Archives de catégorie : Anti-nucléaire

[Lille, Anti-COP21] : Attaque contre EDF et une agence de la BNP Paribas – 16 décembre 2015

Edf & bnp attaquées ce 16 décembre

Cette nuit du 16 décembre 2015, nous avons gaillardement repeint les locaux lillois d’EDF. Nous y avons apposé le message suivant : « ni nucléaire, ni CO2 ! ». Les locaux de la BNP à la Madeleine ont aussi été attaqués. Leurs vitres ont été brisées et le message suivant a été tagué : « collabo du désastre écologique ».

EDF pour son exploitation et son exportation de centrales atomiques autant que pour sa place de n°2 des émétteurs français de CO2.

BNP pour son soutien financier à l’industrie carbonée.

Tout deux pour leur opération de verdissement en sponsorisant la COP-21.

Cette COP-21 n’est que le prolongement des vingt précédantes : 60% d’augmentation des émissions de CO2 ces vingt dernières années ne sont pas le résultat d’un manque de volonté ou d’une mauvaise gestion mais la marche nécéssaire d’un système basé sur le profit.

Nous nous exprimons artistiquement en cette fin de COP-21 désastreuse, et d’éléctions régionales, pour révéler les petites politicailleries qui se jouent à huis-clos. Et leur propagande qui n’est qu’oxymores.

Comme la moitié des élécteurs nous nous sommes abstenus. Nous nous abstenons car nous prenons la politique au sérieux. Qu’ils ne nous demandent pas de voter pour sauver la république, quand leur police gaze, matraque, éborgne, mutile ou tue un manifestant comme sur le barrage de Sivens ; quand des salariés d’Air France, qui ont pourtant accepté toute les baisses de salaire, sont criminalisés par l’ensemble de la classe politique pour une chemise arrachée. Finalement état d’urgence ou non, l’objectif est toujours de réduire au silence celles et ceux qui s’inquiètent pour leur survie.

Libertés publiques, justice sociale, environnement ne sont que des mots creux dans la bouche des politiciens ; les partis de gouvernement comme le Front national n’en ont rien à foutre.
Malgré leurs promesses de « changement », ils se rangent et se rangeront toujours derrière les intérêts de la destruction capitaliste du territoire, des travailleurs, et de notre santé.
Qu’ils ne s’étonnent plus de notre abstention car nous ne nous étonnons plus de leur duperies.

Comité Jackson Pollock

[Publié sur indymedia lille, 18/12/2015]

[Haute-Durance, 05] La tension monte contre la THT et ses laquais

b-29Plusieurs sabotages visent depuis quelques temps les chantiers de RTE qui prévoit de construire des lignes THT dans les Hautes-Alpes.

Dans la nuit de dimanche à lundi 7 décembre 2015 à l’Argentière-la-Bessée, un camion de chantier de l’entreprise de travaux publics Allamanno (servant à transporter de la terre), a été saboté: les pneus ont été crevés et les vitres cassées.

Courant novembre, le préfet a annoncé dans la presse que plusieurs actes de destructions avaient visé des engins de chantier et les fondations d’un futur pylône dans le secteur de Saint-Apollinaire et de Puy-Saint-Eusèbe

Le préfet revient sur les actions non autorisées des opposants organisées depuis un mois sur les chantiers de déboisement en particulier. Trois manifestations non déclarées ont été organisées, les travaux ont été perturbés à plusieurs reprises (véhicules en travers de l’accès au chantier, troncs d’arbres déposés sur une voie d’accès…) et des dégradations ont été commises par deux fois (sucre dans les réservoirs d’huile d’engins de déboisement, dégradations sur deux tracteurs THT sur lesquels ont par ailleurs été peintes les inscriptions « RTE dégage, THT collabo ».

Lemedia05 / lundi 23 novembre 2015

[…] Le chantier de RTE (Réseau de transport d’électricité) est décrié par l’association Avenir Haute-Durance, par plusieurs collectifs No-THT et par plusieurs communes. Si 200 pylônes vont disparaître du paysage au profit de l’enterrement des lignes à haute tension, une centaine de nouveaux vont être installés pour supporter la ligne à très haute tension. La fédération du BTP et le CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) dénoncent ces « actes de sabotage » et apportent leur soutien au préfet dans son action contre les auteurs de ces dégradations.

Le media 05 / lundi 7 décembre 2015

« Ces dernières semaines, un petit groupe d’opposants au projet de rénovation du réseau électrique de la Haute-Durance ont multiplié les provocations et les actions irresponsables : dégradations sur des véhicules d’entreprises locales, incendies volontaires, blocages de voies, insultes contre les personnes travaillant sur les chantiers et provocations des forces de l’ordre, jusqu’au blocage de la RN94 à Châteauroux-les-Alpes », dénonce RTE (Réseau de transport d’électricité) dans un communiqué. « Ces différentes actions, menées en toute illégalité, démontrent le peu de respect de ces quelques opposants pour celles et ceux qui vivent et travaillent en Haute-Durance. »

Le media 05 / mercredi 9 décembre 2015

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La lutte contre la THT s’amplifie en Haute-Durance

lalanotht-mediumDepuis fin octobre, les travaux de déboisement ont commencé sur le tracé des lignes à Très Haute Tension dans la Haute vallée de la durance (entre Gap et Briançon).

De blocages en sabotages, de recours juridiques en perturbations des conseils municipaux, pas un seul jour ne se passe sans que les opposant-e-s au projet ne se manifestent en plusieurs endroit de la vallée. Une marche à même réuni près de 600 personnes le 8 novembre.

Les tentatives d’intimidations de l’Etat vont bon train : personnes emmenées au poste en contrôle d’identité, convocations et puis interdiction télévisée du Préfet Besnard de manifester pendant 3 mois. Et oui, dans les hautes-alpes comme ailleurs, l’état d’urgence permet d’accentuer la répression.

Face à cela, les opposant-e-s s’organisent. Les actions continuent accompagnées de refus collectifs de déclarer son identité, d’esquives pour ne pas se faire attraper par les képis… Tenez-vous au courant… La vallée aura besoin de vous !

Vous pouvez retrouver les comptes-rendus des actions, des contacts, des émissions de radios et bien plus sur [1] Contre la THT, le nucléaire et son monde ! L’état d’urgence, y pas moyen !

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Voici le compte rendu du mardi 24 novembre. Rendez-vous était donné à 13h/

« Nous voici réunis à plus de cinquante personnes sur le parking des Clots à St Clément sur Durance… une cinquantaine, déterminés à braver les interdictions du préfet des hautes alpes, interdisant 3 mois de contestation au mouvement NoTHT. Après quelques discussions sur la stratégie à adopter pour bloquer le chantier, nous prenons en gais lurons la piste nous conduisant au énième lieu de saccage de RTE. On rejoint tout d’abord une pelleteuse entrain d’affiner son terrassement, que l’on bloque. On se dirige ensuite un peu plus haut vers un chantier de bûcheronnage, non sans laisser sur nos pas des amas de troncs d’arbres sur la piste. Miloud, le chef de chantier pour RTE, est agacé. Fabrice le RG le rejoint en sueur et à bout de souffle…en profite pour proférer quelques menaces à l’encontre de quelques manifestants. L’Etat d’urgence lui donne un sentiment de puissance inégalable.Retour ligne automatique On bloque le chantier pendant plus d’une heure, des compagnons de lutte postés plus bas sur la route nous avertissent de l’arrivée de l’huissier (payé gracieusement par RTE pour monter des dossiers et nous coller des procès), ainsi que de l’arrivée d’une dizaine de véhicules de la gendarmerie. En tout, plus de 34 gendarmes sont dénombrés à différentes pistes d’accès au chantier. On décide tous ensemble de redescendre par un autre chemin. On arrive au hameau des clots, on sait que les flics nous attendent en nombre sur le parking où de nombreuses personnes sont garées. On décide collectivement de refuser tout contrôle et de faire bloc. On marche, les flics se positionnent devant nous, nous stipulant qu’ils vont effectués un contrôle d’identité. On leur répond qu’il n’y en aura pas cette fois-ci. On se sert les coudes et on fait silence devant les forces de l’ordre. Mal à l’aise, carnets à la main, ils ne savent pas quoi faire. On s’observe quelques minutes. Tout à coup on décide de faire demi tour, et d’aller boire un coup au chaud… car on vient d’être invité à se réchauffer chez des voisins du village. La solidarité la plus belle qui puisse être s’installe entre nous. C’est beau. On discute, on s’hydrate au thé, au café, les bébés nous accompagnent en buvant des biberons de lait chaud. Les flics se caillent dehors. Puis vers 16h45, la plupart des bleus s’en vont, estimant qu’ils ont assez d’informations pour réussir à remplir leur plan quinquennal de fichage. On reprend la route, en caravane…

Dans l’ après-midi, on reçoit un coup de fil de la préfecture. Le préfet nous accorde, à Avenir Haute Durance et aux collectifs NoTHT une rencontre ce mercredi avec pour unique condition qu’il n’y ait aucune manifestation à Gap mercredi…ca tombe bien, y’en avait pas. Le compromis n’est pas dur à accepter. La stratégie fanfaronnante de jeudi dernier sifflant la fin de la récréation, ne semble plus d’actualité pour monsieur le préfet. Un communiqué de presse dans les médias locaux et une action de blocage le même jour, ça pose le rapport de force !

De plus, la nouvelle nous arrive que le tribunal administratif de Marseille a bloqué le chantier de l’aérodrome de St Crépin (base logistique de RTE pour la THT). Ca nous met le sourire. Sans cette base terminée, pas d’hélicos pour transporter les pylônes. Ca va être long, très long pour RTE d’achever ces lignes THT…

Et si cela devenait un nouveau bourbier pour l’Etat, comme Notre dame des landes… Multiplions les fronts en cette vieille démocratie nauséabonde… prise en otage par une poignée d’énarques, de banquiers et de vendeurs d’armes.

Le temps des vaches grasses est terminé !

Seule la lutte paie ! Nouvelles actions à venir ! La résistance continue ! »

contact: notht05 (a) riseup.net

Publié sur indymedia Grenoble, 25 novembre 2015

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[Le week-end du 19 et 20 septembre dernier avaient lieu discussions et rassemblements contre le projet d’interconnexion européen reliant le réseau électrique français au reste du réseau européen à travers la construction d’une nouvelle ligne THT traversant la Haute Durance. Voici un tract trouvé lors de la manif qui partait de la gare d’Eygliers – Montdauphin jusqu’à l’aérodrome de St Crépin (Hautes-Alpes).]

Les masques tombent, pétons un câble
(à bas la THT !)

Sous prétexte de rénovation du réseau électrique, RTE et l’Etat imposent la création de 2 nouvelles lignes à très haute tension (225000V) dans la haute vallée de la Durance.

Ces projets s’inscrivent dans les plans européens de développement d’un grand réseau pour servir le marché capitaliste de l’électricité. Ce réseau permettra une plus grande fluidité des échanges marchands comme le prône l’idéologie du libéralisme, qu’on n’aime pas du tout.

Ailleurs aussi, de pareils projets voient le jour et des personnes s’y opposent. Par exemple à Saint Victor et Malvieu dans l’Aveyron contre la réalisation d’un transformateur, à Lille Arras, dans la Manche, etc.

Depuis plusieurs années, RTE et l’État travaillent à l’acceptabilité de leur projet. Celle-ci passe par un processus sournois dit de « concertation ». L’enquête d’utilité publique avait pour seul but de légitimer des décisions arrêtées par avance, sous couvert de prendre en compte l’avis de chacun-e.

Une mascarade !

La dernière formalité en cours est l’avis (consultatif) demandé aux communes concernant le permis de construire des lignes. En réalité, c’est l’aboutissement d’une procédure bien ficelée. Les recours n’ont jamais permis que de gagner trop peu de temps. Il n’a jamais été question pour l’État d’annuler un projet d’une telle ampleur et ayant de tels enjeux économiques au prétexte que des habitants s’y opposeraient.

Nous ne voulons pas de THT du tout, enfouissement ou pas

RTE justifie la mise en place des lignes THT sous couvert qu’elles permettraient de soutenir le développement des énergies renouvelables.

Comme la critique du nucléaire est aujourd’hui plus répandue, les industriels de l’électricité tentent de se donner une bonne image à travers les « énergies alternatives ». Ces énergies peuvent augmenter la capacité de production globale d’électricité, sans jamais venir remplacer le nucléaire. Ces énergies restent au service d’un projet de société qui perpétue la domination et l’exploitation, toute durable et cogérée qu’elle soit.

La transition énergétique, le discours autour de la consommation consciente et citoyenne entretient le mythe selon lequel on pourrait changer le monde à travers son porte monnaie et très occasionnellement son bulletin de vote, ce qui nous dépossède de nos moyens de lutte et d’une réelle emprise sur ce qui nous entoure.

De plus cela ne reste qu’un leurre, car les énergies renouvelables qui se développent sont à une échelle industrielle. Les critiques des personnes qui se font imposer des champs d’éoliennes nous éclairent sur la réalité de ces « alternatives », et surtout sur les enjeux économiques qui les sous-tendent.

Ce projet comporte son lot d’hypocrisie. Sa justification écologique va jusqu’à prétendre que l’implantation de ligne THT développera la biodiversité du territoire.
Ici c’est la société Ecomed (société EcologieMédiation ) qui expertise l’impact sur la faune et la flore du projet et les « compensations nécessaires ». Les clients habituels de Ecomed sont « Autoroutes du sud de la France », « Total », etc.

Qu’est-ce que La THT concrètement ?

Depuis le printemps 2015, les travaux ont commencé. Mise en place de piquets pour l’emplacement des pylônes, et aujourd’hui, suite aux expropriations, déforestation et aménagement des pistes à partir de mi octobre dans différentes communes, ceci effectué par 5 équipes différentes… mais aussi construction d’une base héliport de 2 hangars pour les hélicoptères ainsi que des bureaux dans l’aérodrome (les hélicoptères serviront à transporter le matériel et tendre les câbles), un transformateur prévu à Embrun au printemps…

A Saint Crépin, c’est l’entreprise Charles Queyras TP (récemment rachetée par le groupe Vinci, bien connu pour tous ces méfaits à travers la planète) qui a été sollicitée pour les travaux préliminaires.

Les différentes étapes nécessaires à la mise en place de la THT sont disséminées sur le territoire, et si les travaux doivent se terminer en 2020, certaines phases avancent très rapidement… Il est donc important de se tenir au courant de celles ci afin de pouvoir intervenir de manière adaptée…

Mais ce chantier n’avance pas dans l’indifférence. Des personnes tentent de s’y opposer par différents moyens d’action, discussions d’information, projections, assemblées auto-organisées, banderoles, tags, pique nique ballades au cours desquelles des piquets de marquage de parcelles sont enlevés… Des employés de RTE qui venaient sur des terrains privés se sont fait mettre dehors…

On ne veut plus participer à leur mascarade, il nous paraît plus intéressant de venir à leur fête sans y être invité-es…

En se souvenant des expériences riches du passé, comme celle menée dans la vallée de la Clarée pour empêcher la construction de la voie rapide, ou plus récemment à Notre Dame des Landes, au Val Susa, etc.

Il nous reste encore beaucoup à imaginer,
et encore plus à faire !

Nous ne voulons pas de THT du tout !

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Publié sur brèves du désordre, 9 octobre 2015

[Toulouse, Anti-COP21] Sabotage incendiaire contre EDF [+ Attaque d’un local d’EELV]

[Toulouse] [anticop21] Attaque incendiaire contre EDF

Dans la nuit du 6 décembre, au Nord de Toulouse, nous avons incendié cinq voitures EDF.

EDF est un des partenaires de la COP21. C’est également une entreprise d’état qui cherche à présenter le nucléaire comme une solution au problème du changement climatique.

Le nucléaire c’est la mort, détruisons ses promoteurs !

Nous pensons qu’il est important d‘attaquer la cop21 là où elle se trouve: c’est a dire partout où il y a du profit et du pouvoir.

Nous préférons le qualitatif, la complicité et la surprise au rendez vous médiatique et spectaculaire avec l’état et ses meutes policières.

Avec quelques allumes feu, un bidon d’essence et des sourires satisfaits nous répondons humblement à la surveillance, la peur et la resignation qui nous alienent au quotidien.

All Cops 21 Are Target !

Toujours plus d’essence contre l’état (d’urgence) !

Des cramé-e-s.

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[Publié sur indymedia nantes, 07 décembre 2015 à 15h45]

Le communiqué en allemand et en anglais

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Toulouse : une partie des incendies de dimanche revendiquée par des activistes anti-COP21

Des activistes (sic) ont revendiqué l’incendie de plusieurs véhicules EDF à Toulouse, dans la nuit du 6 et au 7 décembre. L’enseigne a été prise pour cible pour son rôle dans la COP21.

« Dans la nuit du 6 décembre, au Nord de Toulouse, nous avons incendié cinq voitures EDF. » Le message, en forme de revendication, est on ne peut plus clair et éclaire les circonstances dans lesquelles une partie de la vingtaine de véhicules a brûlé dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 décembre 2015.

Si les principaux dégâts de la nuit de dimanche ont eu lieu dans le sud de Toulouse, rue de Kiev, où un collège a été endommagé, d’autres incendies ont touché des voitures EDF dans le quartier de Borderouge.

Une action signée par un collectif [sic!] prénommé « Les cramé-e-s » qui, sur un site internet militant, a revendiqué ces incendies pour protester contre le rôle d’EDF dans la COP21 et l’instauration de l’état d’urgence. […]

Selon une source policière, ce sont six, et non cinq véhicules, qui ont été détruits par ces incendies. Deux départs de feu ont été relevés sur place par les enquêteurs. La même nuit, aux alentours de 3 h 40 du matin, dix voitures ont par ailleurs brûlé dans une concession automobile de l’avenue des États-Unis. Deux véhicules ont d’abord entièrement pris feu et l’incendie s’est ensuite propagé à huit autres véhicules.

Actu côté toulouse, 08/12/2015

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Les locaux EELV à Toulouse cible de dégradations

« Anti COP21 Collabos ». C’est l’inscription qu’ont découvert à midi, le 8 décembre, des militants d’Europe Ecologie Les Verts sur la façade du local toulousain.

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Situé non loin de la grande rue Saint-Michel, le local a également été aspergé « d’une substance marron et visqueuse » rapporte Elisabeth Matak, la secrétaire du groupe à Toulouse.

Dans un tweet diffusé en fin d’après-midi, EELV Toulouse condamne la « dégradation du local EELV Toulouse. L’ecologie politique c’est la non- violence pas la haine ».

Véronique Vinet, la secrétaire régionale EELV, relativise les dégâts mais évoque un climat inquiétant : « On s’en prend à la démocratie, les digues sont lâchées : on s’attaque à une expo photo par homophobie, à des voitures EDF pour la COP21… la violence qui monte est très préoccupante« . […]

Leur presse – côtétoulouse, 08/12/2015 à 18h15

[Bure] Un engin de débardage, qui n’appartenait pas à l’ANDRA ou à un de ses sous-traitants, part en fumée

[Bure] Une malheureuse méprise

Dans la nuit du 29 au 30 juillet 2015, un engin prend feu aux abords d’une ancienne voie ferroviaire (convoitée par l’ANDRA pour l’acheminement des déchets radioactifs).

Il semblerait que cet engin, ainsi que le terrain défriché par ce dernier appartiendrait à un agriculteur qui refusait de céder le terrain à l’ANDRA.

Si cette dernière info devait être confirmée alors il s’agirait bel et bien d’une méprise malheureuse. Il paraît évident que ce n’est pas l’agriculteur qui était visé mais bel et bien l’ANDRA et ses sous-traitants…

Publié sur indymedia nantes, 5 août 2015 à 20h24

 [Bure] Un engin de débardage part en fumée

Dans la nuit du 30 au 31 juillet 2015, la belle nuit de pleine lune a été égayée par une plus belle encore colonne de fumée noire.

Nous avons incendié un engin de débardage effectuant les travaux de la ligne de chemin de fer censée acheminer les déchets nucléaires sur le site du laboratoire de l’ANDRA.

L’opposition radicale au projet d’enfouissement passe par l’offensive et l’attaque contre tous les sous-traitants et collaborateurs de l’ANDRA.

Publié sur indymedia nantes, 31/07/2015

[Bure, Meuse] Ultime appel aux rencontres internationales du 1er au 10 août 2015

Le camp de Bure approche, et il nous a semblé utile de renvoyer quelques informations fraîches.

Pour toutes les info : http://vmc.camp/

Du 20 au 26 juillet aura lieu un dernier chantier collectif avant le début du campement. Et pour celles et ceux qui voudraient être présent-e-s pour le montage initial, le weekend des 1 et 2 août seront consacrés à la mise en place de la plupart des structures, qui nous viennent de plusieurs régions.

En amont, nous avons œuvré et œuvreront encore dans les jours qui viennent à la mise en place de systèmes d’alimentation en eau et en électricité qui nous permettent d’être autonomes au maximum de nos possibilités. Nous préférerions évidemment être entièrement autonomes par rapport aux circuits d’électricité classiques et aux générateurs à carburant. Nous feront notre possible pour tendre en ce sens.

Ces derniers mois, et notamment depuis un mois et demi, de nombreuses contributions sont venues de l’extérieur, pour apporter coups de mains, matériaux et apports logistiques divers, sans compter les contributions au contenu même du campement.

Il y a quelques mois nous pensions être 400, aujourd’hui nous pensons que nous allons exploser de loin ce plafond. Des ami-e-s et camarades ont prévu de venir de loin, de l’autre bout de l’Europe. C’est pourquoi il sera primordial que nous ayons des traductions tout au long des discussions et rencontres du campement. Un collectif nous apporte le matériel de traduction indispensable, et nous ferons appel à toutes les volontés polyglottes pour nous aider dans l’interprétariat simultané.

En terme d’alimentation, nous espérons pouvoir relever le défi de nourrir toutes ces bouches supplémentaires, c’est pourquoi plusieurs cantines seront présentes sur le campement. Dans l’idéal, et parce que la logistique bouffe promet d’être lourde, nous invitons toutes les personnes qui viennent à *apporter des cageots de légumes*, ce qui peut alléger un peu la tâche de celles et ceux qui participent à trouver des fournisseur-euse-s. Et, cela va de soi, participer à l’autogestion sur le campement même, en terme de confection et de gestion de nos déchets.

Le programme des discussions et activités du campement a été mis en ligne, et tout au moins partiellement traduit dans la plupart des langues du site (anglais, allemand, espagnol, italien, russe) : http://vmc.camp/programme/

Il n’est pas exhaustif, car de nombreuses idées s’ajoutent. Nous souhaiterions que ces discussions permettent d’entrer dans le fond des questions qui traversent nos milieux politiques, et qu’ensemble nous puissions effectuer des retours critiques et formuler des perspectives concrètes afin que nos mouvements se trouvent renforcés à l’issue de la rencontre de Bure.

Tout apport de nouvelle discussion est bienvenu, à condition que celles et ceux qui la proposent s’organisent pour la porter, la réfléchir en amont, de manière à ce qu’elle soit plus fluide le moment venu, et que tout-e-s puissent en comprendre les enjeux. Pour cela, vous pouvez contacter l’organisation du campement à l’adresse vmc[at]riseup.net

L’initiative de ce campement n’a pas été portée par un seul groupe, mais par plus d’une soixantaine de personnes issues de divers groupes répartis sur plusieurs régions. Depuis un an, des réunions mensuelles se sont tenues dans l’Ouest, à Paris et dans l’Est, ainsi qu’un large infotour dans plus de 60 villes et lieux de résistance, pour parvenir à mettre sur pieds cette rencontre, que nous espérons porteuse de nouvelles énergies. Le projet a été pensé de manière à ne pas reproduire les écueils du passé. Nous n’avons pas la prétention d’y être parvenu, mais sa réussite dépendra aussi de la manière dont chaque participant-e investira de sa propre sensibilité et de ses expériences le campement lui-même.

Si vous ne vous étiez pas encore décidé à venir, il n’est pas trop tard.

A tout bientôt à Bure !

*Collectif Vladimir, Martine & Co** /* Nous tenons à préciser que le nom du collectif n’est pas un hommage à Vladimir Poutine, qui ne cessera jamais d’être notre ennemi, mais à Vladimir Martynenko, le conducteur de la déneigeuse qui a provoqué la chute du Falcon dans lequel le patron de Total, Philippe De Margerie, a perdu la vie. Vladimir Martynenko, à l’heure où commencera notre campement, sera toujours en détention provisoire dans les geôles russes

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[Reçu par mail]

[Pyhäjoki, Finlande] Sabotage d’une pelleteuse de chantier de centrales nucléaires – 6 juillet 2015

Tôt dans la matinée de lundi 6 juillet, nous avons mis hors-service une pelleteuse chère à la centrale nucléaire de Fennovoima et de Rosatom qui travaillent sur le site de Hanhikivi, Pyhäjoki avec des outils simples et pas chers comme une scie à métaux et une bombe de peinture aérosol.

Nous avons commis l’action en tant que groupe indépendant d’acteurs directs – n’agissant au nom d’aucune organisation, mais seulement en solidarité envers la lutte mondiale agissant sous les drapeaux noir et vert (éco-anarchistes, NdT). Nous soutenons quiconque qui agit contre Fennovoima & Rosatom.

Aucun Etat ni aucune société ne peut prétendre à une quelconque eau ou à un quelconque territoire.

Aucun homme et aucune machine ne peut empêcher notre action ou attacher nos mains.

Front de protection des grenouilles de lande

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Traduit de l’anglais de takku.net, 12 Juli 2015

[Hanhikivi, Finlande] Deux machines du chantier de la centrale nucléaire de Fennovoima de nouveau sabotées

AntiNuke2A un moment donné pendant la troisième semaine de juin, des machines ont une nouvelle fois été sabotées sur le chantier de Fennovoima à Hanhikivi, au nord d’Ostrobothnia.

Une pelleteuse et un bulldozer ont été pas mal endommagés par la destruction des câbles des machines. L'(es) individu(s) qui a/ont fait l’action ne représente(nt) aucun réseau ni groupe ou organisation.

Solidarité avec les gens qui résistent à la construction nucléaire à Pyhäjoki et les compagnon-nes en lutte partout !

Traduit de l’anglais de contrainfo, 29 june 2015

[Bure et ses environs] Attaque d’un site technique de l’ANDRA

AntiNuke2Pas loin de Bure, un site de mesure de l’ANDRA a été attaqué par quelques noctambules déterminé-e-s.

À Bure, en Meuse, le pouvoir tente par tous les moyens de faire accepter un projet d’enfouissement de déchets nucléaires à 500m sous terre.

Si officiellement le projet n’est pas encore commencé, que les déchets nucléaires n’arriveraient pas avant 2025, les installations de l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs, en charge du projet d’enfouissement) pullulent déjà dans les environs.

Une nuit autour du 25 juin, un site contenant plusieurs installations électriques et un puit destiné à analyser l’état de la roche et de la nappe phréatique a été saccagé.

Le puit a été forcé puis bouché au béton, et toutes les armoires ont été fracturées et détruites par la rage de celles et ceux qui ne veulent pas attendre l’épuisement des recours légaux pour attaquer ce projet.

Attaquons les infrastructures du pouvoir où qu’il se trouve, en Meuse comme ailleurs.

Contre Cigéo et son monde, résistance et sabotage !

Par des tiques enragés

[Publié sur indymedia nantes,28 juin 2015 à 21h22]

[Paris] Marche à pied

Dans la nuit du 21 au 22 juin des pneus de voiture ont été crevés dans le 19°, à Pantin et aux Lilas.

C’est l’été, et pour inciter les bureaucrates, ex flics, exploiteurs, bourges et autres à faire un peu d’exercice physique, et profiter ainsi des beaux jours au lieu de perdre du temps le cul sur son siège de voiture, nous avons décidé de donner un peu de repos à leurs bagnoles.

Les voitures dont les pneus reposent désormais en paix sont les suivantes :

– 22 autolib’

– 1 voiture qui arborait las pastille d’une assoc’ de retraité de la gendarmerie

– 1 GDF Suez

– 1 ERDF

– 1 du conseil général de Seine Saint-Denis

– une dizaine de belles bagnoles de bourges.

Des vandales à pied.

[Publié sur indymedia nantes, 28 juin 2015 à 20h20]

[Bruxelles] Solidarité avec Marco Camenisch !

Ce 22 juin, nous avons tagué l’immeuble du 15 rue Guimard, à 1040 Bruxelles, d’un MARCO LIBERO !

Cet immeuble est le siège bruxellois des sociétés AREVA et ASEA BROWN BOVERI.
La multinationale française AREVA est l’un des leaders mondiaux du nucléaire. AREVA fournit aux sociétés de production d’électricité une offre qui va de l’extraction de l’uranium (AREVA possède des mines d’uranium du Niger au Kazakhstan) à son enrichissement, de la conception de réacteurs nucléaires à la construction. AREVA génère un chiffre d’affaire de 9 milliards d’euros.

La multinationale suisse ASEA BROWN BOVERI basée à Zurich, est une des principales sociétés des technologies de l’énergie (production et transport), de l’automation et de la pétrochimie. ABB, qui jusqu’à récemment jouait un rôle majeur dans la conception et la construction de centrales nucléaires. Active dans près de 100 pays, ABB génère un chiffre d’affaires de 42 milliards de dollars.
Marco Camenisch est un prisonnier anarchiste enfermé depuis 26 ans en Italie et en Suisse. Condamné en 1981 suite à des sabotages anti-nucléaires, il s’évade d’une prison suisse et poursuit clandestinement son activité révolutionnaire, écologiste et anti-nucléaire en Italie jusqu’à sa seconde arrestation. Après 10 années de prison en Italie, il est extradé en Suisse où il reste détenu jusqu’à ce jour, se voyant refuser tout congé pénitentiaire, toute possibilité de libération. Marco Camenisch garde ses positions anarchistes et refuse de collaborer avec la justice suisse, ce qui lui vaut cet acharnement de la part des autorités suisses.

Solidarité avec Marco Camenisch !

Solidarité avec tous les prisonniers révolutionnaires !

[Publié sur indymedia bruxelles, 23 juin 2015]

Banderole suspendue le 23 juin 2015 à Melbourne en Australie

Banderole suspendue le 23 juin 2015 à Melbourne en Australie