Archives par étiquette : Contre le paternalisme et le patriarcat

Pacification et révolte autour de « la journée de la femme ». Une réflexion anarchiste

Lorsque nous nous rendons compte de la nature autoritaire et patriarcale de la société actuelle nous voyons  les genres comme une imposition au travers desquels les individus sont obligés de reproduire des rôles au sein du réseau de la domination.

Bien entendu, cette société continue d’imposer à celles qui naissent « femmes » une position inférieure à ceux nés comme « hommes ». De là chaque 8 mars, pour la commémoration de « la journée de la femme », de nombreuses personnes, majoritairement des femmes, manifestent leur mécontentement face à une telle situation d’inégalité.

L’histoire la plus connue sur la commémoration du 8 mars fait référence aux faits qui se sont déroulés en 1908, où 146 ouvrières de l’usine de textile Cotton à New York sont mortes brûlées vives dans un incendie provoqué par les patrons, face au refus des ouvrières de mettre un terme à l’occupation de l’usine, pour lutter contre les bas salaires et les mauvaises conditions de travail dont elles soufraient.

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[Toulouse] Vengeances contre leur répression

Pendant la manif de nuit non mixte ce soir a toulouse des copines ont été arrétées. On a cramé des bagnoles de bourges et une bagnole d’agence immobilière en représailles.

On s’en fou de savoir si elles sont innocentes ou coupable, nous n’avons rien a attendre de la justice. On sait par contre qu’en mettant en actes des envies de subversion on s’expose à la repression. Et c’est par les actes que nous exprimons notre solidarité envers les personnes qui font ce choix. Notre rage et notre vengeance accompagne notre tristesse. 

VANDALE TANT QU’IL LE FAUDRA…

[Publié sur nantes.indymedia.org, samedi 26 novembre 2016]

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Actions contre le sexisme de Bagelstein

[Toulouse] Action contre le sexisme de Bagelstein:

Pendant que des soit-disant spécialistes (nique ce concept) de toulouse qui réclament le monopole de certains sujets , vont s’allier avec les religieu-ses-x, nous, on agit la nuit (novembre 2016).

Nous revendiquons le déversement de peinture sur la vitrine du magasin ces dernières nuits à Tolosa quartier Esquirol. La pluie vous facilita l’enlevement, la vitrine et la porte ne cédèrent pas mais votre sale logo de vitrine en garde quelques traces bien noires et en bonus quelques impacts sur vos vitres.

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[Besançon] Dégageons la Fraternité Saint-Pie X !

Les cathos intégristes ont à ce jour une nouvelle chapelle dans le centre-ville de Besançon, sur laquelle certains « blasphémateurs » ont déjà laissé leurs messages antithéistes et antifascistes au mois de juillet.

Mais c’est à l’adresse du 14, rue Lyautey dans le quartier St-Claude que l’organisation catholique intégriste FSSPX est implantée depuis des années. Et c’est précisément à cet endroit que nous leur avons rendu visite dimanche 15 août au petit matin : les mots « Ni à Sarrail ni ici » et le symbole anarchaféministe ont été tagués sur la porte principale et les murs de la chapelle. La serrure de leur boîte aux lettres a également été bouchée à la colle.

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[Montréal, Québec] « Quand gentrification et sexisme font bon ménage » – Hochelaga, 2 juin 2015

Vandalisé à cause du nom de son établissement

Un restaurant montréalais nommé «La Mâle Bouffe» serait la cible de féministes radicales qui ont fracassé une des vitrines et placardé le quartier Hochelaga d’affiches dénonçant l’arrivée de l’établissement.

«Les attaques sont totalement non fondées. On m’accuse de violence envers les femmes et de machisme, et je trouve ça vraiment plate parce qu’on ne fait rien de mal […]», s’insurge le propriétaire, Jacques Larocque, en entrevue avec Le Journal.

«La personne qui a conçu notre logo est une femme, en plus», ajoute-t-il.

C’est le 2 juin dernier, à 10 jours de l’ouverture de son restaurant rue Ontario, que le propriétaire a constaté qu’on avait balancé une grande pierre dans la fenêtre de l’établissement, brisant la vitre.

Affichage

Les vandales avaient également placardé des dizaines d’affiches un peu partout dans le quartier sur lesquelles on voyait le logo du restaurant, un homme moustachu avec des tatouages, modifié en femme anarchiste.

Sexisme&Gentrification

Autour du dessin, on pouvait lire: «Quand gentrification et sexisme font ménage. Contre un quartier clean, cher et machiste et contre l’escalade de violence envers les femmes. Réapproprions-nous nos quartiers et reprenons le contrôle de nos rues».

«Ceux qui ont vu les gens qui posaient les affiches disent que ce sont des membres d’un groupe féministe-anarchiste. Mais personne n’a revendiqué le vandalisme alors je ne veux pas porter trop d’accusations», raconte celui dont le restaurant ouvrira officiellement ses portes aujourd’hui.

Marketing

Au lieu de vouloir exclure les femmes, le nom du restaurant devait plutôt être accrocheur et rigolo, défend M. Larocque.

«Le concept du nom Mâle Bouffe, c’est purement du marketing. Je fais de la bonne bouffe avec des portions un peu plus grandes et je voulais que le nom soit un jeu de mots avec malbouffe. Je ne veux pas m’attaquer à personne», explique M. Larocque.

Malgré quelques protestations sur la page Facebook du commerce, jamais il ne croyait qu’on s’en prendrait physiquement à son établissement.

«Il y a un restaurant à côté qui s’appelle La Pataterie qui vend des burgers pas chers. C’est super qu’il y ait des restaurants comme ça dans le quartier, mais il ne faut pas que ça», résume M. Larocque.

Ainsi, si le phénomène continue, les nouveaux entrepreneurs auront peur de s’installer dans Hochelaga, croit le trentenaire.

Un problème récurrent dans Hochelaga

Le vandalisme dans Hochelaga est devenu un véritable fléau alors que plusieurs commerçants de la rue Ontario sont régulièrement la cible de vandales opposés à l’embourgeoisement.

«Cette année, on nous a volé des pots de fleurs sur la terrasse, mais ce n’est que le début de la saison. L’an dernier, des vandales ont lancé une brique par la fenêtre et une autre fois, ils ont peint un symbole anarchiste sur la façade extérieure», dénonce une superviseure du restaurant Le Valois, qui a préféré taire son nom.

Des dizaines

Depuis deux ans, plus d’une dizaine d’actes de vandalisme envers des commerçants ont été répertoriés dans ce secteur du quartier Hochelaga.

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«Quelqu’un a mis de la peinture dans un boyau d’arrosage et a aspergé toute la façade du magasin, c’était vraiment embêtant. Ils ont aussi pété un carreau de fenêtre», raconte le gérant du magasin, Benjamin Fallourd.

Reprendre le quartier

Pour sa part, le propriétaire du Mâle Bouffe ne digère pas que les vandales veuillent se «réapproprier» le quartier où il a habité quasiment toute sa vie.

«J’ai été élevé ici depuis l’âge de deux ans, donc quand je lis sur leurs affiches qu’ils veulent reprendre leur quartier, je leur réponds que ça fait 30 ans que j’habite ici. J’ai habité ici quand c’était vraiment pauvre et je suis content que le quartier ne soit plus aussi pauvre», lance M. Larocque.

Celui-ci croit qu’il est insensé de dire qu’il contribue à l’embourgeoisement du secteur, car il compte garder ses prix le plus abordable possible. À titre d’exemple, un sandwich devrait coûter entre 8 $ et 10 $.

Le mâle-beauf devant sa vitrine défoncée (dont l'impact a été recouvert d'affiches)

Le mâle-beauf devant sa vitrine défoncée (dont l’impact a été recouvert d’affiches)

La voix des commerçants pour yuppies – journaldemontreal, 11/06/2015

En mai dernier, plusieurs actions directes contre des commerces de l’embourgeoisement ont été menées à Saint-Henri, un autre quartier de Montréal.