[Faverney, Haute-Saône] Attaque de la gendarmerie aux molotovs – 4 mars 2015

Faverney : la gendarmerie a été caillassée

Une bouteille incendiaire a été jetée contre la gendarmerie de Faverney dans la nuit de mardi à mercredi.  Une enquête a été ouverte par  la brigade de Jussey, des auditions sont en cours.

Seules la porte d’entrée et l’enseigne ont été endommagées. Des bouteilles cassées ont été retrouvées sur place et il s’agirait probablement d’une délinquance de proximité. Peut-être des jeunes alcoolisés.

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Faverney : cocktail Molotov contre la gendarmerie

Mauvaise surprise, ce mercredi matin à 8 h, pour les gendarmes de Faverney (Haute-Saône). En arrivant à la brigade, ils ont découvert que le bâtiment avait été la cible de dégradations durant la nuit. Selon un témoignage, tout était encore en ordre à 2 h du matin.

fhsLes dégâts les plus visibles concernent l’enseigne lumineuse qui signale la brigade de ce village au nord de Vesoul. Celle-ci a été détruite, des débris jonchant le trottoir. Une pancarte « Terrain militaire » posée il y a environ deux semaines a aussi été arrachée. Le système d’appel installé à l’extérieur du bâtiment, qui permet de contacter un gendarme à toute heure en cas d’urgence, a aussi été mis hors service. Il a été réparé dans la journée.

Plus grave, une bouteille de bière remplie d’un produit inflammable a été jetée contre la porte d’entrée de la brigade. Le cocktail Molotov a éclaté et la porte a été noircie. « Ça aurait pu être beaucoup plus grave », constate le lieutenant-colonel Dedeban, commandant en second du groupement de gendarmerie de Haute-Saône. « La brigade aurait pu brûler entièrement. »

Dans le contexte actuel de menace terroriste, ces faits ont été pris très au sérieux. L’enquête confiée à la brigade de recherches de Vesoul et à la communauté de brigades de Jussey écarte une telle piste. « Du tapage a été entendu dans Faverney pendant la nuit », indique le lieutenant-colonel Dedeban. « Aucun message, aucune revendication n’a été relevée. On a peut-être affaire à des gens du secteur qui ont un grief contre la gendarmerie, car c’est la seule cible des dégradations. »

Leurs auteurs sont aujourd’hui activement recherchés. « C’est un symbole qui a été visé », estime le commandant en second du groupement de gendarmerie. « Une ligne a été franchie, ce n’est pas tolérable. Nous donnons toute priorité à cette affaire. »

Des techniciens en identification criminelle ont procédé à des relevés de police technique et scientifique aux abords de la brigade ; une enquête de voisinage a aussi été entreprise pour tenter de recueillir des témoignages. « J’ai rencontré le maire de la commune, les gendarmes », raconte le lieutenant-colonel Dedeban. « Tout le monde est choqué et agacé. »

Leur presse – l’est répugnant, 05/03/2015 à 05h25