Affiche collée sur les murs de Paris et d’ailleurs:
Ce sont des empoisonneurs
Ils nous mentent. Dieu, Allah, Yahvé n’existent pas. Il n’y a pas de vie après la mort.
Ces sinistres illusions sont entretenues afin de nous faire accepter tout le carcan de normes morales et de règles sociales qui nous font vivre en esclaves, dans l’enfer qu’est ce monde. Un enfer bâti par les pouvoirs d’État, par le capitalisme et aussi par les religieux.
Pour prêtres et bigots, la vie ne serait qu’une épreuve à endurer afin de gagner une récompense dans l’au-delà. Mais ils nous mentent : nous n’avons que cette vie-ci. Leurs cieux irréels ne sont rien d’autre que l’image de la Justice, la main du pouvoir qui distribue rétributions et punitions ici bas.
Les religions sont un instrument pour maintenir les exploités obéissants, pour justifier le pouvoir et la richesse de quelques-uns. L’idée de divinité est la racine même du principe d’autorité et son pendant, la foi, est celle de la servitude volontaire, ce venin de l’esprit.
Blasphémer toute religion au nom de la liberté ne signifie cependant pas défendre la laïcité, un outil de la République. Cela veut encore moins dire s’en prendre aux fidèles d’une religion en particulier, chose qui pourrait donner des arguments au racisme. Bien au contraire, nous devons combattre les religions, toutes les religions, aussi parce qu’elles sont un des fondements identitaires qui engendrent et développent nationalisme, communautarisme et racisme. Nous devons les combattre en gardant en tête que ce qu’on veut est la liberté pour chacune et chacun.