Dans la nuit du 8 novembre, nous avons saboté le réseau ferroviaire de la Deutsche Bahn à plusieurs endroits, dans le but de perturber cela et d’infliger des dommages économiques pour le groupe. Les passants n’ont pas été mis en danger par notre action.
Notre opinion sur le rapport des activistes environnementaux militants pour la DB est connu du public et a été argumentée dans le passé par des camarades. La même chose est probablement vrai pour la soi-disant « sortie du nucléaire ». Par conséquent, nous nous épargnons aujourd’hui la partie investigative et allons directement à l’élément:
Avec cette action nous nous souvenons de l’activiste anti-nucléaire français Sébastien Briat qui a été heurté par une locomotive et est mort il y a 10 ans le 7 novembre 2004, en essayant de bloquer le transport Castor allant de la Hague à Gorleben par une action d’enchaînement aux rails.
La décision de Sebastién de résister était juste, courageuse et cohérente; Sa mort par contre, totalement absurde. Un mouvement qui aime la vie et est prêt à se battre pour ça n’a pas besoin de héros et de martyrs. Sebastién n’est pas mort pour ses convictions, il s’est fait brutalement ôter la vie. Un « accident » évitable, causé par les responsables politiques et économiques et leurs bandes de mercenaires payés. C’est exactement ce qu’approuve le marché, qui signifie la mort potentielle de millions de personnes chaque jour du «fonctionnement normal» de la folie nucléaire.
La lutte contre la destruction des moyens d’existence se poursuivra. Que ce soit contre la technologie de la domination et de destruction, l’exploitation capitaliste de notre planète, ou des projets de construction inutiles* comme l’aéroport international de Nantes (ZAD), ou la construction d’un barrage dans le sud de la France, où l’activiste Rémi Fraisse a été tué par une grenade de la police lors d’affrontements sur le chantier de construction il y a deux semaines, Ainsi, nous sommes aussi de tout cœur parmi ceux dont la peine et la rage de la mort violente de Rémi ont explosé ces jours-ci dans les rues de France !
Pour la liberté et la vie !
Notre résistance ne connaît pas de frontières** !
Traduit de l’allemand de linksunten.indymedia
*Inutiles pour quels bords? certainement pas pour les dominants… Cette réthorique, visant à parler de « grands projets inutiles » lorsqu’il s’agit d’urbanisme et d’aménagement du territoire, manifeste un manque criant de réflexions sur les infrastructures du capitalisme, son besoin de se renouveler en permanence et de satisfaire l’économie.
**la phrase est en français et en allemand dans le texte