Dans la nuit de mercredi 18 février 2015, nous avons détruit toutes les vitres d’une agence de la banque Santander. Ce n’est que peu de dommages constatés, si nous osons la comparaison avec la force destructrice de cet ordre. Elle existe pour le profit et l’exploitation de tout le vivant.
Nous vivons contre cet ordre. Avec notre élan à l’autodétermination, nous nous y heurtons évidemment. Si un ordre doit nous être imposé avec violence, nous réagissons par l’attaque. L’opération Pandora, qui a été menée par l’Etat, nous montre une nouvelle fois que nous ne sommes pas seuls, car notre attitude reste un danger. Cet Etat peut bien court-circuiter des attaques isolées, pour cette raison il essaie de nous limiter à ça. Par l’obligation de travailler, les régulations de notre quotidien, des impôts et de tout ce qui transforme les gens en citoyens et flics.
Ce que montre l’opération Pandora, c’est notre capacité et notre courage pour la lutte organisée. Ils voulaient nous intimider, mais nous savons d’ores et déjà que cela n’a pas été réussi mais l’attaque a été repoussée. Même si les personnes emprisonnées* continuent de souffrir et les frais des poursuites sont très lourds, nous sommes loin d’être morts !
N’oublions pas que nous sommes de ceux qui pouvons attaquer à chaque fois que c’est favorable ! Les nombreuses actions de Destroika le prouvent, se poursuivront et seront menées à Francfort.
Détruisons la BCE !
Détruisons le pouvoir !
Traduit de linksunten, 19/02/2015
NdT:
* Le 30 janvier dans la nuit, les 7 compagnons et compagnonnes qui étaient encore en prison dans le cadre de l’Opération Pandora ont été remis-es en liberté surveillée.