Dans la semaine du 23 au 29 mars 2015, de belles choses se sont passées à Besançon. Et le fait que rien de cela n’ait été évoqué dans la presse quotidienne régionale n’a rien d’étonnant: il ne faudrait surtout pas propager ces gestes insoumis nuisibles pour le pouvoir et ses larbins. Quoi qu’il en soit, celles et ceux qui vivent ou circulent dans ces quartiers ont pu constater quelques actes offensifs contre ceux qui réévaluent les quartiers de la ville.
Affiche placardée dans Besançon, février 2015
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Un promoteur se fait repeindre
Entre mercredi 25 et jeudi 26 mars 2015, les bureaux du promoteur immobilier SMCI – Pierre&Vie, situés rue Gambetta, ont été maculés de peinture noire.
Il s’agit d’une petite réponse à l’activité dégueulasse de SMCI durant ces dernières années à Besançon. Par ces nombreux projets destinés à attirer bourgeois et investisseurs, SMCI est une cible idéale pour quiconque voulant résister à la gentrification des quartiers populaires.
Nous n’oublions pas la mairie qui oeuvre à tout ça en chassant les pauvres du centre-ville, ainsi qu’en construisant le tramway et aménageant des espaces culturels pour bobos-artistes-branchouilles.
Nous ne les laisserons jamais en paix !
PeintresEnBâtiment
PS: malgré l’intervention rapide d’une entreprise de nettoyage dans l’après-midi même, leur façade en a gardé des séquelles – paraît-il indélébiles.
Publié sur indymedia nantes, 27 mars 2015 à 17h33
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En fin de semaine, les habitant-es de la rue Battant pouvaient constater qu’un espace de la gentrification s’estt fait attaquer:
- A l’intersection avec la rue Champrond – le local de la mairie qui héberge les artistes bobos de Bien Urbain depuis près de cinq ans a eu une grande vitre de sa façade littéralement explosée. Une plaque en bois protège désormais leur lieu. Bien Urbain est un actif collaborateur de la mairie en matière d’embourgeoisement des quartiers bisontins. L’assoce sollicite actuellement les proprios des quartiers Battant, Grette, Butte et/ou Montrapon pour dessiner leurs merdes d’artistes sur les murs. Ca permet à la fois de faciliter le travail de la brigade anti-tags (qui n’a plus besoin de nettoyer les traces des vandales nocturnes) et en même temps – et surtout – de rendre ces quartiers attractifs pour les promoteurs immobiliers, investisseurs, bobos, touristes, etc…;
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S’extirper des griffes des flics…
Vendredi 27 mars sur les coups de 9h30, des cris sortent d’un des bureaux du commissariat de police de la Gare d’Eau et un certaine panique ambiante envahit le poulailler. En effet, un jeune qui était auditionné dans le cadre de sa garde-à-vue s’est échappé par une fenêtre donnant sur le parking du comico. Plusieurs flics – à vélo, en voiture, à pied – se sont alors mis à ses trousses. On ignore s’il a été repris ou s’il courre toujours. Bonne chance à lui !
[Infos glanées depuis la rue]