Pendant la manif de nuit non mixte ce soir a toulouse des copines ont été arrétées. On a cramé des bagnoles de bourges et une bagnole d’agence immobilière en représailles.
On s’en fou de savoir si elles sont innocentes ou coupable, nous n’avons rien a attendre de la justice. On sait par contre qu’en mettant en actes des envies de subversion on s’expose à la repression. Et c’est par les actes que nous exprimons notre solidarité envers les personnes qui font ce choix. Notre rage et notre vengeance accompagne notre tristesse.
VANDALE TANT QU’IL LE FAUDRA…
[Publié sur nantes.indymedia.org, samedi 26 novembre 2016]
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Un aperçu de la manif sur iaata.info:
00h20 : Lors du rassemblement de soutien devant le commissariat, il y a eu une autre interpellation.
22h50 : Il y aurait eu une autre interpellation avant celle du Capitole d’une personne isolée à l’arrière de la manif’ rue Alsace-Lorraine.
22h40 : Dispersion.
22h35 : Le cortège est au niveau de Saint-Pierre. 2 fourgons de CRS sur la place
22h25 : Tags « Niktout » / « A bas l’Etat » / « Crève les keufs »
22h20 : La manif’ continue rue Gambetta, les flics se font plus discrets.
22h19 : « Qui va faire le ménage ? Nous on part en manif’ sauvage ! »
21h58 : Une personne interpellée.
21h56 : La sauvage passe au Capitole.
21h53 : Ca tague dans tous les sens. La sauvage est suivie de près par les keufs.
21h50 : ça part en sauvage, d’abord sur les boulevards maintenant dans les petites rues !
21h40 : Et soudain, le mobilier urbain se transforma en battucada !
21h30 : « Les féministes détestent la police ! »
21h25 : La manif’ arrive à Jean Jaurès
21h20 : Des pancartes chouettes aussi dans la manif : « Qui dort gouine » / « Non-mixité gros » / « La peur doit changer de camp » / « Le prince charmant n’existe pas, les maris violents si »
21h10 : Quelques tags et pochoirs, notamment : « Ni maître, ni patron, ni mari » / « Stop aux violences machistes » / « Chatte attack ! » / « Niquez vous mais nous touchez pas »
20h55 : « Qui va faire la vaisselle ? Nous on fait la révolution ! »
20h45 : Départ vers la rue Gabriel-Péri.
20h20 : Petite pause à Saint-Aubin
20h10 : La manif est à Saint-Aubin.
20h05 : La marche de nuit est rue Riquet.
20h : De plus en plus de slogans cool : « Fières ! Vénères ! Pas prêtes à s’taire ! » / « Nous sommes fortes, nous sommes fières et féministes et radicales et en colère ! » / « Première, deuxième, troisième génération ! Nous sommes toutes des salopes avortées. »
19h55 : Départ de la manif. Entre 300 et 400 personnes.
19h55 : Des lumières étoilent le ciel de la manif ! Bonne ambiance : une chorale, un infokiosque mobile, une battucada, des sandwichs
19h50 : Des slogans fusent, « Police nationale ! Police patriarcale ! »
19h40 : Prises de paroles à François Verdier. La manif’ va bientôt partir.
19h25 : La battucada vient d’arriver, zbeul assuré !
19h10 : 150 à 200 personnes. De plus en plus de monde, c’est cool
19h : cinq motards en uniforme. On est bien encadrées dis donc !
18h55 : deux fourgons de CRS + 2 petits jumpers, une cinquantaine de personnes, du son cool et des banderolles
[Dans la presse locale concernant cete manif nocturne – Tiré de Actu côté Toulouse, 26 novembre 2016]
Il s’agissait à la base d’une simple marche de nuit contre les violences sexistes. Elle aura vite dégénérée. Vendredi 25 novembre 2016, des dizaines de manifestantes (l’événement était réservé aux femmes) se sont rassemblées devant le métro François-Verdier, à partir de 19 h. Musique, battucada, prises de paroles, chorales… Le rassemblement, encadré par plusieurs fourgons de CRS et motards en uniforme, grossit peu à peu. Selon les organisatrices, entre 300 et 400 manifestantes ont rejoint les allées François-Verdier aux alentours de 20 h, 200 selon les forces de l’ordre. Un homme, qui cherchait à rejoindre les rangs de la manifestation, se fait évincer manu militari. Le cortège s’engage alors rue Riquet, direction Saint-Aubin, puis la rue Gabriel-Péri pour rejoindre les allées Jean-Jaurès. En route, plusieurs manifestantes taguent des slogans dans la rue : « Ni maître, ni patron, ni mari », «Chatte attack »… ou encore « Crève les keufs ». Un premier incident intervient rue Gabriel-Péri, lorsque des manifestantes se mettent à jeter sur les agents de police et sur les gens, devant les bars, des tampons… usagés, forçant la police à intervenir, rapportent des sources policières. La police intervient une seconde fois alors que les manifestantes se mettent en tête de dégrader le mobilier urbain. Sur leur trajet, elles secouent plusieurs voitures.
« On se dirigeait vers Jean-Jaurès par Wilson, raconte Chloé, étudiante toulousaine, témoin également de la manifestation. On s’est retrouvé au milieu du mouvement de foule, on a un peu paniqué. Certaines manifestantes courraient en essayant de cacher leurs pancartes. Elles se sont dispersés en insultant les policiers.»
Aux alentours de 22 h, et contrairement à la déclaration faite en préfecture, la manifestation ne prend pas fin place Mitterrand et le cortège tente de rejoindre le Capitole, en forçant le barrage de la police, en vain. C’est donc par les petites rues que les manifestantes rejoignent la place du Capitole, où elles lancent à nouveau des tampons usagés sur les terrasses des bars. Deux consommateurs se lèvent et prennent les manifestantes à partie. La police intervient et interpelle une des manifestantes à l’origine de ces lancés de tampons, non sans difficultés et à renfort de gaz lacrymogène.
Après un passage agité place du Capitole, le mouvement prend fin place Saint-Pierre, sur les coups de 23 h. Mais un groupe de manifestantes se rassemblent à nouveau devant le commissariat central, pour protester contre l’interpellation de leur camarade. À cette occasion, une manifestante lance une poubelle à roulette sur les policiers, d’après source policière. Un agent est touché, mais pas blessé. Elle est également interpellée. Elle rejoint sa camarade en garde à vue, où elles passeront toutes les deux la nuit.
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Traces de haine envers la peste religieuse:
Vendredi 25 novembre, aux alentours de 14 h, une église, située dans le quartier Bonnefoy, à Toulouse, a été vandalisée. Les raisons de ces dégradations restent encore inconnues, tout comme le sont encore le ou les auteurs des faits.
L’église, située 1, place du Chanoine Philippe Ravary, près du faubourg Bonnefoy, a été badigeonnée de ce qu’il semblerait être de l’huile de vidange. Aucun dessin ni aucune inscription revendicative n’a été constatée, seulement ce large bandeau noir. Prévenus, les agents de la mairie sont intervenus très rapidement pour nettoyer les murs de l’église.
[Info reprise de actu côté Toulouse, 26 novembre 2016 à 17h21]