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[Athènes, Grèce] Solidarité avec les compagnon-ne-s arrêtés et torturés suite à l’attaque du comico d’Exarcheia

exarchia1709-4Le 17 septembre, des compagnon-ne-s appellent à une manifestation anti-étatique, antifasciste, anticapitaliste à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Pavlos Fyssah. Assez tôt, les flics encerclent le rassemblement. La manifestation se dirige vers le commissariat d’Exarcheia qu’elle attaque. Des affrontements de rue s’ensuivent dans les rues d’Exarcheia. Lors de ceux-ci, les flics arrêtent 9 compagnon-ne-s (dont 5 mineurs). L’Etat, les patrons et leurs serviteurs en uniformes montrent leur véritable visage. Bras cassés, dents cassées, coups sur tout le corps, yeux au beurre noir, doigts de pied cassés, voilà les pratiques de la démocratie face aux compagnon-ne-s anarchistes. La plupart des arrêtés sont chargés avec des accusations à caractère criminel [1].

Indépendamment du fait que si quelques uns d’entre-nous ne sont pas d’accord avec le déroulement de la manifestation (son organisation ou son cadre), nous savons que toutes ces tactiques de tortures contre des compagnons et d’accusations lourdes s’inscrivent dans la répression que déchaîne l’Etat contre les compagnon-ne-s anarchistes. Qui peut en outre oublier la décision vengeresse de rejeter la demande de permissions à fin éducative à l’anarchiste Nikos Romanos et la décision tout aussi vengeresse de rejeter la demande de remise en liberté dEvi Statiri. Décisions qui vont à l’encontre des lois qu’eux-mêmes ont adopté. Ils trouveront notre solidarité face à leur répression.

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME
AUCUN COMPAGNON-NE SEUL DANS LES MAINS DE L’ETAT
SOUTIEN AVEC TOUS LES MOYENS POUR LES ARRÊTÉS DU 17 SEPTEMBRE

Groupe de lycéens anarchistes – Attaque anti-éducative.

[Traduit du grec par non-fides du site du groupe.]

[1Ndt :Plus en détail les accusations sont : utilisation d’explosif (crime), tentative de coups et blessures graves, port d’arme (pierres), trouble à l’ordre public, dommages à la propriété privée, outrage et rébellion. Lors de la comparution immédiate du vendredi 18 septembre, 4 personnes ont été relâchées (en attente de leur procès) et 5 continuent d’être emprisonnées au quartier général de la police d’Attique. Le 21 septembre, les 2 mineurs encore emprisonnés ont été relâchés sous condition et en attente de leur procès (ils doivent pointer tous les 15 jours au commissariat). Les 3 derniers inculpés doivent passer le 22 septembre devant le procureur qui décidera de leur remise en liberté ou de la poursuite de leur détention préventive.

 

[Grèce] Affiche à propos du conflit anarchiste

Contre

Leur vision nationale

Leurs divisions internes au système (Mémorandum vs Anti-mémorandum)

Les efforts de l’Etat et du capital pour s’incruster carrément dans nos vies

Nous répondons par notre action combattante

Rendez-vous dans les rues pour le conflit anarchiste sans compromis

Groupe de lycéens anarchistes – Attaque anti-éducative

06 Ραντεβού στους δρόμους της ασυμβίβαστης, αναρχικής σύγκρουσης (Ιούλιος 2015)

Traduit du grec par non-fides, 22 juillet 2015

 

[Grèce] Abstention au referendum – Conflit avec les institutions de la démocratie

L’Etat grec est à la recherche de complices. Le référendum est la meilleure façon de les trouver. En offrant généreusement des illusions de libre-arbitre et en nous faisant contribuer au projet de son renforcement, son désir le plus fou est matérialisé : Nous serons ceux qui fermerons leur propre pierre tombale ! Le dilemme est simple : oui ou non ? Mauvais créanciers étrangers ou bonne gestion de l’État par la gauche ? Mémorandum lourd ou léger ? Mesures coûtant 12 milliards ou 8 milliards ?

Encore une occasion de mettre nos vies dans les mains du gouvernement et des sauveurs. Une autre occasion pour l’unité nationale, pour oublier ce qui nous divise et nous unir à la foule bigarrée (fascistes, patriotes, patrons, bons citoyens) pour faire face à l’ennemi extérieur commun, les prêteurs, et en chemin dédouaner les patrons locaux de toute responsabilité.

En tant que lycéens anarchistes, nous choisissons de nous abstenir au référendum (bien que nous n’ayons pas le droit de vote). Nous nous opposons aux dilemmes du système et aux illusions, et nous clarifions d’avance que nous ne participerons à aucune procédure institutionnelle ou électorale du gouvernement. Parce que tout simplement, un tel processus, comme chaque option qui nous est donnée par ce biais, vise à stabiliser le système et à préserver-renforcer la domination nationale et institutionnelle de l’État. Néanmoins, nous ne soutenons pas l’abstention comme alternative ou troisième voie, parce que nous pensons que l’abstention seule ne conduit qu’à la passivité et l’assimilation.

Donc, sur la base de cet état d’esprit, la seule abstention qui nous satisfait est celle qui résulte d’un conflit, de l’action insurrectionnelle et de la lutte anarchiste. Loin des partis et de leurs lignes. Loin des sauveurs et des dirigeants. Auto-organisés, radicaux et agressifs, car c’est seulement de cette manière que nous pourrons reprendre nos vies dans nos propres mains.

Attaque frontale contre l’État, le capital et toute forme d’autorité.

Groupe de lycéens anarchistes – Attaque anti-éducative.

[Traduit de l’anglais (et du grec) par non-fides d’Inter Arma, 2 juillet 2015]

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[Athènes] Interventions anarchistes contre le référendum du 5 juillet 2015

Quelques photos d’interventions anarchistes (ici et ) contre le référendum qui ont été réalisées le 1er juillet dans le quartier d’Exarchia, le 2 juillet dans les quartiers de Koukaki et Ano Petralona et le 4 juillet à Propileos. Les actions ont été appelées par des anarchistes pour la « déstabilisation du système ». Durant les actions, des slogans ont été criés, des tracts ont été lancés, des textes ont été distribués, des tags ont été réalisés, de la propagande électorale enlevée, trois banderoles ont été suspendues, une sur la place d’Exarchia qui disait « Ni administration de gauche, ni administration de droite – Conflit dans le présent pour la destruction de l’Etat et du capital », une autre à l’entrée de l’école polytechnique disant « Ni élections, ni référendums – Sabotage des procédés institutionnels » et la troisième à Propileos qui disait « Feu aux urnes de la démocratie – Des anarchistes ».

"Abstention - Sabotage"

« Abstention – Sabotage »

"A bas l'étatisme - Vive l'anarchie"

« A bas l’étatisme – Vive l’anarchie »

"Ecrasons la tentative du système de garantir la stabilité"

« Ecrasons la tentative du système de garantir la stabilité »

"Ni élections ni référendums"

« Ni élections ni référendums »

"Attaque les marchands de l'espoir"

« Attaque les marchands de l’espoir »

"Lutte armée pour la destruction de l'Etat et du capital"

« Lutte armée pour la destruction de l’Etat et du capital »

Traduit de l’espagnol de contrainfo, 5 juillet 2015