[Toulouse] Soirée de soutien aux inculpés des manifs émeutières des 1er et 8 novembre

L'affiche en PDF

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Reçu par mail, 12 nov 2014

Suite à la manif du 8 novembre, deux manifestants ont été condamnés à une peine de prison ferme en comparution immédiate: l’un à 4 mois ferme pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » avec mandat de dépôt, l’autre à 3 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. Deux autres personnes ont été condamnées à 3 mois de prison avec sursis.

Deux jours après la manif du 1er novembre dernier, le tribunal correctionnel a décidé de maintenir un manifestant en prison jusqu’à la date du procès, reporté au 15 décembre prochain, étant donné la longue liste des faits qui lui sont reprochés et qu’il a admis devant les enquêteurs : jets des pavés et de parpaings en plusieurs lieux du centre de Toulouse, dégradations de deux agences bancaires.

Deux autres étaient accusés d’avoir jeté des pierres aux policiers, ce qu’ils ont nié. Ils sont ressortis libres du tribunal après avoir été condamné à des peines de un à deux mois de prison ferme (6 mois dont 4 avec sursis et 4 mois dont 3 mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans). Un autre manifestant a été condamné à 4 mois ferme pour « violences et rébellion sur les policiers » tandis qu’un autre a été condamné à 6 mois de prison dont deux mois revoqués d’une précédente condamnation. Le tribunal n’a pas prononcé son maintien en détention.

Un bilan de l’émeute du 1er novembre:

Cette manif a « entraîné la destruction d’un certain nombre de mobiliers urbains de la société JCDecaux (10 abribus, 7 panneaux publicitaires, 10 sanisettes). Selon la mairie de Toulouse, plus de 200 tags ont également dû être effacés par les services« .

Tiré de la presse via les brèves du désordre

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Thomas, emprisonné en préventive jusqu’au 15 décembre, date de son procès, nous fait connaître son adresse à la prison de Seysses. Dans le noir de cet enfer, une lettre de soutien, un chèque, c’est une fenêtre qui s’ouvre. On rappelle que les courriers sont lus par l’administration pénitenciaire ; donc si vous voulez que ça arrive à bon port, pas de discours trop polémique.

Centre pénitenciaire de Toulouse-Seysses rue Danielle Casanova – BP 85 31603 MURET SEYSSES Thomas Rosères – N° Écrou : 27107