Hier, mercredi 8 juin, une manif se disperse dans le secteur Picpus après une action devant le meeting pro-loi travail du Parti socialiste à Cour Saint Emilion. Une demi-heure après, dans le métro Nation, au moins cinq flics en civil se jettent sur une personne pour l’interpeller. Cette personne a juste eu le temps de crier un nom aux témoins avant de se faire emmener. A noter que nous ne savons pas à ce stade si les policiers ont interpellé quelqu’un qui était à la manifestation dispersée à Picpus où s’ils se sont trompés de cible, mais en tout cas ils pensaient, d’après les témoins, s’en prendre à un manifestant.
Archives quotidiennes :
Une contribution en vue du procès à Gênes pour « provocation aux crimes et délits »
Le 7 mai 2012, à Gênes [Italie ; NdT], le PDG de l’époque d’Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi, est blessé par balle à une jambe. Deux compagnons anarchistes, Alfredo Cospito et Nicola Gai revendiquent cette attaque et sont encore détenus dans la prison de Ferrara.
Après ce heurt, afin d’œuvrer à son propre maintien, le système s’est organisé pour amoindrir et contrecarrer le sens de ce qui s’était passé, en le discréditant et en le criminalisant pour que ça ne se répète pas. D’un côté, la répression et la police ont mené différentes perquisitions contre des personnes, en ville et ailleurs ; de l’autre, le Pouvoir a fait bouger les institutions et la presse, qui, étant donné leur interdépendance, ont pleinement collaboré.
Lettre ouverte à ceux qui ne voient pas de problème à marcher derrière les racialistes dans le mouvement en cours
Contribution à la critique nécessaire de l’Appel à un cortège en commun contre les violences et l’impunité policière lors de la manifestation du 14 Juin 2016 contre la loi Travail, proposé et signé par divers militants du racialisme