Archives par étiquette : Québec

[Montreal, Québec] Contre le cirque électoral, l’abstention ne suffit pas ! A l’attaque !

[Trois bureaux de campagne de candidats – de toutes tendances confondues – ont été attaqués ces derniers jours à Montréal juste avant des élections. Nous reproduisons les articles de la presse dans l’ordre antéchronologique.]

Vandalisme au local électoral de Dominic Therrien

Une fenêtre de l’un des deux locaux de campagne du candidat conservateur dans Trois-Rivières, Dominic Therrien, a été fracassée dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote.

Il s’agit du local situé à l’angle des rues Saint-Antoine et Badeaux, au centre-ville.

La Sécurité publique de Trois-Rivières confirme qu’elle a reçu l’appel vers 4 h et qu’il s’agit d’un cas de vandalisme.

Le fenêtre a été réparée de façon provisoire et sera remplacée mardi. Il n’y aurait pas eu d’autres bris.

L’équipe du candidat conservateur a dit qu’il fallait dénoncer ce genre de geste et que le meilleur moyen de le faire était d’aller voter en grand nombre.

Rappelons que le candidat a ouvert un deuxième local électoral en cours de campagne dans le secteur Cap-de-la-Madeleine.

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Leur presse – radio canada, 19/10/2015

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Le bureau de campagne de Mulcair vandalisé

Le bureau de campagne d’Outremont du chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, a été vandalisé dans la nuit de mardi à mercredi.

Une policière du SPVM était présente hier après-midi pour y prélever si possible les empreintes digitales du ou des suspects. Les fenêtres de la devanture du local de campagne, situé sur l’avenue du Parc, ont été aspergées de peinture orange. Le contenu d’un extincteur d’incendie a également été vidé à l’intérieur du local par l’interstice d’une fenêtre.

«Il y avait de la poudre partout. Il a fallu tout nettoyer. On a perdu un certain temps à le faire», déplore le directeur de campagne de M. Mulcair dans Outremont, Graham Carpenter.

Le bureau de campagne du candidat conservateur dans Ahuntsic-Cartierville, William Moughrabi, a subi un sort semblable dans la nuit de lundi à mardi. De la peinture rouge a été projetée sur la vitrine. «Je trouve cela déplorable. Nous travaillons fort pour offrir plus de choix aux gens de la circonscription, et quelqu’un s’attaque directement à ce que nous offrons», a-t-il indiqué. Des traces de l’incident sont toujours visibles sur le trottoir. «Nous n’avons pas eu le temps de tout nettoyer. Nous sommes très occupés à faire notre pointage en cette fin de campagne. Rien ne va nous ralentir», ajoute le candidat conservateur.

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Leur presse – lapresse.ca, 15/10/2015

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Le bureau du candidat conservateur d’Ahuntsic-Cartierville vandalisé

Le bureau de campagne du candidat conservateur à Ahuntsic-Cartierville, Wiliam Moughrabi, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi.

«On a jeté au moins deux bidons de peinture rouge sur la vitrine du local, a indiqué M. Moughrabi. On a passé la journée de mardi à nettoyer, nous allons encore nettoyer aujourd’hui.»

Le bureau de M. Moughrabi est situé sur le boulevard Saint-Laurent. Le candidat a précisé que cet incident n’a pas eu de conséquences sur la poursuite de la campagne.

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Leur presse – journal métro montréal, 14/10/2015

[Canada] Attaques contre la police à Ottawa et à Montréal

Un homme fracasse des vitres du quartier général de la police d’Ottawa

Un homme âgé de 50 ans a été arrêté, vendredi soir, après qu’il eut brisé des vitres du quartier général de la police d’Ottawa.

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La police affirme qu’un individu a utilisé une barrière mobile pour fracasser deux fenêtres de la façade de l’édifice, qui est situé au 474, rue Elgin.

Le quinquagénaire a été mis en état d’arrestation sur place. Il pourrait faire face à des accusations de méfaits et de dommages aux biens.

Il devrait comparaître devant un juge samedi, à la suite de quoi il pourrait être accusé formellement.

Une enquête a été ouverte. Les motifs de cet acte demeurent pour le moment inconnus.

Le quartier général de la police d’Ottawa sera fermé au public jusqu’à 7 h, demain.

Leur presse – radio canada, 28/08/201 à 20h45

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Châteauguay, Montréal: un véhicule de police incendié devant le commissariat

Un criminel a mis le feu à une voiture de police

L’auto-patrouille a été brûlée devant le commissariat

autopatrouillemontrealUn criminel est allé jusqu’à mettre le feu dans une auto-patrouille juste devant le poste de police de Châteauguay la semaine dernière, ce qui inquiète des agents de plus en plus victimes de vandalisme.

« On est très concernés. Ce n’est pas le premier évènement qui arrive, mais on constate que c’est de plus en plus fréquent », lâche le président de la Fraternité des policiers de Châteauguay, François Lemay.

C’est toutefois l’acte de vandalisme le plus « extrême » qui s’est produit le lundi 13 juillet dernier. Quelqu’un a mis le feu à une voiture de patrouille sur le boulevard Maple, juste devant le commissariat. Le véhicule a été totalement détruit. Il s’agit d’un acte criminel selon l’enquête. Les policiers ont retrouvé un bidon d’essence sur place.

Plus violent

D’après le syndicaliste, cela fait des années que les agents subissent de telles agressions : « Il y a deux ans, quelqu’un est venu défoncer la porte de garage (du poste de police). On a eu des gens qui sont venus sauter sur les chars privés des policiers », se souvient-il.

La mairesse Nathalie Simon remarque aussi que ce phénomène s’aggrave : « On se rend compte qu’il y a des incidents plus violents (contre les policiers), et pas juste chez nous. Dans les manifestations, les gens sont plus démonstratifs », note-t-elle.

Mme Simon s’en inquiète. « Plus que l’auto, c’est le symbole qui est attaqué. »

Nouveau stationnement

François Lemay refuse cependant d’y voir des relations plus tendues avec les citoyens, notamment depuis novembre, date où les policiers ont commencé à porter des tenues de shérif pour protester contre la réforme des retraites. Pour lui, ces attaques ont plutôt pour origine un problème social.

« On voit plus d’incidents isolés avec des gens qui ont des problèmes psychologiques. C’est la société d’aujourd’hui qui veut ça. Il y a de la misère sociale », estime-t-il.

Il a hâte que le stationnement du commissariat soit réaménagé en novembre, car il est trop petit pour accueillir les auto-patrouilles et les voitures privées des policiers. Le projet doit renforcer la sécurité des lieux. M. Lemay espère aussi davantage d’espaces pour éviter de laisser les voitures de police dans la rue ou dans un stationnement voisin.

Leur presse – journal de montreal, 22/07/2015 à 06h24

[Montréal, Québec] « Quand gentrification et sexisme font bon ménage » – Hochelaga, 2 juin 2015

Vandalisé à cause du nom de son établissement

Un restaurant montréalais nommé «La Mâle Bouffe» serait la cible de féministes radicales qui ont fracassé une des vitrines et placardé le quartier Hochelaga d’affiches dénonçant l’arrivée de l’établissement.

«Les attaques sont totalement non fondées. On m’accuse de violence envers les femmes et de machisme, et je trouve ça vraiment plate parce qu’on ne fait rien de mal […]», s’insurge le propriétaire, Jacques Larocque, en entrevue avec Le Journal.

«La personne qui a conçu notre logo est une femme, en plus», ajoute-t-il.

C’est le 2 juin dernier, à 10 jours de l’ouverture de son restaurant rue Ontario, que le propriétaire a constaté qu’on avait balancé une grande pierre dans la fenêtre de l’établissement, brisant la vitre.

Affichage

Les vandales avaient également placardé des dizaines d’affiches un peu partout dans le quartier sur lesquelles on voyait le logo du restaurant, un homme moustachu avec des tatouages, modifié en femme anarchiste.

Sexisme&Gentrification

Autour du dessin, on pouvait lire: «Quand gentrification et sexisme font ménage. Contre un quartier clean, cher et machiste et contre l’escalade de violence envers les femmes. Réapproprions-nous nos quartiers et reprenons le contrôle de nos rues».

«Ceux qui ont vu les gens qui posaient les affiches disent que ce sont des membres d’un groupe féministe-anarchiste. Mais personne n’a revendiqué le vandalisme alors je ne veux pas porter trop d’accusations», raconte celui dont le restaurant ouvrira officiellement ses portes aujourd’hui.

Marketing

Au lieu de vouloir exclure les femmes, le nom du restaurant devait plutôt être accrocheur et rigolo, défend M. Larocque.

«Le concept du nom Mâle Bouffe, c’est purement du marketing. Je fais de la bonne bouffe avec des portions un peu plus grandes et je voulais que le nom soit un jeu de mots avec malbouffe. Je ne veux pas m’attaquer à personne», explique M. Larocque.

Malgré quelques protestations sur la page Facebook du commerce, jamais il ne croyait qu’on s’en prendrait physiquement à son établissement.

«Il y a un restaurant à côté qui s’appelle La Pataterie qui vend des burgers pas chers. C’est super qu’il y ait des restaurants comme ça dans le quartier, mais il ne faut pas que ça», résume M. Larocque.

Ainsi, si le phénomène continue, les nouveaux entrepreneurs auront peur de s’installer dans Hochelaga, croit le trentenaire.

Un problème récurrent dans Hochelaga

Le vandalisme dans Hochelaga est devenu un véritable fléau alors que plusieurs commerçants de la rue Ontario sont régulièrement la cible de vandales opposés à l’embourgeoisement.

«Cette année, on nous a volé des pots de fleurs sur la terrasse, mais ce n’est que le début de la saison. L’an dernier, des vandales ont lancé une brique par la fenêtre et une autre fois, ils ont peint un symbole anarchiste sur la façade extérieure», dénonce une superviseure du restaurant Le Valois, qui a préféré taire son nom.

Des dizaines

Depuis deux ans, plus d’une dizaine d’actes de vandalisme envers des commerçants ont été répertoriés dans ce secteur du quartier Hochelaga.

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«Quelqu’un a mis de la peinture dans un boyau d’arrosage et a aspergé toute la façade du magasin, c’était vraiment embêtant. Ils ont aussi pété un carreau de fenêtre», raconte le gérant du magasin, Benjamin Fallourd.

Reprendre le quartier

Pour sa part, le propriétaire du Mâle Bouffe ne digère pas que les vandales veuillent se «réapproprier» le quartier où il a habité quasiment toute sa vie.

«J’ai été élevé ici depuis l’âge de deux ans, donc quand je lis sur leurs affiches qu’ils veulent reprendre leur quartier, je leur réponds que ça fait 30 ans que j’habite ici. J’ai habité ici quand c’était vraiment pauvre et je suis content que le quartier ne soit plus aussi pauvre», lance M. Larocque.

Celui-ci croit qu’il est insensé de dire qu’il contribue à l’embourgeoisement du secteur, car il compte garder ses prix le plus abordable possible. À titre d’exemple, un sandwich devrait coûter entre 8 $ et 10 $.

Le mâle-beauf devant sa vitrine défoncée (dont l'impact a été recouvert d'affiches)

Le mâle-beauf devant sa vitrine défoncée (dont l’impact a été recouvert d’affiches)

La voix des commerçants pour yuppies – journaldemontreal, 11/06/2015

En mai dernier, plusieurs actions directes contre des commerces de l’embourgeoisement ont été menées à Saint-Henri, un autre quartier de Montréal.

[Montréal, Canada] Attaque du centre d’emploi à Hochelaga – 1er mai 2015

Hochelaga-Maisonneuve: un édifice gouvernemental vandalisé

0f945eb7-ef3e-4826-9d8f-ed729532006c_JDX-NO-RATIO_WEBMONTRÉAL – Le Centre local d’emploi d’Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal, alors que de la peinture blanche et rouge a été lancée sur la façade de l’édifice et que des fenêtres ont été brisées.

C’est un passant qui a communiqué avec le 911 vers 5h40 pour signaler les dommages à l’immeuble de la rue De Rouen. Arrivés sur place, les policiers ont également constaté du «saccage» à l’intérieur, a affirmé le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant.

Le service d’identité judiciaire du SPVM a été dépêché sur place pour tenter de recueillir des indices permettant de retrouver le ou les coupables. Il semble qu’aucune caméra ne surveillait les lieux.

a-saccage-hochelagaLeur presse – journal de montreal, 01/05/2015

Lettre de Fallon après une année et quelques mois de prison

De retour dans le quartier après une année et quelques mois de prison. Ce serait mentir que de dire que tout est facile. C’est un mélange entre des expériences magnifiques et des moments d’inconforts qui sont difficiles à partager. Après avoir perdu tout contrôle de son corps, toute autonomie physique, être en tête a tête avec soi-même est un combat quotidien. Un mélange de peur et de joie. Mais tout compte fait, les complices qui m’accompagnent au quotidien, d’ici et d’ailleurs sont conscients et très présents. La sensibilité est la force d’une solidarité sans limites.

J’aimerais avec cette courte lettre, envoyer un salut sincère aux ami-es et complices qui sont en cavale, ceux et celles qui restent séquestré-es dans les prisons du monde et également à ceux et celles qui se battent pour la liberté dans cette grande prison à ciel ouvert. J’ai quitté le monde carcéral mais chaque jour de nouvelles personne y rentrent, la répression ne fait que s’intensifier et après cette expérience, je dois remercier la solidarité sans frontière que nous avons reçu en soulignant que le combat continue avec tous ceux et celles qui luttent pour leur liberté.

Un cri de force rebelle et sincère pour toutes les âmes rebelles qui ont croisé mon chemin et qui m’ont touchée par leur sensibilité et leur force.

Un salut spécial à Chivo, compagnon, frère, j’espère que tu vas bien là où tu es, pour moi tu es toujours là. Et aussi un salut aux compagnonnes de Santa Marta, je les porte dans mon cœur.

Traduit de l’espagnol par contrainfo, revu par non-fides

[Nous souhaitons chaleureusement à Amélie et Fallon un bon retour à l’extérieur des murs. Et à Carlos, que les vents soient avec toi compagnon !]

 

[Montréal] Grève, blocages et occupation émeutière de l’UQAM – 8, 9 et 10 avril 2015

Solidarity Means Tabarnak! Quebec Students Strike Against Capitalism

Cliquez sur « cc » pour les sous-titres en Français

This week we look at the student led mobilizations that have rocked the streets of Montreal and Quebec City. From large scale marches, to occupations of university buildings to direct actions, the spring 2015 coalition has re-energized radical organizing in so called Quebec. If you want some more background on this watch “Street Politics 101” our documentary on the 2012 Quebec student strike.

Voir la vidéo

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Source

A noter que le site internet de la police de Montréal (SPVM) a a subi une cyber-attaque samedi 11 avril. Il est resté temporairement inaccessible.

Voir un résumé détaillé en anglais de l’occupation de l’UQAM de ce mercredi 8 avril

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Ce qui a été dit du côté des journalistes charognards :

Manifestation nocturne à Montréal: 82 interpellations

[…] Environ 500 manifestants ont participé à une courte manifestation nocturne, vendredi soir, au centre-ville de Montréal menant à plus de 80 interpellations.

Courte, parce que les policiers l’ont déclarée illégale dès le départ, faute d’itinéraire.

Les participants se sont rejoints vers 20 h 30 au carré Saint-Louis, situé entre la rue Saint-Denis et l’avenue Laval, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Afin de rendre l’ambiance festive, certains avaient trimbalé leurs tambours et leurs trompettes.

Vers 20 h 45, quand les premiers manifestants ont tenté d’emboîter le pas vers la rue du Square Saint-Louis, les policiers leur ont demandé de se disperser. C’est alors que de nombreux petits groupes se sont formés et ont pris des directions différentes, rendant ainsi le travail des policiers beaucoup plus ardu. Le jeu du chat et de la souris n’aura duré que 30 minutes.

Les deux groupes les plus importants ont été encerclés sur le boulevard Saint-Laurent, le premier à la hauteur de la rue Guilbault et le deuxième près de la rue Milton.

Ils ont ensuite été transportés vers un autobus du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) où ils se sont vus remettre un constat d’infraction et l’opération policière s’est terminée vers 23 h 30.

«Le bilan total est de 82 interpellations en vertu du règlement municipal P-6, a indiqué le sergent Laurent Gingras, du SPVM. Un homme a aussi été arrêté pour avoir proféré des menaces de mort envers les policiers et entravé leur travail.»

Selon les autorités, un véhicule du SPVM a aussi été vandalisé près du terminus d’autobus situé sur la rue Berri.

Les autres groupuscules ont été dispersés par les agents peu de temps après le début de l’événement.

L’Association générale étudiante du cégep du Vieux-Montréal pour la gratuité est à l’origine de ce rassemblement. Sur la page Facebook de l’événement, environ 1500 personnes avaient confirmé leur présence.

Comme à l’habitude, les manifestants brandissaient de nombreuses pancartes et affiches sur lesquelles on pouvait lire, notamment, «Université libre».

«Mobilisons-nous avec et pour nos camarades de l’UQAM qui ont subi des répressions, des agressions révoltantes de tout genre au cours des derniers jours, des dernières heures, car ils se sont levés, positionnés, se sont mobilisés spontanément face à la menace du rectorat de briser la grève en cours», ont indiqué les organisateurs sur la page de l’événement.

Puisque la semaine a été très mouvementée du côté de l’UQAM, le Syndicat des professeurs de cette même institution a tenu à faire le point lors d’une conférence de presse vendredi après-midi.

La présidente a dénoncé les actes de vandalisme commis au pavillon J.-A.-DeSève mercredi, mais a quand même encouragé les étudiants à poursuivre les moyens de pression «légitimes». On leur demande toutefois de respecter les personnes et les biens et de limiter leurs interventions aux étudiants concernés.

Leur presse – canoe.ca, 10/04/2015 à 22h24

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UQAM: plusieurs manifestations au centre-ville

Plusieurs manifestations spontanées se sont déroulées à proximité de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), jeudi, au lendemain d’une journée marquée par plusieurs affrontements sur le campus.

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Le Service de police de la ville de Montréal est intervenu très rapidement lors de chacun des rassemblements pour disperser les participants, usant parfois de la force ou de gaz irritants.

Une première manifestation s’est mise en branle vers 14 heures avec l’objectif d’offrir du soutien aux personnes arrêtées la veille mais aussi pour dénoncer la présence de la police sur le campus de l’UQAM.

Elle a été rapidement encerclée par de nombreux membres de la police antiémeute. L’ensemble des manifestants pris dans cette souricière, à proximité des rues Saint-Denis et Sherbrooke, se sont vu remettre un constat d’infraction.

À quelques mètres de là, un autre groupe de protestataires s’est formé. Les participants ont décidé de marcher à contre-sens de la circulation sur la rue Ontario vers le Quartier des spectacles.

Le groupe a été dispersé par la police à son arrivée sur la campus du Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l’UQAM. Quelques personnes ont été incommodées par du poivre de Cayenne lors d’un affrontement avec les policiers.

Un dernier groupuscule s’est formé vers 16 heures à quelques dizaines de mètres du groupe de manifestants gardé captif par les forces de l’ordre sur la rue Saint-Denis.

Encore une fois, il n’aura fallu qu’une dizaine de minutes avant que la police ne mette un terme au rassemblement.

En début de soirée, le SPVM a indiqué qu’un bilan préliminaire faisait état de 182 interpellations pour cette nouvelle journée de manifestations, en plus d’une arrestation pour bris de condition.

Un porte-parole du SPVM, Jean-Bruno Latour, a précisé que 180 constats d’infraction en vertu du règlement P-6 ont été remis à un premier groupe de manifestants qui furent encerclés par les autorités policières sur la rue Saint-Denis.

Deux interpellations ont ensuite été menées lors des autres rassemblements. Ces derniers individus ont hérité de constats d’infraction pour avoir refusé d’obtempérer à un ordre d’un agent de la paix.

Atmosphère sereine, mais craintes

Pendant qu’à l’extérieur, les événements se bousculaient, à l’intérieur de l’UQAM l’atmosphère était sereine et les activités suivaient leur cours normal.

Des appels à l’occupation d’autres pavillons de l’université ont été ignorés en journée. Mais certains étudiants, dont les départements ne sont pas en grève, demeurent inquiets.

«Mercredi soir, nous avions un cours et des gens masqués sont venus l’interrompre. Ils nous ont dit qu’ils reviendraient jeudi soir. Les examens doivent commencer la semaine prochaine, ils ont dit qu’ils allaient aussi venir empêcher la tenue de l’examen», a confié une étudiante, rencontrée par La Presse Canadienne.

CCY69yHWAAARQQfCes actes d’intimidation sont survenus en même temps que le début de l’occupation du Pavillon J.-A.-DeSève par quelques centaines de personnes, mercredi soir.

Après avoir été tolérée pendant près de quatre heures, l’occupation a pris fin en début de nuit, jeudi, après une intervention musclée du SPVM.

Si pendant l’occupation la plupart des étudiants dansaient, mangeaient et discutaient, une minorité masquée s’est mise à barricader le pavillon avec différents objets ou à poser des gestes de vandalisme.

Après l’intervention de la police, les vandales se sont déplacés vers l’extérieur où ils ont lancé divers objets sur la voie publique et endommagé des véhicules du SPVM.

Leur presse – lapresse.ca, 09/04/2015 à 20h41

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Fin de l’occupation de l’UQAM après l’intervention du SPVM

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mis fin à l’occupation du pavillon J.-A.-DeSève de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Des dizaines d’étudiants y observaient un sit-in pour protester contre l’opération policière qui s’est soldée par 22 arrestations en après-midi, mercredi.

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Le bilan préliminaire de la police faisait état en début de nuit d’une agression armée sur un policier et de quatre interpellations en vertu d’un règlement municipal ou du Code de sécurité routière.

Le SPVM a entamé une intervention musclée peu après minuit, jeudi, après avoir reçu d’un responsable de l’UQAM un avis pour mettre fin à l’occupation et évacuer les lieux. Ses agents patrouillaient jusqu’alors aux abords de l’université.

Les policiers ont fait un énorme trou dans une vitrine de l’entrée du pavillon pour pénétrer dans le bâtiment, dont les portes étaient bloquées par de multiples objets.

Les occupants ont fui à l’extérieur du pavillon par une porte à l’arrière du bâtiment vers la rue Sanguinet.

Des étudiants ont alors décidé de s’en prendre à des véhicules du SPVM. Un panneau de signalisation a entre autres été lancé dans le pare-brise d’une camionnette du SPVM, alors que quatre autres véhicules ont subi des dommages divers.

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Des dizaines de manifestants ont ensuite emprunté la rue Sainte-Catherine en direction est, où ils ont lancé des poubelles, des bacs à fleurs et des panneaux de signalisation sur la voie publique pour bloquer la circulation. Ils ont été poursuivis par des policiers, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et du poivre de Cayenne pour les disperser.

Les manifestants venus soutenir les occupants à l’extérieur ont aussi été dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes.

De nombreux dégâts ont été constatés à l’intérieur du pavillon J.-A.-DeSève. Des bureaux ont été saccagés et des caméras de surveillance et des machines-distributrices détruites.

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Distributeurs de bouffe défoncés et pillés

 Arrestations, occupation et négociations

Entre 100 et 200 étudiants ont observé en soirée, mercredi, un sit-in au premier étage de l’université, à l’étage supérieur du pavillon J.-A.-DeSève, pour protester contre les arrestations effectuées par le SPVM plus tôt dans la journée dans les locaux de l’UQAM.

Dix hommes et onze femmes âgés de 18 à 36 ans avaient été arrêtés. Quatre d’entre eux ont été accusés d’attroupements masqués et de méfaits et dix-sept autres d’attroupements illégaux et de méfaits. Et une 22e personne a été arrêtée pour vol de cellulaire. Ils devaient tous être libérés en soirée sous promesse de comparaître.

Des discussions entre les membres de la direction, dont le recteur Robert Proulx, et un groupe d’étudiants et de professeurs de l’UQAM en vue de dénouer la crise, ont échoué.

Ce groupe demandait le retrait de menaces d’expulsion de neuf étudiants pour des motifs qui remontent à 2013, le non-renouvellement de l’injonction obtenue par l’UQAM qui prend fin lundi et que la direction ne fasse plus appel, dans le futur, au SPVM.

Sandrine Ricci, chargée de cours au département de sociologie qui participait aux discussions, s’est dite amèrement déçue.

Mme Ricci dit avoir été témoin, mercredi, de violences de la part des agents de sécurité et de policiers qui n’avaient « aucune commune mesure » avec le comportement des étudiants qui tentaient de lever les cours. « J’étais là en tant qu’observatrice, et je suis ulcérée par les scènes de violence que j’ai vues », a-t-elle déclaré.

En soirée, le recteur Robert Proulx a publié un communiqué dans lequel il rappelait que « les actes d’intimidation n’ont pas leur place à l’UQAM ». « Il faut maintenant œuvrer collectivement à un retour rapide au calme sur notre campus », avait-il conclu.

Une journée mouvementée

En matinée, des gens se sont introduits dans l’établissement pour bloquer l’accès aux cours. Et ce, en dépit du fait que l’UQAM a obtenu une injonction interdisant aux manifestants de bloquer l’accès à l’Université ou aux salles de cours et leur ordonnant de cesser toute forme d’intimidation.

Le recteur Robert Proulx a affirmé en entrevue sur ICI Radio-Canada Première qu’il y a eu des voies de fait perpétrées sur des étudiants et des membres du personnel mercredi matin.

Puis, en après-midi, lorsqu’au moins une centaine de personnes ont entrepris de perturber les cours auxquels assistaient des étudiants en gestion, la direction a appelé la police.

Lorsque les manifestants se sont retrouvés face aux policiers, la tension était palpable. Des coups ont été échangés entre des étudiants, des agents de sécurité et des policiers. Il y aurait eu du vandalisme contre des caméras de surveillance.

Une étudiante, Alexandra Picard-Dubé, raconte que des manifestants ont essayé de sortir les gens des classes. « Là, ils se sont mis à pousser du monde, à pousser les gardes de sécurité », a-t-elle expliqué, ajoutant que les policiers sont arrivés sur place peu de temps après. « Ça se frappait de tous les bords, j’ai vu des manifestants frapper des policiers dans la face, des manifestants se faire coucher à terre violemment », a-t-elle décrit.

Le recteur de l’UQAM reconnaît qu’il n’est guère dans la culture de l’établissement d’en appeler aux forces de l’ordre, mais il estime ne pas avoir eu le choix : « Moi j’ai une responsabilité au niveau des gens qui fréquentent l’UQAM , ils doivent pouvoir le faire sans danger et sans être intimidés. »

Les étudiants interpellés ont d’abord été détenus dans une salle de cours. Les policiers les ont ensuite emmenés dans un fourgon cellulaire.

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En dépit de ces arrestations, d’autres étudiants ont poursuivi la manifestation. Face au déploiement policier, certains avaient dressé une barricade de fortune avec des bacs de recyclage. Les policiers ont cédé le pas aux agents de sécurité pendant que cinq ou six professeurs et chargés de cours ont tenté de calmer le jeu.  […]

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Leur presse – Radio-Canada avec La Presse Canadienne, 08/04/2015

Grabuge et barricades à l’UQAM

[…] Quelques heures plus tôt, des bureaux et des chaises avaient été empilés dans les escaliers roulants et devant les portes du pavillon J.-A. De Sève par plus d’une centaine de protestataires qui étaient alors présents.

Du savon à vaisselle y aurait même été lancé. Les ascenseurs avaient été bloqués par des divans. La musique jouait à fond et des lumières stroboscopiques illuminaient la scène.

Des actes de vandalisme ont également été commis par ces étudiants barricadés. Des graffitis ont été peints sur les murs et des objets ont été arrachés à coups de marteau. 

C’est que la journée d’hier avait déjà été particulièrement mouvementée à l’UQAM qui a décidé de faire respecter l’injonction ordonnée il y a une semaine par la Cour supérieure. Celle-ci empêche quiconque de perturber les activités sur le campus. 

Un premier débordement

Pour protester contre cette mesure, plus d’une centaine d’étudiants avaient marché dans l’université en après-midi.

Contrairement aux jours précédents, où ils suivaient passivement les manifestants, les gardiens de sécurité les ont empêchés d’entrer dans les salles de classe cette fois-ci.

Selon nos informations, ils avaient l’autorisation d’intervenir physiquement.

Puis la police a été appelée en renfort lorsque la situation a dégénéré en bousculades et altercations.

journal de montréal, 09/04/2015 à 01h10

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Voir aussi cet article sur le désordre ambiant dans les manifs étudiantes à Montréal.

[Montreal, Canada] Voitures de police et banques défoncées durant une manif nocturne sauvage des étudiants – 24 mars 2015

Manifestation nocturne mouvementée à Montréal

montral24032015-1Quelques milliers de manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal mardi soir, dans le cadre de la grève étudiante. Des affrontements se sont produits entre manifestants et policiers. Quatre arrestations ont été effectuées et trois personnes ont été blessées : deux manifestants et un policier.

La marche a rapidement été déclarée illégale, parce que les manifestants n’ont pas fourni leur itinéraire à la police, conformément au règlement P-6.

Des escarmouches se sont produites coin René-Lévesque et Saint-Laurent, après que des manifestants aient lancé des pièces pyrotechniques.

Des manifestants ont ensuite porté des coups de bâtons et lancé des objets aux policiers, qui ont répliqué à l’aide de matraques et de gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont divisés en plusieurs groupes.

Certains protestataires prenaient des matériaux urbains comme des cônes pour bloquer le boulevard René-Lévesque aux automobilistes. Les vitres de voitures de police ont par la suite été fracassées. De la peinture a aussi été lancée sur d’autres voitures de police.

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Les vitrines de deux banques ont également été fracassées.

Des policiers ont utilisé du poivre de Cayenne dans d’autres confrontations. Des manifestants ont tenté de venir à la rescousse des leurs en lançant divers projectiles. Une forte déflagration a été entendue près de policiers.

L’ordre de dispersion lancé à 22 h 45

montreal24032015-3Le SPVM a lancé un ordre de dispersion vers 22 h 45, après un face-à-face d’une vingtaine de minutes. Cela n’a pas empêché la grande masse de manifestants de poursuivre leur marche. Les policiers ont tenté à au moins trois reprises de les diviser en petits groupes, mais les protestataires sont parvenus à se réunir de nouveau.

Les forces de l’ordre ont finalement réussi leur manoeuvre en employant du gaz lacrymogène à l’angle de l’avenue du Docteur-Penfield et de la rue de la Montagne.

manifestation10Les manifestants s’étaient rassemblés à 21 h au parc Émilie-Gamelin. L’événement était organisé par le Mouvement étudiant révolutionnaire, qui se décrit comme « une association réunissant de jeunes communistes révolutionnaires et anticapitalistes ». Dès le départ, on notait une forte présence policière.

Le cortège s’est mis en marche peu après 21 h et la manifestation a rapidement été déclarée illégale. Les manifestants ont scandé « à nous la rue ».

Plusieurs manifestants portaient un masque malgré le règlement P-6 les interdisant pendant une manifestation. Le SPVM a lancé un avertissement à ce sujet peu après le début de la marche.

L’événement est baptisé « Esti de grosse manif de soir », sur le site de Printemps 2015.

Manifestation à Québec

Par ailleurs, à Québec, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à 21 h devant le Parlement pour protester contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard.

Après que la manifestation eût été déclarée illégale, plusieurs manifestants sont sortis du périmètre de sécurité fermé par les policiers autour de la fontaine de Tourny, mais ils ont été rapidement rattrapés.

Les policiers ont érigé un autre périmètre de sécurité et ont attendu environ une heure avant de procéder à une centaine d’arrestations.

La plupart des manifestants ont reçu un constat d’infraction et ont pu rentrer chez eux.

Brasse-camarade entre policiers et manifestants en matinée à Montréal

Mardi midi, de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants se sont produits devant l’hôtel Reine-Élizabeth de Montréal, à l’occasion d’un rassemblement d’environ 80 personnes organisé dans le cadre du mouvement de grève étudiante.

Trois personnes ont été arrêtées pour des voies de fait et une autre a reçu une contravention parce qu’elle portait un masque, et contrevenait ainsi au règlement municipal P-6.

Une trentaine de personnes ont aussi été arrêtées de manière préventive.

Leur presse – radiocanada, 24/03/2015

[…] Une vitrine d’une succursale de la banque CIBC a été fracassée par des casseurs à la grande désapprobation de la majorité des manifestants qui ont alors crié: «Oh Non! Non!». […]

En début de nuit, le SPVM a fait savoir que quatre personnes avaient été arrêtées pour voie de fait ou agression armée. Six ou sept voitures ont aussi été abîmées, selon le corps policier.

Leur presse – la presse canadienne, 25/03/2015 à 00h34

[Montréal, Québec] Vandalisme contre la gentrification

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Depuis quelques années, le quartier de St. Henri subit des changements importants: une promenade le long de la rue Notre-Dame vous amènera face à des nouveaux restos gourmands, des magasins des vêtements de mode, des galeries d’art, et des «drinkeries» accueillant les résidents des condos qui bordent le canal, et remplaçant des marchés aux puces et des magasins d’aubaines.

Bien que la gentrification d’un quartier est bien plus que de nouveaux commerces et de belles vitrines, nous avons décidé de rendre notre dégôut pour l’embourgeoisement en vandalisant deux entreprises exemplaires avec des extincteurs remplis de peinture. L’une est le salon de barbier de luxe Notorious, avec les patrons fiers de porter des ensembles de Versace, qui offre des services comme le rasage doré à $1000; l’autre est Campanelli, un coffee-shop et un magasin de mode de luxe qui arbore également une fresque de Louis Cyr, ancien flic et figure « héroique » dans l’histoire du quartier. Connu en tant qu’homme fort, il fut enrôlé dans les services de police de Montréal afin de pacifier l’indomptable Village des Tanneries, où se trouve Campanelli aujourd’hui. Cyr fut incapable de rétablir la loi et l’ordre, et a été frappé et dégagé du quartier par les habitants au début de sa carrière. Le choix de Campanelli de glorifier cette figure est révélateur sur la façon dont cette entreprise se voit dans le quartier, et est un exemple classique sur la manière dont les histoires locales sont déformées afin d’effacer toute trace de résistance et valoriser la conformité et la docilité. Nous espérons que l’avenir de Campanelli soit semblable à celui de Cyr: un échec.

Ces commerces participent activement à la « revitalisation » du quartier, contribuent à repousser les pauvres et les travailleurs-euses précaires pour favoriser la venue de jeunes bobos ayant des revenus considérables et qui sont toujours à la recherche de la nouvelle tendance, autant en terme de nourriture, de bière, de mode vestimentaire que de quartier. Dans l’incapacité de se permettre de payer le nouveau coût de la vie, subissant en plus le harcèlement policier qui contribue au projet de nettoyage des rues en repoussant les indésirables de plus en plus loin du centre-ville et des aires centrales, les travailleurs-euses précaires, sans-emploi ou tout autre marginaux de la société se retrouvent toujours perdant-e-s dans ce processus de « revitalisation ».

Nous percevons aussi cette action comme prenant part à la lutte contre le colonialisme et en solidarité avec l’autodétermination et la souveraineté autochtones. Alors que nous reconnaissons que notre lutte à Montréal, terre autochtone occupée, n’est en aucun cas comparable aux luttes autochtones dans sa forme ou son contenu, nous avons engagé cette action en solidarité avec celles et ceux qui luttent contre des projets d’exploitations chez eux, tels que la construction des gazéoducs et autres systèmes d’extraction de ressources naturelles.

Nous pensons que l’une des meilleurs façons d’agir en solidarité est de lutter dans notre propre contexte contre des ennemis communs: les forces de répression et de déplacement de population, y compris le capital et la police. En ce sens, inspiré-e-s en partie des luttes contre les menaces envers le territoire et l’eau des terres ayant déjà été volées aux peuples autochtones, des menaces qui pérpétuent un processus sans fin de colonisation et de génocide des peuples autochtones au Canada, nous avons attaqué les forces qui nous aliènent toujours plus à ce qui nous entoure et qui nous dégagent des espaces dans lesquelles nous habitons.

quelques anarchistes

Revu du communiqué en anglais publié sur anarchistnews, 22/11/2014 à 17h58