[Thoune, Suisse] Sabotage contre ‘Securitas’, un collabo de ce monde de frontières et d’enfermement

Luttons contre la machine à expulser !

Action de sabotage contre « Securitas » à Thoune.

ni-etat-ni-frontieres-sabotons-les-expulsions-besancon-mai-2014-1Nous nous sommes décidés à saboter l’entreprise « Securitas », pour l’empêcher de s’enrichir en enfermant, en humiliant et en expulsant des gens. Le 17 juin 2016, nous avons crevé les pneus de trois véhicules devant le siège de « Securitas » à Thoune. 

Chaque jour, l’entreprise « Securitas » transporte des gens des prisons régionales aux aéroports, où des prisonniers dépourvus des bons papiers sont expulsés. « Securitas » exploite le « Jailtrain » main dans la main avec les CCF (SBB). Un train-prison dans lequel des personnes sont transbahutées dans différentes prisons. 

De plus, « Securitas » fait des affaires en or en jouant aux chiens de l’ordre dans les centres d’asile fédéraux, en pelotant tous les « pensionnaires » à chaque entrée et à chaque sortie, ainsi qu’en voulant imposer l’interdiction du portable, de l’ordinateur et de la nourriture. En même temps, ils ont recours à la violence. Le 31 mai, une personne a été violemment rouée de coups par « Securitas » dans le camp fédéral de Glaubenberg [1].

Nous n’assisterons pas plus longtemps sans réagir à la façon dont « Securitas » et d’autres entreprises et institutions gagnent leur argent dégueulasse en gérant, en rouant de coups et en expulsant d’autres personnes. Ensemble et de multiples manières, nous paralyserons votre machine à expulser.

Des anarchistes.

[Traduit de l’allemand de Switzerland Indymedia, 17 Juni 2016]

NdT:

[1] Ce camp est situé dans le canton d’Obwald entre Sarnen (OW) et Entlebuch (LU). Ancien camp militaire, il a été converti en centre pour requérants d’asile en novembre 2015. Y sont gérés et enfermés jusqu’à 400 migrants pour une durée maximale de 6 mois.