[Nantes] Contre l’état d’urgence et tout ce qu’il protège ! (20 février 2016)

Manifestation tendue contre l’état d’urgence à Nantes

Nantes2002Quelque 300 personnes ont participé samedi à Nantes à une manifestation contre l’état d’urgence qui s’est déroulée dans un climat tendu, mais sans véritables heurts avec les forces de l’ordre présentes en nombre, a constaté un photographe de l’AFP.

Les manifestants, qui répondaient à l’appel du collectif Nantes en résistance, ont défilé derrière une banderole affirmant « résistances aux états d’urgence » et une marionette géante représentant un juge, avec « état d’urgence » inscrit sur fond bleu, blanc, rouge sur la robe.

CbqngXcWwAIqLiXAux cris de « état d’urgence, état policier, on ne nous enlèvera pas le droit de manifester », ils ont parcouru durant près de deux heures les rues de la ville.

Les participants, dont certains portaient des masques, de carnaval pour les uns, à gaz pour les autres, ont jeté sur leur parcours des poches de peinture sur plusieurs façades, visant notamment des banques, EDF ou encore le siège du PS.

La façade de la mairie a été taguée et plusieurs panneaux publicitaires détruits.

A plusieurs reprises les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène ou de grenades assourdissantes pour contenir les manifestants dans un périmètre évitant l’hyper-centre de la ville. Mais il n’y a pas eu ni affrontement ni blessé.

AFP via le point, 20/02/2016 à 18h04

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La façade de la mairie repeinte

La façade de la mairie repeinte

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Pétards contre lacrymos

Les forces de l’ordre, presque aussi nombreuses que les manifestants, barraient certaines rues. Impossible d’accéder aux abords de la préfecture, de la place Royale, ou de l’agence Vinci, la société concessionnaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, cible privilégiée des contestataires.

CRS et militants « anti-flics » sont toutefois restés à distance respectueuse. Les premiers lançant des pétards, boules de peinture et fumigènes. Les seconds répliquant en envoyant des gaz lacrymogènes. Pas d’affrontement direct.À force de tomber sur des rues fermées, les manifestants ont fini par revenir au Bouffay, avant de terminer la virée aux Nefs.

Ouestfrance, 20/02/2016 à 17h43