[Toulouse] Action contre le sexisme de Bagelstein:
Pendant que des soit-disant spécialistes (nique ce concept) de toulouse qui réclament le monopole de certains sujets , vont s’allier avec les religieu-ses-x, nous, on agit la nuit (novembre 2016).
Nous revendiquons le déversement de peinture sur la vitrine du magasin ces dernières nuits à Tolosa quartier Esquirol. La pluie vous facilita l’enlevement, la vitrine et la porte ne cédèrent pas mais votre sale logo de vitrine en garde quelques traces bien noires et en bonus quelques impacts sur vos vitres.
Contre le sexisme, le capitalisme et toutes les opressions.
Contre les identitaires sexuels !
Pour et en soutien aux camarades et compagnon-ne-s de Rennes (et d’ailleurs) embastillé-e-s pour une action militante – on vous aime fort.
[Publié sur indymedia nantes, samedi 12 novembre 2016]
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Pour mémoire:
[Toulouse] A bas Bagelstein !
On était en colère.
Contre Bagelstein, et sa communication sexiste/homophobe de merde.
Et parce que quatre personnes à Rennes sont emprisonées pour y avoir réagi.
On a débarqué à quelques meufs fières vénères pas prêtes à se taire un midi.
Le restaurant était blindé : on a rappelé aux client.e.s les punchlines de la com Bagelstein : « Donne pouffe en bon état. A peine utilisée. Peu de conversation » « Un homme amoureux ne brisera pas le coeur d’une femme mais son cul peut-être » « L’amour c’est sportif, surtout quand l’un des deux ne veut pas » – florilège de phrases gerbantes qui ornent les murs et emballages du resto.
Et puis comme le machisme pue on a rendu tout ça plus concret avec quelques boules puantes et autres oeufs pourris depuis 8 mois. Bon appétit !
Féministes radicales tant qu’il le faudra ! (toujours)
[Publié sur iaata.info, Mercredi 6 juillet 2016]
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Lille : On répondra chaque fois qu’on nous attaque
Dans la nuit du samedi 18 juin, le Bagelstein du Vieux-Lille à été redécoré à coup de peinture multicolore et sa serrure a été sabotée en écho à la manif de Rennes et l’action de Nantes qui ont eu lieu le même jour.
EN SOLIDARITE AVEC LES INCARCERES DU BAGELSTEIN DE RENNES
A Rennes le 26 mai, 4 personnes prennent de la prison ferme à la suite d’une altercation avec le gérant du fast-food « le Bagelstein ».
A la suite de dénonciations par des féministes de la « déco » de cette chaîne de restauration rapide comportant de graves propos sexistes et homophobes apposés sur les murs et accessoires du restaurant, quatre étudiants viennent se rendre compte par eux mêmes de cette « décoration » qui va jusqu’à l’appel au viol. Après quelques remarques des étudiants, le gérant les insulte et les menace jusqu’à l’arrivée de la BAC. Les quatre jeunes se font embarquer sans ménagement, direction garde à vue, tribunal, prison.
Le juge les a condamné à des mois de prison ferme pour « violence en réunion lors de manifestation » ( ?!!???!!) en raison de leur implication dans les manifestations contre la loi travail. Le procès ne parle même pas de la raison de leur présence sur les lieux (=dénoncer la communication sexiste et homophobe de « bagelstein »). Une fois de plus, le tribunal de Rennes a donc instruit un procès politique, visant à faire payer à ces quatre étudiants le « malaise », la « déprime », la « lassitude » des commerçants du centre-ville du fait de la mobilisation contre la « Loi Travaille ! », qui dure depuis trois mois.
La « déco » du « Bagelstein » que dénoncent les féministes et les étudiants incarcérés à Rennes c’est :
L’APPEL AU VIOL :
« L’AMOUR C’EST UN SPORT, SURTOUT QUAND L’UN DES DEUX NE VEUT PAS »
LE MACHISME :
« IL EXISTE 3 CATEGORIES DE FEMMES : LES PUTES, LES SALOPES ET LES EMMERDEUSES.
Les putes couchent avec tout le monde, les salopes couchent avec tout le monde sauf avec toi, les emmerdeuses ne couchent qu’avec toi. »
L’HOMOPHOBIE :
« J’EN AI MARRE DE CES GAYS-LA ! »
LIBERTE POUR TOUT.E.S LES INCARCERE.E.S DU MOUVEMENT SOCIAL
A BAS LE PATRIARCAT, A BAS LE CAPITALISME, A BAS L’ETAT, SA JUSTICE BOURGEOISE ET SES CHIENS DE GARDE.
[Publié sur indymedia lille, lundi 20 juin 2016]
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[Besançon] BAGELSTEIN : n’allez pas chez eux, leurs idées sont à vomir !
Tract diffusé aux alentours de l’enseigne dans la rue piétonne du centre-ville ce samedi après-midi, et ce pour marquer notre solidarité inconditionnelle avec les 4 camarades incarcérés suite à une action devant un des commerces de l’enseigne Bagelstein.
BAGELSTEIN : N’ALLEZ PAS CHEZ EUX, LEURS IDÉES SONT À VOMIR !
Violeurs, conjoints violents, harceleurs, machos… enfin une marque qui s’adresse à vous ! Grâce à l’humour puant de Bagelstein, vous n’aurez plus honte de traiter les femmes comme de la merde.
Qu’est-ce qu’une femme pour Bagelstein ?
La propriété d’un homme ; une pute, une salope ou une emmerdeuse ; un distributeur automatique de sexe ; un animal stupide mais décoratif.
Qu’est-ce qu’un homme pour Bagelstein ?
Un animal régi par ses pulsions ; une bite ambulante ; un crétin puéril et violent ; l’heureux propriétaire d’une belle femme ou le malheureux propriétaire d’une femme moche.
Que sont les femmes et les hommes pour nous ?
Des humains à la personnalité complexe, aux centres d’intérêt variés, capables de se comprendre et de se respecter. Des personnes hétérosexuelles ou pas, en couple ou pas, qui ne sont pas définies par le nombre ou la « valeur » de leurs relations amoureuses ou sexuelles. Des personnes qui ont toutes le droit d’être considérées et traités dignement, et de ne pas subir les insultes rabaissantes de Bagelstein.
L’humour de Bagelstein n’est ni drôle, ni acceptable !
Sous couvert de « blagues », il véhicule des idées sexistes insultantes pour les femmes (… et les hommes) et il encourage les pires comportements : L’envers d’une blague de Bagelstein sur la disponibilité des femmes… c’est le harcèlement sexuel, dans la rue, au travail, à chaque instant de nos vies ! L’envers d’une blague de Bagelstein sur la versatilité des femmes « qui-ne-savent-pas-ce-qu’elles-veulent »… c’est le viol ! L’envers d’une blague de Bagelstein sur le déshonneur d’être trompé… c’est la surveillance maladive d’une femme par son conjoint, et parfois même le meurtre ! Nous affichons notre dégoût face à ce marketing sordide. Au vu ce qui se cache derrière l’humour pourri de cette enseigne…
BOYCOTTONS BAGELSTEIN !
Le 26 mai à Rennes, des personnes ont voulu marquer leur refus de cette idéologie misogyne en allant mener une action devant l’enseigne. Ayant clamé haut et fort leur refus de la pub sexiste et misogyne de la chaîne, ils ont été agressés par le gérant. Ils se sont défendus, ce qui a donné un prétexte à la police pour arrêter quatre personnes et prendre le parti du gérant. Celui-ci a eu 2 jours d’ITT (ce qui correspond à un bleu ; le lendemain, il travaillait comme d’habitude). Le camarade agressé, lui, n’a pas eu la visite d’un médecin pour constater ses blessures… La « justice », selon la même logique, a ensuite condamné ces quatre personnes à de la prison ferme.
Il est évident qu’elles font les frais du contexte répressif lié à la lutte contre la « loi travail ». Cependant, les aspects de cette répression sont multiples :
* Combattre le sexisme, oui, mais combattre un marketing fondé sur le sexisme… c’est s’en prendre à l’économie, et c’est oublier que les grandes enseignes ont plus de droits que les individus, que l’oppression de l’argent et de l’économie va de pair avec l’oppression patriarcale.
* S’en prendre à une enseigne, installée dans un centre-ville aseptisé… c’est s’attaquer à tout un monde, celui des promoteurs immobiliers et de la gentrification.
* Mener une action politique, même un simple rassemblement, c’est être traité en ennemi public par un état parano qui nous terrorise, qui réprime (légalement ou pas) tout ce qui le dérange, en particulier celles et ceux qui s’en prennent aux possédants et au capital.
Nos camarades sont en prison. Pour un bobo ? Non : pour avoir osé protester contre le sexisme d’une enseigne qui a le pouvoir de son côté.
Nous proclamons notre solidarité avec les quatre antisexistes emprisonnés de Rennes et exigeons leur libération immédiate.
Nous dénonçons une « justice » qui défend les profits des puissants à n’importe quel prix.
Nous protestons contre la répression toujours plus violente, menée par un État qui n’accepte plus que des individus pensent par eux-mêmes et contestent l’ordre établi.
Des militant.e.s, féministes, libertaires, en lutte contre la répression, la gentrification, le capitalisme et tout ce qui nous empêche de vivre.
[Publié sur indymedia nantes, Samedi 4 juin 2016]