanson, La Java des Bons-Enfants, dont le texte, prétendumment attribué à Raymond-la-Science (de la bande à Bonnot) est en réalité de Guy Debord.

Durant l’hiver 2016, un dispositif incendiaire est déposé devant la paroisse Saint-André à Toulouse. Il est composé de bouteilles de liquide inflammable, d’allume-feux et de bougies. Celles-ci se consumment sans enflammer le dispositif. Il reste plusieurs jours devant l’église avant d’être découvert. Des flics le ramènnent alors au commissariat central et le déposent dans la cour pour l’analyser. Et là, c’est la panique : une partie du commissariat est évacué, les pompiers et les démineurs sont appelés. Iels analysent le dispositif puis le font exploser.

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